Suite au drame de Lizy-sur-Ourcq, les enjeux du procès

Suite au drame de Lizy-sur-Ourcq, les enjeux du procès

Suite au drame de Lizy-sur-Ourcq, les enjeux du procès
23.06.2014
Lizy-sur-Ourcq
Exploitation pour le spectacle

Le 30 juin prochain, se déroulera à Meaux le procès faisant suite à l’évasion d’une éléphante d’un cirque, ayant provoqué la mort d’un homme le 8 septembre à Lizy-sur-Ourcq. One Voice, espère que les véritables enjeux y seront évoqués.

Ces enjeux quels sont-ils ?

Le premier est de s’interroger sur la présence des éléphants dans les cirques et ses conséquences sur la sécurité publique. Le drame de Lizy-sur-Ourcq illustre malheureusement que les structures itinérantes détenant des éléphants ne peuvent pas assurer la sécurité du public et des habitants des villes qui les reçoivent. Comment le pourraient-elles alors qu’elles ne sont pas en mesure de satisfaire les besoins élémentaires tant physiques que psychiques d’animaux dotés d’une force extraordinaire ?

Les résultats de l’enquête de One Voice faite après l’accident de Lizy-sur-Ourcq sont accablants tant au niveau des conditions de détention des éléphants qu’à celui de la sécurité du public.

A l’appui de cette enquête, le rapport pour One Voice rédigé en mai 2014 par le Docteur John Knight sur la situation des éléphants dans les cirques et l’état de plus en plus dégradé de Samba (qu’il avait étudié déjà en 2005) est éloquent. Cet éminent spécialiste de la faune sauvage pointe, preuves matérielles et scientifiques à l’appui, les conséquences dramatiques sur la santé et le comportement des pachydermes détenus dans les cirques et les risques sécuritaires et sanitaires pour les humains.

Le second enjeu est d’ordre éthique. Comment justifier de priver de liberté et de ses besoins les plus fondamentaux (marcher, boire à volonté, se laver, manger des aliments variés, avoir une vie sociale) un être doté d’une sensibilité aiguë et d’une intelligence reconnue ? Enfin, comment justifier de le contraindre à faire des numéros contre sa nature ?

«Dick Gregory, compagnon de lutte de Martin Luther King, a dit que les animaux dans les cirques lui faisaient penser à l’esclavage car ils représentent la domination et l’oppression qu’il a tant combattues. Il est temps que la France, pays phare en matière des droits de la personne humaine, sorte de son inertie et considère le sort injuste de ces personnes animales enchaînées que sont les éléphants dans les cirques ! One Voice est, quant à elle, ouverte au dialogue avec les dresseurs pour trouver ensemble des solutions pour libérer, dans l’intérêt de chacun, ces êtres dont rien ne justifie la vie indigne. » Muriel Arnal Présidente de One Voice

Poissons : l’effet Nemo

Poissons : l’effet Nemo

Poissons : l’effet Nemo
28.12.2013
Poissons : l’effet Nemo
Animaux familiers

L’aquariophilie n’est pas seulement un loisir cruel, c’est aussi un loisir destructeur. Pour un bout de nature dans le salon, combien de victimes ? Combien de sites détruits ?

En 2015, 12,3 millions de foyers américains gardaient chez eux des aquariums d’eau douce, 4,9 des aquariums marins, 5,4 des reptiles et autant détenaient d’autres petits animaux tels que fennecs, rats ou tarentules.

En France, 54 % du marché des animaux domestiques est occupé par les poissons « d’aquarium », loin devant les chats, les chiens et les oiseaux en cage.

L’aquariophilie est devenue un hobby mondial qui compte des millions d’adeptes. L’Europe et les États-Unis sont les plus grands importateurs de poissons ornementaux, pour un marché annuel de 1.000 millions de dollars. La plus grande partie des spécimens détenus en bocal sont des poissons d’eau douce, mais le film
Finding Nemo a fait tripler la demande en aquariums marins. Les poissons-clowns ont été massivement capturés aux îles Vanuatu, épuisant d’un seul coup la population locale. En Australie, près de la Grande Barrière de corail, l’industrie des poissons exotiques pèse à elle seule plus de 350 millions de dollars, incluant les pêcheurs, les éleveurs et les intermédiaires.

