Hurlements en musique pour les lapins angoras de France Hurlements en musique pour les lapins angoras de France

Hurlements en musique pour les lapins angoras de France

Stop Angora

En 2020, la méthode usuelle pour récolter leur «laine» est toujours de les attacher par les pattes à une planche, les étirer pour qu’ils ne puissent plus bouger, et leur arracher la quasi-intégralité des poils par poignées.
Nous avons déposé plainte auprès de la Cour européenne de justice, à la suite de la décision du Conseil d’État de maintenir cette méthode.

Après avoir entendu les cris stridents des lapins se faire épiler à vif lors de notre première enquête sous infiltration en 2016, après les images révélées en 2018 et celles de cette année, on ne peut que s’indigner une fois de plus de l’aveuglement et du silence assourdissant de nos autorités. Lors de notre recours devant le Conseil d’État, les services du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation avaient assuré que le processus de la « dépilation » était non invasif. Ils avaient maintenu la légalité de celui-ci, se basant sur les conclusions d’un rapport de l’INRA qui s’est avéré n’avoir jamais existé !

Une plainte auprès de l’Europe

 

Parallèlement à de multiples actions menées auprès du public avec notre partenaire PETA France, nous avons décidé de porter plainte auprès de l’Europe, car cela ne peut plus durer. Les cris glaçants de ces lapins à qui l’on arrache les poils sans anesthésie plusieurs fois par an, parfois en leur arrachant des lambeaux de peau, ça suffit !

Notre nouvelle enquête renforce notre détermination à sauver ces lapins

 

Les lapins se débattent à qui mieux mieux, tentant de toutes leurs forces de s’arracher aux liens qui les enserrent. Et quand l’éleveur reprend l’arrachage, ils hurlent tant la terreur et la douleur de l’épilation sont une torture. Dans la nature, les lapins sont des êtres qui n’utilisent leur voix que très exceptionnellement : dans des circonstances de grand danger.

Dans ces lieux de supplice, la plupart des animaux exploités sont des lapines. Les mâles, eux, sont tués peu après leur naissance, car moins étoffés en poils. Seuls sont gardés les plus rentables financièrement parlant, en fonction de la masse de leurs poils, pour la reproduction. Environ 170 lapines sont enfermées à vie dans les clapiers de cet éleveur bien connu, épilées ainsi plusieurs fois par an et tout au long de leur existence, souvent à côté, leurs congénères entendent les cris, en attendant leur tour… Lors de notre infiltration, nous avions même découvert, comble de l’horreur, qu’il vendait les lapines malades à des laboratoires d’expérimentation animale.

Soutenez notre action auprès de la Cour européenne de justice en signant notre pétition !

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Signer la pétition