Persécuter des animaux pendant le confinement, ça suffit !

Persécuter des animaux pendant le confinement, ça suffit !

Persécuter des animaux pendant le confinement, ça suffit !
21.11.2020
Persécuter des animaux pendant le confinement, ça suffit !
Animaux sauvages

Juste après le reconfinement, de nombreux arrêtés préfectoraux ont commencé à être publiés. One Voice en attaque une vingtaine dans les départements concernés, afin de les faire suspendre en urgence et d’épargner le plus d’animaux possible.

Au lendemain du début du deuxième confinement, le ministère de la Transition écologique a permis que de nombreuses préfectures exaucent le souhait des chasseurs de continuer leurs massacres dans les forêts, en groupes organisés, pendant que ces mêmes forêts sont interdites à tous les sportifs de plein air et de nature, aux familles ou encore aux cueilleurs de champignons solitaires. Les consignes sanitaires ne sauraient apparemment pas les concerner. Le sort de leurs voisins et amis non plus…

Mais la « chasse de régulation », dont il est fait mention, par opposition à la « chasse de loisir » n’a pas de sens en droit français : seule la seconde existe. Ce n’est que grâce au travail incessant des défenseurs des animaux et à la mobilisation citoyenne que celle-ci peut être restreinte…

En l’occurrence, les arrêtés querellés sont problématiques car comme d’habitude, les arguments avancés par les chasseurs et repris par les préfectures, notamment les « dégâts » occasionnés soi-disant par les animaux, sont fallacieux et tout à fait discutables.

Nous déposons des recours en annulation et des référés-suspensions dans les départements suivants. Les dates d’audience y seront ajoutées au fur et à mesure que les tribunaux administratifs (TA) nous les auront communiquées.

8 – Dans les Ardennes, audience de référé le 01/12/20 à 14h au TA de Châlons-en-Champagne.

16 – En Charente, audience de référé le 9/12/20 à 15h30 au TA de Poitiers.

24 – En Dordogne

32 – Dans le Gers, audience de référé le 9/12/20 à 15h au TA de Pau.

34 – Dans l’Hérault

37 – En Indre-et-Loire

41 – Dans le Loir-et-Cher, audience de référé le 4/12/20 à 10h au TA d’Orléans.

44 – En Loire-Atlantique, audience de référé le 26/11/20 à 14h au TA de Nantes.

49 – Dans le Maine-et-Loire, audience de référé le 26/11/20 à 14h au TA de Nantes.

53 – En Mayenne, audience de référé le 26/11/20 à 14h au TA de Nantes.

54 – En Meurthe-et-Moselle

57 – En Moselle

62 – Dans le Pas-de-Calais, audience de référé le 27/11/20 à 14h au TA de Lille.

64 – Dans les Pyrénées-Atlantiques

66 – Dans les Pyrénées-Orientales

68 – Dans le Haut-Rhin, audience de référé le 25/11/2020 à 11h au TA de Strasbourg.

70 – En Haute-Saône

80 – Dans la Somme, audience de référé le 3/12/2020 à 15h30 au TA d’Amiens.

81 – Dans le Tarn

87 – En Haute-Vienne, audience de référé le 25/11/20 à 14h30 au TA de Limoges.

88 – Dans les Vosges

90 – En Territoire de Belfort, audience de référé le 27/11/2020 à 10h00 au TA de Besançon.

Non à la traque des animaux dans les Ardennes pendant le confinement : audience le 1er décembre

Non à la traque des animaux dans les Ardennes pendant le confinement : audience le 1er décembre

Non à la traque des animaux dans les Ardennes pendant le confinement : audience le 1er décembre
20.11.2020
Non à la traque des animaux dans les Ardennes pendant le confinement : audience le 1er décembre
Animaux sauvages

Le 1er décembre à 14h, nous serons au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, pour faire suspendre en urgence l’arrêté préfectoral des Ardennes du 13 novembre (après correction de celui du 5 novembre 2020), qui autorise les chasseurs à traquer des animaux à mort dans le département pendant que le reste de la population doit rester confiné.

