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Empêchons l’effarouchement des ours réintroduits dans les Pyrénées !
Empêchons l’effarouchement des ours réintroduits dans les Pyrénées !
Empêchons l’effarouchement des ours réintroduits dans les Pyrénées !
17.05.2022
Empêchons l’effarouchement des ours réintroduits dans les Pyrénées !
Faune sauvage
Vous êtes une ourse des forêts ancestrales de Slovénie. Vous vivez votre vie en toute liberté, vous avez une famille et vous êtes respectée par les populations. Le « syndrome du sauveur » ayant atteint des dirigeants français, il a été décidé que vous seriez capturée, arrachée à votre territoire et aux vôtres, transportée puis relâchée dans un lieu que vous allez devoir découvrir, et dans lequel la plupart des humains alentour vous sont hostiles et sont armés… Les arrêtés ministériels sont pris chaque année depuis 2019 pour permettre l’effarouchement des ours à titre expérimental, mais un arrêté en projet prévoit de pérenniser ce dispositif. Avec nous, participez à la consultation publique pour éviter cela !
La protection des animaux remise en question
En France, on protège les espèces qui ont disparu ou quasiment. Tout comme les loups, les ours font partie d’une espèce dont les membres sont censés ne pas être chassés (convention de Berne, de Washington, directive européenne « habitats » et arrêtés du 23 avril 2007 et du 9 juillet 1999). Enfin ça, c’est la théorie, la réalité est tout autre. Leur espèce n’est sanctuarisée que parce que leurs membres sont inexistants sur le sol français. Dès que l’un d’eux arrive, soit naturellement pour les loups, soit en étant « réintroduit », les éleveurs et chasseurs les attendent de pied ferme, l’arme au poing. Quelle absurdité que d’arracher des animaux de chez eux pour les relâcher dans un pays qui leur est hostile !
On peut légitimement se poser la question de la logique du gouvernement, qui ordonne des tirs d’effarouchement sur des ours qu’ils ont fait eux-mêmes déraciner… Le but était pourtant qu’ils se reproduisent et s’installent durablement, avec tous les risques que cela comporte.
Les tirs d’effarouchement autorisés
Oui, vous avez bien lu. Depuis 2019, le ministère de la Transition écologique et le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation autorisent annuellement des mesures d’effarouchement « à titre expérimental ». Ces mesures peuvent être « simples » (effarouchement sonore, olfactif, visuel) ou « renforcées » (cartouches à double détonation, cartouches à billes de plastique). Ces arrêtés sont dits « cadres ». Ils permettent ensuite aux préfets de prendre des arrêtés supplémentaires, autorisant des effarouchements lorsqu’ils estiment que les conditions fixées par les arrêtés cadres sont remplies et donc insuffisantes. Les intérêts des éleveurs, qui destinent leurs troupeaux d’animaux à l’abattoir, passent toujours avant la vie sauvage.
Un combat mené depuis des années !
L’arrêté du 27 juin 2019, qui mettait en place à titre expérimental les mesures d’effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux, ainsi que celui du 12 juin 2020 ont été attaqués par plusieurs associations de défense de l’environnement et des animaux et ont tous deux été partiellement annulés par le Conseil d’État, respectivement le 4 février 2021 et le 25 avril 2022. Cette seconde annulation partielle s’explique par le fait que lorsque l’arrêté de 2019 a été partiellement annulé, celui de 2020 avait déjà été pris. Il s’agit donc de deux arrêtés similaires, le dispositif relatif à l’effarouchement renforcé n’avait pas été revu…
Nous espérons donc que cette année, l’arrêté du 31 mai 2021 soit totalement annulé. Nous avons déposé un recours et n’avons pas encore de date d’audience. Parallèlement, une consultation publique est ouverte jusqu’au 19/05/2022, pour un projet d’arrêté qui prévoit de pérenniser ce dispositif d’effarouchement des ours. Participons-y pour refuser ce projet !
Les choucas des tours, une hécatombe à faire suspendre dans le Morbihan. Audience le 25 mai à Rennes
1800 à 3000 choucas des tours sont en danger de mort dans le Morbihan. One Voice a déposé un référé et un recours. Audience en référé le 25 mai à Rennes.
One Voice prend part à la première Journée mondiale des blaireaux le 15 mai prochain dans toute la France !
One Voice prend part à la première Journée mondiale des blaireaux le week-end du 15 mai 2022.
Expérimentation animale : que choisir quand on nous ment ?
Pour son « décryptage » sur l’expérimentation animale, l’UFC-Que Choisir a choisi la complaisance envers les laboratoires. Une mise au point s’impose.
Pour les corneilles et les corbeaux, One Voice intente un référé dans le Jura. Audience le 4 mai à Besançon
One Voice attaque l’arrêté préfectoral du 24 mars 2022 permettant de tuer des corneilles noires et des corbeaux freux dans le Jura. Audience le 4 mai à Besançon.
