A lire d’urgence : bêtes humaines ? Pour une révolution végane

A lire d’urgence : bêtes humaines ? Pour une révolution végane

A lire d’urgence : bêtes humaines ? Pour une révolution végane
04.08.2016
Autre campagne de l’association

Les végans abolitionnistes prônent une véritable révolution visant à mettre fin à l’exploitation des personnes animales et à considérer celles-ci comme nos égales en vertu de leur conscience et de leur sensibilité.

S’inspirant du courant immédiatiste en vigueur dans les États-Unis du XIXe siècle qui exigeait l’abolition immédiate de la traite des Noirs et la reconnaissance de leur égalité civile et politique, ils rejettent les principes du gradualisme (politique des « petits pas »). Hostiles aux discours bien-pensants et aux campagnes visant à améliorer le quotidien des personnes animales victimes de l’esclavage, les auteurs de cet ouvrage crient haut et fort leur refus de l’animal-objet et de son exploitation par les humains. Ils soulignent que le problème réside non pas dans la manière d’utiliser les animaux, mais dans le fait de les utiliser. Élevage, production de viande, de lait, de fourrure, de laine, de cuir, de miel, de soie, etc., « spectacles » aquatiques, chasse, pêche, corridas, zoos, déportation, emprisonnement, vivisection, manipulation génétique, domestication, confiscation, destruction et pollution des territoires… : autant de crimes spécistes auxquels nous collaborons collectivement et devant lesquels nous fermons les yeux depuis toujours.

N’ayant pas besoin de produits d’origine animale pour vivre, nous autres humains réduisons en esclavage et massacrons les membres des autres espèces par futilité. L’unique raison qui fait que nous exploitons et tuons plusieurs centaines de milliards d’animaux terrestres et marins chaque année est que nous aimons le goût de leur chair et des produits fabriqués par leur corps : œufs, lait, etc., tout comme nous aimons nous revêtir de leur peau, de leur fourrure et de leur laine par simple habitude.

Ce manifeste bouleverse nos valeurs et pointe du doigt la bonne conscience derrière laquelle se retranchent les adeptes du « bio » et d’une consommation soi-disant éthique de l’autre animal. Sans détours ni concessions, les auteurs affirment qu’il n’existe pas d’exploitation « humaine » d’autrui, pas plus qu’il n’existe de torture ou de meurtre « humain ».
Ils dénoncent l’anthropolâtrie millénaire et battent en brèche notre prétendue supériorité morale infirmée par la manière dont nous traitons les autres créatures qui partagent avec nous la Terre — créatures que nous avons asservies, réduites à l’état de moyens au service de nos propres fins. Pour réveiller les consciences, ils n’hésitent pas à qualifier notre comportement de génocidaire, citant la fameuse phrase d’Isaac B. Singer, lauréat du Nobel de littérature : « Quand il s’agit d’animaux, tous les hommes se comportent comme des nazis. »

Écrivains, philosophes, juristes et avocats s’accordent ici pour redonner une voix à ces victimes silencieuses qui, comme nous, ont droit à la vie et au respect. Cet ouvrage constitue une tribune pour les femmes et les hommes œuvrant intellectuellement, pratiquement, pacifiquement pour la cause animale.
Œuvrer pour les animaux, cela signifie mettre fin à leur exploitation, et non la réglementer ; cela signifie procéder à leur émancipation, et non pas aménager leur esclavage. Cela signifie travailler à un monde plus juste qui engloberait dans la communauté des égaux l’ensemble des êtres doués de sentience, en vertu de cette sentience même. De tels objectifs ne peuvent s’atteindre qu’à travers l’adoption d’un mode de vie végan, application pratique de la théorie abolitionniste et principe moral fondamental.

Ce livre (le premier consacré au véganisme abolitionniste à paraître en France) se veut encore un outil puissant pour amener d’autres personnes à réfléchir sur la libération animale et ses implications. Enfin, il espère contribuer humblement à conjurer le cercle de violence que nous avons initié et dont nous sommes tragiquement prisonniers.

Bêtes humaines ? Pour une révolution végane (dir. Méryl Pinque) est paru aux éditions Autrement le 11 mars 2015 dans la collection « Universités populaires & Cie ».

Avec, par ordre alphabétique, les contributions de :
Gary L. Francione, Valéry Giroux, Patrick Llored, Méryl Pinque et Gary Steiner.

