One Voice et ses partenaires du monde entier ciblent Max Mara pour son utilisation de fourrure

One Voice et ses partenaires du monde entier ciblent Max Mara pour son utilisation de fourrure

One Voice et ses partenaires du monde entier ciblent Max Mara pour son utilisation de fourrure
09.02.2024
One Voice et ses partenaires du monde entier ciblent Max Mara pour son utilisation de fourrure
Mode

La Fur Free Alliance dont One Voice est le représentant Français a lancé aujourd’hui une campagne internationale exhortant le géant italien de la mode Max Mara – ciblé de longue date en France par le collectif SIPE – à rejoindre ses concurrentes (dont Gucci, Versace, Armani, Prada, Valentino, Dolce & Gabbana et bien d’autres) en adoptant une politique anti-fourrure.

La campagne se déroulera lors de la Fashion Week à New York, Londres, Milan et Paris. Grâce à la notoriété de la Fur Free Alliance, coalition de 50 associations de protection animale dans 35 pays, la campagne anti-fourrure Max Mara sera probablement la plus grande de tous les temps, donnant lieu à des dizaines de milliers de courriels, d’appels et de publications sur les réseaux sociaux.

En septembre 2018, la Fur Free Alliance a demandé à ses soutiens du monde entier d’exhorter Prada à renoncer à la fourrure. La marque de luxe italienne a entendu l’appel et l’a abandonnée l’année suivante, répondant ainsi au changement de valeurs du public. La Fur Free Alliance a également œuvré auprès de Gucci, Armani, Hugo Boss et bien d’autres pour établir des politiques anti-fourrure. Aujourd’hui, plus de 1500 marques et détaillants ont pris l’engagement de ne plus utiliser de fourrure en rejoignant le programme Fur Free Retailer.

Adressez un courriel à Max Mara pour l’informer du fait que vous vous souciez des animaux et que vous souhaitez qu’elle renonce à la fourrure ! Suivez l’actualité en laissant un commentaire sur les réseaux sociaux de Max Mara (Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn) (voir en fin d’article).

Cette campagne internationale cible la marque phare Max Mara ainsi que le groupe Max Mara dans son ensemble et les marques qui lui sont liées : Marina Rinaldi, SportMax et bien d’autres, qui toutes proposent encore de la fourrure (gants en vison, manchettes en renard, breloques en chien viverrin ou capuches bordées).

Dans les fermes à fourrure, les animaux sauvages sont enfermés à vie dans des cages à fond grillagé. Privés de la possibilité de se comporter naturellement, ils finissent tués par gazage ou électrocution anale. Dans la nature, ils agonisent des jours durant dans des pièges sans eau ni nourriture jusqu’à ce que les trappeurs viennent les récupérer. Souvent, ils rongent leurs propres membres dans une tentative désespérée de s’échapper.

La production de fourrure est également dévastatrice pour l’environnement. Élevages et tanneries sont extrêmement néfastes pour les sols et les cours d’eau, rejetant déchets et produits chimiques toxiques dans la nature. Les pièges, eux, ne sont pas sélectifs, mutilant et tuant souvent des individus non ciblés, comme les membres d’espèces en voie de disparition ou des animaux de compagnie. Bref, cette industrie est un cauchemar de A à Z.

Alors que la majorité des consommateurs rejettent la fourrure, les grandes marques de mode ont réagi en annonçant des politiques qui en bannissent l’utilisation. Vingt pays européens ont interdit sa production en raison de sa cruauté envers les animaux et des risques pour l’environnement et la santé publique. En outre, Israël, la Californie et quatorze villes des États-Unis en ont prohibé la vente afin de créer un marché plus éthique et stimuler l’innovation.

«Le soutien de Max Mara à ce commerce archaïque et barbare la fait paraître démodée et indifférente à la souffrance animale. Max Mara devrait rejoindre ses pairs qui ont renoncé à la fourrure, et privilégier la compassion plutôt que le profit. »Joh Vinding, président de la Fur Free Alliance


Pour que Max Mara renonce à la fourrure

Montrons à Max Mara qu’elle n’a aucune excuse de promouvoir le commerce barbare de la fourrure !

Max Mara est l’une des dernières marques de mode internationales à ne pas avoir adopté de politique anti-fourrure, alors même que la plupart de ses concurrentes (dont Gucci, Prada, Armani, Valentino, Versace et Dolce&Gabbana) l’ont déjà fait.

Grâce à des gens comme vous qui défendez les animaux, ces marques ont compris que les consommateurs ne veulent plus d’un produit cruel envers les animaux, mauvais pour l’environnement, risqué pour la santé publique et totalement inutile puisqu’il existe des alternatives de qualité.

Agissez pour les animaux : avec One Voice et ses partenaires, enjoignez à Max Mara d’abandonner la fourrure !

Vous pouvez empêcher Max Mara de continuer d’utiliser de la fourrure. Écrivez à la marque pour l’exhorter dès maintenant d’abandonner la fourrure pour de bon !

Envoyez une lettre par courrier électronique au personnel exécutif et au conseil d’administration de Max Mara via le formulaire en ligne sur le site de la marque. Vous pouvez reprendre le texte proposé ci-dessous ou, mieux encore, vous exprimer avec vos propres mots.