Cet arrêté, comme ceux dont nous connaissons déjà les dates d’audience (dans le Pas-de-Calais, La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Mayenne et la Haute-Vienne) a été obtenu par les chasseurs qui ont fait pression sur le gouvernement lequel a publié une circulaire… très approximative sur ce qu’est la chasse. En effet, il est fait mention d’une chasse « de loisir » qui s’opposerait à une autre dite « de régulation ». En réalité, cette distinction n’existe pas en droit et pour les chasseurs, tuer des êtres sensibles est toujours un plaisir répertorié comme un loisir.

Pendant que la France entière se confine à domicile, dans les Ardennes les chasseurs obtiennent des dérogations pour sortir en groupe afin de massacrer sangliers, chevreuils, daims, cerfs élaphes, mouflons, et des espèces classées comme susceptibles d’occasionner des dégâts dans le département (renards, corbeaux freux, corneilles noires, pies bavardes, lapins de garenne, pigeons ramiers, chiens viverrins, visons d’Amérique, ratons laveurs, ragondins, rats musqués et bernaches du Canada).

En plus de totalement contrevenir aux mesures sanitaires mises en place pour protéger autrui, cette mesure porte préjudice aux animaux, dont la responsabilité et les dégâts en tant que tels ne sont absolument pas démontrés. Ils auraient tant besoin, en cette période de sixième extinction de masse, de vivre en paix !

Nous avons déposé également un recours en annulation. Mais dans un premier temps et vu l’urgence du moment, notre référé-suspension pourrait permettre que l’arrêté soit interrompu au plus vite. C’est cette audience qui aura lieu le 1er décembre au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne à 14h.

Référé-suspension pour la chasse en Haute-Vienne pendant le confinement

Référé-suspension pour la chasse en Haute-Vienne pendant le confinement

Référé-suspension pour la chasse en Haute-Vienne pendant le confinement
19.11.2020
Référé-suspension pour la chasse en Haute-Vienne pendant le confinement
Animaux sauvages

Si une chose est certaine, c’est que les chasseurs savent obtenir ce qu’ils veulent de nos gouvernants… En Haute-Vienne, la permission de sortir en groupe pendant le confinement leur a été accordée… pour tuer des animaux. Nous avons déposé un référé-suspension et un recours en annulation pour l’arrêté préfectoral du 5 novembre 2020 qui autorise cette dérogation insupportable. Nous serons au tribunal administratif de Limoges le 25 novembre à 14h30 pour défendre leurs vies !

Comme dans le Pas-de-Calais, en Loire-Atlantique, dans le Maine-et-Loire ou en Mayenne, l’arrêté préfectoral contesté a été pris quelques jours à peine après l’envoi d’une circulaire du ministère de la Transition écologique, parlant d’autorisation de la chasse de régulation, en opposition à ce qui serait une chasse de loisir… Pourtant, cette distinction n’existe pas dans le droit français.

Cet arrêté permet donc aux chasseurs de tirer dans les bois de la Haute-Vienne en groupe, quand l’ensemble des randonneurs, cyclistes, cueilleurs de champignons et familles sont confinés pour raisons sanitaires. Les forêts ne peuvent visiblement être que le théâtre du martyre et de l’agonie d’êtres vivants qui n’ont rien demandé à personne.

Et ici comme dans les trois départements de l’ouest du pays, les grands cormorans sont ciblés malgré le classement de leur espèce comme protégée. Sont aussi autorisés la traque des chevreuils, des cerfs et des sangliers, et le tir des renards à cette occasion. Enfin, les animaux qualifiés d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts sont eux aussi l’objet d’une traque sans relâche, et sans justification légale de notre point de vue.

Le sort de tous ces animaux inoffensifs – car aucune preuve n’est apportée desdits dégâts ni de leur surnombre – sera débattu en audience au tribunal administratif de Limoges le 25 novembre à 14h30. Nous refusons de les abandonner.

Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes

Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes

Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes
18.11.2020
Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes
Animaux sauvages

Plus encore qu’ailleurs, les préfets de Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire et de Mayenne dépassent les bornes ratifiant quasi aveuglément les demandes des chasseurs ! Trois arrêtés préfectoraux, pratiquement copie conforme les uns des autres, sont parus début novembre, autorisant les chasseurs à déroger au confinement, et à massacrer tous types d’animaux, notamment les grands cormorans, pourtant protégés ! Un scandale. Nous les attaquons au tribunal administratif de Nantes en vue de les voir suspendus en urgence, et de les faire ultérieurement annuler sur le fond, pour excès de pouvoir. Audiences prévues pour les trois départements à Nantes le 26 novembre à 14 h.

Sans surprise, à la suite de la publication de la circulaire ministérielle autorisant la chasse « de régulation » pendant le confinement, les arrêtés préfectoraux ont poussé tels des champignons. Le président de la Fédération nationale des chasseurs, non content de ce privilège, cherche à obtenir encore plus de dérogations pour ses ouailles, apparemment sans considération aucune pour la santé et la survie de son prochain…

Un droit de tuer permettant de ne pas respecter le confinement

Ainsi, dans les trois départements, les chasseurs (y compris venus de départements voisins), auront la possibilité de cocher la case « Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative » de leur autorisation de sortie, voire se verront distribuer une dérogation de la part de la Fédération des chasseurs, pour tirer sur la plupart des animaux vivant là en toute quiétude. Il est invraisemblable que l’ensemble des amateurs de sports de nature soient confinés, à l’exception de personnes qui sont armées !

De « nuisibles » à « protégés », tous les animaux sont logés à la même enseigne : bons à être abattus

Outre les animaux considérés comme « nuisibles » par les chasseurs et pudiquement nommés « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts », toujours les premiers à subir les tirs incessants des obsédés de la gâchette, chaque département a autorisé de tuer ceux qui sont enregistrés comme « grand gibier », et même des oiseaux se faisant de plus en plus rares en France !

En Loire-Atlantique, l’arrêté préfectoral du 6 novembre 2020, et dans le Maine-et-Loire et en Mayenne, ceux du 5 novembre 2020, autorisent tous trois « la régulation du grand gibier (sangliers, cervidés) ; […] le tir du renard lors de battues aux sangliers et chevreuils » ; […] la régulation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts [pour lesquels la préfecture de Mayenne précise qu’ils sont les renards, ragondins, rats musqués, corbeaux freux, corneilles noires, fouines et pies bavardes] ; […] et enfin, la destruction à tir des grands cormorans ».

Une suspension à obtenir d’urgence car pour les individus concernés, c’est une question de vie ou de mort

La suspension de tels arrêtés, si favorables aux intérêts des chasseurs dans une période si critique pour l’ensemble des Français, est par-dessus tout, une question de vie ou de mort pour les individus concernés et leurs écosystèmes. Une annulation a posteriori ne permettra pas de réparer les « destructions » illicites qui seront réalisées. Et comme toujours, la justification d’une telle mesure à l’encontre des animaux n’est adjointe d’aucun élément de preuve de l’existence d’une surpopulation, de dégâts, ou même de l’espèce responsable de ces derniers… Enfin, les arrêtés, pris en toute hâte, ne respectent pas la procédure, car ils ont été publiés sans consultation publique.

Le juge des référés a fixé les audiences pour les recours que nous avons déposés en vue d’une suspension en urgence des arrêtés préfectoraux du Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique et de la Mayenne au même endroit, le même jour à la même heure, à savoir au tribunal administratif de Nantes le 26 novembre à 14 h. Nous y serons.

Chasse et confinement dans le Pas-de-Calais : audience le 27 novembre!

Chasse et confinement dans le Pas-de-Calais : audience le 27 novembre!

Chasse et confinement dans le Pas-de-Calais : audience le 27 novembre!
18.11.2020
Chasse et confinement dans le Pas-de-Calais : audience le 27 novembre!
Animaux sauvages

Malgré le confinement qui devrait imposer à tous la décence de ne pas sortir pour leurs loisirs, à la demande des chasseurs, le préfet du Pas-de-Calais a pris un arrêté « chasse de régulation » sur son territoire. Mais quel que soit le nom que l’on donne à la chasse autorisée en temps de confinement, les animaux continuent à être traqués dans les forêts, des forêts inaccessibles aux promeneurs et aux familles ! Nous avons donc attaqué l’arrêté préfectoral manquant d’arguments substantiels qui vient d’être publié, pour obtenir sa suspension en urgence et son annulation. L’audience aura lieu au tribunal administratif de Lille vendredi 27 novembre à 14 h.