Empêchons le massacre des bouquetins du Bargy ! Les tirs d’abattage sont autorisés en Haute-Savoie dès le printemps
Avec ses partenaires, One Voice a déposé un référé contre l’arrêté préfectoral visant les bouquetins du Bargy. L’audience aura lieu à Grenoble le 11 mai.
Chasse adaptative : les espèces menacées sous le feu des chasseurs. One Voice au Conseil d’État le 11 mai pour les oiseaux.
Chasse adaptative : les espèces menacées sous le feu des chasseurs. One Voice au Conseil d’État le 11 mai pour les oiseaux.
Chasse adaptative : les espèces menacées sous le feu des chasseurs. One Voice au Conseil d’État le 11 mai pour les oiseaux.
28.04.2022
Chasse adaptative : les espèces menacées sous le feu des chasseurs. One Voice au Conseil d’État le 11 mai pour les oiseaux.
Chasse
Les élégantes tourterelles des bois, les majestueux grands tétras, les farouches courlis cendrés, mais aussi les barges à queue noire, les oies cendrées et les fuligules milouins, n’ont qu’à bien se tenir ! Avec le principe de gestion de chasse adaptative, les chasseurs reviennent à la charge et ont toute latitude pour tuer des animaux en déclin. L’audience au Conseil d’Etat aura lieu ce 11 mai 2022 à 14h.
Edit au 14 mai 2022:
La décision doit être rendue environ trois semaines après l’audience, soit la première semaine du mois de juin prochain.
Ces oiseaux de nos campagnes et de nos montagnes ont un point commun : tous sont inscrits sur la liste rouge des espèces menacées en France par l’UICN. Classés comme vulnérables, en déclin ou en danger, leur population ne cesse de baisser. Pourtant, les chasseurs, animés par le seul plaisir de les tirer à bout portant, continuent de se payer leur tête. Pour dévaster la biodiversité sans vergogne, ils défendent la mise en œuvre de la gestion adaptative des espèces. Une aberration environnementale.
Le principe est simple. La gestion adaptative permet d’« ajuster régulièrement les prélèvements des espèces en fonction de l’état de conservation de leur population et de leur habitat, en s’appuyant sur les connaissances scientifiques relatives à ces populations ».
En clair, cette gestion repose sur un simple système de retour d’expérience. De qui se moque-t-on ?
La complexité du suivi des espèces
Car on le sait : la méthode de suivi des espèces est extrêmement complexe et exige des moyens ambitieux pour récolter les données, les intégrer, les analyser et enfin réagir. Qui va s’en charger? Les chasseurs eux-mêmes et leur application « Chassadapt »? Cette application, présentée comme un élément de contrôle des prélèvements et d’amélioration de connaissances des espèces, repose sur les simples déclarations des chasseurs. Ce n’est qu’une aberration de plus.
Un dispositif étendu aux espèces non chassables
Le dispositif de gestion adaptative aurait dû être mis en place par le plan de biodiversité de juillet 2018, sur les 90 (!!!) espèces chassables en France. Mais les chasseurs insatiables ont demandé à l’appliquer aux espèces non chassables. « Non seulement la chasse n’est pas impactante pour les espèces chassables fragilisées, mais encore, une espèce qui n’est plus chassée est condamnée », assure ainsi sans rougir Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, dans le magazine Connaissance de la chasse daté de septembre 2018. Un tel cynisme nous glace et nous défendons la position inverse : cessons de tuer les animaux, a fortiori lorsqu’ils sont déjà en déclin.
Pourtant, la gestion adaptative a bien été inscrite dans la loi du 24 juillet 2019. Et si elle est encadrée par un comité d’experts scientifiques – le GEGA – , chargé d’émettre des recommandations, celles-ci ne sont pas suivies par le gouvernement. Le GEGA a ainsi préconisé un quota de prélèvement de 0 individu sur les tourterelles des bois et sur les courlis cendrés. Sans effet.
Des victoires…
Le 10 septembre 2020, One Voice et la LPO remportaient leurs recours déposés devant le Conseil d’État pour faire suspendre l’arrêté autorisant le massacre des tourterelles des bois, déjà au bord de l’extinction. À cette date, 6 368 individus avaient été tuées. L’arrêté sera annulé le 30 décembre 2021. Le 17 décembre 2020, le Conseil d’État donnait raison à la LPO, lors d’un recours déposé contre un arrêté autorisant la chasse de 6 000 courlis cendrés pour 2019-2020. Cet arrêté avait déjà été suspendu en urgence par la haute juridiction en août 2019.
Oui mais…
Le combat pour les oiseaux continue. Nous ne laisserons pas passer cette loi injuste, qui donne les pleins pouvoirs aux chasseurs au mépris de la biodiversité. Nous avons déposé un recours devant le Conseil d’État contre la gestion adaptative de la chasse : l’arrêté cadre et la liste des espèces concernées. L’audience au Conseil d’Etat aura lieu ce 11 mai 2022 à 14h.
