Une louve ensanglantée pendue devant une mairie : One Voice porte plainte

Aujourd’hui, One Voice ne décolère pas. Une louve a été retrouvée pendue ce matin (vendredi 24 septembre 2021) peu après avoir été tuée, accrochée à la devanture de la mairie de Saint-Bonnet-en-Champsaur. Son sang s’écoulait encore de son corps meurtri. Avait-elle des petits qui vont mourir de faim et de soif dans les heures qui viennent ? Nous avons déposé plainte aujourd’hui dès que nous avons appris cet acte infâme auprès du Procureur de la République de Gap pour cette louve.

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à Forcalquier, le jeudi 30 septembre à 16h

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie, et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. La Résidence Saint-Michel, située à Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence, a contacté l’association One Voice pour qu’elle prenne en charge la problématique des chats errants dans et aux abords de cet établissement où vivent des personnes âgées valides et autonomes. Chats Sans Toi, une association de protection animale participe également au projet. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. L’inauguration du chatipi aura lieu à Forcalquier, le jeudi 30 septembre à 16h

Une victoire pour les animaux ! Le Parlement européen vote en faveur d’une élimination progressive de l’expérimentation animale

Une victoire pour les animaux ! Le Parlement européen vote en faveur d’une élimination progressive de l’expérimentation animale

Une victoire pour les animaux ! Le Parlement européen vote en faveur d’une élimination progressive de l’expérimentation animale
16.09.2021
Union Européenne
Une victoire pour les animaux ! Le Parlement européen vote en faveur d’une élimination progressive de l’expérimentation animale
Expérimentation animale

Les députés demandent à la Commission européenne d’élaborer un plan d’action afin d’accélérer la réduction et le remplacement des expériences sur les animaux.

Hier soir, le Parlement européen a adopté une résolution appelant la Commission européenne à établir un plan d’action à l’échelle de l’UE afin de supprimer l’utilisation d’animaux dans les expériences. Les députés précisent que ce plan doit comporter des étapes et des objectifs afin d’accélérer la réduction et le remplacement des animaux par des méthodes non animales fondées sur l’humain. Les votes sont clairs : 667 pour, quatre contre et seize abstentions.

Le Parlement a souligné que le plan d’action ne devrait pas relever de la responsabilité de quelques personnes, mais qu’il devrait plutôt être dirigé par un groupe de travail interservices de haut niveau, impliquant l’ensemble des directions générales clés de la Commission ainsi que les agences de l’UE, dans le but de travailler avec les États membres et les autres parties concernées afin de s’assurer que les changements adviennent dans tous les secteurs.

La nécessité d’un financement et d’une formation préférentiels pour les méthodes non animales dans l’ensemble des initiatives de recherche et d’innovation de l’UE a également été reconnue.

Près de dix millions d’animaux sont utilisés chaque année dans des expériences invasives au sein des laboratoires européens, notamment des singes, des chiens, des chats, des lapins, des souris et des rats – ce qui représente un chiffre énorme resté relativement inchangé au cours de la dernière décennie.

Tout en prenant acte des initiatives existantes de l’UE, les députés ont reconnu qu’une action coordonnée pour la réduction et, in fine, le remplacement total des animaux, n’avait pas été réalisée.

En exigeant un plan d’action à l’échelle de l’UE doté d’un calendrier ambitieux, les parlementaires européens font part de leur volonté de voir activée et accélérée l’élimination de l’utilisation des animaux dans la science.

Eurogroup for Animals, Cruelty Free Europe (dont One Voice est le représentant français), Humane Society International/Europe, la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale à laquelle One Voice participe également, et PETA, représentant plus de cent associations à travers l’Europe, ont fait campagne pour l’adoption de la résolution (One Voice a écrit à chaque eurodéputé français) et demandent maintenant à la Commission d’en faire une priorité.

Les sondages d’opinion montrent que les citoyens de l’UE considèrent la fin de l’expérimentation animale comme une priorité : près des trois quarts (72 %) sont d’accord pour dire que la Commission européenne doit fixer des objectifs et des délais contraignants afin d’éliminer progressivement les tests sur les animaux. Ceci fait écho à l’Initiative citoyenne européenne (europa.eu) récemment lancée, qui a déjà recueilli près de 120 000 signatures en moins de trois semaines.

Plus d’une centaine de membres de la communauté scientifique, de même que la Plate-forme européenne de consensus sur les méthodes alternatives, soutiennent cette démarche, estimant qu’un plan d’action peut faciliter la transition vers une science non animale à travers la définition de priorités communes, l’allocation de financements, la pluridisciplinarité et les collaborations interservices.

