Direction expérimentation animale : un vol de Maleth Aero va transporter des singes de l’Indonésie aux Etats-Unis

Un vol de Maleth Aero, compagnie aérienne basée à Malte, est actuellement en route vers Jakarta, en Indonésie. Nous soupçonnons qu’il vient récupérer des singes destinés à être utilisés pour la recherche et des tests de toxicité (empoisonnement).

6 ONG saisissent la justice contre le déterrage des blaireaux en région AURA!

6 ONG saisissent la justice contre le déterrage des blaireaux en région AURA!

6 ONG saisissent la justice contre le déterrage des blaireaux en région AURA!
20.09.2022
Auvergne-Rhône-Alpes
6 ONG saisissent la justice contre le déterrage des blaireaux en région AURA!
Chasse

La pression monte d’un cran concernant la vènerie sous terre du blaireau en région Auvergne-Rhône-Alpes. Plusieurs associations de protection des animaux et de l’environnement: ANIMAL CROSS, ASPAS, AVES France, FNE AURA et ses fédérations départementales, LPO AURA et ONE VOICE, ont uni leurs forces et viennent de déposer pas moins de 8 recours contre l’ouverture dès le printemps de la période complémentaire de déterrage, pratique de chasse barbare déjà autorisée de septembre à fin février. Une étape de plus dans un combat de longue haleine vers l’interdiction totale de la chasse des blaireaux.

Ain, Allier, Cantal, Drôme, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie, Haute-Savoie… La liste est encore bien trop longue des départements dont les préfets continuent d’autoriser des périodes complémentaires de déterrage des blaireaux en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cette pratique de chasse moyenâgeuse consiste à envoyer des chiens dans les terriers de blaireaux pour les acculer, à creuser la terre à l’aide de pelles, de pioches et de barres à mine, souvent pendant des heures, puis à extirper les animaux terrorisés de leur abri à l’aide de grandes pinces pour ensuite les abattre par arme à feu ou arme blanche (voir à ce propos les images parlantes de l’enquête en infiltration de l’association One Voice sur jaimelesblaireaux.fr).

Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette pratique est encore autorisée en France, dès le 15 mai sur simple décision du préfet. Or à cette période, les blaireautins sont encore dépendants de leurs mères, sans défense et promis à une mort certaine. Quand ils n’ont pas tout simplement été déchiquetés par les chiens dans la bataille… Ces extensions de période de chasse sont d’autant plus inacceptables que les dégâts causés par les blaireaux censés justifier une telle barbarie ne sont jamais démontrés. 83% des français, d’ailleurs, sont pour l’interdiction de chasser des animaux, quelle que soit leur espèce, à l’intérieur de leur terrier et à 91% en période de reproduction (sondage IPSOS/One Voice Septembre 2021 https://www.ipsos.com/fr-fr/seul-1-francais-sur-5-est-favorable-la-chasse).

Nos associations ont donc saisi la justice pour contester les arrêtés préfectoraux autorisant des périodes complémentaires de vènerie sous terre dans l’Ain, l’Allier, le Cantal, la Haute-Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie. Ces actions en justice viennent s’ajouter aux multiples autres engagées depuis plusieurs années dans la région AURA, comme ailleurs en France. Et cette mobilisation de longue haleine commence à payer : de plus en plus de juridictions annulent ces périodes complémentaires de chasse aux blaireaux, au point que des préfets renoncent tout simplement à les autoriser, comme en Ardèche ou en Isère en 2022. Nul doute que les juges nouvellement saisis feront eux aussi respecter le droit des blaireautins et annuleront les arrêtés contestés.

Ces recours ne sont qu’une étape dans le long combat des associations contre la vènerie du blaireau. Car c’est bien cette pratique cruelle de chasse de loisirs que nous espérons à terme faire interdire. Dans les endroits très localisés où les blaireaux sont susceptibles de provoquer des dégâts ou de gêner les infrastructures humaines, il existe des solutions alternatives pour éloigner les animaux sans les massacrer. La chasse aux blaireaux est inefficace dans la lutte contre la tuberculose bovine (voire contre-productive en la matière). La vènerie sous terre est cruelle et barbare. Il est grand temps d’abolir cette pratique d’un autre temps que décidément rien ne justifie si ce n’est le loisir de quelques-uns qui se délectent de faire souffrir inutilement des animaux sans défense.

L’espoir est permis car le mouvement est en route. Le 10 septembre, la pétition de l’ASPAS -soutenue par l’ensemble de nos associations- pour la suppression du déterrage des blaireaux a dépassé les 100000 signatures nécessaires à son examen par le Sénat. L’espoir donc qu’enfin notre pays entre dans le XXIème siècle et laisse derrière lui la barbare vénerie sous terre.

