Souffrance des dauphins captifs: bataille juridique au bord des bassins

Souffrance des dauphins captifs: bataille juridique au bord des bassins

Souffrance des dauphins captifs: bataille juridique au bord des bassins
24.10.2016
Loire-Atlantique
Souffrance des dauphins captifs: bataille juridique au bord des bassins
Exploitation pour le spectacle

Planète Sauvage attaque One Voice devant le Tribunal de Nantes, le 27 octobre à 9h, pour demander l’annulation du procès-verbal de constat d’huissier, réalisé par l’association sur autorisation du juge, et portant sur les conditions de détention des dauphins et leur état. One Voice ne comprend pas cette farouche opposition de Planète Sauvage et exige de nouvelles investigations suite à la naissance de deux nouveaux delphineaux.

One Voice avait alerté l’opinion sur la situation particulière du jeune Galéo, âgé de 7 ans, né au parc Astérix en 2009, puis arraché à sa mère quatre ans plus tard. Depuis son arrivée à Planète Sauvage en janvier 2015, ce delphineau est devenu le souffre-douleur des autres dauphins et son corps s’est couvert de blessures et boutons alarmants.

En avril 2016, One Voice a dépêché sur place la Dre Ingrid Visser, biologiste marine néo-zélandaise mondialement reconnue et sachant auprès de nombreux tribunaux. Ses conclusions sur l’état de santé de Galéo ont amené en juin à un dépôt de plainte pour maltraitances et au lancement d’une pétition (plus de 10 000 signatures recueillies à ce jour). En plus de 20 ans de suivi de cétacés dans la nature ou en captivité, la Dre Visser n’avait jamais observé un dauphin aussi mal en point que Galéo. Elle déplorait également des conditions de détention défaillantes. C’est dans ces circonstances que One Voice devait faire constater par huissier l’état apparent des dauphins, notamment de Galéo, et leurs conditions de détention.

Planète Sauvage s’oppose à la diffusion du P.V. de constat d’huissier qui ne fait que noter l’absence d’ombrage protégeant les cétacés de la lumière, la luminosité des bassins, la présence d’algues, l’absence totale d’enrichissement des bassins, en béton nu et sans espace de retrait… et retranscrire la présentation de Galéo: “dauphin de petite taille […] de nombreuses marques de dents laissées par les dominants.”

Le delphinarium se retranche derrière le dernier contrôle effectué par la Direction Départementale de la Protection des Personnes (DDPP) à la suite de la plainte de One Voice. Or ce rapport est manifestement incomplet et n’est plus d’actualité puisque depuis ce contrôle deux delphineaux sont nés, et les cinq dauphins adultes, dont Galéo, sont confinés dans le bassin de spectacle.

Dans sa démarche de dénigrement de One Voice, Planète Sauvage n’hésite pas à remettre en cause les compétences de sa présidente, de son conseil, de la coalition européenne Dolphinaria-Free Europe dont l’association est membre, et de la Dre Ingrid Visser qu’il présente au tribunal comme un Docteur en Philosophie alors qu’elle est titulaire d’un doctorat en biologie marine.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare:

“Nous demandons au tribunal de valider ce P.V. de constat d’huissier et à défaut de nous autoriser à en faire réaliser un nouveau. Je suis très inquiète de la naissance des deux delphineaux. Dans les delphinariums, ils sont élevés par des mères isolées, dénaturées, auxquelles ils sont arrachés terriblement tôt. Ils ne peuvent pas bénéficier de la transmission de la culture et du dialecte du groupe, et sont condamnés à tourner en rond dans des bassins vides. Nous n’abandonnerons pas Galéo, One Voice poursuivra le combat pour sa libération et celle de tous les dauphins captifs.”

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Mobilisation pour les orques de Namibie

Mobilisation pour les orques de Namibie

Mobilisation pour les orques de Namibie
19.10.2016
Namibie
Mobilisation pour les orques de Namibie
Exploitation pour le spectacle

Une demande vient d’être adressée par la Chine à la Namibie pour capturer dans ses eaux des centaines de mammifères marins destinés aux delphinariums. Il faut convaincre la Namibie de dire non.

