La Préfecture du Loir-et-Cher n’exclut pas un retour de Bony et Glasha chez les Poliakov !

La Préfecture du Loir-et-Cher n’exclut pas un retour de Bony et Glasha chez les Poliakov !

La Préfecture du Loir-et-Cher n’exclut pas un retour de Bony et Glasha chez les Poliakov !
03.08.2020
Loir-et-Cher
La Préfecture du Loir-et-Cher n’exclut pas un retour de Bony et Glasha chez les Poliakov !
Cirques

Depuis nos révélations sur les conditions de détention de Micha, Bony, Glasha, Mina et des autres animaux chez les Poliakov, nous avons déposé quatre plaintes ! Le procès au pénal du couple de dresseurs de cirque devait avoir lieu le 8 avril 2020. À cause de l’épidémie du Covid-19, le confinement a été ordonné et le procès repoussé. En marge de cette procédure et seulement après la mort de Micha, la préfecture du Loir-et-Cher leur a retiré temporairement et en urgence Bony et Glasha. Les dresseurs ont alors attaqué l’arrêté préfectoral au tribunal administratif. Ayant été contraint d’agir sous la pression de nos images, le préfet veut à présent rassurer les dresseurs : ils pourraient récupérer un jour les deux ours. Nous dénonçons ce double jeu ! Bony et Glasha ne doivent pas retomber entre leurs griffes !

Avec des sous, les Poliakov pourraient maltraiter à nouveau Bony et Glasha…

Dans le but que Bony et Glasha leur soient rendus manu militari, les Poliakov ont attaqué l’arrêté de la préfecture du Loir-et-Cher au tribunal administratif d’Orléans, trouvant abusif le retrait des deux ours survivants.

Le préfet, de son côté, soutient au tribunal qu’il était bel et bien urgent de retirer les ours aux Poliakov car ils étaient sans soins et gravement malades et que les exploitants n’avaient pas les moyens de les soigner. Cependant, jamais il ne mentionne les mauvais traitements…

Il maintient également, et c’est le plus grave à nos yeux, que le retrait des deux ours n’est que « temporaire ». Il ajoute que la durée de cette mesure n’est conditionnée que par la réalisation de soins et que les dresseurs puissent prouver qu’ils ont les moyens financiers d’assurer un suivi vétérinaire adapté aux deux ours.

«Cette mesure immédiate était, en application de l’article précité, parfaitement proportionnée et adaptée pour réduire les souffrances des deux ursidés et pallier l’absence de soins et de suivi vétérinaire adéquat, ayant entrainé l’aggravation des pathologies dentaires des deux ursidés et l’apparition d’une tumeur maligne oculaire, pour l’un des ours.»«Quant à la durée de cette mesure qui est conditionnée par la réalisation des soins, d’une part, et la capacité des éleveurs à démontrer qu’ils peuvent assurer un suivi vétérinaire adapté à leurs ours, notamment sur le plan financier, d’autre part, elle est strictement limitée à la nécessité de s’assurer que les animaux captifs ne seront plus laissés sans soins, gravement malades.» Extraits du mémoire en défense de la Préfecture du Loir-et-Cher

À la préfecture du Loir-et-Cher, service minimum pour les animaux…

Autrement dit, le couple ne devrait pas s’inquiéter, le placement n’est que provisoire ! Dès qu’il en aura à nouveau les moyens, il pourra recommencer à exploiter et maltraiter Bony et Glasha ! Mais cette fois-ci, le bâtiment des ours sera devenu une forteresse infranchissable à leurs défenseurs.

Les autorités jouent donc un sombre jeu. Les services vétérinaires préfectoraux n’ont ordonné de sortir les deux ours malades des geôles infâmes des Poliakov que sous la pression, et a minima. Sans nos plaintes, rien n’aurait été fait pour les ours du côté de la préfecture ! Et sans les preuves accablantes en images, pas de plainte. Car les conditions de détention et l’aspect physique de Micha, Bony et Glasha, jugés acceptables lors des inspections vétérinaires passées, n’ont plus dupé personne. On a l’impression que pour la préfecture, l’important est de sauver la face coûte que coûte. Sinon, elle aurait pris les choses en main de son propre chef et pour tous les animaux !