Tous les moyens sont bons pour la capture, depuis la pêche au filet jusqu’au sulfate de guinaldine répandu sur les récifs. Cet anesthésique sert à endormir les poissons lors de la prise mais aussi durant le transport. Il tue collatéralement de nombreux invertébrés. Les clients font leur choix sur Internet et si la pièce rare manque au catalogue, un plongeur ira la chercher pour eux. Regroupés dans des « centres d’élevage », les poissons sont ensuite livrés aux collectionneurs par caissettes isothermes.

Ceux qui survivent au voyage finissent leurs jours dans un aquarium, loin de la fabuleuse biodiversité de leur monde et de leur vie sociale. Décoré de « pierres vivantes » taillées au pic à glace dans les récifs coralliens, peuplé de crevettes, d’étoiles de mer et d’anémones, l’aquarium a tout pour faire vrai, sauf aux yeux de ceux qui sont contraints d’y vivre.

Pour One Voice, leur souffrance n’est pas tolérable. La place de ces poissons est dans l’océan. Il est temps que ceux qui les exploitent pour leur plaisir prennent conscience de la souffrance des animaux capturés et détenus dans des cages ou des bocaux. Voyez qui ils sont, voyez ce qu’ils subissent : c’est le martyre de toute une vie de prisonnier ! Stoppons le commerce de la souffrance.

 

Compagnonnage animaux : Mieux connaitre nos compagnons pour mieux vivre avec eux

Compagnonnage animaux : Mieux connaitre nos compagnons pour mieux vivre avec eux

Compagnonnage animaux : Mieux connaitre nos compagnons pour mieux vivre avec eux
03.12.2013
Compagnonnage animaux : Mieux connaitre nos compagnons pour mieux vivre avec eux
Animaux familiers

Dans le cadre de la Cellule Zoé, One Voice lance le programme : « Compagnonnage animaux ». Il vise à donner des clés de compréhension du mode de vie et d’être des animaux vivant à nos côtés, instaurant ainsi la connaissance comme antidote à la maltraitance.

« Compagnonnage animaux » sera lancé le samedi 7 décembre 2013, à l’occasion d’une conférence sur le chat, animée par le docteur Nathalie Simon, vétérinaire comportementaliste. Elle aura lieu à 14h, à la Maison Municipale du Bénévolat, 10 boulevard Marx Dormoy, 19312 Brive La Gaillarde – en présence de l’équipe du refuge SPA de Brive, partenaire local de One Voice. De la maltraitance à l’abandon, les violences dont sont victimes les animaux familiers ont fréquemment la méconnaissance comme point de départ.

Au sein de la cellule Zoé, qui combat déjà sur le terrain les actes de cruauté avérés – plusieurs élevages ont été dernièrement condamnés –, One Voice a développé un axe pédagogique dont l’objectif est d’agir en amont afin d’éviter l’apparition des comportements involontaires, mais maltraitants envers les animaux.

« Compagnonnage animaux » est un programme réalisé avec des refuges et associations, partenaires de la Cellule Zoé. Il concernera le chat en 2014 et le chien dès 2015.

Afin de toucher un public le plus large possible, One Voice a choisi deux outils : la publication de tracts d’information, et l’organisation de conférences/formations qui seront animées par Nathalie Simon. Le quotidien avec l’animal y sera abordé dans le but de souligner les gestes les plus adaptés dans la relation avec eux. Ces conférences laisseront une large part à l’interaction avec le public. Destinées à tous, elles se veulent aussi un outil pratique pour les futurs adoptants, le personnel des associations ou pour toute personne amenée à être en contact avec l’animal.

Les chats sont des animaux étonnants et méconnus. Avec Compagnonnage animaux, le public pourra découvrir la relation particulièrement subtile qui est possible avec eux. Basée sur le respect partagé, elle est entièrement dépourvue de domination ou de possessivité… Muriel Arnal Présidente de One Voice Le refuge déborde d’animaux traumatisés par les humains qui les avaient en charge. C’est d’autant plus triste que la maltraitance dont ils ont été victimes à souvent à sa base beaucoup d’idées fausses et peu de curiosité. Je suis convaincue qu’avec un peu d’information pertinente, de nombreux dénouements tragiques pourront être évités. Bernadette Arnal présidente de la SPA de Brive

Appel à la Russie à la vieille des jeux olympiques pour qu’elle mette fin aux combats d’animaux dignes du Moyen-Age

Appel à la Russie à la vieille des jeux olympiques pour qu’elle mette fin aux combats d’animaux dignes du Moyen-Age

Appel à la Russie à la vieille des jeux olympiques pour qu’elle mette fin aux combats d’animaux dignes du Moyen-Age
07.11.2013
Russie
Appel à la Russie à la vieille des jeux olympiques pour qu’elle mette fin aux combats d’animaux dignes du Moyen-Age
Exploitation pour le spectacle

Une nouvelle enquête révèle qu’en Russie, des ours sont capturés, enchaînés et livrés à des chiens dont on teste les aptitudes pour la chasse.

