« Rien à branler de se faire choper » : loup empoisonné dans la Drôme, audience le 10 septembre à Valence

« Rien à branler de se faire choper » : loup empoisonné dans la Drôme, audience le 10 septembre à Valence

« Rien à branler de se faire choper » : loup empoisonné dans la Drôme, audience le 10 septembre à Valence
09.09.2024
« Rien à branler de se faire choper » : loup empoisonné dans la Drôme, audience le 10 septembre à Valence
Animaux sauvages

En mars 2022, dans la Drôme, un loup est sciemment empoisonné, appâté par la dépouille d’un agneau rempli de pesticides. Son cadavre est ensuite déplacé et enterré pour mieux le dissimuler. Ironie du sort, les mis en cause comptent parmi eux… un référent du réseau Loup/Lynx local du réseau piloté par la préfecture et l’Office français de la biodiversité ! Les investigations ont permis de démontrer l’existence un réseau familial et amical particulièrement organisé, avec l’ambition affichée de tuer des loups par empoisonnement. Nous nous sommes évidemment constitués partie civile et serons donc présents au procès afin d’obtenir justice pour ce loup.

Les cinq prévenus, qui devaient initialement comparaître le 12 décembre 2023 devant le tribunal judiciaire de Valence pour « destruction et transport illicites d’espèces protégées » et « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques », seront finalement jugés demain, le 10 septembre 2024, soit quasiment deux ans et demi après les faits. Nous attendons des juges qu’ils sanctionnent sévèrement les auteurs qui ont usé de moyens abjects et parfaitement illégaux pour tuer les animaux qui les dérangent.

« Je vais le nettoyer, ce fils de pute »  (sic)

À l’époque, c’est une collaboration minutieuse qui s’est organisée à Crupies, dans la Drôme, pour tuer des loups. Les aveux et écoutes téléphoniques des prévenus ne font aucun doute sur leurs intentions. Il y a d’abord celui qui a sciemment infiltré le réseau Loup/Lynx afin d’obtenir des informations « pour trouver les tanières et tuer les louveteaux au printemps ». Il reconnaît même s’être posté de nuit, à plusieurs reprises, avec sa carabine munie d’un silencieux et d’une lunette à visée thermique, en toute illégalité, pour – en parlant des loups – « niquer ce bâtard » (sic). Il ajoute dans un langage fleuri : « Je vais le nettoyer, ce fils de pute » (sic) ou encore « Je vais la nettoyer, la montagne » (sic), n’en ayant « rien à branler de se faire choper » (sic). Des tentatives d’abattages qui échoueront seulement en raison du fait que les loups ne se sont pas présentés sur les lieux où le piège les attendait.

Des pesticides interdits depuis 2008

Il y a celui qui a fourni le poison en connaissant parfaitement l’usage qui en serait fait ; ceux qui se sont organisés pour préparer l’appât, et ceux qui ont transporté et enterré le corps du loup empoisonné afin de dissimuler les preuves. 

Le tout en communiquant par « messages codés », de crainte que leurs conversations téléphoniques ne soient interceptées. Leurs échanges font d’ailleurs ressortir qu’ils entendaient bien continuer leur braconnage s’ils n’avaient pas été arrêtés

Selon les faits qui leur sont reprochés, les prévenus les plus incriminés pourront encourir jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende pour « destruction d’espèce protégée ». Certains d’entre eux étant titulaires d’un permis de chasse, nous demandons également à ce que ce dernier leur soit retiré. Au tribunal judiciaire de Valence ce 10 septembre à 15 h 30, nous porterons la voix de ce loup empoisonné, décédé après une agonie douloureuse comme en témoignent les traces de « pédalage » retrouvées à proximité de son corps, signe qu’il a été pris de longs spasmes et convulsions avant de mourir. 

Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France

Cinq associations permettent d’éviter les battues aux loups prévues fin août en Aveyron

Cinq associations permettent d’éviter les battues aux loups prévues fin août en Aveyron

Cinq associations permettent d’éviter les battues aux loups prévues fin août en Aveyron
03.09.2024
Aveyron, France
Cinq associations permettent d’éviter les battues aux loups prévues fin août en Aveyron
Animaux sauvages

Ce samedi 31 août 2024, la préfecture de l’Aveyron s’apprêtait à organiser plusieurs battues aux loups dans deux communes du département, le tout en collaboration avec l’Office français de la biodiversité (OFB), les lieutenants de louveterie et les associations de chasse locales. Cette action avait pour objectif d’abattre un ou plusieurs individus dans les communes de l’Hospitalet-du-Larzac et de Sainte-Eulalie-de-Cernon.