Préfacé par Michel Onfray.

Aider les chimpanzés chez eux

Aider les chimpanzés chez eux

Aider les chimpanzés chez eux
01.08.2016
République démocratique du Congo
Aider les chimpanzés chez eux
Animaux sauvages

La vraie protection des espèces menacées ne peut se faire qu’en milieu naturel, pas au zoo. C’est pourquoi One Voice s’associe à P-WAC pour sauver les derniers chimpanzés du Congo.

L’association Project for Wildlife and Apes Conservation que soutient One Voice est dirigée par Amandine Renaud, une primatologue aussi expérimentée que pleine de passion.

En France, P-WAC entend mener des actions de sensibilisation à propos de la déforestation et de la disparition des grands singes, afin de changer le regard du public sur nos plus proches cousins.

En République démocratique du Congo, l’association met sur pied un centre de réhabilitation destiné aux chimpanzés victimes du braconnage. Son objectif est de protéger in situ cette espèce gravement menacée, tout en contribuant au développement durable de la population locale.

La création d’un tel centre, en collaboration étroite avec la communauté féminine, est en effet créatrice d’emplois pour les villageois qui s’y impliquent. L’écotourisme responsable est encore peu développé au Congo malgré la richesse de sa faune et de sa flore, alors qu’il permettrait tout à la fois de sauver les grands singes, patrimoine du pays, mais aussi de financer des projets de ce type.

C’est en effet en Afrique que vivent les chimpanzés, et non pas au zoo. Des sanctuaires tels qu’en propose P-WAC sont l’unique solution pour préserver non seulement les grands singes en tant qu’espèces, mais aussi en tant que personnes animales baignées dès l’enfance dans une culture particulière, étroitement liée au monde des arbres et de la forêt, usant d’outils, de rites, de remèdes, de signes de piste et de codes gestuels transmis de génération en génération. Enfermés les uns sur les autres dans un enclos bétonné, déplacés d’un zoo à l’autre à des fins de reproduction, les grands singes captifs ne peuvent plus donner naissance qu’à des êtres mentalement hybrides, nés sous le contrôle humain dans un espace socialement et sensoriellement appauvri. Autant les conserver alors dans une banque de gènes réfrigérés, en attendant le clonage !

Et les grands singes font partie de ces autres hominidés que nous avons systématiquement massacrés autrefois, des australopithèques aux néandertaliens, avant de passer aux peuples indigènes, menacés comme les chimpanzés par la destruction des forêts tropicales.

Cela suffit. Gorilles, bonobos, chimpanzés et orangs-outans sont les ultimes représentants de ce buisson foisonnant de primates anthropoïdes dont nous avons réduit les branches au seul Homo sapiens. Nous pouvons encore les sauver, si nous le voulons vraiment.

Nombreux sont ceux qui exigent aujourd’hui — et One Voice la première — que des droits fondamentaux soient accordés aux grands singes, ces derniers partageant non seulement avec l’humain un ancêtre à peine vieux de 6 millions d’années, mais aussi un grand nombre de capacités émotionnelles et cognitives.

Un appel vient d’être lancé pour que l’UNESCO adopte enfin le concept de « patrimoine mondial vivant » et y intègre les grands singes. C’est la moindre chose que l’on puisse faire pour ces « tropis » à la frontière floue entre l’humain et les non-humains que nous décrit Vercors dans son livre Les Animaux dénaturés et qui ont la malchance de nous ressembler tant.

Et c’est bien dans cet esprit que One Voice soutient l’initiative de P-WAC.

Des dauphins en route vers la Grèce

Des dauphins en route vers la Grèce

Des dauphins en route vers la Grèce
19.07.2016
Ile-de-France
Des dauphins en route vers la Grèce
Exploitation pour le spectacle

Deux dauphins du Parc Astérix quitteront bientôt la France. Le zoo qui va les accueillir se situe dans un pays en pleine détresse économique. One Voice exige l’arrêt immédiat de ce transfert.

La porte de la carlingue se referme avec bruit sur Ekinox et Naska. Les deux dauphins sursautent dans leur harnais, malgré les doses massives de calmants qu’on leur a données. Bientôt, c’est le moteur de l’avion qui se met à rugir en vibrant tandis que l’avion s’envole vers la Grèce. Les deux delphineaux, âgés de cinq et six ans, viennent de quitter leurs mères pour toujours. Adieu, Bailly ! Adieu, Femke ! Bien qu’ils soient loin d’être adultes, le parc les juge assez mûrs pour être expédiés vers de nouveaux bassins, dans le cadre du «programme européen EEP d’élevage et de conservation d’espèces menacées» que les Grands Dauphins ne sont pas.