One Voice et Baltic Animal Care lancent aujourd’hui une campagne internationale pour révéler ce que subissent des animaux sauvages qui sont utilisés comme instruments vivants d’évaluation des aptitudes des chiens de chasse en Russie.

Les enquêteurs de One Voice se sont intéressés au symbole national de la Russie, l’ours brun, qui sera aussi un des symboles des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014. Ils ont visité quatre centres d’entraînement des chiens de chasse, situés dans quatre régions différentes de Russie. Ils y ont découvert sept ours et les pires situations de souffrance animale auxquelles ils aient été confrontés depuis leurs débuts, il y a déjà plusieurs dizaines d’années.

Ils ont filmé des ours enchaînés ainsi que des blaireaux et des sangliers enfermés, poursuivis et attaqués par des Laïkas, une race russe de chiens de chasse. Ils ont rencontré les juges qui présidaient les épreuves et qui notaient les chiens en fonction d’anciennes règles, basées notamment sur le pistage, les aboiements, l’agressivité et le courage. Dans ces épreuves, l’agressivité est récompensée. Lors d’un test sur un ours, par exemple, le chien obtiendra une bonne note s’il mord profondément l’ours aux jarrets, aux talons ou au postérieur, mais il perdra des points s’il bat en retraite ou s’il ne le mord pas assez fort.

Nos investigateurs sont hantés par ce qu’ils ont vu. Lors d’un concours auquel ils ont assisté, l’ours a été attaqué et mordu par des chiens toute la journée, puis il est resté toute la nuit enchaîné à une poulie, prêt à resservir le lendemain. Dans un autre centre, deux oursons se partageaient une cage qui mesurait environ 5 x 3 x 2,5 m. Ils étaient dans un état pitoyable. Ils étaient recouverts d’une épaisse couche de boue et d’excréments, comme le sol de leur cage. C’est un sort épouvantable pour ces animaux, parmi les mammifères les plus intelligents, et réputés pour être de grands voyageurs et des explorateurs hors normes. Muriel Arnal présidente de One Voice Les tests utilisant un ours impliquent de l’enchaîner à un système de poulie, fonctionnant à l’aide d’un câble tendu entre deux arbres. Un employé se place de chaque côté, pour tirer l’ours ou le repousser. Des juges spécialisés observent et évaluent la performance des chiens, qui doivent l’attaquer et le mettre aux abois. Elena Bobrova Baltic Animal Care

Chaque fois que le chien ne satisfait pas à un critère établi, on soustrait des points à un score maximal possible de 100. Ainsi, par exemple, si ses morsures ne sont pas assez fortes, le chien perdra jusqu’à 8 points, s’il aboie mais ne mord pas l’ours, il perdra 10 points, et s’il s’éloigne de l’ours au lieu de le mordre, il perdra entre 10 et 15 points.

Sachant qu’un « test » dure normalement dix minutes et que plusieurs chiens sont notés chaque jour, un même animal sauvage peut servir de cible à de multiples reprises.

Le prix à payer pour faire souffrir un animal sauvage de cette manière n’est pas élevé. Les enquêteurs de One Voice ont noté qu’un test de dix minutes coûtait entre 200 et 400 roubles, soit environ 5 à 10 euros.

En Russie, on nomme ces activités « essais » ou « tests sur le terrain ». Elles bénéficient du soutien officiel d’associations d’élevages canins et de clubs de chasse. Selon les informations disponibles, il existerait en Russie plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de tels centres d’entraînement. Ils font l’objet de publicités sur la voie publique, dans la presse et sur Internet. Différentes espèces sauvages y sont utilisées pour entraîner et tester les chiens de chasse : des blaireaux, des ours, des renards, des martres et des chiens viverrins. Ces animaux sont en général capturés dans la nature, mais les investigateurs de One Voice ont découvert que les ours étaient parfois rachetés à des cirques ou à des zoos. Différentes races de chiens participent, notamment les Laïkas, les Barzoïs et les Teckels.

