Animaleries, je refuge : action coordonnée de One Voice contre l’achat compulsif d’animaux familiers

Animaleries, je refuge : action coordonnée de One Voice contre l’achat compulsif d’animaux familiers

Animaleries, je refuge : action coordonnée de One Voice contre l’achat compulsif d’animaux familiers
15.12.2020
France
Animaleries, je refuge : action coordonnée de One Voice contre l’achat compulsif d’animaux familiers
Animaux familiers

Le week-end précédant les festivités de fin d’année, les 19 et 20 décembre, les militants de One Voice, association de défense des animaux, sensibiliseront les passants de nombreuses villes de France au fait de ne pas acheter d’animaux par petites annonces ou dans une animalerie sur un coup de tête pour les fêtes, mais de préférer les adopter dans un refuge, après avoir mûri une décision qui les engage au minimum pour de nombreuses années. Nous avons invité des refuges locaux à nous rejoindre.

Le cercle vicieux de l’achat impulsif dans une animalerie

Trop d’animaux récupérés par des refuges viennent d’élevages où ils naissent à la chaîne. Ils y sont souvent séparés prématurément de leur mère avant d’être vendus par petites annonces ou exposés aux regards de tous dans des vitrines, vendus tels des objets à des particuliers mal préparés à leur arrivée. Et trop fréquemment, ils finissent abandonnés.

C’est la spirale de l’abandon et de l’errance qui commence

Une fois livrés à eux-mêmes, ces milliers de chats et chiens sans abri tombent malades, se blessent, meurent de déshydratation, de froid ou de faim… D’un côté, les chats se reproduisent, donnant naissance à des petits qui n’auront presque aucune chance de survie… ou dans quelles conditions ? Les chiens, eux, pour peu qu’ils souffrent de complications du comportement, seront abattus.

Peu d’entre eux auront la chance d’être recueillis puis adoptés. Pourtant, les refuges des associations locales sont saturés presque perpétuellement, cette année plus encore que les autres, en raison du Covid-19.

Notre enquête de 2018 dramatiquement toujours d’actualité

En 2018, dans le cadre d’une nouvelle campagne dénommée « Animaleries, je refuge ! », les enquêteurs de One Voice avaient filmé les vitrines de présentation de ces bébés et interrogé des clients. En 2020, rien n’a vraiment changé, et c’est pourquoi, à la veille des fêtes de fin d’année, quand les animaleries vendent à tour de bras des chiots et chatons, il est important de rappeler que l’adoption dans un refuge devrait être la norme. D’autant plus que ces derniers sont débordés ! Et que de nombreux chiens de tous âges n’attendent que de la tendresse pour en donner en retour.

One Voice réclame un plan national d’urgence pour gérer l’errance féline et demande un fonds d’urgence pour les refuges. L’association, enfin, appelle à ce que la France protège mieux les chats et les chiens.

Cette action de sensibilisation aura lieu de manière coordonnée dans plusieurs villes de France. Nous avons invité à se joindre à nous des refuges locaux, qui présenteront les animaux à l’adoption.

  • Avignon – Rue de la République – samedi 19/12 – 10h30 à 12h
  • Bordeaux – Place Saint Projet – dimanche 20/12 – 14h à 16h
  • Lille
    – Grand-Place – samedi 19/12 – 11h à 13h
  • Marseille – Rond-point du Prado – samedi 19/12 – 13h30 à 15h30
  • Montpellier – Allée Jean de Lattre de Tassigny – samedi 19/12 – 11h à 13h
  • Nice – Place Massena – dimanche 20/12 – 11h à 13h
  • Paris
    – Place Joachim du Bellay (Les Halles) – samedi 1912 – 12h à 13h
  • Strasbourg – Quai Kléber devant l’entrée des Halles – samedi 19/12 – 10h à 12h
  • Toulouse – Square du Général Charles de Gaulle – samedi 19/12 – 11h à 13h

[Lieux susceptibles d’être modifiés par les préfectures à la dernière minute. Nous vous conseillons, avant de vous rendre sur place, de vérifier les événements Facebook mis à jour en temps réel].

Faisandrôm’ : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous

Faisandrôm’ : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous

Faisandrôm’ : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous
07.12.2020
Drôme
Faisandrôm’ : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous
Chasse

La France peut s’enorgueillir d’une pratique particulière : l’élevage d’oiseaux sauvages destinés à la besace des chasseurs. À quoi ressemble la vie en captivité de ce futur « gibier » ? Pour s’en faire une idée, voici de nouvelles images prises en septembre 2020 à travers les grillages de Faisandrôm’, véritable usine à faisans. Nous avons porté plainte.