Chers administrateurs et collaborateurs de Max Mara,

Que Max Mara continue de profiter du commerce barbare de la fourrure alors qu’il existe tant d’alternatives douillettes et à la mode me choque et m’attriste. Je renonce à faire des achats dans votre enseigne tant que votre marque n’abandonnera pas la fourrure comme nombre de ses concurrentes l’ont déjà fait, notamment Gucci, Prada, Versace, Armani, Valentino et bien d’autres, engagées avec One Voice et ses partenaires de la Fur Free Alliance.

Faites le choix de la compassion : renoncez à la fourrure. Merci.

Audience à Vannes ce 12 février 2024 pour un lion et deux lionnes détenus par le cirque William Zavatta

Audience à Vannes ce 12 février 2024 pour un lion et deux lionnes détenus par le cirque William Zavatta

Audience à Vannes ce 12 février 2024 pour un lion et deux lionnes détenus par le cirque William Zavatta
09.02.2024
Audience à Vannes ce 12 février 2024 pour un lion et deux lionnes détenus par le cirque William Zavatta
Cirques

Les 17 et 22 juillet 2019, à la recherche de Sultan, nous avions enquêté au sein du cirque William Zavatta et constaté qu’il maintenait un lion et deux lionnes dans des semi-remorques dont ils ne sortaient jamais, ne participant même pas aux spectacles. Pour eux, nous avons porté plainte contre les circassiens trois jours plus tard. Le 12 février prochain, à 16 h 30, nous serons présents au tribunal judiciaire de Vannes pour demander des sanctions contre les dresseurs et obtenir la saisie des animaux.

Mise à jour du 13 février 2024 :

Le tribunal judiciaire de Vannes a rendu sa décision le jour même de l’audience.

La justice s’est à nouveau placée du côté des animaux et les deux dresseurs du cirque William Zavatta ont été reconnus coupables de mauvais traitements à animaux commis par des professionnels. Ils ont été condamnés à six mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une peine d’interdiction de détenir des animaux non domestiques pendant cinq ans.

Nous nous réjouissons que les animaux soient de mieux en mieux considérés dans les tribunaux et continuons à nous battre pour maintenir cette tendance !

Enfermés dans des semi-remorques en plein soleil, sans litière sous leurs pattes ni eau pour s’hydrater… Pendant les deux journées de l’été 2019 que nous avons passées à les observer, le lion et les deux lionnes détenus par le cirque William Zavatta n’ont pas une fois eu accès à l’extérieur, condamnés à cuire dans leur geôle, sans le moindre enrichissement sur lequel porter leur attention et les sortir de l’ennui.

Non contents de faire vivre ces grands félins dans des conditions indécentes, les circassiens n’avaient même pas pris la peine de sécuriser leurs cages, exposant n’importe qui, enfant compris, à un accident potentiellement mortel. Pour y accéder, quiconque aurait pu déplacer les barrières amovibles posées là. Des mesures bien légères pour des fauves que l’établissement n’avait même pas le droit de détenir. En effet, il ne respectait pas l’arrêté « cirques » puisqu’ils ne participaient pas aux spectacles… maintenus qu’ils étaient dans leur camion-cage pour appâter le chaland.

Un cirque qui se complaît dans l’illégalité et un lion disparu

Entre 2016 et 2018, nous avions déjà déposé deux plaintes contre ce cirque, pour Sultan. À cette époque, il ne sortait de la remorque dans laquelle il était complètement isolé que pour être exhibé lors des parades, une pratique elle aussi illégale. Depuis, il a disparu sans laisser de traces, sans doute vendu ou « naturalisé » par un des taxidermistes au cœur des trafics auxquels beaucoup de cirques se livrent…

Pour le lion et les deux lionnes qui y étaient prisonniers en 2019, nous avons porté plainte pour placement d’animaux détenus en captivité dans un environnement pouvant être cause de souffrance, mauvais traitements et exploitation irrégulière.

Et nous avons une autre procédure en cours contre ce même cirque pour des animaux différents…

Le 12 février 2024, à 16 h 30, soit quasiment cinq ans après les faits, nous serons présents au tribunal judiciaire de Vannes pour demander que les lions soient saisis et nous soient confiés.

One Voice porte plainte pour diffamation contre le Gircor, lobby de l’expérimentation animale

One Voice porte plainte pour diffamation contre le Gircor, lobby de l’expérimentation animale

One Voice porte plainte pour diffamation contre le Gircor, lobby de l’expérimentation animale
08.02.2024
One Voice porte plainte pour diffamation contre le Gircor, lobby de l’expérimentation animale
Expérimentation animale

Après des mois à repousser les limites, il a fait le grand saut. Il y a deux semaines, le Gircor, organe de communication et lobby de l’expérimentation animale, a dépassé les bornes en produisant un billet infamant à l’égard de One Voice. D’après lui, nous cherchons à « manipuler l’opinion publique » en misant « sur l’émotionnel pour faire le buzz ». Entre affirmations sans preuves, distorsion de nos propos et attaques appuyées sur la réputation de l’association, il tombe purement et simplement dans le champ de la diffamation. Nous avons déposé plainte auprès du tribunal judiciaire de Paris et demandé un droit de réponse.