Les chiens qui font leurs preuves peuvent ensuite participer à des concours régionaux, inter-régionaux ou nationaux, ainsi qu’à des concours internationaux. Les chiens qui ne donnent pas satisfaction peuvent se voir refuser leur pedigree. Pour les Laïkas par exemple, l’obtention du pedigree requiert la réussite à plusieurs épreuves de terrain, où ils sont confrontés à différents animaux, dont un ours captif.

L’enquête de One Voice a révélé le mépris total qu’avaient les centres russes d’entraînement de chiens de chasse envers la nature et les besoins des animaux sauvages. Ils se placent ainsi en complet décalage avec la communauté internationale, qui promeut la connaissance et la protection de la faune sauvage et du bien-être animal.

One Voice et Baltic Animal Care invitent le public international à se mobiliser en écrivant au Président Poutine et à l’ambassadeur de Russie pour leur pays, afin de réclamer une meilleure protection des animaux et l’interdiction de l’utilisation d’animaux sauvages dans les tests des chiens de chasse.

Nous espérons que notre nouveau rapport et les vidéos que nous publions sur Internet, serviront de catalyseur à la campagne internationale qui demande à la Russie de cesser d’utiliser des animaux sauvages captifs pour entraîner les chiens de chasse. On ne saurait imaginer plus grand contraste avec les images de cosmonautes du XXIe siècle portant la torche olympique, que le monde entier va découvrir aujourd’hui, que ce que l’on peut voir dans ces centres d’entraînement russes. Ces scènes de chiens lâchés sur des animaux sauvages, dignes du Moyen-Âge, devraient définitivement appartenir au passé. Muriel Arnal Présidente de One Voice

Notes :

1. la version papier du rapport, ainsi que la version en anglais peut être obtenue sur demande au 02 51 83 18 10 ou via le formulaire de contact.

2. Laïkas – En russe, le mot « Laïka » est dérivé du verbe « layât » qui signifie aboyer. Les Laïkas descendent de chiens indigènes et ils sont utilisés depuis longtemps comme chiens de chasse et comme chiens de garde. Il existe en Russie quatre races reconnues qui sont le Laïka carélo-finnois, le Laïka russo-européen, le Laïka de Sibérie occidentale et le Laïka de Sibérie orientale. Les trois dernières font partie des races répertoriées par la Fédération cynologique internationale (FCI). Le Laïka carélo-finnois et un proche parent du Spitz finlandais et ces deux races ont été fusionnées en 2006.

3. La législation de protection des animaux en Russie – la seule protection des animaux référencée dans cette étude est la protection limitée contre les souffrances physiques que leur accorde le Code pénal dans sa 2e partie, section IX, chapitre 25, article 245, qui stipule : « Tout acte de cruauté envers un animal ayant provoqué la mort ou une blessure, s’il a été perpétré par malveillance ou par intérêt, ou avec l’utilisation de méthodes sadiques, ou en présence de mineurs, sera puni (…) » À première vue, il semblerait que cette législation puisse être appliquée pour prévenir la souffrance des animaux sauvages dans les centres d’entraînement de chiens de chasse. Cependant, Elena Bobrova, de Baltic Animal Care, explique que les tentatives d’application de cette législation ont échoué, les autorités responsables ayant considéré que les centres d’entraînement de chiens de chasse étaient légaux. Une nouvelle législation est nécessaire de toute urgence afin d’empêcher que des animaux sauvages continuent d’être capturés et utilisés pour évaluer les chiens de chasse en Russie.

Les Français se prononcent pour l’étiquetage de la méthode d’abattage des animaux

Les Français se prononcent pour l’étiquetage de la méthode d’abattage des animaux

Les Français se prononcent pour l’étiquetage de la méthode d’abattage des animaux
01.10.2013
Les Français se prononcent pour l’étiquetage de la méthode d’abattage des animaux
Autre campagne de l’association

Le sondage IPSOS commandé par l’OABA et One Voice les 27 et 28 septembre indique clairement que les Français veulent être informés sur les méthodes d’abattage des animaux.

La Commission européenne doit rendre d’ici la fin de l’année un rapport sur l’opportunité d’informer les consommateurs sur les méthodes d’abattage. De son côté, la mission sénatoriale d’information sur la filière viande a récemment présenté 40 mesures parmi lesquelles l’étiquetage du mode d’abattage des animaux.

C’est dans ce contexte que s’inscrit le sondage IPSOS commandé par l’OABA et One Voice en septembre dernier. Comme l’ont démontré plusieurs enquêtes réalisées par ces deux organisations, confirmées par des rapports officiels (COPERCI, septembre 2005, CGAEER, novembre 2011), l’abattage sans insensibilisation préalable des animaux tend à se généraliser en France. Une partie de la viande provenant d’animaux abattus sans insensibilisation au prétexte d’abattages dits rituels (viandes cacher et halal) se retrouve ainsi dans le circuit « classique » de distribution des viandes, à l’insu des consommateurs.