Au loin, des oiseaux s’apprêtent à prendre leur envol. Ils semblent vouloir défier ensemble les lois de la pesanteur. Dans un même élan, leurs ailes se déploient, leur corps s’élève de quelques mètres … et s’effondre. Un épais grillage leur a rappelé son existence. Juste là, au-dessus de leur tête, il leur ferme les portes du ciel et les blesse : nombre d’entre eux se sont violemment heurtés aux rudes parois métalliques. Beaucoup ne se relèveront pas. Il suffit de s’approcher pour constater les dégâts.

Survivre parmi les morts…

Nous dévoilons une fois encore des images – après notre enquête de l’année dernière au plus près des faisans et des perdrix, mais aussi après celles de l’ASPAS en 2018 et de L214 il y a quelques semaines.

Celles-ci, particulièrement choquantes, ont été tournées en septembre 2020 au cœur d’un élevage de faisans situé dans la Drôme. « Faisandrôm’ », tel est son nom. Cynique jeu de mot pour un lieu d’où aucun oiseau ne décolle. Ils sont ici des centaines à n’avoir jamais connu rien d’autre que la captivité pour combler la demande des chasseurs. Bientôt, ceux-ci passeront commande et se feront livrer leurs « proies » par caisses entières pour leur trouer la peau sitôt « libérées ».

En attendant leur dernière heure, les faisans croupissent dans des conditions infâmes. Parqués sur des terrains boueux, ils pataugent dans l’eau sans nul endroit où se mettre au sec. Pas la moindre touffe d’herbe, pas un seul enrichissement pour rendre leur séquestration plus supportable. Leur vie se borne à faire les cent pas, tourner en rond, avec des barreaux pour seul horizon. On distingue de petits monticules émergeant de la bourbe où leurs pattes s’enfoncent. Un zoom de la caméra permet de comprendre de quoi il s’agit : de cadavres ! Oui. Le sol est constellé de ces corps d’oiseaux en décomposition. Pauvres tas de plumes détrempés témoignant d’une existence misérable et que personne n’a pris la peine de ramasser. Leurs congénères encore vivants n’ont d’autre choix que de contempler ces dépouilles, de les enjamber…

… pour être tué demain

Chaque année, trente millions de « gibiers à plumes », dont quatorze millions de faisans, sont élevés en France. C’est déjà un scandale en soi. Et lorsqu’on voit à quel point l’enfer commence pour ces oiseaux dès leur venue au monde, on ne peut que se révolter et se battre pour que cette cruauté cesse.

L’hypocrisie de la « régulation » et des élevages pleins à craquer

Pendant le reconfinement du 30 octobre au 28 novembre 2020 en France, la chasse du « petit gibier » n’était plus autorisée. Les éleveurs de perdrix et de faisans se disaient « sans perspective » car leurs carnets de commandes se vidaient. Dans ces conditions, les relâchés de perdrix et de faisans avaient inévitablement été annulés. Les oiseaux risquaient alors un abattage massif et des infections, notamment à la grippe aviaire, voire un relâché plus tard dans la saison. Les éleveurs se sont donc alliés avec leurs camarades de toujours les chasseurs, pour écrire au Premier Ministre en vue d’obtenir une prolongation de la saison de chasse jusqu’à la fin du mois de février 2021.

À la Fédération Nationale des Chasseurs, le risque bien présent de grippe aviaire, et finalement avéré mi-novembre dans l’ensemble de l’Europe, n’a pourtant donné lieu qu’à peu de consignes, notamment pour les faisans issus d’élevages. « Les oiseaux doivent être tirés rapidement après le lâcher », écrivait-elle alors.

Début décembre, plusieurs préfectures notamment celles de l’Aude et du Cher envisagent de publier des arrêtés de prolongement de la chasse de ces oiseaux. Dans le projet du Cher, la préfecture évoque « des difficultés économiques de cinq établissements d’élevage […] qui n’ont pas pu écouler leur production« , en parlant de dizaines de milliers d’êtres sensibles.

De fait, nous sommes face à une démonstration en taille réelle de l’absurdité de ce système qui fait élever des oiseaux mutilés en cage (pardon, en « volières »), et justifie de leur tirer dessus pour soi-disant « régulation » une fois relâchés, y compris en pleine période de risque sanitaire (Covid-19 et grippe aviaire). Ils sont trop nombreux ? Pardi, ils ont été élevés par millions… Et quand un maillon de la chaîne se grippe, on ne sait plus quoi faire. Il serait pourtant tellement plus sain pour tout le monde et moins cruel pour les oiseaux de cesser l’organisation systémique de leur massacre!