Alors que l’Aveyron ne compte aucune meute sur son territoire et que deux loups dispersants ont déjà été tués entre les mois d’octobre 2023 et juillet 2024, ces tirs témoignent d’une véritable volonté d’éradiquer les loups du département. Le préfet a même publié au printempspuis abrogé grâce à l’action des défenseurs des animaux – un arrêté autorisant l’abattage de chiens en divagation dans les mêmes communes. 

Une fois de plus, l’État multiplie sciemment les atteintes au retour naturel des loups en dehors de l’arc alpin, par une régulation assumée, fragilisant leur population et empêchant le rétablissement d’un état de conservation favorable. Malgré le fait que ces deux communes soient considérées comme « difficilement protégeables » (notion de plus en plus utilisée par les services de l’État pour justifier le recours systématique et spontané aux tirs, au détriment de moyens d’effarouchement non létaux), aucune attaque n’a été recensée depuis plusieurs semaines, ce qui pose la question de la raison de cette autorisation d’abattage dérogatoire. 

En réaction à cette information, un courrier co-signé par plusieurs ONG de protection de la faune sauvage dont One Voice, l’ASPAS, FERUS, le Pôle Grands Prédateurs et Focale pour le Sauvage a été envoyé à la Direction départementale des territoires (DDT) de l’Aveyron et a permis de faire avorter ce projet de battues.

Nous, associations de protection de l’environnement, craignons que cette politique de régulation de la population lupine s’aggrave dans les temps à venir. Nous tirons la sonnette d’alarme devant l’escalade de la situation qui semble tendre vers une incontestable chasse aux loups sur le territoire national et possiblement dans toute l’Union Européenne.

Loup blessé en Saône-et-Loire : non à son abattage

Loup blessé en Saône-et-Loire : non à son abattage

Loup blessé en Saône-et-Loire : non à son abattage
03.09.2024
Saône-et-Loire
Loup blessé en Saône-et-Loire : non à son abattage
Animaux sauvages

Morey, Saône-et-Loire, nuit du 4 décembre 2023 : l’unique loup encore présent dans le département est blessé d’une balle dans la cuisse après des jours d’acharnement. Depuis, il survit tant bien que mal, sur trois pattes. Incapable qu’il est de sauter, il suffirait de mettre en place des clôtures, filets électrifiés ou chiens afin de protéger les troupeaux. Pourtant, les éleveurs refusent cette solution, préférant larmoyer dans les médias, avec l’aval de la préfecture qui a convié la brigade loup pour faire abattre le loup blessé. Nous demandons à ce qu’il ne soit pas tué et nous soit confié afin d’être mis à l’abri dans notre sanctuaire en Italie, où vivent déjà plusieurs loups sauvés.

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La préfecture encourage l’abattage

De retour dans le département depuis 2019, les loups ont tous été abattus les uns après les autres en 2020, 2021 et 2023. Le dernier encore en vie a été visé en décembre dernier. Il survit depuis avec une balle dans le postérieur, qui l’empêche de se déplacer correctement, limitant grandement ses déplacements et sa capacité à se nourrir. Mais aujourd’hui, ses jours sont comptés. La brigade loup est sur place en grande pompe depuis début août pour tuer un animal déjà handicapé.

Les éleveurs s’opposent à la protection

Estropié, ce loup boiteux cherche la facilité pour se nourrir et survivre : les animaux d’élevage laissés sans surveillance. De leur côté, les éleveurs ne s’en cachent pas : ils le veulent mort. Protéger leur troupeau ? C’est hors de question. Pour Emilie Magnin, éleveuse à la bergerie de la saugerie à Villeneuve-en-Montagne, préserver ses brebis, c’est trop déplaisant : « Pour demander un tir de défense simple, il faut que les animaux soient protégés, soit dans des filets de protection, où il y a peu d’espace pour bouger, ou une clôture électrifiée. Cette dernière solution est contraignante car l’entretien demande un travail énorme. Ça nous retarde dans notre activité d’élevage. Demander le tir de défense simple, c’est contrainte sur contrainte, pour rentrer dans des cases ». Alors même que les éleveurs bénéficient de subventions pour protéger leurs animaux.

La solution ? Laisser les moutons sans surveillance ni protection, venir pleurer dans la presse quand il est trop tard, et réclamer que les loups soient exterminés dans le département.

Nous exhortons les autorités de Saône-et-Loire à mettre fin à cette traque et à imposer la protection des troupeaux. Nous sommes prêts à prendre ce loup en charge et à le transférer dans notre sanctuaire en Italie, où il pourra vivre à l’abri de tous les dangers, avec d’autres rescapés.

Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix.