Or, ces derniers sont une large majorité (85%) à considérer l’insensibilisation comme un élément primordial ou nécessaire. En toute logique, 71 % des personnes interrogées souhaitent retrouver sur la viande ou les produits contenant de la viande, l’indication de l’utilisation d’une méthode d’insensibilisation des animaux.

Fait important, le sondage indique également que 58 % des consommateurs n’achèteraient plus un produit s’ils venaient à apprendre qu’il contient de la viande issue d’un abattage sans insensibilisation.

Ce sondage marque donc un fort positionnement des Français, pour lesquels la question de la méthode d’abattage est susceptible d’avoir un impact sur leurs choix de consommation.

L’OABA et One Voice espèrent que le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, qui s’est abstenu de toute prise de décision sur cette problématique lors du SPACE¹, saura enfin répondre aux attentes de nos concitoyens lors du sommet de l’élevage qui se tient à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) du 2 au 4 octobre 2013.

Frédéric Freund, directeur de l’OABA : « Ce sondage démontre que, pour plus de 80 % de nos concitoyens, éviter la souffrance animale lors de l’abattage est un impératif. 6 consommateurs sur 10 se détourneraient des produits carnés s’ils savaient que les animaux ont souffert lors de leur mise à mort. Pour continuer à vendre, la filière viande doit donc faire évoluer ses techniques d’abattage ou continuer de mentir aux consommateurs ».

Muriel Arnal, présidente de One Voice : « Le résultat de ce sondage indique sans ambiguïté le positionnement des Français concernant l’abattage et leur souhait légitime d’être informés sur ce qu’ils achètent. Que la prise en compte des animaux prime sur les habitudes alimentaires signe clairement la mutation de notre société vers un mode de vie plus éthique. Il est grand temps que le gouvernement entende ce message et fasse en sorte que les consommateurs aient accès à une information claire et transparente. »

¹Salon international de la production animale qui a eu lieu du 10 septembre au 13 septembre 2013, à Rennes.

Alerte à l’insécurité dans les cirques

Alerte à l’insécurité dans les cirques

Alerte à l’insécurité dans les cirques
23.09.2013
Alerte à l’insécurité dans les cirques
Exploitation pour le spectacle

Le 8 septembre dernier, à Lizy-sur-Ourq, une commune de Seine-et-Marne, une éléphante s’échappe de l’enclos d’un cirque. Un homme âgé est malencontreusement sur son passage, il décède suite à des blessures. Ce tragique accident ne suffit pas, semble-t-il, aux autorités pour prendre les mesures qui s’imposent : éviter que cela se reproduise.

En effet, dès le lendemain, et sans égard pour la famille de la victime, le cirque continue sa tournée et ses représentations avec son éléphante d’Afrique, Samba (Tania).

Pourtant, la fin tragique de l’octogénaire n’est pas due à la fatalité mais est bien la conséquence des sérieux problèmes de sécurité liés à la détention des éléphants dans des cirques. Pourquoi les normes de sécurité imposées aux parcs zoologiques hébergeant des éléphants ne peuvent-elles pas être mises en place dans des structures itinérantes ? Parce que c’est impossible.

En effet, un parc zoologique qui souhaite accueillir ces animaux doit garantir la sécurité du public en installant des barrières suffisamment solides pour résister à la poussée d’un éléphant ; une clôture électrique ne suffit pas. Il doit également assurer le bien-être des éléphants en offrant un grand espace aménagé pour leur permettre d’exprimer au maximum leurs comportements naturels et permettre la cohabitation de plusieurs individus car ce sont des animaux sociaux.

L’absence de ce bien-être dans les cirques est de toute évidence à l’origine de souffrances dont les animaux tentent désespérément de se libérer. La fuite de Samba l’illustre de manière poignante. Ses conséquences sont dramatiques.