Ce nouveau « fact-checking » n’est pas plus brillant que les précédents, qui concernaient nos rapports sur les primates et sur les chiens. Comme d’habitude, on n’y trouve aucun lien vers notre enquête sur les élevages mauriciens de macaques, mais seulement des extraits (« quelques exemples flagrants de désinformation », parait-il) sortis de leur contexte pour mieux être critiqués. Quant à nos images, elles sont affublées de qualificatifs peu glorieux tels que « trompeuses », « mensonges » ou « mise en scène ».

Morceaux (mal) choisis

La palme de l’absurde revient à la critique de l’un des plans : « en choisissant un moment particulier et un angle de prise de vue, One Voice veut faire croire qu’il s’agit du quotidien des macaques ». Pourtant, sur celui-ci, les premiers mots sont : « Donc tous les six mois ».

Du reste, le lobby se contente globalement d’affirmations sans preuves. Cela est particulièrement gênant quand il mentionne l’AAALAC, décrit par le Gircor comme « une organisation internationale à but non lucratif qui promeut l’excellence pour le bien-être animal dans la science ». L’idée est que, puisque l’élevage visé par nos propos est accrédité, il respecterait en quelque sorte par définition la réglementation et le « bien-être animal ». En réalité, la seule étude indépendante sur le sujet, publiée en 2014, a montré que les laboratoires accrédités par ladite organisation enfreignaient encore plus la réglementation que les autres !

Des affirmations faciles aux accusations infondées

Face au fait que l’espèce Macaca fascicularis a été déclarée en 2022 « en danger » (en Asie, ce que nous annonçons clairement dans notre enquête), le soi-disant « fact-checking » précise que les macaques mauriciens seraient quant à eux invasifs. Pour cela, il s’appuie sur un classement réalisé en 2007, qui n’a pas été réévalué depuis, et qui par ailleurs affirme explicitement que la capture des singes à des fins d’expérimentation n’est pas une solution appropriée. Une lecture à trous, donc.

Mais les choses deviennent autrement problématiques avec les attributions répétées d’intentions malveillantes de notre part. Nous aurions menti sur divers éléments, tenterions de « brouiller les pistes », aurions mis en scène une séquence d’intimidation des singes… Des imputations graves, d’autant plus qu’elles sont fausses !

Diffamation et droit de réponse

Malgré de faux-semblants de précautions langagières, la conclusion de leur article enfonce le clou : « Affirmer, tromper, mentir, idéaliser et surtout mettre en scène semblent être les leitmotivs de cette nouvelle “enquête” de One Voice ». La nuance entre « semblent être » et « sont » – également présente dans la version anglaise de leur billet (qui élargit considérablement leur audience) – ne convainc personne.

Nous osons espérer qu’au vu de l’ensemble de ces propos, le tribunal judiciaire de Paris, auprès duquel nous avons déposé plainte pour diffamation, ne sera pas dupe de ces fausses précautions. En attendant, nous avons demandé un droit de réponse.

One Voice et le Whale Sanctuary Project proposent une collaboration avec le Marineland d’Antibes pour placer les trois orques dans un sanctuaire

One Voice et le Whale Sanctuary Project proposent une collaboration avec le Marineland d’Antibes pour placer les trois orques dans un sanctuaire

One Voice et le Whale Sanctuary Project proposent une collaboration avec le Marineland d’Antibes pour placer les trois orques dans un sanctuaire
07.02.2024
One Voice et le Whale Sanctuary Project proposent une collaboration avec le Marineland d’Antibes pour placer les trois orques dans un sanctuaire
Delphinariums

L’association française de défense des animaux One Voice et le Whale Sanctuary Project, une organisation caritative américaine, sont convenues il y a plusieurs années de travailler ensemble pour qu’Inouk, Wikie et Keijo, les trois orques d’Antibes, soient retirées des expositions commerciales du Marineland et transférées dans un sanctuaire côtier en Nouvelle-Écosse, au Canada. À la suite de la décision du tribunal de Grasse de suspendre leur transfert vers le Japon dans l’attente de la fin de l’expertise indépendante et au lancement par le ministère de la Transition écologique d’une consultation pour étudier des solutions non commerciales pour les cétacés en captivité, nos deux structures ont décidé de se mobiliser. Nos organisations proposent ainsi aujourd’hui une collaboration avec Marineland et le ministère de la Transition écologique.

«Le Whale Sanctuary Project est le seul projet actuel de sanctuaire pouvant accueillir des orques. Nous travaillons maintenant ensemble pour proposer une coopération avec Marineland afin d’offrir aux orques une retraite dans un environnement plus naturel, qui sera le plus bénéfique pour leur santé et leur bien-être.»Muriel Arnal, présidente de One Voice

La coopération est un ingrédient essentiel

Le Whale Sanctuary Project souligne que le succès du transfert des orques dans un sanctuaire dépendra d’un effort de collaboration intégral entre le personnel et la direction de Marineland, l’équipe du Whale Sanctuary Project, One Voice et d’autres partenaires, ainsi que les agences gouvernementales.