«Le vote est un moment historique pour le mouvement de protection des animaux. La demande des citoyens européens pour une élimination progressive et concertée de l’expérimentation animale et le passage à une science pertinente pour l’humanité a enfin été entendue. Les nouvelles technologies sophistiquées fondées sur la biologie humaine ne concernent pas seulement la protection des animaux : elles sont également fondamentales pour atteindre les objectifs de l’Union en matière de protection de l’environnement et de la santé humaine. Avec le vote du Parlement aujourd’hui, nous avançons sur les trois fronts »a commenté le groupe d’ONG.

L’eurodéputée Tilly Metz (Verts/ALE, Luxembourg), présidente du groupe de travail « Animaux en science » de l’Intergroupe parlementaire pour le bien-être et la protection des animaux, a déclaré :

«Le Parlement européen conçoit que le moment est venu pour ce plan d’action en raison du travail que les scientifiques ont accompli afin de mieux comprendre les limites des études animales et le potentiel des modèles non animaux. Il n’y a aucune excuse pour perpétuer notre niveau actuel de dépendance vis-à-vis de l’expérimentation animale. Il est clair qu’un plan ambitieux d’élimination progressive, avec des étapes définies et des objectifs réalisables, est la prochaine phase nécessaire pour commencer à réduire considérablement l’utilisation des animaux en science.»«Il appartient maintenant à la Commission européenne de déployer ce plan d’action à l’échelle de l’UE, et nous espérons que la Commission en fera une priorité absolue – car si la Commission prend au sérieux ses engagements envers les citoyens de l’UE, elle doit ouvrir dès maintenant le dialogue avec toutes les parties concernées afin de coordonner efficacement le financement, l’éducation et les étapes permettant d’accélérer la transition vers la science non animale.»a ajouté la députée européenne Jytte Guteland (S&D, Suède).«Ce plan d’action visant à éliminer progressivement l’expérimentation animale est bénéfique à la fois pour les humains, les autres animaux et l’environnement. La Commission européenne et les États membres doivent de toute urgence redoubler d’efforts pour réduire, remplacer et mettre fin à l’utilisation et au mauvais usage des animaux à des fins scientifiques. L’expérimentation animale est encore employée dans de nombreux domaines variés relevant des compétences de la Commission. Une politique cohérente est donc essentielle pour parvenir à la sécurité et à la durabilité, sans expérimentation animale. Nous devons utiliser la science. Pas les animaux.»

 

a conclu l’eurodéputée Anja Hazekamp (Parti pour les Animaux, Pays-Bas), présidente de l’Intergroupe parlementaire pour le bien-être et la protection des animaux.

Notes: 

Bien que l’émergence rapide de technologies non animales sophistiquées comme les organes sur puce, les approches basées sur les trajectoires et les modèles informatiques offre d’immenses opportunités pour remplacer les animaux et améliorer la recherche, le nombre d’animaux utilisés à des fins scientifiques continue de stagner. Les défauts des modèles animaux sont bien documentés, tandis que les modèles non animaux constituent des technologies qui changent la donne. Ils ont le potentiel d’améliorer considérablement notre compréhension des maladies humaines en produisant des données fondées sur la biologie humaine, entraînant des avantages considérables pour la santé publique en matière de prévention et de guérison des maladies. Ces nouveaux modèles peuvent également accélérer la vitesse d’évaluation des produits chimiques et réduire le taux d’échec lors du développement de médicaments. En outre, les méthodes non animales représentent un marché neuf mais déjà en plein essor pour les produits et services innovants, avec un taux de croissance annuel de 12 %.

L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) s’est déjà engagée à réduire ses demandes et son financement d’études sur les mammifères de 30 % d’ici 2025, et à éliminer toutes les demandes d’études sur les mammifères et leur financement d’ici 2035. Cet engagement a été suivi d’une feuille de route stratégique afin d’évoluer vers des tests sûrs et sans animaux.

Jumbo enchaîné à vie : le Cirque Muller obtient un certificat de capacité définitif

Jumbo enchaîné à vie : le Cirque Muller obtient un certificat de capacité définitif

Jumbo enchaîné à vie : le Cirque Muller obtient un certificat de capacité définitif
09.09.2021
Jumbo enchaîné à vie : le Cirque Muller obtient un certificat de capacité définitif
Exploitation pour le spectacle

Muller, violent circassien, tant avec les humains qui s’opposent à lui pacifiquement qu’avec les animaux, vient de recevoir le renouvellement de son certificat de capacité, sésame permettant d’exploiter des animaux, censé certifier que la personne qui en est détentrice est capable de s’en occuper. Sauf que dans ce cas précis, il s’agit d’un homme déjà condamné pour avoir maintenu Jumbo dans des conditions pouvant lui occasionner des souffrances, à la suite de notre enquête et de notre plainte. Et ce document vient de lui être délivré pour cinq ans pour des grands félins, et « à vie » pour Jumbo. Autant dire : une autorisation de l’exploiter jusqu’à ce que mort s’ensuive. Nous déposons un recours en justice contre ces deux arrêtés attentatoires aux droits des animaux !