Depuis 2003, One Voice a alerté à plusieurs reprises le ministère de l’Ecologie sur les problèmes de sécurité posés par les conditions de détention de Samba. En 2005, ceux-ci avaient été pointés dans le rapport de John Knight, vétérinaire spécialiste des animaux sauvages, publié par l’association et dans lequel il demandait avec insistance que Samba soit replacée aussi rapidement que possible. Aujourd’hui encore, dans une lettre adressée aux autorités, il continue à faire les mêmes recommandations. (lettre disponible sur demande)

Suite à l’accident de Lizy-sur-Ourcq, la première mesure logique à prendre afin d’en éviter un nouveau était bien de sortir l’éléphante. Ainsi, One Voice a-t-elle immédiatement réclamé la saisie de Samba et proposé de la prendre en charge. Elle a notamment trouvé un transporteur spécialisé prêt à se déplacer dans les 24 heures et la grue pouvant soulever 30 tonnes. Elle a contacté des spécialistes, ainsi que le Parc et Château de Thoiry, qui accueille déjà des éléphants d’Afrique et a offert de recueillir Samba et de la garder dans d’excellentes conditions.

Pourtant, contre toute logique, l’affaire en est restée là : aucune saisie n’a été faite, aucune mesure n’a été prise.

A Lizy-sur-Ourcq, la clôture électrifiée n’a pas retenu l’éléphante tentant de fuir. Les experts sont formels : une clôture électrique, aussi importante soit elle, ne peut suffire à retenir un éléphant décidé à la franchir. Que dire alors du muret dérisoire entre la piste où les numéros s’effectuent et les gradins où sont assis les enfants ?

Il est surprenant que les pouvoirs publics n’aient pas pris de mesures réelles. La détention des éléphants dans des structures itinérantes ne permet pas de garantir la sécurité du public. Pour preuve, l’accident dont cet homme âgé a été victime. Sans compter les risques sanitaires encourus par le public au contact d’animaux qui peuvent être porteurs de maladies contagieuses comme la tuberculose facilement transmissible à cause de la multiplicité des contacts dus à l’itinérance.

Muriel Arnal, fondatrice et présidente de One Voice, déclare : « Nous nous posons beaucoup de questions. Faut-il attendre qu’un enfant soit la prochaine victime pour que des mesures soient enfin prises? One Voice demande le placement immédiat de Samba dans une structure qui garantisse la sécurité du public et qui lui apporte ce dont elle a besoin pour vivre paisiblement. »

Le drame de Lizy-sur-Ourcq, bien plus qu’un fait divers…

Le drame de Lizy-sur-Ourcq, bien plus qu’un fait divers…

Le drame de Lizy-sur-Ourcq, bien plus qu’un fait divers…
12.09.2013
Lizy-sur-Ourcq
Le drame de Lizy-sur-Ourcq, bien plus qu’un fait divers…
Exploitation pour le spectacle

Il y a deux jours, Tania, une éléphante qui a tenté de s’échapper d’un cirque, a provoqué la mort d’un joueur de pétanque. Ce drame qui a frappé la petite commune de Lizy-sur-Ourcq, est présenté comme un fait divers. Pour One Voice, il devrait être, plus justement, classé dans la rubrique société. Car ce regrettable accident qui a coûté la vie à un homme n’est pas le fruit du hasard et n’aurait jamais dû avoir lieu : les animaux sauvages ne sont pas à leur place dans nos cités…

One Voice est d’autant plus atterrée que l’éléphante désignée comme Tania n’est autre que Samba pour la libération de laquelle elle se mobilise depuis des années.

Changer le nom de l’éléphante et du cirque dans lequel elle est détenue a été pour le Continental Circus devenu ainsi le Cirque d’Europe, un moyen d’échapper aux répercussions de la campagne de mobilisation de One Voice en faveur de Samba.

Depuis 2003, One Voice réclame la libération de cette jeune éléphante. C’est cette année-là que Samba émet son premier signal public de détresse : elle refuse d’exécuter un numéro particulièrement douteux -mimer sa propre mort-, ce qui lui vaut les coups violents de son dresseur dont la fureur n’a pu être stoppée (du moins en public) que par les pleurs et les suppliques d’enfants témoins. One Voice, alertée, n’avait pu alors que dénoncer les conditions catastrophiques de détention de l’éléphante, manquements confirmés en 2005 dans un rapport par le docteur vétérinaire Knight qui avait recommandé « avec insistance » de la sortir de là.

Durant toutes ses années, Samba est restée au cœur des combats de One Voice qui a veillé sur elle en se rendant au Cirque d’Europe, a organisé des mobilisations pour protester contre ses conditions de vie (cercles de silence de 2010 et 2011) et en a fait le porte-drapeau de sa campagne Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? contre l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques.