Cette approche s’inspire de projets de coopération antérieurs. En 2019, le Whale Sanctuary Project a collaboré avec le gouvernement russe, des associations russes de protection animale et One Voice pour réussir à rendre à l’océan 10 orques et 87 bélugas qui avaient été capturés illégalement pour être vendus à des parcs de loisirs marins en Chine. En 2023, des membres de l’équipe du Whale Sanctuary Project ont travaillé main dans la main avec le personnel du Miami Seaquarium, par l’intermédiaire de Friends of Toki, dans le but commun de ramener l’orque Toki (également connue sous le nom de Lolita) dans ses eaux d’origine, dans le nord-ouest de la côte Pacifique américaine, où elle avait été capturée en 1970. (Malheureusement, Toki est morte d’une maladie chronique, notamment rénale, et d’une pneumonie avant d’avoir pu être déplacée.)

«L’impact de cette toute première collaboration formelle entre un parc de loisirs marins et la communauté de protection animale pour soigner une baleine sur le site d’un parc marin ne peut être sous-estimé. Elle a démontré que différents organismes qui, par le passé, auraient pu travailler l’un contre l’autre, peuvent coopérer avec succès en partageant les mêmes valeurs de respect et de soin des animaux.» Charles Vinick, directeur exécutif du Whale Sanctuary Project

Le sanctuaire

Le sanctuaire côtier mis en place par le Whale Sanctuary Project est situé dans la baie de Port Hilford, en Nouvelle-Écosse. Cette baie protégée offrira aux baleines résidentes plus de 100 acres (40 hectares) d’espace aquatique avec des profondeurs allant jusqu’à 18 mètres, ce qui permettra aux cétacés de nager, plonger et faire l’expérience d’un environnement naturel en bord de mer. Elles pourront explorer les fonds marins, chasser les oiseaux à la surface et passer leur temps dans la nature tout en bénéficiant de soins attentifs pour le reste de leur vie.

Cela permettra également de s’assurer que le groupe familial reste uni.

«Les orques sont des animaux très intelligents, émotionnellement sensibles et socialement liés. Dans l’océan, elles vivent en groupes familiaux forts et leur santé émotionnelle et comportementale est intimement liée à leur groupe social.»Dre Lori Marino, fondatrice et présidente du Whale Sanctuary Project

Le transport des orques vers un nouveau lieu de vie est inévitablement source de stress. Mais celui-ci est multiplié de façon exponentielle lorsque leur destination est un autre établissement de divertissement où elles doivent essayer de s’adapter à la vie à long terme dans un bassin en béton avec des congénères qu’elles ne connaissent pas du tout.

« En revanche, dans un authentique sanctuaire comme celui de Port Hilford Bay », explique la Dre Marino, « elles pourront rester unies et ne seront pas stressées par le fait d’être confinées dans un petit espace avec des orques avec lesquelles elles n’ont aucune relation. Un sanctuaire leur offrira les meilleures chances de réussir leur vie. »

Normes relatives aux sanctuaires

Zone de concession du projet Whale Sanctuary, Port Hilford Bay, Nouvelle-Écosse

Le sanctuaire est conçu selon des normes élaborées conjointement par le National Aquarium, le Sea Life Trust et le Whale Sanctuary Project, et publiées par la Global Federation of Animal Sanctuaries.

Le National Aquarium est en train de créer un sanctuaire dans les Caraïbes pour les six dauphins qu’il détient, et Sea Life Trust gère un sanctuaire en Islande pour deux bélugas provenant d’un parc de loisirs racheté par son partenaire fondateur, Merlin Entertainments Group. Ce dernier a pour politique de ne pas utiliser de cétacés dans ses parcs de loisirs marins.

Un plan accéléré pour répondre aux besoins de Wikie, Inouk et Keijo

Compte tenu de l’urgence à laquelle sont confrontées Wikie, Inouk et Keijo, le Whale Sanctuary Project développe une approche accélérée pour fournir les éléments absolument nécessaires à l’accueil des orques avant même la fin du calendrier prévisionnel du sanctuaire complet.

La première phase du plan accéléré comprendra l’ingénierie, la fabrication et l’installation d’un enclos d’environ 6 500 mètres carrés, ainsi que des logements et des installations temporaires pour le personnel, afin que les orques puissent être transférées dans le sanctuaire. Au cours de la deuxième phase, les installations permanentes du sanctuaire seront installées, ainsi que le filet périphérique entourant les 404 000 mètres carrés (plus de 100 acres) d’espace aquatique du sanctuaire.

Études environnementales

Depuis l’annonce de la sélection de Port Hilford Bay, le Whale Sanctuary Project a mené pendant trois ans des études environnementales approfondies afin de s’assurer à la fois que le site convient aux cétacés et que leur présence ne nuira pas non plus à la flore et à la faune locales.

L’une de ces études est spécifique à la Nouvelle-Écosse en raison de l’exploitation historique de l’or dans cette province entre les années 1880 et les années 1930. Les analyses du sol, de l’eau et des espèces d’invertébrés sur le site ont permis de conclure que l’eau de la baie est propre, et que la zone côtière où se trouvait autrefois une usine d’estampage devra être recouverte de terre, de gravier ou de béton à tous les endroits susceptibles d’être perturbés par des travaux de construction. Car dans une petite zone du fond marin séquestrée et dans certains échantillons prélevés sur des invertébrés vivant dans le fond marin, la présence de traces d’arsenic a été détectée. Le Whale Sanctuary Project a entamé des consultations avec des scientifiques et d’autres experts afin de déterminer si des mesures d’atténuation seraient nécessaires sur ces zones bien délimitées.

