À la suite des révélations de One Voice, association de défense des animaux, sur le transfert des quatre orques détenues au Marineland d’Antibes vers la Chine, prévu au mois de janvier 2020, le Groupe Anti-Captivité (GAC) a appelé à un rassemblement inter-associatif et citoyen, le dimanche 22 décembre à 14h devant le delphinarium.
News Archives :
Rwanda : la faune aux mille facettes
One Voice soutient le photographe animalier Mathieu Courdesses. Son dernier voyage au Rwanda est chargé de promesses pour la faune sauvage locale!
Un jeune vison dans un élevage français en 2019
S’il survit aux conditions de détention, ce jeune vison n’a qu’une issue: être gazé ou empoisonné (afin que son pelage reste intact). En attendant, il vit avec le corps momifié de l’un des siens. Ici, l’horreur des élevages pour la fourrure atteint son paroxysme. C’est en France, en 2019. Images issues de notre investigation du printemps dernier, notre plainte pour actes de cruauté est en cours.
Les loups vont mieux? Tuons-les donc!
Près de 100 loups tués en 2019, ce n’est pas assez selon le gouvernement. En 2020, il prévoit d’aligner plus de cadavres de cette espèce protégée!
Pour les orques, Parques Reunidos doit prendre la bonne décision
Après notre alerte sur le fait que Parques Reunidos prévoit de transférer les quatre orques françaises dans des bassins en Chine, Marineland a présenté un démenti très court.
Sauvons nos orques! Un sanctuaire, pas la Chine !
Les quatre orques Inouk, Wikie, Moana et Keijo, nées au Marineland d’Antibes, devraient être transférées en janvier en Chine. Nous ne laisserons pas faire ça !
Lettre d’Ingrid Visser à Emmanuel Macron
Objet: les orques au Marineland Antibes, en partance pour la Chine
Chirkane, le rebelle sacrifié
Chirkane, le rebelle sacrifié
Chirkane, le rebelle sacrifié
06.12.2019
Maine-et-Loire
Chirkane, le rebelle sacrifié
Cirques
Chirkane n’en pouvait plus des atrocités du cirque. Il s’est rebellé, a dit stop à ce calvaire, à son dresseur. Aussitôt, nous avons proposé de le transférer avec son frère Elyo sur leurs terres africaines. Face au mur de silence, à l’opacité, pendant près de trois ans, nous nous sommes mobilisés pour savoir ce qui lui était arrivé. Nous venons d’apprendre que Chirkane a été tué. Nous nous indignons face à son «euthanasie». Lion coupable de s’être montré trop libre dans un monde où l’assujettissement est le maître-mot.
Il est des lieux où l’on « aime » les animaux sauvages, à tel point qu’on les contraint à vivre parmi nous. Mais attention, on les veut « sauvages » comme nous l’entendons nous, c’est-à-dire captifs, domptés, serviles. Et gare à celui qui ne se soumet pas entièrement. Chirkane, le lion « de cirque », l’a payé de sa vie.
Coupable d’être lion
C’est la terrible nouvelle que nous venons d’apprendre dans une lettre de la préfecture du Maine-et-Loire, datée du 21 novembre 2019. Ainsi, Chirkane a été tué, à la suite d’un écart de conduite le 7 mai 2017. Ce jour-là, à bout, ne supportant plus ses conditions de détention et les séances de violence, il a refusé d’exécuter un ordre et donné instinctivement un coup de patte. Bien qu’il ne s’agît pas d’une attaque meurtrière, le grand prédateur a été jugé coupable. Au moment même où il a exprimé sa lassitude, où il s’est comporté comme un lion libre, il a signé son arrêt de mort !
Le mur du silence
Depuis l’accident, nous redoutions la perspective de cette fin tragique et avons multiplié les démarches pour que Chirkane nous soit confié. Mais nous nous sommes régulièrement heurtés à des murs, pour lui et son frère Elyo. Nous avons demandé à la préfecture du Maine-et-Loire le retrait d’Elyo et que l’on nous indique où se trouvait Chirkane. En guise de réponse, le préfet nous a dit avoir alerté la directrice des services vétérinaires. Puis, silence radio…
Des mois de bataille et d’espoir
De notre côté, parallèlement à notre combat pour Elyo qui a abouti à son placement dans un zoo-refuge, nous avons continué de frapper à toutes les portes au sujet de Chirkane, dont celle de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) et du ministère de la Transition écologique et solidaire. Nous avions fini par saisir ce dernier pour savoir enfin où il se trouvait. Un mois plus tard, une réponse évasive nous informait que « l’exploitant » ne détenait plus de lions et qu’un animal était désormais équipé d’un transpondeur… S’agissait-il de Chirkane? L’espoir était encore permis… Celui-ci a continué de nous animer jusqu’à la réception du funeste courrier du préfet en ce début de semaine, officialisant « l’euthanasie » de Chirkane. A priori, le pauvre a été tué dès 2018 et probablement devant Elyo, son frère, son compagnon de cage…
Le combat continue
Joint à cette annonce, un arrêté fait état que l’ancien exploitant de Chirkane s’est vu refuser le renouvellement de son agrément de capacitaire. Si, bien sûr, nous nous réjouissons d’avoir sauvé Elyo et que le circassien ait perdu son autorisation d’accueillir d’autres félins, nous ressentons une profonde tristesse pour Chirkane, grand fauve livré en pâture à la folie humaine et dont la mort aurait pu être évitée. L’annonce de son abattage renforce également nos inquiétudes concernant Sultan, autre lion aux mains des circassiens, dont nous avons perdu la trace depuis début 2018. Nous craignons le pire mais nous n’aurons de cesse de nous battre afin qu’éclate au grand jour la vérité sur la façon dont les cirques et les autorités, qui sont en charge de protéger les animaux, traitent ceux-ci.
La justice prendrait-elle enfin la défense des loups ?
Un recours au fond gagné à Grenoble et le rapporteur au Conseil d’état qui conclut en notre faveur sur certains points, une preuve que la cause des loups avance à la fois au sein de la population et au sein de la justice. Mais nous ne baisserons pas la garde…
Belvédère de Tunis : pleine vue sur un mouroir
Le zoo du Belvédère à Tunis jouit d’une triste notoriété. Il est le théâtre de terribles violences à l’encontre des animaux captifs. Leur enfer doit cesser !