Tout au long de leur vie, ces deux jeunes «étalons» vont se retrouver face à des groupes de prisonniers inconnus, furieux de les voir débarquer dans un espace toujours trop petit. Ces transferts seront chaque fois pour eux un cauchemar. Récemment, en 2014, le jeune Angel est mort de stress sur le tarmac. En 2016, Galéo nous expose les stigmates sanglants d’une mauvaise intégration sociale dans une communauté de détenus hors contrôle.

Tel est pourtant le sort qui attend les deux jeunes mâles excédentaires du parc Astérix. Dans quelques semaines, ils seront envoyés au Zoo d’Attica. Ce ne seront pas les seuls : Veera, Delfi, Leevi et Eevertti rejoindront également les bassins grecs d’ici peu, au départ du delphinarium de Tampere en Finlande. Faute de public, l’établissement a dû fermer ses portes en octobre dernier. Tenté un temps de les confier à un éventuel sanctuaire marin, le Särkänniemi Theme Park a fini par décider d’envoyer ses quatre survivants en Grèce. Il s’agit pourtant là d’un vieux couple de dauphins très fatigués et de leurs deux jeunes, malades. Et ce sont avec eux, et avec les deux derniers dauphins lituaniens du Zoo d’Attica, que les dauphins français vont partager leur nouvelle vie ? C’est avec ce regroupement hétéroclite de dauphins étrangers les uns aux autres qu’on espère recréer une nouvelle famille ?

D’abord peuplé par 11 dauphins lituaniens, dont 3 capturés en Mer Noire, le delphinarium du Zoo d’Attica, comme tous les autres, ne peut pas proposer de bonnes conditions.

Deux dauphins sont morts et deux sont morts-nés entre 2010 et 2015. Et c’est là que le Parc Astérix et le Särkänniemi Theme Park ont décidé d’expédier leurs «spécimens» au lieu d’étudier une solution de réhabilitation en bras de mer.

Il faut savoir que depuis quelques mois, d’étranges mouvements agitent les delphinariums d’Europe.
Harderwijk semble vouloir envoyer des dauphins vers l’Espagne ou Dubaï, tandis que d’autres dauphins circulent d’un pays à l’autre dans la plus stricte confidentialité. Le marché du dauphin serait-il déjà en train de se réorganiser ?

Ce qui est certain, c’est que le fait de fournir de nouveaux dauphins au Zoo d’Attica va renforcer sa position. En Grèce, la loi interdisant les spectacles d’animaux sauvages a été votée par le parlement en 2012. Toujours non appliquée, elle n’en reste pas moins applicable tant pour les animaux de cirque que pour les dauphins. En gonflant artificiellement les effectifs d’Attica, l’industrie espère sans doute empêcher sa fermeture définitive et retarder sine die l’application de la loi.

Du fond de leur hamac humide, la peau enduite de lanoline blanche, les tympans écrasés par une pression atroce, tremblant de froid, nos dauphins en exil ne se poseront pas toutes ces questions. Ils se contenteront de souffrir du long voyage et de sentir leur cœur s’emplir de tristesse et d’angoisse, tandis qu’ils s’éloignent à jamais de leur mère et de leur famille, quittées beaucoup trop tôt.

Ce n’est pas ainsi que les dauphins voyagent. Ce n’est pas non plus ainsi qu’ils créent de nouveaux «pods».

Qui veut encore nous faire croire que les delphinariums se soucient des dauphins qu’ils exploitent ?
Comment le Parc Astérix compte-t-il justifier une telle décision commerciale ?

One Voice lui a écrit pour lui demander, avis d’experts à l’appui, de mettre un terme immédiat à son programme de reproduction et d’échanges de dauphins.

Urgence: Loups et louveteaux en danger

Urgence: Loups et louveteaux en danger

Urgence: Loups et louveteaux en danger
19.07.2016
Savoie
Urgence : Loups et louveteaux en danger
Animaux sauvages

Agissez avec l’ASPAS, Animal Cross, Mille traces, Action Nature et One Voice : protégez les loups en les observant !