Un mouvement mondial en faveur des sanctuaires

Ces dernières années, l’opinion publique a alimenté un mouvement mondial visant à mettre fin à la captivité des cétacés (orques, dauphins et bélugas) à des fins de divertissement.

Il existe déjà des centaines de refuges et sanctuaires de premier ordre dans le monde entier pour les animaux terrestres, y compris pour les éléphants, les grands félins, les ours et les grands singes qui ont passé leur vie dans des zoos (publics et privés) et des cirques. Avec espoir, en intégrant l’industrie du divertissement à notre travail coopératif, nous sommes impatients de voir advenir le moment où les cétacés ne seront plus confinés dans des bassins en béton et auront tous été placés dans d’authentiques sanctuaires.


La fin de la vie de cirque pour les lamas, chevaux, vaches et dromadaires abandonnés par le Cirque de Paris

La fin de la vie de cirque pour les lamas, chevaux, vaches et dromadaires abandonnés par le Cirque de Paris

La fin de la vie de cirque pour les lamas, chevaux, vaches et dromadaires abandonnés par le Cirque de Paris
06.02.2024
La fin de la vie de cirque pour les lamas, chevaux, vaches et dromadaires abandonnés par le Cirque de Paris
Cirques

Près de trois mois après avoir laissé à l’abandon huit animaux dans un champ de l’Oise, qu’il neige ou vente, Steve Gougeon et le Cirque de Paris viennent de se les voir retirer aujourd’hui même, grâce aux efforts conjugués de notre équipe, ses partenaires, des forces de l’ordre et de l’édile locale. Récit d’une saisie éclair.

Lundi dernier, il avait fait l’objet d’une condamnation exemplaire : cinq ans d’interdiction de travailler avec des animaux à la suite de la saisie de Jon, Patty, Céleste, Marli et Hannah. Il a aussi reçu une peine de prison avec sursis, et l’obligation de rembourser les frais engagés par l’association pour leur hébergement et leurs soins, soit près de 200 000 euros.

La publication dans les médias dès le lendemain a permis que dès le 30 janvier, nous nous mobilisions pour sauver ces huit malheureux livrés à eux-mêmes, après un appel à l’aide. Cela faisait plus de dix semaines que deux chevaux, deux lamas blancs, deux dromadaires, un watusi et un highland erraient dans un champ à la recherche d’une goutte d’eau, de nutriments absents dans l’herbe boueuse de la pâture, ou dans les arbrisseaux du bord de route, faisant face à toutes les intempéries, et avec pour seul abri un camion – osons le mot – merdeux. Seule la bonne volonté des agriculteurs et riverains leur a apporté de quoi survivre durant tout ce temps.

Dans un État de droit tel que le nôtre, les associations ne devraient pas avoir à pallier les maltraitances perpétuelles subies par les animaux dans les cirques. Il existe des textes de loi encadrant cette pratique d’un autre âge. Pourquoi ne sont-ils que trop rarement appliqués?

En une semaine à peine – fait suffisamment rare pour être souligné -, nous avons envoyé un enquêteur, mobilisé nos avocates, déposé plainte, trouvé des refuges partenaires qui avaient des places disponibles ainsi que des personnes responsables du transport d’animaux compétentes et sympathiques, et enfin, obtenu l’ordonnance de saisie ! Un temps record. En moins de deux heures ce matin, les animaux étaient sortis de leur enfer, et sans aucun accroc. Deuxième record.

Leurs prénoms sont Totem, Orion, Teliah, Jessica, Palerme, Saba, Gaspard et Malkia. Vous pouvez leur apporter amour, bienveillance, soutien et une chance de se reconstruire en les parrainant.

Il faut ici saluer l’implication remarquable de la mairie de Noroy, de la gendarmerie, des transporteurs, des refuges partenaires, de la justice et de notre équipe.

Tout le monde a coopéré main dans la main car l’enjeu était de taille : sauver la vie de ces animaux et leur offrir le meilleur avenir possible.

One Voice demande à la France d’encourager les méthodes alternatives à l’expérimentation animale dans l’UE

One Voice demande à la France d’encourager les méthodes alternatives à l’expérimentation animale dans l’UE

One Voice demande à la France d’encourager les méthodes alternatives à l’expérimentation animale dans l’UE
02.02.2024
One Voice demande à la France d’encourager les méthodes alternatives à l’expérimentation animale dans l’UE
Expérimentation animale

Avec l’aboutissement en 2023 de la deuxième Initiative citoyenne européenne concernant l’expérimentation animale, l’Union européenne a annoncé la mise en place d’un plan de collaboration entre les États membres. Mais nous craignons que ce projet ne soit sur le point d’être rejeté par les pouvoirs publics nationaux. Nous écrivons sur-le-champ au ministère de la Recherche afin d’encourager la France à voter pour un futur plus éthique.

Une bonne initiative déjà entravée ?