Malgré les demandes répétées de l’association de lui confier Samba, les pouvoirs publics sont restés sourds…

Vont-ils continuer après ce qu’il vient de se passer aujourd’hui ? L’issue tragique de la tentative de fuite de Samba aurait pu être évitée puisque dans son rapport de 2005, One Voice signalait, outre les maltraitances subies par Samba, de graves manquements aux règles les plus élémentaires de sécurité.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Il faut à présent que les pouvoirs publics prennent leur responsabilité et, dans l’immédiat, les mesures qui s’imposent. One Voice demande à ce que Samba ne soit plus utilisée pour les spectacles et appelle à une forte mobilisation afin de se la voir confier pour la ramener chez elle. One Voice vient de trouver un refuge agréé par la CITES en Afrique du sud. Là, elle pourra enfin redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cessé d’être, un éléphant, un être libre et sauvage qui n’a aucun risque de se retrouver au milieu d’une ville et de ses habitants… »

« Long transports : ils souffrent. Stop. »

« Long transports : ils souffrent. Stop. »

« Long transports : ils souffrent. Stop. »
04.03.2013
« Long transports : ils souffrent. Stop. »
Autre campagne de l’association

C’est à bord d’un camion arborant ce slogan que One Voice, en collaboration avec Animals’ Angels, sillonne la France du 5 au 21 mars 2013 pour sensibiliser l’opinion publique à la souffrance des animaux lors des longues heures de transports vers l’abattoir.

Onze étapes sont prévues, au nord (Lyon, Reims, Amiens, Valenciennes), à l’est (Mulhouse, Nancy), à l’ouest (Rennes, Lorient, Nantes) et au sud (Bordeaux, Toulouse).

Onze étapes pour un objectif : faire connaître aux Français les animaux destinés aux abattoirs.

L’ignorance sur ces animaux est soigneusement entretenue : il est de l’intérêt de tous de les considérer comme des machines à viande. Toutefois, des études de plus en plus approfondies démontrent l’iniquité d’une telle attitude : ces animaux sont des êtres sentients, c’est-à-dire qu’ils éprouvent une large palette d’émotions et de sentiments. Ils sont capables d’interactions non seulement entre eux, mais envers les autres espèces. Des exemples tels que ce bélier servant de guide à une vache aveugle ou encore ce bœuf refusant de quitter la tombe de son propriétaire en témoignent.

Si le public était correctement informé et acceptait de prendre conscience que ce qu’on lui propose à manger est un être capable d’amour, d’amitié, de loyauté mais aussi de tristesse, d’angoisse, de désespoir, ne serait-il pas scandalisé du calvaire que représentent les longs transports et tout aussi outré de manger de la vache, du cochon ou de l’agneau qu’il l’a été récemment d’avoir consommé contre sa volonté du cheval ?

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « L’industrie de la viande va trop loin. Au-delà des scandales à répétition, les faits sont là : gaspillage d’eau potable et de nourriture, déforestation, chaos climatique, multiplication des pathologies. Et, pendant ce temps-là, des êtres sentients sont transportés sur des distances interminables endurant des souffrances physiques et psychiques qui n’en finissent pas. C’est pour eux une descente infernale vers une mort contre-nature, et pour nous, une chute vertigineuse de notre humanité. »

Christa Blanke, Fondatrice d’Animals’Angels déclare : “Animals’Angels est fière de soutenir la tournée de One Voice pour les animaux de ferme en France. Nous espérons que le public sera nombreux à visiter le camion et découvrira les terribles conditions de transport des animaux. Aussi longtemps que des animaux pourront être transportés à travers l’Europe, d’innocentes créatures souffriront et la santé des consommateurs sera en danger. Car ce commerce ne peut être contrôlé. Nous demandons la limitation du temps de transport des animaux à 8 heures.”

Liste des villes visitées

Toutes les actions ont lieu entre 14 et 17 h, sauf le 9 mars de 10 à 13h.

SEMAINE 1

  • 5 mars LYON place Carnot
  • 6 mars MULHOUSE place de la Concorde
  • 7 mars NANCY place Carnot, côté passage de Haldat
  • 8 mars REIMS rue Général Estienne
  • 9 mars VALENCIENNES place d’Armes

SEMAINE 2

  • 13 mars AMIENS, action annulée pour cause d’intempéries.
  • 14 mars RENNES , action annulée pour cause d’intempéries.
  • 15 mars LORIENT place Alsace Lorraine
  • 16 mars NANTES place du Commerce

SEMAINE 3

  • 20 mars BORDEAUX place de la Victoire
  • 21 mars TOULOUSE Esplanade François Mitterand

©Animals’ angels

Procès en appel du chenil de l’Oise

Procès en appel du chenil de l’Oise

Procès en appel du chenil de l’Oise
29.10.2012
Procès en appel du chenil de l’Oise
Animaux familiers

Le 7 novembre prochain, à Amiens, aura lieu le procès en appel du chenil de l’Oise, où 46 chiens avaient été saisis au printemps 2011. Au vu de la gravité des faits, One Voice espère une confirmation du jugement.