Enquête : des cochons sous les scalpels au CICE de Clermont-Ferrand

Enquête : des cochons sous les scalpels au CICE de Clermont-Ferrand

Enquête : des cochons sous les scalpels au CICE de Clermont-Ferrand
29.08.2024
Enquête : des cochons sous les scalpels au CICE de Clermont-Ferrand
Expérimentation animale

Révélations de One Voice et Camp Beagle Gannat sur l’origine, le transport et l’utilisation de porcelets élevés en batterie, par le Centre International de Chirurgie Endoscopique de Clermont-Ferrand, adjacent au Centre hospitalier. One Voice engage des procédures en justice.

Le Centre International de Chirurgie Endoscopique (CICE) de Clermont-Ferrand est connu mondialement pour les formations qu’il dispense à des médecins. Ce qui l’est moins, ce sont les expériences sur de très jeunes cochons qui y sont pratiquées, alors qu’il est possible de faire autrement.

Camp Beagle Gannat nous a alertés sur le sort de ces animaux et nous avons approfondi le sujet ensemble. Après un an d’enquête, les images de lanceurs d’alerte et de nos enquêteurs exposent la « chaîne de production », le transport brutal et pas aux normes, ainsi que l’absence totale de considération des formateurs et du personnel du CICE envers les petits cochons. Toutes ces atrocités pour un entraînement qui devrait employer les nouvelles techniques, comme le prévoit la législation en matière d’expérimentation animale.

Nous déposons plainte contre la Ferme Guy, demandons sa fermeture et engageons une procédure à l’encontre du CICE pour qu’il remplace l’expérimentation sur les animaux par d’autres méthodes.

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Depuis plus de quinze ans, le CICE se fournit en « cobayes » auprès de la Ferme Guy, sise à une trentaine de kilomètres, un sordide élevage en batterie où maltraitances et irrégularités sont la norme.

Une ferme très « nature »

La Ferme Guy dépeint une image bucolique : location d’un espace pour camping au plus proche de la nature, photos de jeunes vaches en plein air, élevage familial sans OGM…

Derrière les murs, pourtant, des truies sont parquées dans des cages où elles ne peuvent se mouvoir. Impossible pour elles d’y faire le moindre pas, ne serait-ce que pour éviter d’écraser leurs petits.

L’élevage industriel est légal. Ce qui l’est moins, c’est la mortalité néonatale astronomique, la pratique de la médecine vétérinaire par l’éleveur lui-même, les actes de violence perpétrés sur les animaux adultes comme nouveau-nés.

Quand les truies usées par les mises bas à répétition sont blessées, elles ne sont pas soignées correctement. Ainsi, après un prolapsus de l’une d’elles, l’éleveur attrape à pleines mains ses organes avant de les enfoncer à l’intérieur de son corps et de recoudre ses parties génitales. Des actes totalement illégaux, réservés aux vétérinaires. Le petit plus de cet « élevage nature » est sans doute aussi le « fait maison ».

Les jours suivant les naissances, les cadavres s’empilent. Il y a les porcelets qui naissent déjà morts, à peine formés. Ceux écrasés sous leur mère enfermée entre des barres métalliques et ne pouvant les éviter. Ceux jugés trop chétifs qui finiront le crâne fracassé contre une barrière, un mur ou le sol, et qui convulseront longuement avant de mourir.

L’élevage en batterie est une industrie lucrative, et ce n’est pas l’éleveur qui nous contredira.

Je sortais 5000 cochons par an. Les années où je faisais le plus de cochons, je gagnais plus d’argent. C’est peut-être les années où j’en ai le plus perdu d’ailleurs. 5000 cochons, tu perdais 10 euros par cochon, tu perdais… », « Tout de suite 5000 cochons, ça vaudrait le coup ? 5000 cochons », « ah ouais, tout de suite, là, tu gagnes 250000 euros. Tu gagnes 250000 euros dans l’année, je travaille 4 ans, tu dis « J’arrête »». generics.video.play

Ceux qui survivent sont vite séparés de leur mère, entassés dans l’obscurité pour être engraissés et envoyés à l’abattoir… ou au CICE.

Un mode de transport aussi irrespectueux des animaux que de la réglementation

Quand vient l’heure du transport vers le centre, les petits cochons sont attrapés par les pattes arrière ou les oreilles pour être jetés dans des bennes à l’intérieur du camion de l’employé du CICE. Arrivés sur le parking, ceux qui tentent de s’échapper sont vite rattrapés…

generics.video.play Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations

Au CICE, mutilations et mort les attendent… avant la poubelle

Une fois à l’intérieur du bâtiment, ils sont anesthésiés pour servir d’outils vivants à des étudiants et médecins, et subir hystérectomies, néphrectomies, sutures… Ils ne se réveilleront pas. À la fin de la journée, les porcelets âgés de quelques semaines finissent de la même façon qu’ils sont arrivés : dans une benne.