L’été dernier, la réponse des autorités à l’ICE Save Cruelty Free Cosmetics a été plutôt mitigée : les revendications concernant les cosmétiques ont été ouvertement rejetées, et les annonces sur les efforts à entreprendre en vue de la fin des tests réglementaires de toxicologie sont restées floues. Parmi les points positifs, la Commission avait élaboré au printemps un projet lié à l’Espace européen de la recherche (EER, plus connu sous l’acronyme ERA – European Research Area), avec l’idée de mettre en commun les efforts dans le développement, l’adoption et le partage des méthodes de substitution.

Nous savions que le combat était loin d’être gagné. La tenue imminente d’un vote concernant ce projet, dont les prévisions ne sont pas bonnes, nous mène, en tant que membre de Cruelty Free Europe et de la Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale (ECEAE), à faire le nécessaire pour plaider la cause des animaux auprès de notre gouvernement.

Pour une science éthique

Nous avons donc écrit à Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche, afin que le vote de la France aille dans le bon sens. Des mesures fortes visant à accélérer la transition à l’échelle internationale sont toujours bonnes à prendre, et nous vous informerons des suites qui seront données à ce vote.

Bien sûr, la fin de l’expérimentation animale ne dépend pas que de cela. Le nombre d’individus utilisés dans les tests de toxicologie est le seul à diminuer (légèrement) au fil des ans, tandis que les comités d’éthique donnent leur aval à des projets honteux impliquant chocs électriques, douleurs chroniques ou encore stress traumatique. Sans parler de l’industrie qui résiste autant qu’elle peut au changement.

Le combat continue, avec vous.

Braconnage en Isère: l’horreur dans la nuit. Audience le 5 février à Valence

Braconnage en Isère: l’horreur dans la nuit. Audience le 5 février à Valence

Braconnage en Isère : l’horreur dans la nuit. Audience le 5 février à Valence
01.02.2024
Isère
Braconnage en Isère: l’horreur dans la nuit. Audience le 5 février à Valence
Chasse

En mai 2023, quelques habitants d’un village de l’Isère sont réveillés par des coups de feu dans la nuit. Le lendemain, des corps d’animaux sont retrouvés. Dans les semaines qui suivent, l’histoire se répète. Les gendarmes retrouveront de nombreuses dépouilles: renards, chevreuils, biches. Tués par des chasseurs qui ne s’embarrassaient pas du respect de la loi pour assouvir leur passion morbide. En mémoire de ces animaux, nous demandons des peines exemplaires pour les quatre braconniers qui ont reconnu les faits. Audience le 5 février 2024 à 15 h 30 au tribunal judiciaire de Valence.

Crédit photo: Gendarmerie de la Drôme – Facebook

Protégés ou non, peu importe: un seul objectif, tuer des animaux

Dans ces petits villages de l’Isère, les renards, les biches et les chevreuils n’ont eu aucune chance. Les quatre hommes les ont pourchassés de nuit, depuis leur quatre-quatre équipé de plusieurs phares pour percer l’obscurité: aveuglés, les animaux ont été pris au piège. Les hommes tirent, des coups de feu brisent le silence. Là où autrefois se trouvait la tête de l’animal ne reste plus qu’un lambeau de chair. Ils se sont certainement félicités de ce résultat.

S’en prendre à des renards, qui sont déjà près d’un million à être tués chaque année sans même compter le braconnage et qui subissent l’horreur de la vénerie sous terre, les heures de traque avant une mise à mort violente, y compris, souvent, des renardeaux, quel “exploit”… Les biches et les chevreuils sont eux aussi visés, bref, tout ce(ux) qui passai(en)t par là et qui pouvai(en)t être tué.

Et pour les animaux d’espèces protégées, qui font l’objet de toutes les convoitises, un traitement particulier fut prévu: des parties du corps découpées et fièrement exposées dans la maison. Pendant l’enquête, des têtes de bouquetins ont été retrouvées. Pour les buses, les têtes ne les intéressaient pas : ils se sont contentés de leur couper les pattes pour les garder chez eux.

Chasse ou braconnage, aucune différence pour les animaux!

Aujourd’hui, si ces hommes sont poursuivis, ce n’est cependant pas pour avoir tué ces animaux, mais entre autres pour avoir chassé de nuit, depuis un véhicule… Car le principal objectif de la loi n’est pas de protéger les animaux, mais les chasseurs, et de s’assurer qu’ils soient les seuls à pouvoir tuer en toute impunité. Évidemment, leurs représentants se retourneront contre eux et chercheront comme toujours à les ostraciser en jouant la partition des “bons” et des “mauvais” chasseurs. Et ils demanderont bien sûr une compensation financière. Pas pour réparer les vies volées à ces animaux, mais parce qu’une biche tuée par ces braconniers, c’est une biche de moins à tuer pour les autres.

Quelques victimes ont pu être retrouvées. Pour les autres, pas vu, pas pris! Combien d’animaux massacrés sans laisser de traces, dont les dépouilles sont abandonnées sur place? Le problème, ce n’est pas tant le fait que ces animaux n’aient pas été tués “dans les règles”, c’est qu’ils aient été tués tout court.