En mars 2011, au terme de 8 ans d’enquête, menée en collaboration avec la DDPP, et avec la gendarmerie dès 2010, 46 chiens étaient saisis dans le chenil de l’Oise. Prise en charge par One Voice, qui en a assumé la logistique avec l’aide d’associations amies, l’opération a permis d’en sortir plusieurs bouledogues anglais, bouledogues français et dogues de Bordeaux, ainsi que d’un American staff, un chien nu et un croisé berger. La plupart vivaient enfermés dans des caisses et étaient atteints de pathologies graves.

Le 22 février 2012, à Senlis, les propriétaires de l’élevage ont été jugés pour sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique, poursuite d’une exploitation classée non conforme, exercice malgré mise en demeure d’activité d’élevage sans certificat de capacité et détention de chien de garde ou d’attaque sans assurance et sans permis. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison ferme chacun ; une interdiction définitive d’exercer une activité en lien avec des animaux pour lui (c’était déjà le cas pour elle) – à la fois dans le domaine social et professionnel ; diverses amendes et, surtout, une interdiction définitive de détenir un animal… Les chiens confisqués ont été confiés par la justice à One Voice.

A leur demande, un procès en appel aura lieu le 7 novembre prochain à Amiens.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Ce que ces éleveurs ont fait subir aux chiens n’est pas anodin. One Voice espère une confirmation du jugement dont les condamnations nous semblent tout à fait adaptées. Ce procès est le point final d’une longue et pénible affaire. Il a été rendu possible grâce au concours des services vétérinaires. Leur expertise sur le terrain est le pendant indispensable du travail des associations comme la nôtre. Le manque de moyens dont ils souffrent actuellement ne peut donc que susciter notre plus vive inquiétude quant à l’avenir de ce type de dossiers. »

Procès en appel du chenil Savoyard

Procès en appel du chenil Savoyard

Procès en appel du chenil Savoyard
29.10.2012
Savoie
Procès en appel du chenil Savoyard
Animaux familiers

Le 8 novembre prochain, à Chambéry, aura lieu le procès en appel du chenil savoyard, où 61 dogues du Tibet et 3 ânesses avaient été libérés de leur enfer en janvier 2011. One Voice espère un durcissement des peines qui empêchera toute récidive.

En janvier 2011, les services vétérinaires, la gendarmerie, les pompiers et plusieurs associations amies, participaient aux côtés de One Voice à une saisie exceptionnelle en Savoie. 61 dogues du Tibet et 3 ânesses vivaient attachés ou enfermés, sans eau ni nourriture, au milieu des détritus et des cadavres de leurs congénères. La propriétaire des lieux avouera même jeter certains morts en pâture aux vivants.

Le 12 décembre 2011, le tribunal de Grande Instance d’Albertville lui confisquait définitivement les animaux et les confiait légalement aux bons soins de One Voice. Cinq ans d’interdiction d’élevage ont été requis, assortis d’une peine de 3 mois de prison avec sursis et plusieurs amendes et dommages et intérêts.

Cette peine semble très légère, considérant la gravité des faits. Il est possible que les autorités aient cru et se soient émus de la coupable, qui a déclaré vivre sur place, alors qu’aucun élément ne le prouve. Or cette peine ne s’oppose pas à ce qu’elle reprenne une activité d’élevage passé le délai d’interdiction, ce qu’elle a d’ailleurs déclaré souhaiter à la barre et qui est particulièrement inquiétant…

One Voice, qui a fait appel de cette décision, souhaite que soient reconnus les actes de cruautés, et qu’une interdiction définitive de détenir un animal soit prononcée. Le procès en appel aura lieu le 8 novembre prochain à Chambéry.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Ces animaux ont vécu le pire. Si pour eux l’avenir s’annonce désormais radieux au sein des familles qu’ils ont rejointes, il est de notre devoir de tout tenter pour qu’un tel cauchemar ne se reproduise plus. One Voice espère que la condamnation de cette éleveuse sera exemplaire et ne lui autorisera aucune récidive. »