Arrêtés préfectoraux attaqués:

  • Ain : FNE AURA, FNE Ain, LPO AURA.
  • Allier : FNE AURA, FNE Allier, LPO AURA, One Voice.
  • Cantal : FNE AURA, FNE Cantal, LPO AURA.
  • Loire : FNE AURA, FNE Loire, LPO AURA, ASPAS, AVES France.
  • Haute-Loire : FNE AURA, FNE Haute-Loire, LPO AURA, ASPAS, AVES France, One Voice.
  • Puy-de-Dôme : FNE AURA, FNE Puy-de-Dôme, LPO AURA, One Voice.
  • Rhône : FNE AURA, FNE Rhône, LPO AURA, One Voice.
  • Savoie : FNE AURA, FNE Savoie, LPO AURA, Animal Cross, One Voice.

Tigres du dresseur de cirque M. Masson: Audience à Beauvais le 20/09 après l’enquête de One Voice

Tigres du dresseur de cirque M. Masson: Audience à Beauvais le 20/09 après l’enquête de One Voice

Tigres du dresseur de cirque M. Masson: Audience à Beauvais le 20/09 après l’enquête de One Voice
16.09.2022
Oise
Tigres du dresseur de cirque M. Masson: Audience à Beauvais le 20/09 après l’enquête de One Voice
Cirques

One Voice sera présente à l’audience au tribunal de Beauvais le 20 septembre prochain pour obtenir le placement définitif des dix tigres saisis à Mario Masson après l’enquête et la plainte de l’association en 2019-2020. Le dresseur de cirque est accusé notamment de maltraitance sur ces animaux par un professionnel, d’ouverture non autorisée et d’exploitation irrégulière d’établissement (travail dissimulé, faux et usage de faux, escroquerie) – des délits – et de cession, détention et marquage irréguliers des animaux.

Une enquête de One Voice de près de deux ans avant que la justice ordonne la saisie des dix tigres

L’enquête de One Voice a commencé début 2019. Au départ, nous n’avions que peu d’éléments, la topographie des lieux ne permettait pas de les filmer correctement, le premier dossier fut donc classé par manque d’éléments de preuves. Nous devions aller plus loin. Pour que One Voice remplisse sa fonction de lanceuse d’alerte, il fallut que les enquêteurs prennent tous les risques et fournissent des preuves irréfutables à la justice.

Nous avons donc remis un flot ininterrompu de vidéos couvrant six jours et nuits à la justice pour que notre plainte soit prise en compte. L’enquête de l’OFB et du Parquet ayant complété notre plainte et nos premiers éléments, suffisamment d’irrégularités ont été relevées pour qu’une saisie des dix tigres soit ordonnée. C’est ainsi que le 16 décembre 2020, nous avons organisé la plus grosse saisie de tigres maintenus en captivité en Europe de ces dix dernières années.

Depuis, les tigres vivent chez Tonga Terre d’Accueil, notre partenaire. Ils sont passés d’une vie dans un camion-cage, à celle leur permettant d’avoir accès à un espace extérieur avec de l’herbe, des promontoires en bois, des enrichissements variés et une équipe aux petits soins.

Douze chefs d’inculpation qui vont de la maltraitance animale à l’escroquerie, en passant par le travail dissimulé, avec le trafic d’animaux en toile de fond…

L’enquête a ainsi révélé de multiples dysfonctionnements. Voici les chefs d’inculpation pour lesquels Mario Masson comparaîtra ce 20 septembre au tribunal judiciaire de Beauvais :

  • maltraitance d’animaux par un professionnel ou un refuge (délit pénal);
  • ouverture non autorisée d’établissement pour animal non domestique – élevage, vente, location, transit (délit pénal);
  • exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux non domestiques (défaut d’installations et d’équipements conçus pour garantir le bien-être des animaux hébergés, devant satisfaire à leurs besoins physiologiques et comportementaux) (délit pénal);
  • exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux non domestiques (entretien inadapté à l’espèce et au nombre d’animaux afin que ceux-ci soient maintenus en bon état de santé et d’entretien) (délit pénal);
  • exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux non domestiques (défaut de dispositifs destinés à prévenir les risques afférents à sa sécurité ainsi qu’à la sécurité et à la tranquillité des tiers) (délit pénal);
  • exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux non domestiques (non tenue à jour du registre des entrées et sorties des animaux) (délit pénal);
  • exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux non domestiques (tenue irrégulière du livre de soins vétérinaires) (délit pénal);
  • cession non autorisée d’animal d’espèce non domestique ou de ses produits – protection particulière (délit pénal);

et

  • détention en captivité d’un animal non domestique d’une espèce protégée ou réglementée sans avoir procédé à son identification;
  • marquage d’un animal non domestique d’une espèce protégée ou réglementée par une technique irrégulière;
  • marquage d’un animal non domestique d’une espèce protégée ou réglementée sans expédition dans les délais de l’attestation de marquage au gestionnaire du fichier national;
  • cession d’un animal non domestique d’une espèce protégée ou réglementée, non identifié.

On comprend entre les lignes que tous les éléments pour faire du trafic d’animaux sauvages sont réunis, en plus de la maltraitance que représente un enfermement permanent pour des tigres, avec la condition aggravante d’être un professionnel…

Nous attendons une sanction exemplaire, mais surtout que les tigres ne retournent pas chez Masson et qu’ils puissent enfin être placés de manière définitive dans un sanctuaire.