Les éléments opposant la préfecture du Loir-et-Cher et les tortionnaires donnent un aperçu de l’attitude des autorités, qui cherchent désespérément à se donner le beau rôle et à échapper à leurs responsabilités. Jamais nous ne permettrons que Bony et Glasha retournent dans ces geôles infâmes sans réagir ! Nous serons présents à l’audience pour les défendre.

Lettre à Gérald Darmanin

Lettre à Gérald Darmanin

Lettre à Gérald Darmanin
28.07.2020
Lettre à Gérald Darmanin
Cirques

A la suite de multiples cas de cirques se mettant à une activité de parcs zoologiques sans le moindre agrément, mettant en danger les animaux ainsi que le public, nous écrivons au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.

Monsieur Gérald Darmanin
Ministre de l’Intérieur
Place Beauvau
75008 Paris Cedex 08

 

Vannes, le 15 juillet 2020

Objet : Rappel aux préfets pour l’application de la règle de droit en matière de bien-être animal et d’exploitation d’établissements détenant de la faune sauvage captive.

Monsieur le Ministre,

Notre association constate avec stupéfaction que de plus en plus d’établissements mobiles présentant au public des animaux d’espèces non domestiques tels des éléphants, des tigres, des lions ou même des singes, se livrent à une nouvelle activité de parc zoologique en dépit des agréments préfectoraux dont ils sont titulaires et qui ne permettent pas une telle activité.

Les visites de « ménageries » sont en effet autorisées pour les structures mobiles dans la limite de sept jours par an, au-delà desquels les établissements sont considérés comme des structures fixes et sont donc soumis à une réglementation spécifique avec des obligations renforcées en termes de sécurité, de bien-être animal, de sensibilisation du public et d’objectif de conservation des espèces.

Le cirque Medrano a ainsi ouvert sa base technique au public sous le nom de « Jungle Park ». De mai à septembre, les visiteurs peuvent « admirer » les animaux exhibés (lamas, chevaux, tigres, lions et éléphants) tout en profitant d’autres activités pour les enfants. L’établissement, qui se présente comme « un parc animalier et un parc de jeux gonflables pour enfants », ne respecte en rien les règles afférentes à une telle activité.

De la même façon et dans ces mêmes structures itinérantes fleurissent sur le territoire national des activités de « soigneurs d’un jour » qui permettent aux visiteurs, y compris des enfants, de s’approcher d’un hippopotame, d’un éléphant ou d’autres animaux dans des conditions illégales et inacceptables tant pour l’animal concerné que pour le public mis ainsi en danger.

Les visiteurs du « Centre de protection des Tigres » de Rémy Demantes à Dampierre-en-Burly ont ainsi la possibilité de toucher et de nourrir les animaux, parfois même des bébés tigres. Ces petits sont prématurément séparés de leur mère à chaque génération, pour être exploités. Cette maltraitance a des conséquences délétères sur leur bien-être physique et psychologique à long terme.

Notre association a dénoncé ces faits auprès des différentes préfectures des départements concernés, sans succès.

Les individus détenus par ces établissements ne connaissent donc aucun répit et sont exploités toute l’année, même lorsqu’ils sont censés récupérer des mois d’itinérance, si éprouvants.

Ces situations illustrent une fois encore que ces animaux sont considérés avant tout comme des opportunités financières par leurs propriétaires, qui n’hésitent pas à les exhiber continuellement au détriment de leur bien-être.

Ces animaux appartiennent à des espèces sauvages qui sont en train de disparaître dans la nature. En captivité dans notre pays, ils supportent une cruauté au quotidien, sans aucune possibilité de retraite pour des individus parfois très âgés.

C’est la raison pour laquelle nous vous saisissons de cette question qui fait écho à différentes problématiques majeures d’ordre public, parmi lesquelles des enjeux environnementaux, ainsi que de bien-être pour ces animaux.

Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de toute notre considération.

Muriel Arnal
Présidente de One Voice

Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend

Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend

Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend
27.07.2020
Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend
Exploitation pour le spectacle

Nos enquêteurs ont rapporté des images de la première corrida de l’année depuis la Covid-19. Six taureaux ont perdu la vie dans d’incommensurables souffrances, sous les coups de jeunes toreros à peine sortis de l’école.