Les convoyeurs attendent

La proue du Ryazanovka se dresse le long d’un quai désert, dans le port de Walvis Bay en Namibie. A son bord, l’équipage trompe l’ennui en jouant aux cartes sous la chaleur écrasante de l’Afrique australe. Leur mission : capturer dix orques, mille otaries à fourrure, cinq cents manchots du Cap et près de deux cents dauphins de diverses espèces, sans compter les requins. Une réputation sinistre précède le Ryazanovka : c’est ce même bateau aux flancs bleus qui a capturé pour la Chine trois orques sauvages en Mer d’Okhotsk, dans l’Extrême Orient russe, il y a quelques années. Mais les marins qui fument sur le pont ne bougent pas. Ils attendent l’ordre de se mettre en chasse.

Satisfaire l’appétit du Moloch chinois

La société Welwitschia Aquatic and Wildlife Scientific Research Ltd, qui arme le navire, attend elle aussi son feu vert: l’autorisation du gouvernement namibien.Détenue par un homme d’affaires chinois enregistré en Namibie, cette société marche main dans la main avec une autre entreprise basée à Pékin, spécialiste en élevage animal.

C’est donc toute l’industrie de la captivité chinoise qui se cache derrière ce bateau, prête à dévaster la faune sauvage encore prospère dans le courant du Benguela, le long des côtes du désert du Namib. La Chine comptera bientôt 53 parcs marins. Les uns sont colossaux, comme le Chimelong Ocean Kingdom, les autres minuscules, nichés dans les galeries commerciales, où des ours polaires et des bélugas s’entassent derrière des vitrines. Après avoir “prélevé” des éléphants au Zimbabwe, voilà que la Chine se tourne vers la Namibie. L’appétit du Moloch est insatiable.

Le choix de la Namibie

Le gouvernement namibien pourrait bien être tenté par la demande reçue. La Chine se fait fort d’ouvrir une base militaire dans le pays et fait miroiter à ses yeux la promesse de subsides pour relancer la pêche. La surabondance de mammifères marins dans ses eaux affecterait d’après elle la pêche! La Namibie a fait les bons choix en matière d’écotourisme mais est ambiguë à l’égard de sa faune sauvage. Elle a su préserver son environnement mais autorise la chasse aux trophées et plaide pour l’ouverture du marché de l’ivoire. C’est dire si la décision de cette ancienne colonie allemande, qui en a gardé la rigueur, est loin d’être jouée d’avance.

Les trafiquants sous la lumière

Heureusement, pour préserver cette faune qu’elles aiment et qu’elles protègent, de toutes petites associations locales se lèvent aujourd’hui face au gouvernement et lui demandent de renoncer à ce marché funeste. Elles ne pèsent pas lourd face aux promesses chinoises. Mais c’est le monde entier qui se tient à côté d’elles, par la magie des réseaux sociaux. C’est le monde entier qui regarde, épouvanté, ces opérations de captures autrefois si secrètes.

One Voice soutient de tout cœur les militants de Walvis Bay et vous demande vous aussi de les soutenir. Un petit mot suffit, même en français, adressé au secrétaire du Ministère des Pêches en Namibie, le Dr Maurihungirire. Par exemple:

“Merci de ne pas vendre à la Chine les dernières populations de cétacés. La richesse de la Namibie, c’est sa flore et sa faune. L’écotourisme est l’avenir de votre pays”.

Ensemble, nous pouvons éviter ce drame!

Lapins angoras: le combat continue

Lapins angoras: le combat continue

Lapins angoras: le combat continue
17.10.2016
Lapins angoras: le combat continue
Exploitation pour la Mode

Depuis la publication de notre enquête sur le supplice des lapins angoras dans les élevages français, nos images ont été vues dans le monde entier. Pour mettre fin à cette pratique indigne, nous avons écrit au ministre de l’Agriculture et notre pétition a déjà recueilli plus de 50000 signatures.

Le 15 septembre dernier, One Voice rendait publiques les images de la torture des lapins angoras dans les élevages français qui les exploitent pour leur laine. Pendant plusieurs mois, ses enquêteurs ont infiltré la filière et filmé les scènes d’épilations au cours desquelles les lapins hurlent de douleur. Ils ont vu leur peau arrachée avec les poils. Ils ont vu leur solitude dans leur petite cage froide et inconfortable, senti l’odeur d’ammoniaque de l’urine qui se répand librement. Ils ont constaté la façon dont les éleveurs les traitaient, oubliant même qu’il s’agit d’êtres sensibles.