Le Cirque Muller détenait un certificat de capacité probatoire de trois ans depuis le 16 mai 2018 pour les animaux des espèces Panthera leo, Panthera tigris et Hippopotamus amphibius. Le 13 janvier 2021, il a déposé une demande pour les renouveler.

Un dresseur déjà condamné !

Au printemps, un rapport est alors établi par le service instructeur. Peu après, un avis de la Commission nationale consultative pour la faune sauvage captive (CNFSC) est émis, dont nous ignorons à ce jour la teneur, le ministère ayant refusé de nous le communiquer.

Mais nous savons que ce même Alexandre Muller a fait l’objet d’une condamnation par le tribunal correctionnel de Valence le 22 janvier 2020 pour :

  • exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux non domestiques,
  • placement ou maintien d’un animal domestique ou d’animal sauvage apprivoisé ou captif dans un habitat, environnement ou installation pouvant être cause de souffrance,
  • et utilisation de mode de détention inadapté ou pouvant être cause de souffrance ou blessure pour l’élevage, la garde ou la détention d’un animal domestique ou d’animal sauvage apprivoisé ou captif !

Des autorités préfectorales qui se contrefichent du bien-être animal

Pourtant, nulle trace dans son dossier de la mise en demeure qui lui avait été adressée par la préfecture après les inspections de l’Office français de la biodiversité (OFB). Il faut dire que l’on avait assisté lors de l’audience à un exercice de haute voltige de l’administration. Car après avoir clamé que tout allait pour le mieux dans ce cirque, elle avait été contrainte de revoir sa copie une fois confrontée aux rapports de non-conformités majeures des agents de l’OFB ! De la condamnation qui s’en est suivie, nulle trace non plus dans son dossier.

Deux certificats de capacité délivrés, dont un définitif pour Jumbo

C’est donc sans surprise que l’on apprend aujourd’hui que Muller, pourtant condamné pour avoir failli au bien-être de son hippopotame, se voit en quelque sorte récompensé, contre toute logique, par deux nouveaux certificats.

La reproduction de fauves et le commerce qui en découle vont continuer

Certes, l’administration temporise : pour les fauves, le certificat n’est que probatoire. Car « le pétitionnaire reste en contradiction sur certains éléments évoqués lors de son entretien avec les membres de la commission nationale et ceux écrits dans son dossier de demande ». On aurait tant aimé avoir accès à ces contradictions ! Mais la reconduction de cinq ans en cinq ans lui permet tout de même de faire se reproduire en captivité des lions et des tigres, de les dresser et de les exploiter sur la piste (peut-être fait-il même « commerce » de ces animaux sauvages ? Il ne serait pas le premier circassien dans ce cas) – malgré, donc, les contradictions du dossier…

Une peine à perpétuité pour Jumbo l’innocent

Le dresseur voulait apparemment accueillir d’autres hippopotames dans son bassin mobile. Ben voyons ! Mais « il ne démontre pas sa capacité à acquérir un autre spécimen de cette espèce dans de bonnes conditions d’éthique et de captivité »… Dans « ces conditions », le certificat ne lui est accordé que pour Jumbo. Visiblement, lui, ce n’est pas grave, on peut le sacrifier.

Le préfet n’a certainement pas dû voir passer les annonces de la ministre de la Transition écologique… Ou alors peut-être s’est-il fixé essentiellement sur la note interministérielle diffusée au début de l’été ?

Nous n’abandonnerons pas les animaux des cirques, et Jumbo ne fera pas exception !

Un repris de justice qui piétine les droits élémentaires des animaux qui dépendent de lui ne devrait pas pouvoir récupérer de certificat de capacité. Encore moins un définitif. Nous engageons donc un recours contre ces deux arrêtés qui s’assoient sur les droits des animaux au cirque Muller. Jamais nous n’abandonnerons Jumbo.

Signez la pétition pour Jumbo

Nouvelles images inédites du CEDS, l’élevage de chiens à Mézilles!

Nouvelles images inédites du CEDS, l’élevage de chiens à Mézilles!