Les loups de Savoie sont la cible du préfet depuis quelques jours, et ils ont besoin de vous, de votre présence pacifique sur les lieux qu’ils fréquentent, car ils sont menacés.

Après l’abattage d’une louve allaitante dans le département, laissant ses louveteaux sans défense et sans nourriture… c’est au tour de son compagnon qui tente l’impossible pour nourrir ses petits, d’être pris pour cible, avec d’autres loups. Les associations de défense des animaux et de la nature se mobilisent pour empêcher ces massacres.

Si vous êtes en vacances ou si vous avez du temps libre, si la rando vous plait et que l’observation de loups vous attire… Vous pouvez nous aider.

Nous avons besoin de témoins, sur place, qui se relayent matin et soir essentiellement puisque dans la journée le secteur est assez bien fréquenté, afin d’observer et de surveiller la zone (secteurs Méraloup, ruines chien-loup Chavanu, Les Jeux, les Charmettes, Le Loup ruine), et de nous alerter si quelque chose s’y passe. Prenez bien avec vous appareil photo et téléphone portable, et sortez en duo, c’est plus prudent.

Nous vous rappelons que tout citoyen est libre de se promener sur ces espaces et, est en droit de vérifier ce qu’il se passe sur le terrain, en restant bien entendu dans la légalité, de manière 100% pacifique. Si des agents de l’ONCFS, brigades, louvetiers ou autre uniforme vous demandent de les suivre n’opposez pas de résistance. Nous ne sommes pas là pour susciter des confrontations, mais pour observer et témoigner. Nous l’avons fait pour les bouquetins du Bargy, avec succès, ce sont aujourd’hui les loups qui ont besoin de nous.

Merci pour votre mobilisation !

Contact : info@one-voice.fr

 

 

La course d’Adam Pardoux pour les animaux

La course d’Adam Pardoux pour les animaux

La course d’Adam Pardoux pour les animaux
19.07.2016
Pyrénées
La course d’Adam Pardoux pour les animaux
Autre campagne de l’association (ou multiples)

Le 27 août prochain, l’athlète Adam Pardoux courra les 84km du Tour des lacs du Grand Raid des Pyrénées pour One Voice. Présentation d’un sportif engagé…

Adam Pardoux est sans nul doute une belle illustration que l’on peut être sportif de très bon niveau et végétalien. En phase avec les valeurs de One Voice, il a souhaité courir pour le respect des animaux et de la planète. Il a donc créé une cagnotte pour soutenir nos campagnes!

Parmi ses sources d’inspiration : un athlète professionnel, Brendan Brazier, à l’origine d’une série de livres sur les recettes végétaliennes adaptées à une activité sportive intense.

Adam témoigne : «
Au niveau sportif, je suis plus concentré, moins fatigué et je récupère plus vite entre mes différentes sessions. (…) la cuisine végétalienne a aussi l’avantage de minimiser mon impact sur l’environnement (…) je privilégie la consommation de produits locaux et je suis impliqué dans une démarche « zéro déchets » (…) cette démarche va de pair avec le mode de vie vegan. »

Naviguant entre la France et les Etats-Unis, Adam a remarqué que le choix des produits végétariens et végétaliens et leur accessibilité étaient plus développés outre atlantique. La majorité des restaurants y proposent une option végétarienne ou végétalienne. En France, et même si on voit les restaurants végétariens ou végétaliens commencer à se développer, la population est plus intéressée par la consommation de produits bio et sans gluten. Les produits animaux demeurent très présents.

En courant pour One Voice, Adam veut «
défendre le droit à la vie de ceux qui ne peuvent s’exprimer par des mots, et qui sont la condition indispensable à notre survie. Je souhaite aussi éveiller les consciences sur les conséquences que notre vie moderne a sur les animaux et sur notre environnement. »

Soutenir sa course c’est sensibiliser le public à la souffrance des animaux causée par les activités humaines et contribuer aux campagnes de One Voice. Alors rendez-vous sur Leetchi !

Mobilisation pour les souris !

Mobilisation pour les souris !

Mobilisation pour les souris !
18.07.2016
Mobilisation pour les souris !
Expérimentation animale

Tandis que les fabricants de toxine botulique s’engagent à ne plus employer le test de la DL50, une firme japonaise continue à sacrifier des souris en masse. One Voice et Doctors against Animal Experiments se mobilisent !