Nos images autour du monde

Ces images ont fait depuis le tour du monde. Après celles de PETA sur les lapins angoras en Chine, leur sort en France a fait l’actualité au Vietnam, au Japon, en Amérique du Sud, aux Etats-Unis, en Angleterre! Quant à l’Italie et à l’Allemagne, nos partenaires y préparent le lancement d’une campagne avec nos images, comme cela a déjà été le cas au Danemark, où elle a fait la Une de principal journal du pays. Désormais, les consommateurs ne pourront plus ignorer la souffrance des lapins martyrisés pour leur laine. Une mobilisation mondiale sans précédent est en cours… Notre pétition a déjà recueilli plus de 50000 signatures!

Notre action

One Voice a déposé plainte contre l’un des éleveurs qui avait confessé revendre certaines lapines atteintes d’un cancer à un laboratoire pour des expériences. Un courrier a également été adressé au ministre de l’Agriculture pour lui demander l’interdiction de ces élevages et du commerce de l’angora. Nous l’avons sollicité pour un rendez-vous avec PETA France au cours duquel nous lui remettrons les signatures de la pétition afin d’appuyer nos demandes…

Pour nous aider, plusieurs actions possibles:

  • Continuez à signer et partager la pétition!
  • Envoyez-nous vos vêtements en angora et ceux de vos proches. Ils seront transmis à nos refuges partenaires pour apporter un peu de douceur et de réconfort aux chats abandonnés cet hiver.
  • Soutenez notre action et permettez aux enquêtes de se poursuivre.

Un projet européen à soutenir d’urgence

Un projet européen à soutenir d’urgence

Un projet européen à soutenir d’urgence
05.10.2016
Europe
Un projet européen à soutenir d’urgence
Expérimentation animale

Le projet pilote d’un eurodéputé, pour la promotion des alternatives à l’expérimentation animale, vient d’être approuvé par la Commission des budgets après une campagne de lobbying de One Voice et d’autres associations partenaires. Il doit encore être adopté par le Parlement européen en octobre et, pour cela, le soutien du public est indispensable. Mobilisons-nous!

C’est une nouvelle comme il en arrive trop peu. Un projet innovant d’un eurodéputé, qui franchit étape par étape les obstacles. Un projet qui pourrait bien révolutionner les pratiques des laboratoires, pour le plus grand bien des animaux! Un espoir réel que les expériences sur les animaux appartiennent un jour aux livres d’histoire…

Un projet fondateur

C’est le député européen Younous Omarjee qui est à l’origine de ce projet pilote. Celui-ci doit permettre d’aider à améliorer l’évaluation et la validation de nouvelles méthodes alternatives à l’expérimentation animale dans l’Union européenne, ainsi que l’utilisation et la diffusion des méthodes alternatives existantes. Il doit notamment mettre en place des campagnes d’éducation et des formations spécifiques pour les scientifiques, mais aussi les médecins, les vétérinaires et les industriels concernés par l’expérimentation animale.

Un pas après l’autre

Le projet a été dans un premier temps adopté par la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI). Il a bénéficié de l’aide de One Voice et d’autres associations qui ont écrit aux eurodéputés à chaque étape, et en particulier aux membres de la Commission des budgets qu’il fallait convaincre de voter en sa faveur… Un gros travail de lobbying mais qui a porté ses fruits. Car tandis que le rapporteur y était défavorable, la mobilisation de One Voice et d’autres ONG, des chercheurs et de personnalités de la vie civile a permis qu’il soit adopté à une large majorité le 28 septembre dernier. Le budget alloué serait de 1 million d’euros pour l’année 2017! Reste désormais à ce qu’il soit voté par la plénière du Parlement européen au mois d’octobre…

Promesse d’avenir

L’importance de l’adoption de ce projet réside bien sûr dans ce grand pas qu’il représente vers le remplacement des expériences sur les animaux par des méthodes scientifiques alternatives plus efficaces et plus éthiques. Il s’inscrit également à un moment clé car la directive 2010/63/CE sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques pourrait être revue en 2017… En faisant de la valorisation et du développement des alternatives une priorité, validée par une majorité des députés européens, cette révision pourrait marquer un grand tournant! Un outil de plus aussi pour One Voice qui a été référent du groupe expérimentation animale dans le collectif Animal Politique regroupant 26 associations.…

Pour soutenir le projet, diffusez largement l’information et écrivez à vos eurodéputés!