Des méthodes alternatives existent pourtant

À l’heure actuelle, l’expérimentation sur des animaux à des fins d’enseignement n’a plus lieu d’être. D’autres techniques existent : pelvi-trainer, cultures cellulaires, cultures tissulaires, organoïdes sur puce, cultures de cellules souches, supports audio-visuels, apprentissage et observation auprès de médecins-enseignants tout au long de leur cursus… Il n’est plus tolérable d’élever et tuer des animaux pour « s’entraîner ».

Le Docteur Jérôme Soubielle, qui s’est déjà exprimé publiquement sur le sujet de la formation médicale, nous l’a confirmé :

« Il y a d’autres supports [qui existent] pour la certification de cette formation : le pelvi-trainer et l’appareil pour les sutures. […] C’est complètement ahurissant de voir ça de nos jours. Je ne parle pas d’il y a quelques années, mais de nos jours ça n’a aucun intérêt. On peut se former théoriquement sur des supports audio-vidéos, on peut se former auprès de personnes qui savent faire sur de vrais patients, on peut aller au bloc opératoire, on peut aller dans les laboratoires d’anatomie pour étudier l’anatomie sur des cadavres. Opérer un cochon ne fait pas de vous un chirurgien… Faire un bloc nerveux sur un cochon ne fait pas de vous un anesthésiste. C’est vraiment quelque chose qui est aberrant. »

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La réglementation en matière d’expérimentation animale est pourtant claire : dès lors que des méthodes de substitution existent, elles doivent être utilisées à la place des modèles animaux.

« Faire une chirurgie […] sur un cochon, ça ne garantit en rien le bien-fondé de la formation, et ça ne sert à rien. »

Dr Jérôme Soubielle, médecin anesthésiste-réanimateur.

generics.video.play Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation

Face à cette maltraitance institutionnalisée, nous avons déposé plainte contre l’éleveur et engageons une procédure contre le CICE. 

Rejoignez notre combat contre l’expérimentation animale. Écrivez au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESR) pour lui demander de financer les méthodes alternatives, comme le font nos voisins européens. Signez nos pétitions pour la fin de l’utilisation d’animaux par le CICE et la fermeture de la Ferme Guy.

Pour en savoir plus sur les cochons et qui ils sont, consultez notre fiche sentience.

Et pour avoir un aperçu des expériences sur des cochons récemment validées par le MESR, lisez notre article.

La préfecture de l’Ariège persiste : nouvel arrêté d’effarouchement des ours sur l’estive de Trapech. Référé-liberté déposé

La préfecture de l’Ariège persiste : nouvel arrêté d’effarouchement des ours sur l’estive de Trapech. Référé-liberté déposé

La préfecture de l’Ariège persiste : nouvel arrêté d’effarouchement des ours sur l’estive de Trapech. Référé-liberté déposé
26.08.2024
La préfecture de l’Ariège persiste : nouvel arrêté d’effarouchement des ours sur l’estive de Trapech. Référé liberté déposé
Animaux sauvages

La préfecture de l’Ariège a publié un nouvel arrêté autorisant des tirs d’effarouchement sur l’estive de Trapech. Cette fois-ci, les opérations doivent se dérouler pendant les nuits du 27 au 29 août, avec des agents de l’Office français de la biodiversité équipés de fusils de calibre 12 chargés de cartouches à double détonation. Ces mesures suscitent de vives inquiétudes quant à leur impact sur cette espèce protégée et vulnérable. Comme souvent, l’arrêté a été dévoilé à la dernière minute, limitant ainsi les possibilités de recours. Pourtant, nous avons réagi rapidement et déposé un référé-liberté, pour lequel une décision est attendue sous 48 heures. L’audience est programmée le mardi 27 août à 14 h 00 au tribunal administratif de Toulouse.

Un nouveau coup dur pour les ours en Ariège

À seulement quelques jours d’intervalle, la préfecture de l’Ariège a publié un second arrêté autorisant l’effarouchement des ours sur la même estive, Trapech. Nous avions immédiatement attaqué le premier, publié au début du mois d’août. Même si le tribunal avait écarté nos arguments, nous ne baissons pas la garde et continuons le combat. Aucun détail ni preuve tangible de supposés dommages causés par les ours n’ayant à nouveau été apportés, nous décidons donc d’attaquer !

Ces opérations de tirs s’effectuent en pleine période de reproduction et sont donc particulièrement dangereuses pour les ourses et leurs enfants. Le stress qu’ils provoquent peut avoir des conséquences désastreuses sur leur santé et leur comportement. C’est finalement pour les tyranniser que l’État français a décidé de réintroduire les ours dans ses montagnes, en les arrachant à leurs familles et à leurs forêts situées à des milliers de kilomètres.