Alors oui, les braconniers doivent recevoir une peine exemplaire, mais ne l’oublions pas: le vrai problème, c’est la chasse, pas le terme qui désigne ceux qui tiennent les fusils! Ensemble, exigeons encore et toujours une réforme radicale de ce “loisir” pour mettre fin au massacre!

Les académies nationales sont-elles favorables au test de nage forcée ?

Les académies nationales sont-elles favorables au test de nage forcée ?

Les académies nationales sont-elles favorables au test de nage forcée ?
01.02.2024
Les académies nationales sont-elles favorables au test de nage forcée ?
Expérimentation animale

Derrière une façade qui se voulait rassurante, les pouvoirs publics ont réagi en interne à notre campagne contre la nage forcée des rongeurs… en allant chercher des alibis pour ce test chez l’Académie nationale de médecine et l’Académie vétérinaire de France. Le résultat : un article déplorable publié dans le bulletin de l’une de ces institutions prestigieuses. Vous pouvez signer notre pétition pour demander la fin de cette mascarade.

En octobre 2022, la cellule expérimentation animale du ministère a commencé à discuter avec « les académies » au sujet du test de nage forcée, mis en lumière en France par notre campagne lancée l’année dernière. Quelques mois plus tard, ces échanges auraient abouti à un avis suffisant pour faire dire à la Commission nationale pour la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques (CNEA) « qu’il n’est pas opportun de […] supprimer [le test de nage forcée] car il relève d’une nécessité scientifique ».

Les académies ont-elles vraiment rendu un « avis » argumenté ?

N’ayant pu trouver trace de cet avis sur les sites web des académies, One Voice leur a écrit pour savoir si ce document existait vraiment. Quelques semaines plus tard, nous avons eu l’explication :

«Un groupe d’experts issus de nos académies a effectivement travaillé sur ce sujet. Ce travail a abouti à la rédaction d’un article publié dans le “Bulletin de l’Académie Vétérinaire de France”. Il ne s’agit pas d’un avis.»

L’article en question, dont le titre ne mentionne pas la nage forcée, a été publié en mai 2023. Signé par un chercheur, une chercheuse et deux vétérinaires impliqués dans l’expérimentation animale, avec ses deux pages et demie et sa bibliographie dépouillée, il fait peine à voir.

Quelques affirmations gratuites ne font pas un article scientifique

Généralement, on attend d’une publication scientifique qu’elle ne fasse pas d’affirmations « en l’air ». Si on y dit qu’un test est génial, ou même simplement qu’il est utile, il faut pouvoir le prouver en renvoyant à des études sérieuses qui ont analysé la question. Sans cela, on peut à peine prétendre au statut bien moins glorieux de « papier d’opinion ».

Et c’est bien le cas ici. Sur neuf références bibliographiques, seuls deux articles scientifiques concernent spécifiquement le test de nage forcée. Et alors que ces écrits de spécialistes y sont défavorables et prônent l’utilisation d’autres méthodes, le « groupe d’experts » des académies a préféré accorder une confiance aveugle à des associations de promotion de l’expérimentation animale qui « soutiennent son utilisation en tant que précieux outil » pour trouver de nouveaux médicaments…

Aidez-nous à faire interdire le test de nage forcée

On se demande comment un papier d’opinion aussi manifestement biaisé a pu être publié. Mais le plus grave est qu’une commission nationale nommément dédiée à la protection des animaux exploités par les laboratoires a fait confiance à ces propos au point de dire qu’ils permettraient « de répondre de façon formelle sur le contenu et l’intérêt du test ».

Le public ne doit pas être dupe de ces manipulations. Pour nous aider à en finir avec la nage forcée, vous pouvez signer notre pétition.

Audience le 7 février 2024 pour une suspension en urgence de la chasse aux tangues à La Réunion

Audience le 7 février 2024 pour une suspension en urgence de la chasse aux tangues à La Réunion

Audience le 7 février 2024 pour une suspension en urgence de la chasse aux tangues à La Réunion
31.01.2024
Réunion
Audience le 7 février 2024 pour une suspension en urgence de la chasse aux tangues à La Réunion
Chasse

Malgré l’annulation de son arrêté de 2022, le préfet de La Réunion persiste et autorise une nouvelle fois la chasse aux tangues pour l’année 2024. Pendant deux mois, ces petits mammifères courent le risque d’être traqués jusque dans leurs terriers. Nous les défendrons au tribunal administratif de Saint-Denis le 7 février prochain à 14 h 30 pour faire suspendre en urgence ce texte.

Photo: Un tangue dans le jardin par Maryline P, CC BY-NC-ND 4.0 DEED

Il y a quelques jours à peine, le préfet de La Réunion a pris un arrêté autorisant une nouvelle saison de chasse aux tangues sur l’île. De la mi-février à la mi-avril, les chasseurs lanceront leurs chiens à la poursuite de ces petits animaux. Une fois extraits de leurs terriers, ceux qui n’auront pas succombé aux premiers assauts seront tués par ceux qui les traquent…

Des textes illégaux qui mettent en danger les jeunes

Nous refusons ce scénario qui privilégie encore une fois le loisir des chasseurs au détriment de la vie sauvage. Le 29 décembre 2023, le tribunal administratif de Saint-Denis nous a déjà donné raison en annulant l’arrêté qui visait les tangues en 2022. Non seulement le préfet n’avait pas pris la peine de justifier son texte mortifère, mais en plus il mettait en danger les petits présents dans les terriers jusqu’au printemps. Pourquoi laisse-t-on le Code de l’environnement être sans cesse piétiné pour faire plaisir aux chasseurs?