Depuis 2010, One Voice mène campagne en faveur des souris tuées en grand nombre dans les laboratoires (voir
l’historique de ses actions pour l’abolition de l’expérimentation animale). Le cas de celles qui sont sacrifiées pour la production de toxine botulique est particulièrement cruel. Le test de la DL50 (ou dose létale médiane) est effectué pour chaque lot de toxine afin de déterminer la dose qui tuera 50 % des souris. La substance leur est injectée dans l’abdomen, leur causant des souffrances intolérables. Progressivement paralysées, elles meurent finalement par suffocation.

En 2011, le laboratoire Allergan, fabricant américain du Botox®, annonçait avoir trouvé une méthode in vitro pour la mise au point de son produit, signant une première victoire pour la campagne européenne menée par l’ECEAE, dont One Voice est la représentante pour la France. Ses concurrents directs, IPSEN et Merz, lui ont récemment emboîté le pas, bien que les procédures de validation soient encore en cours. Seule une firme japonaise rechigne encore à renoncer aux souris…

Eisai est un laboratoire japonais. Il commercialise en Europe Neurobloc®, un médicament à base de toxine botulique de type B. Initialement prévu pour le traitement des torticolis, son usage se répand aujourd’hui auprès de ceux dont les rides sont devenues résistantes à la toxine botulique de type A de la concurrence… D’après nos sources, le laboratoire allemand LPT, qui effectue les tests pour son compte en Europe, a été autorisé à effectuer la DL50 sur 60.000 souris en 2014 ! Et si Eisai déclare qu’une procédure de remplacement est à l’étude, combien vont encore être torturées avant des actes concrets ? Mobilisons-nous pour un arrêt immédiat du sacrifice des souris !

Agissez pour les souris

One Voice et
Doctors against Animal Experiments, son partenaire allemand au sein de
l’ECEAE, lancent une campagne de pression sur Eisai.

  • Ecrivez à leur représentant en France !

laboratoire@eisai.net

Ou

Eisai SAS

5/6, place de l’Iris

Tour Manhattan

92095 La Défense

France

Vous trouverez ci-dessous le texte que nous vous recommandons d’utiliser :

Madame, Monsieur,

Je suis horrifié(e) d’apprendre que votre firme charge le laboratoire contractuel LPT d’expérimenter sur des souris, au moyen du test de la DL50, votre produit NeuroBloc® de toxine botulique B. Rien qu’en 2014, pas moins de 60.000 souris en ont ainsi été victimes !

D’autres fabricants ont déjà abandonné les tests sur les animaux au profit de méthodes utilisant des cellules humaines.

Par conséquent, je vous demande l’arrêt immédiat de la DL50 sur les souris et son remplacement par une alternative éthique, sans animaux.

Cordialement,

Nom_________________________

Adresse________________________

 

  • Soutenez les actions de One Voice pour l’abolition de l’expérimentation animale !

Trois éléphantes dans la prairie

Trois éléphantes dans la prairie

Trois éléphantes dans la prairie
11.07.2016
Trois éléphantes dans la prairie
Exploitation pour le spectacle

Lechmee, Mina et Kamala, éléphantes très âgées, sont toujours enchaînées au Cirque Medrano. Avec l’aide de Code Animal et One Voice, elles pourraient prendre une retraite méritée dans un sanctuaire en France. Il reste au cirque de faire son choix. 

Trois éléphantes marchent dans la prairie. Comme Lechmee est aveugle, ses amies Mina et Kamala la guident jusqu’au petit bois de châtaigniers dont elle respire l’odeur des feuilles et, de la trompe, tâte l’écorce rugueuse avec délice. Au loin s’étendent les collines et d’autres massifs d’arbres, puis les champs labourés et la route, sous l’horizon brumeux. Lechmee ne voit rien de tout cela, sinon des formes vagues; mais elle sent, elle entend, elle agite les oreilles. Elle est heureuse. Le bruit du cirque s’est arrêté. Après 43 ans de fanfares bruyantes et de claquements de fouet, elle redécouvre enfin le chant des oiseaux, les conversations grondées avec ses deux compagnes et les balades sans fin dans les landes à bruyère, tandis que le soleil se couche.

Quelle paix! Quelle douceur de vivre, enfin, pour ces trois éléphantes voyageuses! Nées en Asie dans les années 60, elles ont été arrachées à leur famille puis achetées dans l’enfance par le Tyseley Pet Stores. Une fois en Grande-Bretagne, Lechmee, Mina et Kamala ont été vendues au cirque Chipperfield puis, toujours ensemble et solidaires, elles se sont retrouvées sous la férule du cirque Medrano.