L’État doit cesser de harceler les ours

Les mesures prises par les autorités témoignent d’un véritable acharnement. Ces animaux, censés être protégés, sont déjà confrontés à de multiples menaces de braconnage : empoisonnement, piégeage, abattages par arme à feu… Désormais, ils subissent en plus régulièrement des tirs d’effarouchement.

Contre ce nouvel arrêté, l’audience se tiendra demain 27 août à 14 h 00 au tribunal administratif de Toulouse. Pour que les ours puissent enfin vivre en paix, demandez à nos côtés la fin des tirs d’effarouchement : signez notre pétition.

Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels

Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels

Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels. 26.08.2024
Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels
Expérimentation animale

Chaque année, les autorités acceptent que des milliers d’animaux soient expérimentés pour former du personnel. “Outils” de formation pour les étudiants et les professionnels, chiens, singes, cochons, souris, rats ou encore poissons sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses. Mobilisez-vous à nos côtés pour demander l’arrêt de ces projets, écrivez !

En 2021, 34460 animaux ont été exploités dans le cadre de ces projets d’apprentissage. Les objectifs sont multiples : former des médecins et vétérinaires à la chirurgie, former les employés des laboratoires afin de maintenir et acquérir des compétences techniques ou encore “sensibiliser le personnel afin de minimiser les contraintes imposées aux animaux lors des procédures expérimentales”. Lorsque l’on se penche sur les projets concernés, on peut se questionner sur ce dernier point:

À l’issue des procédures, les animaux seront soit réutilisés si aucun dommage n’a été observé, soit mis à mort si les points limites ont été atteints.” Voilà ce qu’on peut lire sur le résumé d’un projet datant du 28 mai dernier qui prévoit que 1930 petits herbivores seront soumis à des contentions, des multiples prélèvements, des injections, des frottis vaginaux ou encore des anesthésies. 

Cette phrase, d’une froideur bureaucratique glaçante, masque une réalité révoltante : les animaux sont considérés comme de simples instruments pédagogiques, et leur vie est jetée au rebut au moindre signe de souffrance ou de blessure. En clair, si des erreurs sont commises, peu importe les conséquences, ils sont tués. 

Il est crucial de noter que ces pratiques ne sont pas seulement terribles pour les animaux ; elles ont également un impact psychologique sur celles et ceux qui les effectuent. La loi impose l’utilisation de méthodes alternatives quand cela est possible alors, il est essentiel d’exiger non pas des formations sur les êtres vivants mais bien sur les alternatives qui existent. 

Un appel à l’action

Nous demandons donc aux laboratoires de privilégier systématiquement les méthodes alternatives, aux professionnels de se former aux tests sans être vivant. Aussi, nous exhortons nos représentants politiques à enfin voter en faveur d’un financement bien plus important pour la recherche sur les méthodes de remplacement.

Si vous êtes étudiant ou professionnel choqués par ces pratiques, nous vous invitons à nous contacter (nous vous assurons de la plus totale confidentialité) et/ou à interpeller le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour exiger la fin de l’expérimentation animale et l’adoption de méthodes alternatives : téléchargez le courrier-type.

Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé

Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé

Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé
13.08.2024
Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé
Animaux sauvages

Au cœur de l’été, le préfet des Hautes-Pyrénées vient d’autoriser des battues administratives de renards, du 6 au 31 août 2024, dans les communes de Peyrouse et Saint-Pé-de-Bigorre. Sans doute pour satisfaire les chasseurs et leur offrir l’opportunité de tuer quand la chasse est fermée… Contre les goupils, c’est un acharnement sans fin. Ici, le préfet autorise expressément les chasseurs à les massacrer de toutes les manières qu’ils souhaiteront. Nous attaquons cet arrêté pour en sauver un maximum! Audience le 19 août 2024 au tribunal administratif de Pau. 

Un carnage en cours dans les Hautes-Pyrénées

Alors que la chasse est fermée et que les animaux devraient pouvoir profiter de quelques semaines de répit avant que les chasseurs réinvestissent les forêts avec leurs quatre-quatre et leurs armes, les renards sont à nouveau pris pour cible, cette fois dans les Hautes-Pyrénées. Les accusant comme toujours de commettre des dégâts, le préfet vient d’autoriser une battue administrative à Peyrouse et Saint-Pé-de-Bigorre du 6 au 31 août.

Mais cette fois-ci, le représentant de l’Etat assume comme rarement l’acharnement contre ces animaux. Pourront ainsi être utilisés « tous les modes » y compris « ceux interdits classiquement à la chasse ». De quoi frémir, quand on connaît l’imagination des chasseurs pour tuer les animaux par les méthodes les plus cruelles, du déterrage aux pièges en tout genre.