Nous venons de porter plainte contre Faisandrôm’ après avoir constaté les mauvais traitements infligés aux animaux. Et nous comptons bien continuer à dénoncer les autres établissements de ce type qui font endurer les pires souffrances aux oiseaux dans le seul but de satisfaire le plaisir de tuer des chasseurs.

Le 5 décembre, les cris stridents des lapins angoras retentiront dans 13 villes de France

Le 5 décembre, les cris stridents des lapins angoras retentiront dans 13 villes de France

Le 5 décembre, les cris stridents des lapins angoras retentiront dans 13 villes de France
01.12.2020
Le 5 décembre, les cris stridents des lapins angoras retentiront dans 13 villes de France
Mode
Communiqué de presse

En vue de sensibiliser le public, et à la suite des enquête et révélations de One Voice sur l’épilation à vif des lapins angoras pour leur laine, d’août 2020, de 2018 et de 2016, l’association de défense des animaux organise des happenings synchronisés dans toute la France, le 5 décembre 2020, au son des appels à l’aide des lapins.

En vue de sensibiliser le public, et à la suite des enquête et révélations de One Voice sur l’épilation à vif des lapins angoras
pour leur laine, d’août 2020, de 2018 et de 2016, l’association de défense des animaux organise des happenings synchronisés dans toute la France, le 5 décembre 2020, au son des appels à l’aide des lapins.

L’épilation des lapins, à vif, les fait hurler de terreur et de douleur. De la peau est arrachée dans l’opération, renouvelée plusieurs fois par an.

Une majorité de Français appelle de ses vœux que cesse la cruauté sur les animaux, d’autant plus quand elle a pour but la seule vanité. D’autres textiles existent pour avoir chaud l’hiver.

One Voice a déposé plainte auprès de la Cour européenne de justice, à la suite de la décision du Conseil d’État de maintenir cette méthode.

Site dédié avec vidéos et photos de l’épilation des lapins : https://www.stopangora.fr/

Lieux et horaires des happenings « angora » de One Voice du 5 décembre 2020 :

Nos responsables militants d’antennes locales seront sur place.

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Éleveuses indignes, non à la récidive (2e acte)!

Éleveuses indignes, non à la récidive (2e acte)!

Éleveuses indignes, non à la récidive (2e acte)!
24.11.2020
Agen
Éleveuses indignes, non à la récidive (2e acte)!
Animaux familiers

Encore un éleveur professionnel… de la maltraitance, récidiviste patenté, que One Voice épingle au tribunal ! Il faut en finir avec ces spécialistes de la souffrance des chiens et des chats. Il est temps que l’État sanctionne sévèrement ces individus malfaisants. Audience le 24 novembre 2020 à Agen.

Le profil de Madame Guerra, exploitante récidiviste, éleveuse de chats et de chiens, est le même que celui de cette autre professionnelle de la maltraitance lucrative qu’est Madame Auchier, voisine et acoquinée, dont nous vous reparlerons car elle aussi a son actualité.

Ce 24 novembre 2020 à Agen, nous assignons Madame Guerra au tribunal de grande instance, car exercer l’activité professionnelle d’élevage et de vente d’animaux, malgré une interdiction judiciaire, ne va pas sans démontrer une certaine persistance dans l’erreur. Et nous pouvons dire persistance dans l’horreur. Parce que, pour les animaux de cette prétendue éleveuse, que nous suivons depuis des années, le cauchemar reste identique. Il faut que cela cesse…

Cette fois, cela suffit

En 2015, ne constatant aucun respect des réglementations des installations classées, nous avions fait saisir chez elle 59 chiens et chats dans un état déplorable (en plus de la centaine chez Mme A.). Elle avait été condamnée en première instance. Qu’importe l’interdiction d’exercer alors prononcée, elle a recommencé, et même fait appel du jugement. Bien que l’appel ait aggravé sa sanction, Madame Guerra a persévéré…

La revoici donc au tribunal, et il suffit d’énoncer les maux dont souffrent les derniers animaux saisis, pour juger de sa qualité d’éleveuse : pertes de poids massives, parasitismes interne et externe, œdèmes des parois du tube digestif, diarrhées, ventres de batracien…

Bonne nouvelle : les bergers blancs suisses ont été soignés et remis sur pied. Tous sont désormais en famille d’accueil, aux frais de One Voice… Mais pour l’association, la coupe est pleine : la prochaine fois, nous réclamerons de la prison ferme pour cette prétendue éleveuse qui n’est rien d’autre qu’une maquignonne de la souffrance ! Tous ces prétendus « pros » qui font leur métier de l’exploitation des animaux resteront sous nos radars.