La mairie de Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’association de défense des animaux, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités et des associations locales pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un abri et des panneaux pédagogiques. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. À Bourg-lès-Valence, l’inauguration du Chatipi aura lieu le mercredi 27 octobre à 16h15.
News Archives :
Les chasses traditionnelles des oiseaux remises en place par le gouvernement, One Voice saisit le Conseil d’État
Le 6 août, le Conseil d’État a annulé tous les arrêtés sur les chasses traditionnelles des oiseaux. Quelques semaines après, le président de la République, qui flirte avec les chasseurs depuis toujours, a insisté pour les remettre en place.
Audience en urgence contre la chasse des Perdrix grises des Montagnes et Lagopèdes alpins
La préfète de l’Ariège autorise le « prélèvement » de dix lagopèdes alpins et de vingt perdrix grises des montagnes par chasseur : des oiseaux en mauvais état de conservation. One Voice saisit le tribunal administratif de Toulouse en référé. L’audience est prévue lundi 18 octobre à 14 heures.
Victoire : les renards de l’Oise épargnés !
Ce 7 octobre, le tribunal administratif d’Amiens a rendu son verdict : l’arrêté préfectoral est hors jeu. Les 1 700 renards menacés d’une mort certaine auront la vie sauve. One Voice salue cette victoire pour la faune sauvage.
Quelque chose d’horrible se passe au Miami Seaquarium
Au moment où j’écris ces lignes, je tiens à ce que vous sachiez tous que d’un point de vue professionnel, je suis plus en colère que je ne l’ai jamais été au cours de mon existence.
Contre l’agrandissement de l’élevage de chiens pour les laboratoires de l’Allier, One Voice au tribunal administratif de Clermont-Ferrand le 12 octobre.
Le 12 octobre prochain à 9h30 au tribunal administratif de Clermont-Ferrand, aura lieu l’audience qui opposera la commença de Gannat à One Voice et France Nature Environnement Allier. En mars 2019, les deux associations de défense des animaux et de l’environnement ont déposé un recours contre l’arrêté autorisant l’agrandissement de l’élevage de chiens pour les laboratoires Marshall BioResources d’Auvergne, situé à Gannat, dans l’Allier.
Rassemblement de One Voice devant le Muséum national d’Histoire naturelle pour faire fermer son élevage de primates pour les laboratoires le 9 octobre 2021
Rassemblement de One Voice devant le Muséum national d’Histoire naturelle pour faire fermer son élevage de primates pour les laboratoires le 9 octobre 2021
Rassemblement de One Voice devant le Muséum national d’Histoire naturelle pour faire fermer son élevage de primates pour les laboratoires le 9 octobre 2021
05.10.2021
Rassemblement de One Voice devant le Muséum national d’Histoire naturelle pour faire fermer son élevage de primates pour les laboratoires le 9 octobre 2021
Expérimentation animale
Communiqué de presse
Samedi 9 octobre à Paris, One Voice organise un rassemblement pour la fermeture du plus gros élevage de microcèbes mignons pour l’expérimentation animale, celui du Muséum national d’Histoire naturelle. Il aura lieu place Valhubert de 13h à 15h, au bout du Jardin des Plantes, face à la Seine.
Dans notre pays, aujourd’hui encore, des expériences sont faites sur les primates. Pire, la France est le premier utilisateur de primates destinés aux laboratoires en Europe.
Cinq cents microcèbes mignons (Microcebus murinus), de minuscules lémuriens aux grands yeux, sont élevés en France pour servir l’expérimentation animale.
Dans son antenne de Brunoy (Essonne), le Muséum national d’Histoire naturelle dispose notamment du plus gros élevage de microcèbes au monde, et tient son vivier à la disposition des scalpels. Le Muséum cherche même à l’agrandir !
Ainsi, une fois encore, la France se distingue par son appétit féroce pour l’expérimentation animale, sur les primates en particulier, sous prétexte que ceux-là sont aussi maniables que des souris tout en partageant avec les humains un « héritage plus important que les modèles de rongeurs classiques ». Et elle déploie tout son zèle pour rayonner en la matière au niveau international.
- Notre article développant cette thématique (lieux, expériences menées, sources…) ;
- Notre pétition pour faire fermer l’élevage de microcèbes mignons du Muséum national d’Histoire naturelle, demandant la fin des livraisons aux laboratoires et l’arrêt des tests sur ces petits lémuriens.