La corrida, c’est la torture devant un public de tous âges, d’animaux rendus quasi inoffensifs, suivie de leur mise à mort systématique. Hier, le 26 juillet 2020, avait lieu la première novillada depuis la sortie du confinement en France. Nos enquêteurs s’y sont rendus et ont rapporté des images d’une violence effarante. Les aficionados ont pu oublier le coronavirus en se réjouissant du massacre de six taureaux par des jeunes à peine adultes.

Première novillada de l’année

Car une novillada, c’est l’une des premières corridas de jeunes toreros, tout juste sortis d’une école de tauromachie face à de jeunes taureaux. L’an dernier, nous avions infiltré celle de Nîmes et montré à tous comment on apprend, parfois sous la contrainte, à des enfants à tuer des veaux apeurés.

 

 

Taureaux, chevaux, tous perdants dans l’arène

Si les chevaux voyaient le taureau, la violence, le sang, ils se cabreraient et fuiraient. Mais ils sont dressés pour suivre aveuglément les ordres des picadors, qui les emmènent au-devant du danger. Les yeux cachés, ils n’ont d’autre choix que d’obéir sous peine d’être rudoyés. C’est ainsi que ces humains aiment les animaux : soumis et dociles, utilitaires. Qu’ils reçoivent les coups des taureaux luttant pour survivre ou de leurs cavaliers, les chevaux sont, eux aussi, perdants à la corrida.

 

Parfois à six contre un, armés et organisés, ils humilient et tuent…

Cette année, rien n’a changé. La cruauté, une fois de plus, s’est montrée au grand jour. Six taureaux ont perdu la vie coup sur coup sous les « hourras » et les « bravos ». Mutilés, vidés d’une grande partie de leur sang… dans la terreur et le désespoir, avant que leurs cadavres soient traînés tout autour de la piste, pour assouvir le goût du sang de ces assoiffés de violence gratuite.

Notre enquêteur sur place analyse :

«Les taureaux refusent de se battre. Ils fuient l’affrontement. Ils ne font que réagir aux stimulations des humains qui les entourent, les amenant à un acte de combat. Mais c’est uniquement motivé par la peur : ils n’ont d’autre choix que celui-là. Se défendre et répondre à une effroyable douleur.»

 

 

Il ne manquerait plus que ce soit sale…

L’un après l’autre, ils tenteront de fuir, puis acculés, provoqués de toutes parts, ils seront forcés d’avancer dans le piège pervers tendu par ces primates humains, et mourront dans d’incommensurables souffrances. Où est la Culture dont parlent nos ministres, dans cette « tradition » perverse qu’est la jouissance de voir mourir un être à petit feu de la pire manière ?

La puntilla, sorte de poignard à lame courte et large, enfoncée entre les deux cornes puis secouée dans le crâne de ces pauvres êtres condamnés, sonnera paradoxalement le glas de leur souffrance. Pendant l’ultime tour de piste, les crottes seront ramassées : il ne faudrait pas que le sol soit sale pour la mise à mort suivante…

 

Pour manifester votre volonté de mettre fin à la corrida dans notre pays et fermer les écoles taurines pour ne plus que des enfants soient poussés à tuer, partagez nos images d’enquête et signez notre pétition !

 

 

85 personnalités prennent la défense des associations de protection animale après le refus d’un fonds d’urgence

Alors que les associations de protection animale et leurs soutiens crient leur détresse depuis plusieurs semaines, le gouvernement vient d’exprimer son refus d’accorder un fonds d’urgence qui leur aurait été salutaire. Face à cette situation et à l’incompréhension, 85 personnalités signent une lettre ouverte à l’initiative d’Ethics For Animals, One Voice, L’Arche des Associations et du Collectif Chats 100% Stérilisation Obligatoire parue aujourd’hui dans Mediapart.

Ralentissement de la croissance de la population de loups en France : One Voice exige l’arrêt de leur abattage !

Ralentissement de la croissance de la population de loups en France : One Voice exige l’arrêt de leur abattage !