La loi ? Un détail, quand il s’agit de harceler les renards

Chaque année, des centaines de milliers de renards sont tués en France. Et les quelques règles que la loi impose aux préfets pour autoriser des battues administratives sont régulièrement piétinées. Ici, le préfet se contente d’invoquer « les dégâts causés dans les basses-cours des particuliers». Protéger ces espaces avec des clôtures, c’est sans doute bien trop compliqué ! 

Et le haut-fonctionnaire va plus loin : il confie aux lieutenants de louveterie le soin de déclencher les battues «s’ils estiment que les dégâts déclarés le justifient». Ou quand l’Etat abandonne une fois encore sa mission et décide ni plus ni moins de la confier aux chasseurs eux-mêmes… 

Nous porterons la voix de ces renards au tribunal administratif de Pau le 19 août 2024 à 9h00. En attendant, soutenez-les en signant nos pétitions pour le retrait des renards de la liste des «espèces susceptibles d’occasionner des dégâts» et pour les onze points de réforme radicale de la chasse que nous appelons de nos vœux.

220 organisations internationales s’unissent devant Marineland en soutien aux animaux captifs des delphinariums

220 organisations internationales s’unissent devant Marineland en soutien aux animaux captifs des delphinariums

220 organisations internationales s’unissent devant Marineland en soutien aux animaux captifs des delphinariums
05.08.2024
220 organisations internationales s’unissent devant Marineland en soutien aux animaux captifs des delphinariums
Exploitation pour le spectacle

Plusieurs centaines d’associations, refuges, fondations, partis et collectifs français et internationaux ont répondu présents à l’invitation de One Voice pour Wikie, Keijo et l’ensemble des captifs des delphinariums.

Rassemblement le 10 août 2024 à 16h45 devant le Marineland d’Antibes en France

La troisième édition de ce rassemblement unitaire international s’annonce plus imposant encore que les deux précédents. One Voice organise cette action à la fois militante et visuelle devant le Marineland d’Antibes samedi 10 août 2024 avec ses partenaires du monde entier. Trente-sept pays sont représentés ainsi que des associations ultra-marines. Le soutien à ce combat de quatre restaurants végétaliens* et de plusieurs partis politiques est également à souligner.

L’eurodéputée sortante Caroline Roose (EELV-Les Verts), engagée à nos côtés de longue date, sera présente, ainsi que l’artiste Res Turner.

Des prises de parole sont programmées, des présentations pédagogiques pour le jeune public. La mémoire des animaux morts dans les delphinariums et lieux de captivité et de dressage exploitant des animaux sera invoquée.

Parmi les hommages prévus, une minute de silence sera observée pour l’ensemble des dauphins et orques décédés au parc marin depuis son ouverture, y compris évidemment pour Moana et Inouk, qui ont perdu la vie dans les bassins de Marineland où ils ont végété toute leur existence.
Un mot sera prononcé pour Lolita-Tokitae. Enfin, un message sera formulé en l’honneur de Morgan, capturée aux Pays-Bas et détenue à Loro Parque en Espagne (Tenerife) et Kshamenk en Argentine.

Organisations représentées

venant de France

  • 1ndividus Refuge pour animaux de ferme
  • 269 Life France
  • AA – No Name
  • ACDA – Au coeur du droit des animaux
  • AJAS – Association Justice Animaux Savoie
  • AJPLA – Justice pour les animaux
  • Alliance Ethique
  • Alliance animale
  • Alliance écologique et sociale
  • Alternatiba Nice
  • Ami des lobbies
  • Anima Libre
  • Animal Save France
  • Animal Save Movement – Calais
  • Animal Save Movement – Sète
  • Animal Save Movement Perpignan
  • Animal1ste
  • Animaux en danger 06
  • Animégaux
  • Anonymous for the voiceless
  • Ashka Cause
  • Aslan 06
  • Association Espoir Réunion
  • Association les Clo’Chats
  • Association Stéphane Lamart
  • Association Gala
  • Association Gorilla
  • Association Green
  • Au cœur des M.A.E
  • B XII
  • BAC 13
  • Back to the wild Cetacea
  • Balance ton animalerie
  • Balance ton cirque
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  • Véganimo
  • VG Green*
  • VIDA – Voir informer dénoncer agir

