Épilation des lapins angoras : le combat continue devant les institutions européennes
Nous nous battons depuis 2016 pour que cesse l’épilation des lapins angoras. Malgré nos images, la France reste sourde; nous nous adressons à l’Europe!
Nous nous battons depuis 2016 pour que cesse l’épilation des lapins angoras. L’an dernier, le Conseil d’État a rejeté notre recours malgré la révélation de nouvelles images. La France étant sourde, nous nous adressons maintenant à l’Europe.
Une épilation barbare
À la suite de notre enquête en infiltration de 2016, nous vous dévoilions l’épilation des lapins angoras. Attachés à une table par les quatre pattes, c’est souvent sous les yeux de leurs congénères, que leurs poils, et parfois même leur peau, sont arrachés à la main à toute allure. Avant cette torture leur serait administré du lagodendron une plante (qui ne fait l’objet d’aucune autorisation de mise sur le marché) favorisant la récolte des poils, mais sans empêcher la douleur. Passons sur leurs conditions de vie misérables. Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’époque s’était caché derrière un rapport de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) arguant qu’il ne s’agissait pas de maltraitance. Nous avions souhaité accéder à ce rapport qui s’avère n’avoir jamais existé ! En 2018, les images que nous avons révélées montraient que rien n’avait changé depuis notre première enquête. Cet été, les images que nous divulguons ne font pas exception, au grand dam des lapins.
Nous ne lâchons rien
En juin 2019, le Conseil d’État a rejeté notre recours car cette pratique n’était apparemment pas source de souffrances. De qui se moque-t-on ? Cette institution n’aurait-elle pas mis le son de nos vidéos où les cris de douleur et de terreur glacent le sang ?
Nous vous avions annoncé porter plainte contre la France auprès de l’Europe. C’est chose faite ! Nous nous battrons pour faire respecter le bien-être animal dans cette filière qui semble échapper à la législation. Quand en finira-t-on avec cette pratique barbare d’un autre siècle ? Quand l’industrie textile cessera-t-elle d’utiliser des matières issues de la souffrance animale ? Quand prendra-t-on enfin en compte la sensibilité de ces êtres vivants ? Les Français ne se sont-ils pas prononcés en faveur du respect des animaux ? En attendant que justice se fasse, continuez à signer notre pétition et à la partager. Outre l’interdiction de cette horrible pratique, c’est la fermeture de ces élevages que nous visons. Nous continuons le combat !