Compagnonnage animaux: reprise des conférences le 16 octobre

Compagnonnage animaux: reprise des conférences le 16 octobre

Compagnonnage animaux: reprise des conférences le 16 octobre
03.10.2016
Compagnonnage animaux: reprise des conférences le 16 octobre
Animaux familiers

Un nouveau cycle de conférences-formations Compagnonnage démarre avec la Dre Nathalie Simon, vétérinaire comportementaliste. Découvrez les clés du bonheur d’une vie avec nos compagnons chiens et chats!

Depuis trois ans déjà, One Voice, dans le cadre des activités de la Cellule Zoé, a mis en place la campagne Compagnonnage animaux pour accompagner tous ceux qui partagent, ou souhaitent partager leur vie avec un compagnon chien ou chat.

La Dre Nathalie Simon est une vétérinaire comportementaliste avec laquelle nous travaillons depuis longtemps. Son approche permet de mieux comprendre les erreurs classiques, bien que parfois profondément ancrées, qui parasitent notre relation avec les chiens et les chats qui partagent nos vies. Avec souvent de très simples modifications des habitudes, qui passent par le respect et la non-violence, le bonheur partagé est accessible… et le quotidien gagne en sérénité.

Alors, pour découvrir “Les trésors secrets du chat” ou plonger “Au cœur du chien”, venez assister à nos prochaines conférences-formations, elles sont gratuites!

Elles auront lieu:

  • Dimanche 16 octobre 2016:

Salle de la Manufacture, 10 bis, boulevard de Stalingrad à Nantes
• Compagnons CHATS: 10h – 13h • Compagnons CHIENS: 14h30 – 17h
Avec la SPA de Carquefou et le refuge Des Animaux et des Hommes.

Dates suivantes (lieux et horaires définitifs vous seront précisés sur demande au téléphone une semaine avant l’événement ou sur le blog ci-dessous):

  • Le samedi 14 janvier 2017, à Mornac (16);

Date: Samedi 14 janvier 2017.
Salle: Salle des fêtes, 10 rue des écoles, 16600 Mornac.
Compagnons CHATS: 10h – 13h • Compagnons CHIENS: 14h 30 – 17h
Partenaire : Refuge de l’Angoumois, Les Mesniers, Route de Bois Long, 16600 Mornac.

  • Le samedi 28 janvier 2017, à Vannes (56) ;

Date: Samedi 28 janvier 2017.
Salle: Maison Des Associations, Rue Guillaume Le Bartz, 56000 Vannes.
Compagnons CHATS: 10 h – 13 h • Compagnons CHIENS: 14 h 30 – 17 h
Partenaire: SPA de Vannes, Zone industrielle du Prat, 29 Avenue Édouard Michelin, 56000 Vannes.

  • Le samedi 11 février 2017, à Agen (47);

Date: Samedi 11 février 2017.
Salle: La Rotonde du Stadium, Stadium Municipal, 17 Cours Washington, 47000 Agen.
Compagnons CHATS: 10h – 13h • Compagnons CHIENS : 14h30 – 17h
Partenaires: ARPA, Association pour le Respect et la Protection de l’Animal, Impasse Bourdonnais, 47550 Boé – Refuge animalier de Brax, 1 Chemin de Franchinet, 47310 Brax

  • Le samedi 4 mars 2017, à Amiens (80).

Date: Samedi 4 mars 2017.
Salle: Amphithéâtre Jean Cavaillès, 3 Place Louis Dewailly, 80 000 Amiens.
•Compagnons CHATS: 10h-13h. •Compagnons CHIENS : 14h30-17h
Partenaires: Oisemont Protection animale, 24 Rue Jean Jaurès, 80140 Oisemont. Tel : 03-22-25-12-37 – S.P.P.A Refuge d’Amiens, Route d’Allonville, 80080 Amiens. Tel : 03-22-44-98-03

  • Le samedi 18 mars 2017, à Bordeaux (33).