La parution fin octobre de la circulaire ministérielle autorisant la chasse dite de « régulation » pendant le confinement, par opposition aux « chasses de loisir » – officiellement pour éviter une explosion des dégâts aux cultures et exploitations forestières – a ouvert une brèche, une aubaine pour les chasseurs. Le 5 novembre, la préfecture du Pas-de-Calais a ainsi publié un arrêté autorisant le massacre de sangliers, chevreuils, daims, cerfs Sika, et d’animaux d’espèces classées comme susceptibles d’occasionner des dégâts dans le département : pigeons ramiers, renards roux, corbeaux freux, corneilles noires, pies bavardes, rats musqués.

De fallacieux les années précédentes, les arguments sont ici carrément inexistants !

Comme souvent, l’arrêté ne démontre l’existence d’aucun dégât les années précédentes, ni que les animaux visés en seraient responsables. En réalité, cet arrêté vise à autoriser le maintien de la chasse en plein confinement, alors que tous les pratiquants de sports de nature sont contraints de rester chez eux.

En effet, d’une part il n’existe aucune distinction en droit entre la chasse de loisir et celle de régulation ! D’autre part, l’arrêté ne s’applique que pour la période de chasse habituelle de ces espèces. Enfin, le président de la fédération nationale des chasseurs (et aussi du département), Willy Schraen, a annoncé son intention de demander au Premier ministre d’obtenir que les chasses individuelles puissent être prises en compte dans les arrêtés préfectoraux, prouvant que ce qu’il cherche est encore plus de laxisme dans l’encadrement des autorisations de sortie pour chasser. Cerise sur le gâteau, des chasseurs qui se trouvent hors du département concerné peuvent même venir tuer les animaux sélectionnés comme « nuisibles » dans le Pas-de-Calais !

La préfecture du Pas-de-Calais fait donc passer les intérêts des chasseurs (sous couvert de régulation et de lutte contre les dégâts) avant les intérêts sanitaires et le droit à la santé de tout un chacun. Nous avons donc déposé un recours en référé suspension et un recours en annulation pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Lille. L’audience pour la suspension de l’arrêté est fixée au 27 novembre à 14 h.

Une compagnie aérienne renonce au commerce cruel des singes

Une compagnie aérienne renonce au commerce cruel des singes

Une compagnie aérienne renonce au commerce cruel des singes
15.11.2020
Une compagnie aérienne renonce au commerce cruel des singes
Expérimentation animale

En mai 2020, Action for Primates s’est associée à la Animal Rights Florida Foundation (ARFF) et à One Voice pour alerter nos sympathisants à propos d’une prochaine expédition de singes de l’île Maurice vers les États-Unis. Pas moins de 1200 macaques devaient être exportés pour faire l’objet d’expériences ou de tests de toxicité (empoisonnement). Nous avions invité les gens à prier la compagnie Skybus Jet Cargo, en charge du transport des animaux, de refuser cette mission.

Des personnes du monde entier ont répondu massivement à notre appel, ce qui démontre que le sujet de l’expérimentation animale suscite une inquiétude générale parmi la population. Cependant, eu égard au silence de Skybus, nous craignions que le voyage n’ait lieu comme prévu.

Cette semaine, nous avons appris que Skybus Jet Cargo était poursuivie pour rupture de contrat par une société du nom d’International Logistics Support. Lorsque nous avons pris connaissance de la plainte, nous n’avons pas douté que le procès concernait la fameuse expédition de primates qui avait motivé notre demande d’action. Skybus Jet Cargo avait apparemment annulé le voyage, en partie à cause de « certaines associations militantes politiques ». Au nom des singes, nous sommes heureux que Skybus ait choisi de ne pas participer au commerce cruel des primates.