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La France championne de l’expérimentation animale : les microcèbes en ligne de mire
La France championne de l’expérimentation animale : les microcèbes en ligne de mire
La France championne de l’expérimentation animale : les microcèbes en ligne de mire
04.10.2021
France
La France championne de l’expérimentation animale : les microcèbes en ligne de mire
Expérimentation animale
Dans notre pays, aujourd’hui encore, des chercheurs pratiquent des expériences sur les primates. Dans son antenne de Brunoy (Essonne), le Museum national d’Histoire naturelle dispose notamment du plus gros élevage de microcèbes au monde et tient son vivier à la merci des scalpels.
Photo : © Gerald Cubitt / Photoshot / Biosphoto
La France, sa culture admirable, son intelligentsia, ses communes historiques et ses beaux paysages… Prenez Brunoy, par exemple, en Essonne. En dehors des tensions qui agitent parfois certains de ses quartiers périphériques, le cœur de cette ville résidentielle a su conserver une partie de son patrimoine ancestral, de magnifiques demeures dans un environnement verdoyant, qui font tout son prestige et son charme.
Pôle d’excellence
C’est au sein de cet écrin, sur le site du Petit Château, maison bourgeoise du XVIIIe siècle, que des scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) mènent, depuis une cinquantaine d’années, des recherches spécialisées dans les thématiques de l’écologie forestière et de la stratégie adaptative des organismes vivants
Primates destinés à l’expérimentation
Joli programme… sur le papier. Car les murs du parc, actuellement fermé au public, abritent aussi le plus grand élevage de primates du monde : une communauté de près de 500 petits lémuriens, des microcèbes mignons. Oui, c’est le nom de leur espèce : Microcebus murinus. Ils sont détenus là pour servir à l’expérimentation animale. Des équipes mixtes de chercheurs du MNHN, du CNRS et d’autres institutions se passionnent en effet pour ces descendants d’individus capturés à Madagascar, notamment en raison de leur petite taille les rendant aussi manipulables que des souris, tout en partageant « avec l’Homme un héritage plus important que les modèles de rongeurs classiques ».
D’observations en euthanasies
Une aubaine pour les laborantins qui leur font subir des batteries de tests. Ces derniers peuvent s’apparenter à de « simples » études comportementales, consistant tout de même pour certains, comme ici, à laisser les animaux dans l’obscurité ou accélérer l’alternance jour/nuit afin de raccourcir leur durée de vie… Mais d’autres expériences peuvent aussi être beaucoup plus invasives, dans le cadre de recherches sur l’inflammation de l’œil, les lésions du pancréas ou l’apparition de tumeurs au cours du vieillissement. Les travaux en neurosciences, notamment, sur la structure du cerveau, les capacités cognitives et la maladie d’Alzheimer soumettent les cobayes à de terribles sévices, avant généralement leur euthanasie.
Maltraitances avant décapitation
Parmi les pires études dont notre équipe de scientifiques a eu connaissance, l’une d’elles s’intéressait à l’aptitude des microcèbes mignons à se mettre en état de torpeur pour s’adapter aux conditions de leur environnement. A priori d’apparence anodine, elle s’est traduite, concrètement, par l’isolement des individus et leur sous-alimentation pendant plusieurs jours. Ensuite, tous ont été décapités pour prélever des échantillons de leur corps, les congeler et les expédier au Canada. Car non content de s’en tenir à ses propres expériences, le MNHN propose également son « matériel » (les lémuriens, en l’occurrence) et ses « services » aux chercheurs du monde entier. Il dispose même d’une plate-forme, labellisée IBiSA, qui offre des « prestations et équipements » éloquents aux laboratoires étrangers friands de petits lémuriens.
Appétit insatiable
Ainsi, une fois encore, la France se distingue par son appétit féroce pour l’expérimentation animale, sur les primates en particulier. Elle déploie tout son zèle pour rayonner en la matière au niveau international. Le MNHN affiche même son ambition de rénover ses locaux et d’agrandir prochainement son animalerie pour accueillir 800 microcèbes. De nouvelles études, de nouvelles souffrances en perspective… Nous venons d’adresser trois courriers – à destination du président du MNHN, du directeur de la DDPP de l’Essonne ainsi que de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – pour demander à ces autorités de nous communiquer tous les documents relatifs au centre d’élevage et d’utilisation d’animaux à des fins scientifiques du MNHN à Brunoy. La pleine lumière doit être faite sur ce qu’il s’y passe et le martyre enduré par les microcèbes mignons !
* Edit au 5.10.21 : suppression d’une erreur sur les températures.