Date: Samedi 18 mars 2017.
Salle: Théâtre du Pont Tournant, 13 Rue Charlevoix De Villers, 33300 Bordeaux.
Compagnons CHATS: 10 h – 13 h • Compagnons CHIENS: 14h30 – 17h
Partenaires: SPA de Bordeaux et Sud Ouest, 361 Avenue de l’Argonne, 33700 Mérignac – S.P.A Du 47, Lasgraouettes, 47160 Caubeyres

Grande manifestation contre la chasse le samedi 1er octobre

Grande manifestation contre la chasse le samedi 1er octobre

Grande manifestation contre la chasse le samedi 1er octobre
28.09.2016
Grande manifestation contre la chasse le samedi 1er octobre
Animaux sauvages

Les Français sont excédés par la chasse. Le sondage* réalisé par One Voice en partenariat avec l’ASPAS l’a encore tout récemment démontré : 78 % des Français souhaitent interdire la chasse le dimanche pour d’évidentes raisons de sécurité. 91% des Français souhaitent une réforme de la chasse.

Le 28 septembre 2016

Les Français sont excédés par la chasse. Le sondage* réalisé par One Voice en partenariat avec l’ASPAS l’a encore tout récemment démontré : 78 % des Français souhaitent interdire la chasse le dimanche pour d’évidentes raisons de sécurité. 91% des Français souhaitent une réforme de la chasse.

Pourtant, les pouvoirs publics sont étrangement sourds à cette attente forte de nos concitoyens. Et nos hommes et femmes politiques plus encore.

Ainsi, Laurent Wauquiez, président des « Républicains » de la région Auvergne-Rhône-Alpes, vient d’offrir quelque 3 millions d’euros aux chasseurs de sa région afin qu’ils restaurent leurs cabanes de chasse ou qu’ils interviennent dans nos écoles afin de « former » nos enfants à une certaine idée de la biodiversité…

Le président de la République a quant à lui tué dans l’œuf la très attendue Agence Nationale de la Biodiversité, en n’y intégrant pas l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Cet établissement public et ses 1200 fonctionnaires restent ainsi aux mains des chasseurs qui sont majoritaires dans son conseil d’administration.

Pour dénoncer cela, mais aussi la mort de 30 millions d’animaux chaque année pour un « loisir » d’un autre âge,
le Collectif du 21 septembre, qui regroupe 78 associations (rejoint par Sea Shepherd, la Fondation Brigitte Bardot et One Voice), organise une grande manifestation pour en finir avec la chasse et le piégeage.

Le 1er octobre de 10 h à 13h, Place Joachim-du-Bellay (Paris 1er)

Nombreux stands associatifs et restauration sur place

Après la manifestation, le film de Kate Amiguet, Chasseur-Tueur-Imposteur ?,

sera projeté au cinéma de la salle Jean Dame à 14 h 30 (entrée à 14 h).

Il sera suivi d’un débat avec la réalisatrice, Gérard Charollois (président de la CVN, auteur du livre Pour en finir avec la chasse) et Pierre Athanaze (président d’Action Nature, auteur du Livre noir de la chasse).

Liste des associations du Collectif du 21 septembre : 269 LIFE FRANCE, Acta Antispécisme (ou Acta Gironde), Ambassade des Pigeons, Action Nature Rewilding France, AEC, Animal Cross, AEP, Animalsace, Animalibre, APIE (Association de Protection et d’Initiation à l’Environnement), Association du Collectif Animalier du 06, Association Sauvegarde du Château de Flée, AVES France, AVF (Association Végétarienne de France), AVRE, Bio Vivre en Brie, Brouillard Définitif, CAUSA, C’est Assez, C’Topoil, CCE2A (Collectif Contre l’Expérimentation et l’Exploitation Animales), CHAMADE (CHaumière et Médiation Animalistes), C.H.A.N.T (pour une Cohabitation Harmonieuse avec les autres Animaux et la Nature sur Terre), CNPA (Collectif Nantais Pour les Animaux), Collectif Société Anti-Fourrure, Combactive, CHÂTEAU de FLÉE, Monument historique, C.RÉ.DO. Pigeons et Protection Animale, CREL (Club de Reconnaissance et d’Entraide aux Lévriers), CVAAD, CVN (Convention Vie et Nature), DDA (Droits des Animaux), Droit des Animaux Sud, Dignité Animale, Entre Chiens et Loups, Groupe d’Actions Animales Moselle, Guadeloupe Animaux, F.G.N. (Fées Gardiennes de la Nature), GREEN, Humanimo, INFO VÉGANE, Initiatives Terre, Jack et Jessie Protection Animale, la fondation M.A.R.T. (Mouvement pour les Animaux et le Respect de la Terre), La Griffe, La Voie de l’Hirondelle, La Tribu de Sapeur, L’arche de Valudo, Le Klan du Loup, Les Désobéissants, L214, Laissons Leur Peau Aux Animaux (LLPAA), Les compagnons de Freya, Ligue Universelle pour la Nature et les Animaux, Les 3A, Les Crins Verts, Liberté Égalité Animale 49, Matoucœur, MFP (Mission Française pour Singes en Danger), Mouvement pour la Cause Animale, Oïkos Kaï Bios, Oiseaux Nature, Patacha, Point Info Loup Lynx, RAC (RAssemblement pour une France sans Chasse), Protection Faune Sauvage Sedan, RAN (Respect de l’Animal et de la Nature), Respectons, Initiatives Terre, Refuge « Ame’Ni’Maux », Refuge « Amis des Bêtes », Sauvetage et Chats en Détresse, Secourisme Animalier, SSA49, SVPA (Société Vosgienne de Protection Animale), Stop Souffrances Animales 49, Vigilance Citoyenne pour le Pâtis, Wolf Eyes Asbl.