Cette victoire surprise nous rappelle une citation attribuée au Mahatma Gandhi : « Vous ne pouvez jamais savoir quels seront les résultats de vos actions, mais si vous ne faites rien, il n’y aura aucun résultat. » Nous sommes profondément reconnaissants à toutes les personnes qui ont contacté Skybus Jet Cargo en réponse à notre appel !

Les dossiers judiciaires ont également révélé que Matthew Block, marchand de primates américain tristement célèbre, n’était autre que le propriétaire d’International Logistics Support. Fondateur de Worldwide Primates, l’homme avait fait en 1993 l’objet d’une condamnation pour crime – en l’espèce un trafic d’orangs-outans dans l’affaire dite ”The Bangkok Six”, où quatre bébés orangs-outans avaient trouvé la mort.

De plus, en 2018, il a été rapporté que Block avait plaidé coupable à une accusation fédérale de transmission intentionnelle de fausses informations par la poste, dans une tentative d’encadrer des militants animalistes en Floride. Block a accepté cinq ans de probation et le paiement de 14 872 $ correspondant au coût de l’enquête policière.

Soutenez notre action pour les animaux de Bourg-en-Bresse ! Nous écrivons au maire

Soutenez notre action pour les animaux de Bourg-en-Bresse ! Nous écrivons au maire

Soutenez notre action pour les animaux de Bourg-en-Bresse ! Nous écrivons au maire
14.11.2020
Bourg-en-Bresse
Soutenez notre action pour les animaux de Bourg-en-Bresse ! Nous écrivons au maire
Animaux familiers

Nous écrivons une lettre ouverte à la municipalité de Bourg-en-Bresse, qui se déclare pourtant engagée pour l’environnement, afin de l’exhorter à agir pour les animaux de sa municipalité.

Photo d’illustration : chat errant en France en 2018

 

Monsieur Jean-François Debat
Mairie de Bourg-en-Bresse
Place de l’Hôtel de ville
BP 90419
01012 Bourg-en-Bresse Cedex

 

Vannes, le 2 novembre 2020

 

Monsieur le Maire,

Nous avons été alertés par plusieurs membres de notre association au sujet de votre politique concernant les animaux à Bourg-en-Bresse.

One Voice ayant pour objet notamment de protéger et de défendre les droits à la vie, à la liberté, au bien-être et au respect des animaux, nous sommes préoccupés par le traitement qui leur est réservé.

En effet, plusieurs associations locales nous ont signalé des situations qui contreviennent au bien-être animal. C’est le cas notamment des chevaux utilisés dans le cadre de balades en calèche, de l’ânesse Houlette ou encore de la politique d’éradication des pigeons par gazage au CO2.

Nous avons également reçu des signalements quant à la gestion des chats errants sur le territoire de votre commune. La ville de Bourg-en-Bresse et son agglomération n’auraient, pour l’instant, pas mis en place de campagne de stérilisation des chats errants sur son territoire.

Ainsi, nous tenons à vous rappeler vos obligations en matière d’errance telles qu’elles découlent des articles L. 211-22 et suivants du Code rural et de la pêche maritime et de l’arrêté du 3 avril 2014 et de ses annexes.

Plus particulièrement, nous portons à votre attention le fait que le maire est tenu de mettre en place les formalités de l’article L. 211-27 dudit Code préalablement à toute capture et mise en fourrière animale.

Conformément à cet article : « Le maire peut, par arrêté, à son initiative ou à la demande d’une association de protection des animaux, faire procéder à la capture des chats non identifiés, sans propriétaire ou sans gardien, vivant en groupe dans des lieux publics de la commune, afin de faire procéder à leur stérilisation et à leur identification conformément à l’article L. 212-10, préalablement à leur relâcher dans ces mêmes lieux. Cette identification doit être réalisée au nom de la commune ou de ladite association. »

Plusieurs associations travaillent déjà à la stérilisation et aux soins des chats errants de Bourg-en-Bresse et souhaitent qu’une solution éthique et durable soit mise en place par la municipalité.