Aujourd’hui leurs souffrances ont pris fin. Lechmee et ses amies ont rejoint le sanctuaire d’Elephant Haven, dans le parc régional Périgord-Limousin, où des experts en pachydermes prennent le plus grand soin d’elles. Elles y rencontrent aussi d’autres éléphants, tous fatigués par la captivité. Parfois, l’une d’elles recommence à balancer sa trompe sans raison et à danser d’un pied sur l’autre. Leurs stéréotypies ne les quitteront pas avant longtemps, jamais sans doute, car les chaînes restent marquées dans l’esprit plus longtemps que dans la chair. Leur mémoire prodigieuse a conservé chaque détail de cette vie de violence, des coups de pique dans l’aine, des ordres hurlés, des cris de la foule, des spectacles, des routes, des parkings et des aubes glacées, où les articulations font si mal sur le plancher métallique du camion. A force, Lechmee a perdu l’usage de sa patte avant droite et il lui faut avancer avec lenteur. Mais ses amies l’attendent et restent près d’elle, comme elles l’ont toujours fait.

Cessons de rêver. Ces images ne sont encore qu’un espoir. A ce jour, Lechmee, Mina et Kamala sont toujours enchaînées au cirque Medrano et participent à des spectacles. L’arrêté du 18 mars 2011 exige pourtant que Lechmee soit placée dans une résidence fixe, au vu de son état de santé. Mais pas toute seule, bien entendu, car la séparer de ses amies ne manquerait pas de la tuer, ni d’anéantir les deux autres éléphantes. C’est ensemble que ces doyennes, inséparables depuis un demi-siècle, doivent finir leur vie tranquillement. C’est la demande portée par
Code Animal et One Voice, avec Elephant Haven.

Leur sort ne tient donc qu’à un fil, à un mot, à une seule décision. Si le cirque accorde à ses éléphantes une retraite digne et paisible dans un sanctuaire naturel, ce geste sera reçu par le public avec soulagement et gratitude.

Dans le cas contraire, Lechmee, Kamala et Mina mourront l’une après l’autre d’épuisement sans avoir retrouvé, ne serait-ce qu’une seule fois, le bonheur de marcher libres et sans entraves comme au temps de leur enfance. Et ce sera un échec pour tout le monde.

Mais nous ne doutons pas un instant que le cirque Medrano fera le bon choix!

Arturo, l’ours polaire

Arturo, l’ours polaire

Arturo, l’ours polaire
05.07.2016
Arturo, l’ours polaire
Animaux sauvages

Arturo vient de s’éteindre au zoo de Mendoza. Il a passé 31 ans de sa vie en cage à souffrir. One Voice réclame l’interdiction de détenir des ours polaires dans les zoos en France et partout dans le monde.

Etendu gueule ouverte sur le béton de sa cellule, les yeux clos, Arturo vient de rendre son dernier souffle. On aperçoit son corps sans vie au travers des barreaux. Ce sont là les dernières images que laissera « l’ours le plus triste au monde ».

Né aux Etats-Unis en 1985, Arturo fut transféré en 1993 au sinistre zoo de Mendoza, près de Buenos Aires, aujourd’hui temporairement fermé suite à la mort de trop nombreux animaux. Tant qu’il put partager son enclos avec une compagne, Arturo survécut au soleil d’Argentine et à ses canicules. Pendant 23 ans, il n’eut pourtant pour se rafraîchir qu’une flaque d’eau tiède de quelques centimètres de fond. Il n’eut pour jouer qu’une balle rouge et pour se déplacer que le périmètre d’un cachot. Mais au moins n’était-il pas seul. En 2012, son amie Pélusa succomba au cancer. Le fragile petit monde d’Arturo s’effondra d’un coup et il plongea dans une dépression dont il ne revint plus.

Tandis que l’ours luttait contre la chaleur en s’étalant de tout son long, que son état se détériorait sous le regard scandalisé du public international, une pétition d’un million cinq cent mille signatures réclamait le transfert d’Arturo au Canada. L’Assiniboine Park de Winnipeg était prêt à lui offrir l’asile. Une fois sur place, Arturo aurait pu découvrir la neige pour la première fois de sa vie et il n’aurait plus été seul.