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De la production de dauphins ?

De la production de dauphins ?

De la production de dauphins ?
28.09.2016
Port-Saint-Père
De la production de dauphins ?
Exploitation pour le spectacle

Lors du suivi de Galéo, One Voice a pu voir le bébé à peine né de Amtan dans un bassin de Planète Sauvage. Depuis, Parel aussi a donné naissance à un delphineau. Au-delà des préoccupations immédiates quant à leur avenir, est-il raisonnable de produire ainsi du dauphin en série ?

Le 31 août dernier, One Voice s’est rendu à Planète Sauvage afin d’effectuer des constatations relatives au petit Galéo et aux autres dauphins. À cette occasion, ils ont observé pour la première fois le bébé de Amtan, né depuis peu. Mi-septembre, c’était au tour de Parel de donner naissance à un delphineau.

Voilà, bien sûr, qui inquiète, quand on se souvient qu’il y a un an, le nouveau-né de cette dernière se faisait tuer lors d’une bagarre avec Lucille. Mais il y a pire à craindre : cette production hâtive de dauphins, à la veille d’un prochain arrêté ministériel réglementant la captivité en France.

L’élevage industriel est apparu chez nous dans les années 1970, afin de produire à moindre coût de la viande, du lait et des œufs. À cette fin, les animaux sont traités comme une marchandise et le plus souvent élevés dans des bâtiments clos.

Il en va de même pour les dauphins, dont la production industrielle n’a commencé qu’au début des années 1990. Les règlements CITES avaient mis fin à l’afflux de dauphins depuis la Floride et Cuba. Il fallut instaurer des programmes de reproduction calqués sur ceux des zoos, ce qui fut assez facile. Les dauphins ont une sexualité naturellement très active, que l’ennui de l’enfermement exacerbe plus encore. On les dota donc de «bassins de maternité», tandis que les recherches des delphinariums se focalisaient sur l’insémination artificielle et le suivi des grossesses. Comme le savent les clients de Taiji, capturer un dauphin sauvage est beaucoup moins coûteux que de le faire se reproduire en bassin. Mais l’industrie de la captivité occidentale n’avait pas d’autre choix. Et elle «produisit» donc du dauphin en abondance.

Dans quel but ? Pas pour la viande ni pour le lait, ni moins encore pour repeupler les océans. Dès leur naissance, ces dauphins apprennent à vivre non comme de vrais dauphins, mais comme des animaux « artistes » exclusivement destinés aux spectacles. Certains deviennent d’ailleurs très compétents dans ce domaine limité du savoir et les sites des parcs d’attractions s’en émerveillent. Ainsi, à propos de Bahia au parc Astérix : « Très joueuse, elle imite souvent les adultes pendant les spectacles. Elle est toujours partante pour s’amuser, seule, avec les autres dauphins ou avec ses soigneurs ».