Nouvelles images inédites du CEDS, l’élevage de chiens à Mézilles!
02.09.2021
Yonne
Nouvelles images inédites du CEDS, l’élevage de chiens à Mézilles!
Expérimentation animale

Nous avons reçu de nouvelles images exclusives des chiens élevés et expérimentés au Centre d’élevage des Souches (CEDS) à Mézilles dans l’Yonne. Le lanceur d’alerte voulait braquer le projecteur sur le mode de détention des golden retrievers et beagles du plus grand élevage de chiens pour les laboratoires en France. C’est chose faite, et l’élevage nouvellement acquis par Marshall BioResources (MBR) n’a pas fini de faire parler de lui. Nous ne céderons rien pour les chiens livrés au scalpel.

Un élevage où les chiens ne sont que des produits

En effet, leur nombre est astronomique: ils sont plus de mille cinq cents sur place. Des femelles utilisées comme reproductrices toute leur vie dans de petites cellules, des petits qui naissent souvent malades et dont beaucoup meurent prématurément, des jeunes chiens que l’on sépare de leur mère pour vivre en cage dehors, livrés à la loi du plus fort dans ces meutes artificielles en proie à l’ennui… Pour, in fine, être expérimentés sur le site directement, ou envoyés par camions dans les laboratoires où ils perdront la vie non sans avoir souffert, et pour la plupart d’entre eux, sans jamais avoir reçu de geste d’affection – dans l’élevage c’est interdit.

À l’occasion de sa visite du site en 2018, notre consultant, le vétérinaire André Ménache, avait échangé quelques mots avec la vétérinaire du CEDS. Pour elle, à l’époque tout du moins, cite-t-il dans son rapport: “Ils sont différents ces chiens, ils ne sont plus comme des chiens de compagnie.”

Un rachat aux perspectives lucratives

L’élevage a été racheté au printemps 2021 par la tristement célèbre enseigne américaine de “bio ressources” (comprenez d’animaux-produits): Marshall BioResources, anciennement Marshall Farms. Les deux élevages de beagles de France destinés aux laboratoires, à Gannat et à Mézilles, appartiennent donc dorénavant à ce géant qui a bien plus le profit à cœur que le bien-être animal. Une manière pour Marshall d’éviter les frais de douane, de se passer du prix du transport des chiens dans les soutes des avions et les “pertes” commerciales liées aux animaux qui n’y survivaient pas. Selon le repreneur,

“Un beagle sur deux utilisé en Europe [dans les laboratoires] est importé des États-Unis. […] La majorité de ces beagles sont des beagles Marshall. Aujourd’hui, la logistique devient un problème majeur, puisque, sous la pression des activistes, les possibilités d’importation deviennent de plus en plus délicates. De plus en plus coûteuses.”

Nous avons eu accès à une visioconférence unique

Le couple Carré, à qui appartenait l’élevage initialement et contre qui nous avions obtenu, après d’âpres batailles, l’interdiction de s’agrandir, a donc vendu au plus offrant son élevage florissant. Aux différents clients, “consommateurs” de chiens et utilisateurs de leur service de tests sur site Bio 2M, ils étaient fiers, dans cette réunion en visioconférence unique et à laquelle nous avons eu accès, de présenter leur acquéreur. Ils se voulaient rassurants: tout allait bien continuer comme avant au CEDS voire s’intensifier avec Marshall, aussi bien côté élevage que côté expérimentation chez Bio 2M. Pour le responsable de Marshall Europe situé à Lyon:

“L’idée au travers de cette acquisition, vous l’aurez compris, c’est non seulement de pérenniser les activités, mais de les développer. […] Aujourd’hui, le site de Mézilles est un site, je dirais, presque unique au monde, en capacité d’associer un élevage canin et une offre de services sur les études attachées à l’activité canine. […] Je ne connais aucune structure qui est aujourd’hui organisée de la sorte. Et donc, derrière ça, l’idée, en effet, c’est continuer, bien évidemment, à offrir la prestation de services, qui aujourd’hui est à disposition à Bio 2M, avec l’idée de pouvoir la développer et la diversifier.”

On tremble pour les chiens.

La France est en effet l’un des pays qui teste le plus sur les chiens en Europe. Des chiffres en augmentation! Mais nous ne laisserons pas MBR les torturer à mort sans rien dire, même avec une caution scientifique. Nous ne l’avons jamais fait, ni avec eux, ni avec les précédents depuis plus de vingt ans.

Plus que jamais, les chiens ont besoin de nous. Signez notre pétition! Et rejoignez-nous aux rassemblements prévus le premier week-end de septembre! Nous organisons le rassemblement à Auxerre et rejoignons l’action lancée par Animal1st à Gannat!

Pour aller encore plus loin, vous trouverez les marques labellisées One Voice sur notre site dédié aux produits non testés sur les animaux. Vous pouvez également signer l’Initiative citoyenne européenne Save the Cruelty Free Cosmetics pour éviter tout retour en arrière en Europe.