Venant de l’international

  • Activistas animalistes de la Costa – Argentine
  • AEDE – Suisse
  • Alejandro Ariel Dintino – Argentine / États-Unis
  • ALM – Animal Liberation Malte – Malte
  • Animal rights CHUBU – Japon
  • Animal Save – Népal
  • Animal Save – Inde
  • Animal Save Movement – Kuantan – Malaisie
  • Animal Save Movement – Christchurch – Nouvelle Zélande
  • Animal Save Movement – Lima – Pérou
  • Animal Save Movement – Madrid – Espagne
  • Animal Save – Global – Canada
  • Animal Save Movement – Zurich – Suisse
  • AnimalRights – Autriche
  • Anubis Association internationale défense des animaux – France/ Egypte
  • Association Co&xister – Suisse
  • Ban Animal Trading – Afrique du Sud
  • Bike for animals – Italie
  • Boycott SeaWorld – États-Unis
  • Cetaceans – États-Unis
  • Climate Save – Inde
  • Diffusion V Luxembourg – Luxembourg
  • Dogs for rescue – Angleterre
  • Dolphin Project – USA
  • Dominion – Australie
  • DxE CDMX – Mexico – Mexique
  • EcoVegAnimals – Bosnie-Herzégovine
  • Empty the tanks – Portugal
  • Empty the tanks –  États-Unis
  • Empty the tanks – Argentine
  • Empty the tanks – Mexico – Mexique
  • FAADA – Espagne
  • FADPE – Congo
  • Free Morgan Foundation – Pays-Bas
  • Freedom 4 animals – Global – Royaume-Uni
  • Freedom for Animals – Royaume-Uni
  • Freedom for dolphins – Japon
  • Health Save – Inde
  • Justice for Animals – Belgique
  • La Casa Vegana – Porto Rico
  • Le rêve d’Aby – Belgique
  • Les oubliés d’Algers – Algérie
  • Marine Connection & Chair Dophina free Europe – Royaume-Uni
  • OCAW – Ontario Captive Animal Watch – Canada
  • Origami whales project –  États-Unis
  • Our planet theirs too – États-Unis
  • Partito Nationale Revoluzione Ecologista Animalista – Italie
  • PCA – Poxer of compassion for All – Japon
  • PEAK MARCHE – Japon
  • Pro Wal – Allemagne
  • Sanctuaire de la Teranga – Sénégal
  • Save the Ocean – MLT – Malte
  • Stop Finning – Allemagne
  • Stop Taiji slaughter – Royaume-Uni
  • Twala Trust – Zimbabwe
  • Until Lolita is home – Royaume-Uni
  • V.I.D.A Veganismos, informando, derechos, animales – Pérou
  • Veg Voyages Foundation – États-Unis
  • Veg’ Peace – Corée du Sud
  • Vegan Action – Australie
  • Vegan Activists Association – Hongrie
  • Vegan Life NGO – Grèce
  • Vegan Society Luxembourg – Luxembourg
  • Vegan Travel Asia – États-Unis
  • VGT.at – Autriche
  • Voces Animalistes – Grande Canarie
  • World Orca Day – Australie
  • WOW – Women of the world united against Taiji – Royaume-Uni
  • WTF – WE THE FREE – Royaume-Uni
  • Zoot – Italie

Effarouchement des ours: en Ariège, nouvel arrêté… et contre-attaque immédiate

Effarouchement des ours: en Ariège, nouvel arrêté… et contre-attaque immédiate

Effarouchement des ours: en Ariège, nouvel arrêté… et contre-attaque immédiate
05.08.2024
Ariège
Effarouchement des ours: en Ariège, nouvel arrêté… et contre-attaque immédiate
Animaux sauvages

En plein cœur de l’été, les ours de l’Ariège sont pris pour cible par les services de l’État. Dans les nuits du 5 au 8 août, des agents de l’Office français de la biodiversité, armés de fusils de calibre 12 chargés de cartouches à double détonation, vont pouvoir mettre en place des « tirs d’effarouchement renforcés ». Alors même que l’espèce est protégée, et que ces interventions peuvent avoir de graves conséquences pour les animaux visés. Et comme toujours, l’arrêté est publié au dernier moment pour nous empêcher d’agir. Mais c’est raté : nous avons déposé dès samedi un référé-liberté qui nous permet d’obtenir une décision dans les 48 heures au plus tard. Audience le 6 août à 11h au tribunal administratif de Toulouse.

Un nouvel arrêté anti-ours publié au dernier moment

Il y a quelques jours, et comme chaque été depuis deux ans, nous avons saisi la justice pour qu’elle impose au préfet de Haute-Garonne de publier ses autorisations de tirs d’effarouchement plusieurs jours avant les opérations, seul moyen pour que nous puissions attaquer dans les temps. Apparemment, le message n’est pas passé.