Ralentissement de la croissance de la population de loups en France : One Voice exige l’arrêt de leur abattage !
22.07.2020
France
Ralentissement de la croissance de la population de loups en France : One Voice exige l’arrêt de leur abattage !
Animaux sauvages

D’après les derniers chiffres du bilan hivernal du réseau loup-lynx de l’OFB, la croissance de la population des loups en France ralentit. Et leurs territoires au niveau géographique ne se sont pas étendus. One Voice vient d’écrire lundi 20 juillet 2020 un courrier à Barbara Pompili pour demander la suspension en urgence des tirs sur les loups. Par ailleurs l’association de défense des animaux a attaqué devant le Conseil d’État les arrêtés expérimentaux du 26 juillet et du 30 décembre 2019 permettant d’augmenter le nombre des dérogations à leur abattage tout en assouplissant les modalités.

Non seulement One Voice s’insurge contre tout tir sur les loups qui, par leur seule présence, magnifient nos forêts montagneuses, considérant depuis des années que leur retour sur notre sol est une bénédiction pour l’équilibre naturel, mais nous soutenons également avec ardeur qu’ils doivent être protégés à tout prix. Or les loups (canis lupus) sont des individus issus d’une espèce protégée. En théorie, ils devraient donc l’être.

Pourtant, depuis déjà des années, les dérogations ministérielles et préfectorales pour contrevenir à ce statut censé assurer leur sauvegarde fleurissent, et ont été appliquées crescendo, voire de manière exponentielle. Chaque année, toujours plus de loups sont abattus, bien que rien ne prouve que l’amoindrissement de la croissance de leur population soit corrélé à une baisse des attaques sur les élevages, raison invoquée par les pouvoirs publics. En 2019, notre référé n’avait pas abouti faute « d’urgence », selon le Conseil d’État. Pourtant, chaque année, celle-ci est réelle pour les loups qui perdent la vie. Le 6 février 2020 notre procédure de référé n’avait pu aboutir au regard du faible nombre de dérogations alors accordées mais au 15 juillet ce sont déjà trente loups qui sont morts !

En 2018 déjà, notre association a attaqué les décrets présidentiels qui transféraient des compétences ministérielles au Préfet coordonnateur, ce qui ajoute de la confusion à une règlementation déjà complexe qui nuit à la protection de l’espèce. 2020 n’est pas différente. Mais aujourd’hui, la croissance de la population des loups ralentit, et pourtant leur massacre augmente…

Plusieurs éléments sont à prendre en compte. Un préalable : la protection des loups, revenus en France seuls

D’une part, l’augmentation de la population lupine dans notre pays. Puisque les loups sont revenus en France d’eux-mêmes en traversant les Alpes, c’est que le territoire est adapté à leur survie. One Voice accueille donc ce retour comme une bénédiction.

Ce n’est pas l’avis des éleveurs de brebis et autres ovins, toujours prompts à privilégier leurs intérêts, le profit qu’ils tirent des animaux qu’ils envoient à l’abattoir et celui des sommes versées par l’État pour les dédommager des soi-disant dégâts commis par les loups… Hélas les pouvoirs publics ne conditionnent pas systématiquement le versement des dommages aux mesures de protection des troupeaux.

D’autre part, protéger les loups implique que l’on n’organise pas leur massacre exponentiel

Quand le gouvernement décide d’un quota de loups à tuer chaque année sur la population globale, même s’il n’utilise pas clairement ce terme, lui préférant celui de plafond à l’abattage dont les modalités et le nombre maximum sont fixés par arrêtés, cela devrait impliquer tout d’abord un dénombrement strict des loups en France, et non une modélisation du nombre de loups via un calcul très compliqué, ainsi que le pourcentage n’augmente pas d’année en année. Cette modélisation est dangereuse. One Voice demande que soit pris en compte le seuil de viabilité génétique de l’espèce, et non son seuil de viabilité démographique.

Par définition, si un pourcentage est annoncé dès que la population s’accroît, le nombre de loups « à abattre » sera proportionnellement plus important. Augmenter cette part revient à chercher à faire diminuer la population lupine qui est, rappelons-le, protégée en théorie. Nous nous étions déjà opposés à un quelconque « quota » de loups « à abattre », qu’il soit numérique ou proportionnel, et combattons d’autant plus une telle augmentation qui va déjà au-delà du maximum qui était décidé initialement.