Gustavo Pronotto, le directeur du zoo de Mendoza, resta pourtant sourd à la proposition du zoo canadien. Il affirma que son vieil ours ne supporterait pas le voyage et qu’il n’était guère habitué au froid… Le 3 juillet 2016, à l’âge de 31 ans, Arturo s’est éteint juste avant son euthanasie, le désespoir au cœur.

On le sait, tous les ours polaires souffrent en captivité. Tous présentent des troubles du comportement à des degrés divers, comme
Raspoutine au Marineland d’Antibes. Et tous, sans exception, doivent supporter des climats qui n’ont rien de polaire. Arturo fut sans doute le plus tragique symbole de leur détresse.

Mais pourquoi ? A quoi bon cette souffrance ? Le désespoir d’Arturo aura-t-il au moins servi à quelque chose ? Des visiteurs argentins se sont-ils mobilisés pour sauver l’Arctique après l’avoir vu dans sa cage ? Des ours polaires ont-ils vraiment été sauvés par son martyre interminable ? Non, bien sûr. Car l’unique façon d’aider les ours, c’est de commencer à respecter les engagements minimalistes de la COP21. C’est de cesser de construire des aéroports inutiles sur des zones humides. C’est de freiner de toute urgence le réchauffement climatique qui détruit l’habitat des ours aussi bien que le nôtre. Mais c’est aussi de garder à l’esprit que si l’ours polaire et le panda ont été choisis comme ambassadeurs de la faune menacée, plutôt que le campagnol amphibie, c’est en raison de leur valeur spectaculaire et de l’impact positif d’une naissance d’ourson sur le chiffre d’affaires d’un zoo.

La captivité est une torture au long cours pour les ours blancs, en France, en Europe, au Chili, en Afrique du Sud, partout dans le monde. La Russie en capture par dizaines chaque année pour les vendre à des zoos chinois. Peu à peu, l’industrie des loisirs devient la principale menace qui pèse sur eux. C’est pourquoi la France doit montrer l’exemple et cesser d’exhiber ces créatures sauvages et magnifiques dans des parcs d’attractions. Puisse la mort tragique d’Arturo servir au moins à cela.

Fort Boyard: du cirque et de la vermine

Fort Boyard: du cirque et de la vermine

Fort Boyard: du cirque et de la vermine
02.07.2016
Charente-Maritime
Fort Boyard: du cirque et de la vermine
Exploitation pour le spectacle

Fort Boyard: du cirque et de la vermine

Fort Boyard revient, avec son lot de fauves et de « vermine » malmenés. One Voice s’oppose résolument à ces jeux cruels et réclame l’interdiction de tout animal dressé à la télévision.

Alors que s’élève dans les communes de France un vaste mouvement citoyen contre les cirques avec animaux, France 2 nous ressert une nouvelle fois son chef-d’œuvre de cirque télévisuel sorti tout droit du Moyen Âge: l’émission Fort Boyard, qui redémarre ce samedi.

Il est regrettable qu’une chaîne publique diffuse ce genre d’émissions. Sans doute, les exploits sportifs et l’audace des participants forcent-ils l’admiration et l’on aimerait ne voir que cela. Mais le concept même de Fort Boyard reste celui de Fear Factor, un jeu fondé sur les phobies des candidats et impliquant à ce titre la présence de quelque quatre cents animaux enfermés nuit et jour, de juin à août, dans une forteresse en mer au large de La Rochelle pour effrayer les candidats, faire trembler les spectateurs et affoler l’audimat.

Les grands fauves féroces y font toujours recette, même si, dans la vie réelle, leur espèce décimée est plus à plaindre qu’à craindre. Myn, Cali et Kanji, les tigres de l’émission, sont nés captifs. Dressés depuis toujours, ils se morfondent d’ennui des journées entières dans leurs cellules humides au rez-de-chaussée, derrière la Salle du Trésor. Ils ne feraient pas de mal à une mouche, sachant bien le prix qu’on paye pour un rugissement de trop. Le rôle qu’ils rejouent sans fin est pourtant celui du tigre assoiffé de sang. Les grands félins supportent mal les plateaux de tournage et la lumière trop crue des spots. C’est pourquoi le cinéma contemporain a renoncé à en faire usage, tout comme des grands singes ou d’autres animaux, et les remplace désormais par des images de synthèse. Mais pas la télévision française, ou du moins pas encore.