Une coalition européenne de protection animale déclare à l’UE : « Voici un plan d’action pour mettre un terme à l’expérimentation animale en Europe. »
Une coalition européenne de protection animale déclare à l’UE : « Voici un plan d’action pour mettre un terme à l’expérimentation animale en Europe. »
Une coalition européenne de protection animale déclare à l’UE : « Voici un plan d’action pour mettre un terme à l’expérimentation animale en Europe. »
03.10.2021
Union Européenne
Une coalition européenne de protection animale déclare à l’UE : « Voici un plan d’action pour mettre un terme à l’expérimentation animale en Europe. »
Expérimentation animale
Alors que le Parlement européen demande à la Commission l’élaboration d’un plan pour mettre fin à l’expérimentation animale, voici comment nous avons amorcé le processus.
Lors d’un vote historique qui a eu lieu mi-septembre 2021, le Parlement européen a soutenu à une écrasante majorité la nécessité d’un plan d’action à l’échelle de l’UE, doté d’un calendrier et d’objectifs de réduction clairs et ambitieux, pour parvenir à l’élimination progressive de l’expérimentation animale. Nous avions écrit à tous les euro-députés Français. Les députés européens ont demandé à la Commission européenne de mettre sur pied un groupe de travail de haut niveau, impliquant tous ses départements et agences concernés, afin de travailler avec les États membres et d’autres acteurs décisifs à l’élaboration du plan.
À l’occasion de la Journée européenne pour une science éthique (the European day for humane science), l’organisation de protection animale Cruelty Free Europe, coalition européenne dont One Voice est la représentante française, publie un plan d’action ciblé et proactif pour l’élimination progressive de l’expérimentation animale en Europe et propose à la Commission, aux agences de l’UE, aux États membres et à d’autres intervenants, des mesures concrètes à prendre pour entamer ce processus. One Voice a également envoyé ce rapport directement à Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Pour réduire et remplacer l’expérimentation animale, le plan propose entre autres :
- Une révision immédiate de l’utilité des « modèles » animaux pour évaluer le bénéfice clinique.
- L’identification et l’élimination des tests qui présentent un faible bénéfice dès le départ, en raison soit de limitations scientifiques, soit d’un manque de besoin clinique.
- Recourir plus strictement à l’analyse préjudice/bénéfice intégrée dans la législation de l’UE sur l’expérimentation animale, en tenant dûment compte de l’opinion publique et en rejetant les expériences susceptibles de causer de grandes souffrances aux animaux et/ou de présenter peu de bénéfices.
- Une analyse immédiate des raisons du nombre d’animaux excédentaires élevés à des fins expérimentales et tués sans avoir été utilisés, ainsi que la prise de mesures pour réduire ce nombre.
- Une révision du besoin d’animaux génétiquement modifiés actuellement élevés en grand nombre à des fins expérimentales en Europe.
- Veiller à ce que les tests sur les animaux ne soient pas effectués lorsqu’une alternative non animale est disponible, en améliorant la communication entre la Commission, les États membres et les entreprises.
- L’engagement à lister les redondances potentielles dans les expérimentations animales réglementaires et à s’assurer qu’une démarche concertée est à l’œuvre pour les supprimer.
Voici ce qu’a déclaré la Dre Katy Taylor, directrice des Affaires scientifiques et réglementaires de Cruelty Free Europe :
«Bien que pour des raisons éthiques, Cruelty Free Europe s’oppose à toutes les expériences sur les animaux, nous nous sommes rendus compte qu’il était nécessaire de nous engager auprès d’un éventail d’intervenants afin de nous assurer que l’appel très ferme du Parlement européen en faveur d’un plan d’élimination devienne aujourd’hui une réalité. Ce rapport représente notre contribution au lancement de ce plan d’action et comprend une série de mesures dont nous estimons qu’elles doivent être prises dès maintenant par l’UE pour commencer à réduire de manière significative le nombre d’animaux souffrant en Europe à des fins expérimentales.»
Selon les derniers chiffres de l’UE pour 2019 publiés cette année, on comptabilise encore plus de dix millions d’utilisations d’animaux dans les expériences. Hélas, les chiffres ont baissé en moyenne de seulement 1 % par an au cours des vingt dernières années. À ce rythme, il faudrait attendre pratiquement un siècle pour voir la fin de l’expérimentation animale en Europe.
Action coordonnée de One Voice contre la chasse, dans vingt-deux villes de France
Après ses enquêtes, ses actions en justice et la publication de son sondage, One Voice organise ce week-end une action coordonnée de ses militants auprès du public pour le sensibiliser sur la réalité de la chasse. Des stands seront installés dans une vingtaine de villes les 2 et 3 octobre.