Enfin, tirer sur plus de loups n’a pas d’autre effet que de les massacrer!

Mais au-delà de l’augmentation du pourcentage, la nouveauté de ces arrêtés expérimentaux réside dans un assouplissement des modalités de dérogation à l’abattage. Or les « dégâts » augmentent, nonobstant l’augmentation du nombre de tirs sur les loups souvent boucs émissaires à la place des chiens (dont les attaques ne permettent pas de toucher de dédommagement). Il est nécessaire d’étudier les meutes et non de tirer dans le tas, un nombre décidé dans des bureaux, qu’ils soient présidentiel, ministériels ou préfectoraux. Les loups sont des animaux sociaux, intelligents, et qui ont besoin, comme tout un chacun, de se nourrir pour vivre et dont nous avons grand besoin dans la nature de notre pays.

Cette année, il en a déjà été tué trente, il en reste soixante « à abattre » selon nos gouvernants. Notre association a écrit lundi 20 juillet 20201 à la nouvelle ministre de la Transition écologique et solidaire, Barbara Pompili, pour lui demander de suspendre en urgence l’arrêté concerné, en plus d’attaquer devant le Conseil d’État les deux arrêtés du 26 juillet et du 30 décembre 2019.

1 – Courrier du 20 juillet à Barbara Pompili

Un enfant tue un renardeau: deux victimes

Un enfant tue un renardeau: deux victimes

Un enfant tue un renardeau: deux victimes
21.07.2020
Un enfant tue un renardeau: deux victimes
Animaux sauvages

Révoltés par des images de chasseurs obligeant un enfant à tuer un renardeau, des psychologues, professionnels de la protection de l’enfant, philosophes, juristes, scientifiques et artistes dénoncent cette brutalité. Déjà plus de 180 signataires…

Scène de déterrage ordinaire : des chasseurs extirpent brutalement des renardeaux de leur terrier et les tuent à coups de pince sur la tête devant deux enfants de 5 et 12 ans. Ils imposent au plus grand de frapper lui-même un renardeau à mort, au milieu des rires. Le jeune garçon n’y arrive pas. Au sol, le petit animal agonise en agitant les pattes. C’est ce que nous révèlent les images d’une enquête de l’association One Voice.

Apprendre à un enfant à tuer de la sorte un animal, c’est aussi tuer quelque chose de précieux et fragile à l’intérieur de lui-même: sa sensibilité envers le vivant, sa façon d’être au monde.

Nous ne pouvons nous résoudre à accepter sans mot dire de telles violences physiques et psychologiques infligées aux plus vulnérables, qu’ils soient humains ou non humains, notamment au cours des parties de chasse.

Pour ces enfants la banalisation de la violence, l’incitation à infliger des souffrances à un être sensible, sont autant de causes reconnues de traumatismes aux séquelles lourdes. Les animaux occupent une place particulière dans le développement des jeunes humains: lorsqu’ils parlent des animaux, leur vocabulaire est plus étendu que sur d’autres sujets. Les enfants dont les compagnons familiers sont victimes de mauvais traitements sont traumatisés, et ceux qui ont été témoins de violences commises envers les animaux présentent plus de risques de les imiter. Ils s’avèrent également plus à risque de commettre des violences envers des humains. De témoin à victime, de victime à auteur, ce Lien indéniable est reconnu et étudié dans de nombreux États. La force de ce Lien statistique a conduit plusieurs agences publiques à travers le monde (dont le FBI aux États-Unis) à porter leur attention sur la manière dont les gens traitaient les animaux afin de déceler ou d’analyser les violences envers les personnes. Nous devons nous en inspirer.

Nous demandons:

1 – L’interdiction de faire participer des enfants à une chasse. La violence n’est jamais un exemple, quelle qu’en soit la victime. Instrumentaliser un enfant pour la pratiquer ne doit plus être autorisé.

2 – La reconnaissance dans le droit français de la sensibilité des animaux sauvages et libres, afin que cessent les souffrances que la faune subit en toute impunité.