Une pétition a d’ailleurs été lancée à ce sujet et a récolté à ce jour plus de 58 000 signatures. L’absence d’engagement de la municipalité en faveur des animaux nuit incontestablement à l’image de votre commune.

À travers le monde, différentes stratégies ont déjà été tentées pour juguler l’errance des chats et ses conséquences. Les programmes de stérilisation et de relâchage permettent un suivi sanitaire des chats par leur identification, mais aussi de soigner ou d’euthanasier ceux qui s’avèrent porteurs de graves maladies, dont l’incidence diminue en conséquence dans la population générale.

L’association One Voice a récemment lancé un programme pour permettre une gestion durable et éthique de l’errance des chats dans les communes de France, qui se nomme « Chatipi ». Il vise à recueillir et reloger des chats errants tout en promouvant le lien entre les animaux et les êtres humains. Le programme se construit sur un partenariat entre une mairie ou un établissement (EHPAD, hôpitaux, etc.) et une association locale.

Pour toutes ces raisons, nous vous exhortons à agir en faveur du bien-être animal à Bourg-en-Bresse, à renoncer à la capture suivie de la mise en fourrière systématique des chats errants et à mettre en place une gestion de l’errance féline qui soit éthique et conforme à la réglementation.

Notre association One Voice est disposée à vous apporter son expertise et reste à la disposition de votre Mairie pour toute demande d’informations supplémentaires.

Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l’assurance de notre parfaite considération.

Muriel Arnal

Présidente de One Voice

Nous attendons depuis une réponse du maire, dans l’espoir d’une avancée pour les animaux, et plus particulièrement pour les chats errants, dont la situation a été gravement impactée par les confinements successifs partout en France. L’heure est à la solidarité et à la responsabilité pour ces animaux !

One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !

One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !

One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !
10.11.2020
One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !
Exploitation pour la Mode

À la suite de l’audience du 13 octobre dernier au tribunal administratif de Besançon, nous avons obtenu gain de cause : l’autorisation d’agrandir l’élevage de Montarlot délivrée par la préfecture de la Haute-Saône a été annulée. L’heure n’est plus à l’agrandissement mais à la fermeture immédiate des quatre dernières fermes à fourrure. Vivre encagé, être gazé pour les “besoins” de l‘industrie de la mode ou pour cause de pandémie… Plus aucun vison ne doit naître dans ces élevages.

L’arrêté émis par la préfète de la Haute-Saône en décembre 2017 autorisant l’éleveur à augmenter la capacité de sa ferme à fourrure pour passer de 2000 à 7700 animaux est annulé. Les conclusions de l’association française des éleveurs de visons ont été considérées comme irrecevables.

Une décision qui tombe à point nommé

Outre les preuves que nous avons apportées au tribunal, démontrant que cet arrêté préfectoral n’était pas conforme, aujourd’hui l’heure est à la fermeture de ces élevages. Fermeture qui ne peut plus attendre en France non plus.

«J’ai demandé aux services du ministère de procéder aux contrôles de l’ensemble des élevages de visons d’Amérique en France. Je mettrai en œuvre les suites nécessaires si des manquements ou des irrégularités sont constatés.»Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, répondant à nos inquiétudes sur les élevages de visons en France dans un courrier daté du 27 octobre

Car les visons dans les fermes à fourrure sont eux aussi victimes du Covid19 partout dans le monde et le virus mute en eux, risquant de rendre tout futur vaccin inopérant chez l’humain. Il est urgent d’agir avant que le problème se présente en France.

 

 

Nous nous réjouissons de cette décision de justice et sommes impatients de voir l’ensemble des fermes à fourrure fermer dès cette année. Les décisions politiques doivent être actées, y compris si cela veut dire accélérer le calendrier annoncé.