En Ariège, le vendredi 2 août, le préfet a publié un arrêté autorisant l’effarouchement d’un ours sur l’estive du Trapech à partir de lundi et jusqu’au 8 août, de nuit. Sans apporter la moindre preuve d’éventuels dégâts. Il est simplement fait mention d’une attaque en juillet, sans plus de détails.

Ces opérations, en pleine période de reproduction et alors que de nombreuses ourses portent leurs petits, seront lourdes de conséquences en raison du stress qu’elles engendrent.  Des mesures inefficaces, alors même que des alternatives peu coûteuses existent et qu’il est obligatoire de les mettre en place.

Mettre un terme à l’acharnement des autorités

Acharnement : voilà comment l’on pourrait résumer les actions de l’État vis-à-vis des ursidés. Une espèce censée être protégée, dont les individus ont été arrachés aux leurs pour être importés en France, sous menace permanente du braconnage, mais qui ne cesse de faire l’objet d’arrêtés «d’effarouchement».

En 2022, nous obtenions de la justice la suspension de tous les arrêtés de la préfecture de l’Ariège contre les ours bruns. En 2023, pour la première fois, nous mobilisions avec succès une procédure d’extrême urgence pour défendre les individus à nouveau ciblés par l’État. Nous poursuivons nos actions en 2024, pour porter la voix de ces animaux harcelés.

Déterrage des blaireaux : victoires en justice….. et magouilles des préfectures !

Déterrage des blaireaux : victoires en justice….. et magouilles des préfectures !

Déterrage des blaireaux : victoires en justice….. et magouilles des préfectures !
05.08.2024
Déterrage des blaireaux : victoires en justice….. et magouilles des préfectures !
Animaux familiers

Des milliers de blaireaux sauvés grâce à nos procédures d’urgence, des dizaines d’arrêtés déclarés définitivement illégaux par les tribunaux… et la panique du côté des chasseurs et des préfectures ! Alors que les dernières audiences de la saison approchent et que les victoires se multiplient, les déterreurs et les autorités cherchent par tous les moyens à faire perdurer ce loisir cruel. Exemple dans la Haute-Marne, où la préfecture est plus intéressée par la défense des chasseurs que par le respect des animaux et de la loi.

2024 : encore une suspension en urgence, plus de 4000 blaireaux sauvés

Dans les Deux-Sèvres, c’est avec un véritable front associatif que nous sommes intervenus : avec AVES, l’ASPAS, la LPO, Deux-Sèvres Nature Environnement et Vétérinaires pour la Biodiversité, nous avons obtenu du tribunal la suspension du déterrage quelques jours après son ouverture.

Une décision logique, la préfecture ayant reconnu que «durant la période complémentaire […] il se prélève la quasi-totalité des jeunes» ! Et ce alors même que nous avons obtenu du Conseil d’État qu’il confirme qu’il est interdit de tuer des blaireautins

Au total, plus de 4000 individus ont été sauvés par nos actions en 2024. Et, département par département, passé l’urgence, les tribunaux confirment l’illégalité de cette chasse cruelle au printemps et en été : en Charente-Maritime et dans la Vienne (où nous attaquions avec la LPO et Vienne Nature), les autorisations de 2023 viennent d’être définitivement annulées. Une nouvelle audience aura lieu le 6 septembre à 10h30 au tribunal administratif de Rouen pour l’Eure (avec AVES, FNE Normandie et la LPO Normandie). 

En Haute-Marne, des magouilles qui ne passent pas !

On sait que les préfectures sont prêtes à tout pour permettre aux chasseurs de continuer à tuer des blaireaux, systématiquement accusés de tous les maux. Quitte à ouvrir des battues administratives géantes, comme dans l’Ain où nous avons contre-attaqué, ou à piétiner purement et simplement une décision de justice, comme en Haute-Marne.

Pour ce département, en avril 2024, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne nous donnait raison, et annulait définitivement la période complémentaire prévue du 15 mai 2024 au 14 septembre 2024. La préfecture s’empressait alors de préparer l’adoption d’un nouvel arrêté, autorisant une période complémentaire à partir du 1er juin… mais cet arrêté n’a jamais été publié ! Nous comprenons aujourd’hui pourquoi : en plein cœur de l’été, une autorisation vient d’être rendue publique, pour une période complémentaire du 1er août au 15 septembre.

Ce comportement du préfet de la Haute-Marne est triplement insupportable : il illustre un acharnement insensé contre les animaux, la violation éhontée d’une décision de justice, et une manœuvre dans le seul intérêt des chasseurs, bien loin de la défense de l’intérêt général. Avec AVES et l’ASPAS, nous attaquons cet arrêté, et dénonçons solennellement ce comportement !

Portez la voix des blaireaux avec nous ! Signez nos pétitions pour leur protection, l’interdiction du déterrage et pour une réforme radicale de la chasse !