3 – L’instauration de cours dédiés à la sensibilité animale et à l’apprentissage de l’empathie pour les animaux dans les programmes scolaires, car nous sommes convaincus qu’il existe bien d’autres manières de considérer le vivant à transmettre à nos enfants. L’empathie et la bienveillance en font partie.

Premiers signataires:

AJD (association Animal, Justice et Droit) – Anouk Aiméeactrice – Ariane Ambrosini, juriste à l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) – Yaël Angel, docteur en droit, rédactrice du Petit Journal du Parti animaliste – Françoise Armengaud,  philosophe – Charlotte Arnal, journaliste – Muriel Arnal, présidente de One Voice  – Yann Arthus-Bertrand, président de la fondation GoodPlanet – Association Stéphane Lamart – Dominique Audoin, enseignante – Béatrice Babignan, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Laetitia Barlerin, Dr vétérinaire et journaliste – Aurélien Barrau, astrophysicien – Delphine Batho, Députée des Deux-Sèvres – Michel Baussier, docteur-vétérinaire – Pr Laurent Bègue-Shankland, professeur de psychologie sociale, membre de l’Institut universitaire de France – Esther Benbassa, sénatrice EELV de Paris – Jean-Marc Benkemoun, psychiatre des hôpitaux honoraire, pédopsychiatre, médecin légiste – Stéphane Bern, animateur radio et télévision – Jean-Michel Bertrand, réalisateur – Yolaine de la Bigne, journaliste L’animal et l’homme, et Université d’été de l’animal et de la Journée mondiale des intelligences animales – Mya Bollaers, comédienne – Pascal Bouchezphilosophe, LLSETI, Université Savoie Mont-Blanc – Allain Bougrain Dubourg, journaliste, écrivain – Lorène Bourdin, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Sabine Brels, juriste en droit international animalier – Martine Brousse,présidente La Voix de l’Enfant – Florence Burgat, philosophe – Valérie Cabanes, juriste internationale, auteure de Homo Natura, en harmonie avec le Vivant – Aurélie Cagnard, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Béatrice Canel-Depitre, maître de conférences à l’université du Havre – Aude Carfantan-Rousse, enseignante – Evelyne Cash, médecin – Roland Cash, médecin, économiste de la santé – Samantha Cazebonne, députée LaREM, vice-présidente du groupe d’études condition animale et initiatrice d’une proposition de loi visant à protéger les mineurs de l’exposition à la violence exercée sur les animaux – Julie Céardavocat au Barreau d’Aix-en-Provence, Droit animalier, Droit de l’Enfant – Magali Celle, commandant de Police E.R – Georges Chapouthier, biologiste et philosophe – Marie-Christine Charmier, présidente-fondatrice d’Enfant, Animal, Nature – Prévention de la Violence – Gérard Charollois, vice-président honoraire du tribunal judiciaire de Périgueux – Marie Charpentier, directrice de Recherches CNRS – Anne Chicard, thérapeute, auteure, criminologue – Chantal Clady, enseignante CPC – Catherine Collet, ex attachée de presse Unité Jeunesse TF1 – émissions  éducatives – Jean-Yves Collet, réalisateur TV de films animaliers, docteur vétérinaire- Christophe Coret, président d’AVES France – Étienne Clément, éducateur spécialisé, Président LPO Champagne-Ardenne – Dominique Cottereaumaître de conférence associée à l’université de Tours – Réale Couchaux, ancienne enseignante second degré – Pr Jean-François Courreau, vétérinaire, président de Faune Alfort – Michel Cros, journaliste, écrivain – Jennifer Dalrymple, écrivaine-autrice-illustratrice – Émilie Dardenne, maîtresse de conférences en anglais et études animales Univ° Rennes 2 – Mylène Demongeot, comédienne – Pierre Déom, auteur et illustrateur de la revue La Hulotte – Marie-Bénédicte Desvallon, avocat au Barreau de Paris, Présidente de l’association Avocats & Droits de l’Animal et responsable de la section Droits de l’animal de la Société de Législation Comparée  – Philippe Devienne, docteur-vétérinaire et philosophe – Damien Deville, géographe et anthropologue – Mymi Doinet, auteure jeunesse – Sophie