Covid-19 dans les élevages de visons : un massacre très concret

Covid-19 dans les élevages de visons : un massacre très concret

Covid-19 dans les élevages de visons : un massacre très concret
06.11.2020
Covid-19 dans les élevages de visons : un massacre très concret
Exploitation pour la Mode

Bien contre leur gré, les visons des fermes à fourrure propagent le SARS-CoV-2 et participent à une inquiétante mutation du virus. Les abattages massifs ont commencé. Le Danemark, notamment, a décidé de gazer au plus vite l’ensemble des animaux. Alors que les cas de contamination se multiplient, nous demandons à notre gouvernement de ne pas attendre l’extrême limite pour prendre le problème en main. Et de procéder à la fermeture des quatre derniers élevages français pour mettre un terme à l’horreur.

C’est une hécatombe. Le Danemark, premier producteur mondial de fourrure de vison avec ses 1137 élevages, a annoncé, mercredi 4 novembre, la « destruction totale » de ses « troupeaux ». Concrètement, ce sont entre 15 et 17 millions d’individus qui vont être gazés. Le massacre a déjà commencé et des dizaines de milliers de visons ont été exterminés à la chaîne dès que le pays a identifié, en début d’été, les premiers cas d’animaux porteurs du SARS-CoV-2 dans trois de ses fermes du nord du Jutland. Depuis, l’épidémie n’a cessé de s’étendre au sein des élevages de cette région et les « mesures » pour tenter de la contenir se sont intensifiées : abattages de plus en plus massifs des animaux malades comme en bonne santé, dans tous les établissements infectés par la Covid-19, ainsi que ceux se trouvant dans un rayon de 7,8 kilomètres.

Il n’en restera plus un

Mercredi 4 novembre, le Danemark est encore passé à la vitesse supérieure : tous les visons seront tués le plus rapidement possible « par mesure de précaution ». Une décision radicale que la Première ministre scandinave, Mette Frederiksen, a justifiée lors d’une conférence de presse, en expliquant que le virus avait muté chez ces animaux et qu’il avait été transmis à douze humains, avec une sensibilité diminuée aux anticorps. Dans ce contexte, elle dit craindre que le développement mondial de vaccins devienne beaucoup moins efficace, voire inutile.

 

Ils auraient dû être gazés pour la vanité de l’industrie de la mode, ils l’ont été pour cause de #COVID19… Au Danemark, la réalité crue des élevages de visons pour la fourrure s’étale sous nos yeux: des milliers de cadavres, des vies annihilées. L’horreur totale! #StopFourrure pic.twitter.com/TgsLxSz4wB

— One Voice (@onevoiceanimal) November 2, 2020

 

Un problème international

Si la tragédie qui se déroule au Danemark frappe les esprits en raison de son ampleur, ce n’est pas la première. Depuis le début de la pandémie, de nombreux pays d’Europe, et également hors de l’Union européenne, font face à la propagation du SARS-CoV-2 chez les visons d’élevage, probablement contaminés par les personnes travaillant à leur contact. C’est aux Pays-Bas que les premiers cas ont été détectés dès avril 2020. Et là aussi, des mesures drastiques ont été instaurées pour la contrer : 2 723 904 visons ont été tués. Parallèlement, USA, Espagne, Suède et Italie ont également enregistré leur lot de malades et de morts, avec souvent des politiques d’abattage à la clé.

Et en France ?

Cela ne doit plus durer ! Face à ces charniers gigantesques, il faut réagir ! Les images de ces cadavres empilés par millions serviront-elles au moins à sensibiliser l’opinion publique et les gouvernements sur l’horreur de l’industrie de la fourrure ? Ces malheureux visons étaient, de toute façon, condamnés à périr tôt ou tard de la même ignoble manière, et à finir transformés en cols de manteau ou autres apparats. Nous ne cessons de dénoncer le calvaire enduré par ces animaux sacrifiés au nom des lubies d’une mode sans conscience. Nos enquêtes à répétition, dont la dernière remonte au mois d’août, à l’appui. Aujourd’hui, il y a péril en la demeure d’un point de vue sanitaire aux portes de la France. Cet argument va-t-il accélérer la prise de conscience ? Nous comptons sur l’État pour faire procéder à des tests et à la fermeture immédiate de ces établissements. Il en va de la santé publique mais aussi de l’éthique, qui commandent toutes deux de ne plus faire naître aucun vison en France.