Quant aux anguilles, asticots, blattes, chauves-souris, crabes, crapauds, criquets, grenouilles, lézards, mouches, mygales, rats, scorpions, serpents, souris et autres petites bêtes grouillantes qui participent bien malgré eux aux épreuves de Fort Boyard depuis 1998, ils renvoient à une notion très ancienne, datant de l’Antiquité, qui est celle de “vermine”.

La vermine, pour les Anciens, c’était la masse informe de ces êtres nuisibles qui grouillaient sous le plancher de leurs chaumières et n’étaient qu’une production du diable. Cette faune de l’ombre naissait par génération spontanée d’une chemise sale roulée en boule dans une bouteille, disait le chimiste Van Helmont, en un temps où les vapeurs délétères de la peste, la bile noire et les invasions de rats étaient chassés par des processions. Et c’est bien là la même vermine maléfique que l’on jette à la tête des candidats sidérés d’angoisse. Juste de pauvres rats qui se noient, des araignées qu’on écrase, des blattes qu’on piétine, des serpents qu’on manipule avec violence, des souris qu’on élève pour nourrir les serpents, tous animaux conscients, sentients, qui ont peur et qui souffrent.

En reconduisant sans fin les mêmes clichés phobiques à propos de la “vermine” et des fauves, France 2 peut compter sur l’adhésion de son public. Rien n’est plus doux que de s’entendre confirmer ses vieilles angoisses et ses idées toutes faites. Mais ne serait-ce pas plutôt le rôle d’une télévision publique que d’aller de l’avant, de dépasser cette chasse aveugle aux parts de marché et de renouveler le contenu de ses émissions en accord avec des paradigmes modernes? Jacques Chancel disait: “Il ne faut pas donner aux gens ce qu’ils aiment, il faut leur donner ce qu’ils pourraient aimer”. Une vision citoyenne, éthique et respectueuse du vivant, par exemple? Sûr que les gens pourraient aimer!

Partagez et signez la pétition pour libérer les prisonniers de Fort boyard!

Une université d’été sur la consommation de viande !

Une université d’été sur la consommation de viande !

Une université d’été sur la consommation de viande !
27.06.2016
Une université d’été sur la consommation de viande !
Autre campagne de l’association

Des chercheurs étudiant les sciences humaines, l’éthique, la philosophie, l’art, la politique…, tous réunis lors d’une université d’été sur l’éthique de la consommation de viande

Ce sont des chercheurs du monde entier. Ils étudient les sciences humaines, l’éthique, la philosophie, l’art, la politique… Tous seront réunis lors d’une université d’été sur l’éthique de la consommation d’animaux, organisée par One Voice et l’Oxford Centre for Animal Ethics !

Quelques mois à peine après la COP21 et tandis que les scandales se multiplient sur les conditions d’abattage et d’élevage des animaux, One Voice et l’Oxford Centre for Animal Ethics organisent la troisième université d’été sur l’éthique animale. Du 24 au 27 juillet 2016 à St Stephen’s House, l’éthique de la consommation d’animaux sera de toutes les conversations…

Des universitaires du monde entier ont souhaité y participer, au point que la place manque pour tous les accueillir ! Parmi eux, les philosophes français Corine Pelluchon et Thomas Lepeltier. Ensemble, il s’agit de faire un état des lieux des connaissances sur tous les thèmes relatifs à l’éthique de la consommation d’animaux, notamment les aspects moraux, philosophiques et religieux ainsi que les aspects historiques, juridiques, psychologiques, scientifiques et sociologiques. Les sujets concernent notamment la problématique morale liée à l’acte de tuer, la souffrance des animaux exploités pour la production alimentaire, la représentation des animaux en tant que viande, le lien entre la consommation de viande et le changement climatique, l’impact de l’élevage industriel sur l’environnement, l’utilisation de substituts à la viande, la viande in vitro et les stratégies de changement…

L’Oxford Centre for Animal Ethics, fondé en 2006 au sein de la prestigieuse Université d’Oxford, explore les questions d’éthique animale à travers des activités de recherche universitaire, d’enseignement et de publication. Il est dirigé par le professeur Andrew Linzey, également vice-président de One Voice.

Les contributions de chaque conférencier de cette université d’été seront compilées dans un ouvrage édité par l’
Oxford Centre for Animal Ethics et One Voice en anglais et en français. Il pourra servir de base aux travaux à venir, comme cela fut le cas de la première conférence sur le Lien en 2007.