Dol, docteur vétérinaire – Loïc Dombreval, député LREM des Alpes-Maritimes, docteur vétérinaire, président du groupe d’étude parlementaire condition animale – Caroline Dramais-Boishardy, responsable AJAS-Savoie – Dominique Droz,psychologue clinicienne – Julien Dugnoille, professeur en anthropologie – Catherine Dumonteil-Kremer, autrice, formatrice, instauratrice de la journée de la non-violence éducative en France – Stéphane Durand, éditeur et cinéaste – Catherine Enjolet,fondatrice du Concept Les liens Du Sens-Human Links, Parrainage d’enfants –Pascale d’Erm, auteure, réalisatrice. Romain Espeisse, animateur nature – Muriel Falaise, Maître de conférences en droit privé, Université Lyon 3 – Marion Fargier, juriste à l’ASPAS – Adrien Favre, photographe et réalisateur animalier – Toni Ferri, philosophe et chercheur – Ange Fiorito, juge – Elisabeth de Fontenay, philosophe, essayiste – Cécile De France, actrice – Anne Frémaux  agrégée de philosophie et docteure en écologie politique – Florianne Frenaison, enseignante 1er degré – Céline Gagnepain, consultante en parentalité – Anne-Claire Gagnon,  docteur-vétérinaire, Présidente  de l’association contre la Maltraitance Animale et Humaine (AMAH) – Hélène Gateau, docteur-vétérinaire et journaliste – Camille Génissel, coach-comportementaliste – Pierre Georget, doctorant Paris 2 – Roland Gérard, éducateur à l’environnement et cofondateur du Réseau Ecole et Nature – Agnese Ghersi, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Florence Giardi, professeure des écoles – Angelo Giavatto, maître de conférences en philosophie, Université de Nantes/membre de l’Institut Universitaire de France – Marc Giraud, écrivain et chroniqueur animalier – Brigitte Gothière, directrice de L214 et Dominic Hofbauer, éducateur en éthique animale, responsable de L214 Éducation – Blanche De Granvilliers, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’animal – Magali Greiner, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste – Kheira Guernan, psychologue clinicienne, protection de l’enfance – Astrid Guillaume, sémoticienne Sorbonne, présidente fondatrice de la Société française de zoosémiotique – Laurence Harang, professeur de philosophie, écrivain – Catherine Helayel, juriste, essayiste – Dr Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste – Catherine Helayel, juriste, essayiste – Robert Hossein, réalisateur, acteur, metteur en scène – Dimitri Houbron, député LREM de la 17e circonscription du Nord – Cécile Huchard, enseignante-chercheuse en littérature – Julienne Hugy, psychologue clinicienne – Bénédicte Iturria-Ladurée, docteur vétérinaire, Secrétaire générale adjointe de l’OABA, l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoir – Yannick Jadot, député européen EELV – Laetitia Jeangros, ancienne enfant placée, auteure – Sophie Joissains, sénatrice – Melvin Josse, directeur de Convergence Animaux Politique – Pierre Jouventin, éthologiste-écologue – Katia Kanas, co-fondatrice et ex présidente de Greenpeace France – Bastien Lachaud, député la France insoumise de la Seine-Saint-Denis – Annie Lahmer, conseillère régionale EELV – Luce Lapin, journaliste – Marie-Laure Laprade, enseignante, présidente Éducation Éthique Animale – Bruno Lassalle, docteur-vétérinaire – Manuel Leick-Jonard et Fiona Mille, Commission Condition animale EELV – Frédéric  Lenoir, écrivain, philosophe, Président d’Ensemble pour les animaux – Joël Lequesne, psychologue clinicien, ancien psychologue de l’Éducation nationale – Patrick LLored, chercheur en éthique animale, Université de Lyon – Thierry Lodé, biologiste, professeur en écologie évolutive  – Ninon Maillard, historienne du droit, Université Paris-Nanterre – Sophie Marceau, actrice – Fabien Marchadier, professeur de droit privé  – Jean-Pierre Marguénaud, agrégé de Droit privé et de sciences criminelles, directeur de la Revue Semestrielle de Droit Animalier – Marie-Claude Marsolier, chercheure en génétique – Gilles