Mais les temps changent, heureusement: en métropole, les tribunaux sont de plus en plus nombreux à considérer qu’il est inacceptable de chasser des animaux dans leurs terriers alors que des petits s’y trouvent. 84% des Français appellent d’ailleurs de leurs vœux, comme nous, l’interdiction de cette pratique quel que soit l’âge des animaux pris pour cibles (sondage Ipsos/One Voice, octobre 2023).

Pour qu’aucun tangue, déjà victimes du braconnage et de la disparition grandissante de leur habitat, ne soit tué en 2024, le 7 février à 14h30, nous porterons haut et fort leur voix au tribunal administratif de Saint-Denis.

Chats drogués abandonnés sur une route : One Voice présente à l’audience de leurs bourreaux à Montauban

Chats drogués abandonnés sur une route : One Voice présente à l’audience de leurs bourreaux à Montauban

Chats drogués abandonnés sur une route : One Voice présente à l’audience de leurs bourreaux à Montauban
31.01.2024
Chats drogués abandonnés sur une route : One Voice présente à l’audience de leurs bourreaux à Montauban
Animaux familiers

Ils s’appelaient Filou, Flash, Garfield, Panda, Pepito, Perle, Picasso, Sacha, Vanille et le dernier n’avait même pas été nommé. Une nuit d’été 2023, ils ont été lâchement abandonnés sur une petite route entre champs et forêts, après avoir été drogués. Sur dix chats, quatre seulement ont pu être secourus par les pompiers et services municipaux, mais deux ont succombé à leurs blessures. Les six autres n’ont jamais été retrouvés malgré des recherches poussées.Pour eux, nous réclamons justice. Nous nous porterons partie civile à l’audience de leur ancienne pseudo-famille le 6 février au tribunal judiciaire de Montauban à 13 h 30.

Sur le visuel : Panda et Pépito

Mise à jour du 07 février :
Le jugement a été prononcé le 06 février à l’issue de l’audience. Les prévenus ont été condamnés à suivre un stage de citoyenneté pour l’un, et à une amende de 500€ avec sursis pour l’autre. Aucune interdiction de détenir des animaux. Une immense déception alors que 8 félins sont décédés ou portés disparus après ces actes ignobles, qui sont pourtant condamnables à hauteur de quatre ans d’emprisonnement et de 60 000 euros d’amende.

Fin juin 2023, notre partenaire, l’association Les Chats Libres de Mélie, avait été contacté pour prendre en charge la « cession » de dix chats et chattes par une famille d’Occitanie. Après avoir fait le lien entre un appel téléphonique et le méfait sordide, il nous a sollicités pour porter leur voix.

Les animaux, premières victimes de l’irresponsabilité humaine

En plein été, alors que les refuges sont saturés de pensionnaires sans abri, une solution avait pourtant été proposée à ladite famille souhaitant se séparer des dix chats au plus vite : cinq pouvant être récupérés immédiatement, puis les cinq suivants deux semaines plus tard. Comme d’habitude, les bénévoles poussent les murs, se débrouillent pour accueillir les malheureux dans l’urgence, pour des gens inconscients à qui il faut encore expliquer que les animaux sont des êtres vivants, et non des objets dont on se débarrasse si l’on estime qu’ils sont devenus trop encombrants.

Proposition refusée par ces personnes voulant à tout prix se séparer des animaux sur-le-champ et sans le moindre effort : elles ont préféré l’abandon, au risque très probable que cela entraîne leur mort. Une heure tardive – c’était le mois de juin –, une route peu fréquentée, du Lexomil : le cocktail « parfait » pour se débarrasser des félins.

La stérilisation, seule solution

Aujourd’hui, seuls Panda et Pepito sont encore en vie, témoins silencieux du calvaire qu’ils ont vécu cette nuit-là. Ni identifiés, ni stérilisés, c’est un concours de circonstances heureux qui a permis de repérer les lâches à l’origine de ces deux morts et six disparus. Peut-être ces derniers ont-ils survécu et sont-ils désormais soumis à une vie misérable de chats errants, perpétuant le cycle de la souffrance indéfiniment.

Les particuliers qui font reproduire leurs animaux et distribuent les petits à tout va sont les premiers responsables de cette misère. Trafic sur Internet, abattages massifs dans les fourrières, effondrement de la biodiversité : qu’attend l’État pour rendre obligatoire cette simple opération chirurgicale, comme en Belgique ou en Espagne ? Nos dirigeants ont aussi leur rôle à jouer. L’impunité et la méconnaissance des solutions sont ce qui permet à ces problèmes de se répéter.

Pour ces actes dont des éléments constituent une circonstance aggravante, nous serons présents au tribunal judiciaire de Montauban le 6 février à 13 h 30 pour demander une sanction exemplaire et une interdiction de détenir des animaux à l’encontre de ces tortionnaires. Rejoignez notre combat en exigeant la mise en place d’un plan d’urgence pour les chats errants.