Nouveau Cirque Triomphe : One Voice contre Gougeon et Mordon au tribunal de Bourgoin-Jallieu ce 16 janvier

Nouveau Cirque Triomphe : One Voice contre Gougeon et Mordon au tribunal de Bourgoin-Jallieu ce 16 janvier

Nouveau Cirque Triomphe : One Voice contre Gougeon et Mordon au tribunal de Bourgoin-Jallieu ce 16 janvier
12.09.2022
Isère
Nouveau Cirque Triomphe : One Voice contre Gougeon et Mordon au tribunal de Bourgoin-Jallieu ce 16 janvier
Cirques

Lundi 16 janvier à 13h30 aura lieu l’audience au tribunal judiciaire de Bourgoin-Jallieu, concernant l’une des branches de l’affaire qui oppose One Voice aux Gougeon. Cette famille de circassiens dont les frères et cousins se partagent notamment les cirques Idéal, Italiano, Nouveau Cirque Triomphe et Cirque de Paris, d’où nous avons fait saisir en 2020 le lion que nous avons renommé Jon, et quatre lionnes, Patty, Marli, Hannah et Céleste.

Courant 2022, nous avons déposé plainte contre Joseph et Stéphane Gougeon propriétaires du Nouveau Cirque Triomphe, et contre Guy Mordon. En effet, les uns et les autres ne possédaient pas les autorisations d’ouverture ni les certificats de capacité permettant d’exploiter des lions, ce qu’ils n’ont pourtant cessé de faire depuis des années.

Joseph Gougeon n’a pas obtenu le renouvellement de son certificat de capacité, perdu en 2017 à la suite de nombreuses et graves irrégularités constatées par les autorités dans son cirque. Son fils, à qui il avait confié ses animaux, n’en avait pas non plus. Depuis, le Nouveau Cirque Triomphe n’avait aucun droit de détenir des lions, ni même d’ouvrir l’établissement. Ils ont décidé de « céder » les lions à Guy Mordon, l’oncle de Stéphane Gougeon, qui, lui, est capacitaire. Mais comme nous l’avons découvert, les lions n’ont en fait jamais mis les pattes dans le cirque de Guy Mordon (par contre, des bébés sont nés !). Il leur est donc reproché d’avoir trompé les autorités sur ces points, et d’avoir ouvert l’établissement sans autorisation ni personne compétente.

Identifications fantaisistes, naissances, cahier de suivi manquant, échanges d’animaux, ventes post mortem chez un taxidermiste non agréé… Vous avez dit trafic ?

De notre côté, nous savons grâce à notre enquête que les dresseurs de cette famille n’hésitent devant aucun mensonge pour faire du trafic d’animaux, puisqu’un lion détenu par les Gougeon avait la même identification que Jon, le lion saisi en juin 2020 par l’association. Ils ont laissé saisir un lion en mauvais état pour mieux garder le lion identifié dans le cahier et depuis placé à Tonga juste avant que sa saisie soit ordonnée par la justice. Il s’appelle Tarzan.

Nous savons aussi que Joseph Gougeon a déposé une dépouille de lion chez un taxidermiste, qui s’avère ne pas être agréé. Notre enquête a révélé que ce taxidermiste vend les peaux environ 15 à 20 000 euros pièce, et qu’il travaille avec d’autres cirques. Il avait même avoué à nos enquêteurs qu’il était possible de faire abattre un lion sur commande, sous des prétextes pour le moins douteux.

Pendant des années, les Gougeon n’ont eu cure des contrôles, visites ou inspections des autorités, changeant de lieu, mentant… alors qu’ils auraient dû ne détenir aucun lion !

Lors de l’un des contrôles pour Jon et les lionnes, la question du cahier de suivi des identifications et du suivi sanitaire a été posée. Les Gougeon ont alors allégué que le cahier avait été oublié ou perdu lors d’un voyage chez leur mère…

Déjà en 2018 nous cherchions à faire saisir les lions et lionnes du cirque Italiano, félins détenus par d’autres membres de cette famille.

Nous attendons une sanction exemplaire et la mise en sécurité des animaux

Mensonges, preuves de trafic… De la naissance des animaux à leur vie d’exploitation, enfermés dans un camion-cage, des échanges à répétition d’un établissement à un autre, une traçabilité inexistante ou peu fiable, et des dépouilles écoulées par un revendeur au professionnalisme discutable, la sanction doit être exemplaire.

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, le mercredi 14 septembre à 18h

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. C’est donc ce qui s’est passé à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, où l’association locale Nine Lives et l’APHP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) ont donc signé avec One Voice une convention pour qu’elle prenne en charge la problématique des chats errants de l’hôpital parisien. Le programme Chatipi permet aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère et de faire de la pédagogie sur les chats ainsi que sur l’errance féline. L’inauguration du chatipi aura lieu à La Pitié-Salpêtrière, le mercredi 14 septembre à 18h.