Martin, reporter-photographe, street artiste – Olivier Maurel, cofondateur de l’Observatoire de la Violence Éducative Ordinaire (OVEO) – Laurence Mermet, enseignante – Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur – Anne-Laure Meynckens, présidente de l’association Animal360, intervenante dans les écoles primaires – Raphaël Mezrahi, humoriste – Valérie Michon, maître de Conférences en Sciences de Gestion – ex-enseignante en clinique médico-pédagogique (Annexe du Lycée Lakanal – Sceaux) – Hubert Montagner, professeur des Universités retraité, ancien Directeur de Recherche à  l’INSERM – Arielle Moreau, avocate en droit des animaux – Alexandra Morette, présidente de Code Animal – Sébastien Moromédiateur scientifique en cognition et comportement animal – Vincent Munier, photographe animalier – Philippe Muyl, réalisateur – Nagui, animateur radio/télévision et producteur – Lucie Nayak, sociologue – Jean-Marc Neumann, juriste / consultant en protection animale chargé d’enseignement en droit de l’animal / Université de Strasbourg – Anne-Louise Nicolas-Laurent, avocat au Barreau de Rennes, membre de l’association Avocats & Droits de l’animal – Professeur Jean-Claude  Nouët – Rodolphe Oppenheimer, psychanalyste, psychothérapeute – Matthieu Orphelin, député groupe Écologie démocratie solidaritéde Maine-et-Loire – Jean-Marie Ouary, président association Mille Traces – Yves Paccalet, philosophe et naturaliste – Thierry Paquot, philosophe, Président de La Rue aux Enfants – Candice Patou, actrice – Hélène Patrolé, enseignante 1er degré – Corine Pelluchon, philosophe, professeure à l’université Gustave Eiffel – Julien Peron, Fondateur du Festival pour l’école de la vie et du congrès Innovation en Éducation, réalisateur et producteur de films – Valérie Perrin, auteure – Anne-Laurence Petel, députée LREM de la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône – Maud Petit, députée MoDem du Val-de-Marne, coprésidente du groupe d’études droits des enfants et protection de la jeunesse – Christophe Pioch, psychologue social et du travail – Annabelle Pongratz, psychologue clinicienne – Estelle Prietz-Ducasse, docteur-vétérinaire – Aloïse Quesne, maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Saclay, Evry Val d’Essonne – Aurélien Raynaud, peintre sculpteur animalier – Philippe Reigné, agrégé des facultés de droit et professeur du CNAM – Magali Richaud, avocate au Barreau de Béziers – Dr Jean-Paul Richier, praticien hospitalier, psychiatre, coordinateur du collectif PROTEC – Sylvie Rocard, communicante – Muriel Rolland de Rengervé, écrivain  – Corinne Rolland, photographe naturaliste, cofondatrice du Collectif Renard Blaireau – Laurence Rossignol, sénatrice groupe socialiste, ancienne ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes – François-Xavier Roux-Demare, doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Brest – Madline Rubin, directrice de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) – Amandine Sanvisens, présidente de PAZ – Louis Schweitzer, président de la Fondation Droit Animal, Ethique & Sciences (LFDA) – Agnès Sinaï, journaliste, enseignante à Sciences Po – Pascal Sourdin, Animal Cross – Stop Violence France – Cédric Sueur, maître de conférences à l’Université de Strasbourg – Henry-Jean Servat, écrivain – Olivia Symniacos, avocate spécialiste des droits des animaux – Hélène Thouy, avocate, co-fondatrice du Parti animaliste – Catherine Le Troquier, maire de Valaire (41120) – Frédérique Tuffnell, députée de Charente-Maritime (2e circonscription) – Alexandre Varga, acteur – Élodie Vieille Blanchard, présidente, Association végétarienne de France – Cédric Villani, député groupe Écologie démocratie solidarité de l’Essonne – Christelle Waysbort, docteur vétérinaire, co-fondatrice de l’association de Protection Vétérinaire – Isabelle Yvos, co-présidente du Parti animaliste

Pour rejoindre les signataires, envoyez vos nom, prénom, qualité (optionnelle) à: stopviolencesenfantanimal@gmail.com