Mina serait morte début 2022 et Kamala placée à l’étranger. Mais que font les autorités ?!
Mina serait morte début 2022 et Kamala placée à l’étranger. Mais que font les autorités ?!
Mina serait morte début 2022 et Kamala placée à l’étranger. Mais que font les autorités ?!
27.04.2022
Mina serait morte début 2022 et Kamala placée à l’étranger. Mais que font les autorités ?!
Cirques
Des éléphantes exploitées dans les cirques de France depuis des décennies, des plaintes à ne plus savoir qu’en faire, une loi éventail qui ne suscite que du vent, et pour quel résultat ? Ces grandes dames sont placées dans les pires endroits sous la pression, et les autres meurent dans les camions sans jamais avoir vécu une vie paisible… Des rumeurs circulent sur Mina et Kamala, les éléphantes détenues par le cirque Medrano. Nous demandons des informations factuelles et des comptes aux responsables !
Les réseaux sociaux relaient une information alarmante sur l’une des deux éléphantes détenues par le cirque Medrano sédentarisé à Aimargues et dont nous avons fait annuler l’arrêté d’ouverture : Mina, qui nous est présentée comme étant en bonne santé tant par l’établissement la détenant que par les services de la DDPP (préfecture) dans le cadre de la procédure en cours devant le tribunal administratif de Rennes, serait en fait décédée depuis plusieurs mois ! Et Kamala aurait rejoint le Centre Skanda Vale au Royaume-Uni ayant accueilli Lechmee. Centre au sujet duquel nous avons alerté le ministère de l’Écologie dès 2018 pour qu’il ne laisse pas Maya y être envoyée car il ne constitue en rien un lieu acceptable pour le bien-être des éléphants. Tout cela alors qu’Elephant Haven, en France, est un sanctuaire disponible, adéquat et accueillant !
«C’est une hécatombe pour les éléphantes des cirques, et pour l’instant, le ministère s’en sort sans une égratignure et dans le silence. C’est scandaleux.»Muriel Arnal
Une loi pour donner l’illusion de l’action
La loi sur la maltraitance animale passée en novembre 2021 est une vaste farce pour les animaux détenus dans les cirques, notamment pour les éléphantes qui meurent les unes après les autres ou sont envoyées à l’étranger. Car seuls les cirques itinérants sont visés, laissant se sédentariser ceux qui le veulent et continuer ainsi à exploiter les animaux à loisir, comme c’est le cas de Medrano. Mais cette loi autorise aussi encore pour des années la reproduction des fauves… en plus du fait qu’aucun décret d’application n’a encore été publié.
Les autorités devront rendre des comptes !
Nous demandons des comptes et des éléments factuels à la préfecture des Côtes-d’Armor.
«Il est pour le moins surprenant que vos services puissent continuer à soutenir devant un tribunal que les animaux sont en parfaite santé et détenus dans d’excellentes conditions alors même qu’ils sont morts ou ont été cédés. Cela traduit à tout le moins un dysfonctionnement dans vos missions de contrôle.
» Extrait du courrier de One Voice à la préfecture des Côtes-d’Armor (DDPP)
L’association est particulièrement inquiète du sort réservé à Mina aujourd’hui décédée. Nous souhaitons connaître les circonstances de son décès et avoir accès à tous les documents s’y rapportant, notamment le rapport d’autopsie vétérinaire effectué et le certificat d’équarrissage. S’agissant de Kamala, l’association sollicite le document CITES ou CIC et la date de la cession.
Nous avons également écrit au tribunal de Rennes, car s’il s’avère que Mina est bel et bien décédée et Kamala cédée en Angleterre, notre plainte pourrait bien se retrouver « sans objet » et donc faire pschitt (comme pour la guenon magot détenue chez les Poliakov)… Car au lieu de statuer sur les problèmes au moment de la plainte, la justice abandonne les poursuites dès lors que les animaux meurent des conséquences des mauvais traitements reçus… et ceux qui les leur ont infligés s’en sortent à bon compte. D’ailleurs, le cirque Medrano s’enorgueillit, après tant d’années passées à faire claquer le fouet et manier l’ankus, de présenter désormais un spectacle sans animaux.
Finalement et comme à chaque fois (pour Lechmee c’était pareil), l’exploitant a senti le vent tourner et s’est dessaisi de lui-même de ses éléphantes pour éviter un retrait imposé par la justice après plus de cinq ans de démarches judiciaires de One Voice.
Nos campagnes incessantes – procédures, sensibilisation du public et pressions sur les autorités avec nos images d’enquête notamment – ont eu raison de l’inertie de l’administration mais trop tardivement pour Mina qui est fort probablement en effet décédée… Nous ferons tout pour que les responsables payent.
Lutter pour la transparence ne devrait pas être un travail à temps plein
La transparence de l’administration n’est pas censée être optionnelle. Mais la réalité est plus complexe, et la lutte pour la transparence devient vite un travail fastidieux et de longue haleine…