Éduqués de cette manière, ces dauphins seraient évidemment incapables de se saisir d’un poisson vivant. Leurs instincts, leur culture, leur conscience et leur dignité ont été savamment effacés sur deux générations à peine. Il en faudrait mille pour amorcer un processus de domestication réelle, mais deux générations suffisent à créer des êtres dépendants de l’humain, physiquement et intellectuellement diminués. À en croire le directeur du Zoo d’Amnéville, les delphinariums français en produiraient en quantités telles qu’ils ne savent plus où les mettre. D’où leur exportation en Grèce, en Espagne, en Belgique, comme de vulgaires colis postaux.

En termes strictement commerciaux, tout cela est-il bien raisonnable ? Aux USA, la descente aux enfers de SeaWorld se poursuit et l’Aquarium de Baltimore promet un sanctuaire à ses anciens détenus. En Finlande, le dernier delphinarium a fermé ses portes, faute d’audience. La plupart des delphinariums du nord de l’Europe peinent aujourd’hui à remplir leurs gradins.

Pour One Voice, il est temps que les delphinariums ferment et que des sanctuaires marins soient créés pour offrir une retraite bien méritée à tous les cétacés captifs. Signez et diffusez notre pétition !

Légende photo : En liberté, les bébés dauphins s’élèvent en famille. 

LETTRE OUVERTE à M. Gérard Landrieu, Maire de Prévenchères

Monsieur le Maire,
Le collectif CAP Loup regroupe 37 associations de protection de la nature et des animaux, réunies pour agir en faveur de la protection du loup, pour assurer la présence de l’espèce en France et permettre la cohabitation entre le loup et les activités humaines.

France-Turquie : l’insoutenable calvaire des vaches exportées

France-Turquie : l’insoutenable calvaire des vaches exportées

France-Turquie : l’insoutenable calvaire des vaches exportées
27.09.2016
Autre campagne de l’association

L’association CIWF vient de diffuser les terribles images de son enquête sur les transports de bovins depuis l’Europe vers la Turquie. La France, qui en est un acteur majeur, doit cesser d’y participer et interdire ce commerce cruel, et nous devons repenser notre consommation pour un mode de vie sans cruauté.

Elles ont soif, elles lèchent les barreaux des camions. Elles ont faim. Elles mangent leurs excréments. Elles sont à terme et mettent bas d’un bébé, immédiatement retiré. Elles sont épuisées et elles meurent là, dans les camions. Là, c’est la frontière turque. Certaines sont nées en France, les autres viennent d’ailleurs en Europe. Leur calvaire est indescriptible, les images sont insoutenables.

L’enquête de CIWF

CIWF est une association amie de One Voice. Ses partenaires Tierschutzbund ZurichAnimal Welfare Foundation et Eyes on animals ont enquêté à Kapikule, à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie, en juin dernier dans le cadre d’une investigation débutée en 2010. Sur les 200 camions qui sont passés, 109 ont été inspectés. Les bovins y étaient enfermés plusieurs jours, en plein soleil, sans eau propre ni nourriture. La température excédait 38°C dans les véhicules, où l’odeur d’ammoniaque se mélangeait à celle des cadavres. Car dans ces conditions, tous ne survivent pas. 5 veaux y sont nés. L’un d’eux par césarienne : à vif, dans la rue, on a éventré sa mère. Lui était déjà mort. Elle, épuisée, le ventre toujours ouvert, n’a pas réussi à remonter dans la remorque. Alors elle a été égorgée en pleine conscience. A côté du camion.

La France coupable

L’implication de la France dans ce véritable scandale est loin d’être anecdotique. La France était le premier pays exportateur d’animaux vivants vers la Turquie en 2015. Leur nombre a ensuite diminué du fait de l’épidémie de fièvre catarrhale ovine, mais des accords sont actuellement en cours de négociation pour augmenter à nouveau les exportations. Notons aussi que sur les 6 années d’investigation, 350 camions transportant ovins et bovins ont été inspectés. Parmi eux, 89% de ceux provenant de France étaient en infraction à la législation européenne. Et cette situation est déjà connue de longue date des autorités françaises et européennes !

Il faut dire stop !

Face à cette horreur qui a déjà bien trop duré, One Voice soutient la demande adressée par CIWF à Stéphane Le Foll de cesser toute exportation d’animaux vivants vers la Turquie. Vous aussi vous pouvez agir et lui envoyant une requête sur la page dédiée du ministère.
Et aidez-nous à faire évoluer les habitudes de consommation, le véganisme n’est plus une utopie! Car ces vaches, ce sont celles de l’industrie laitière, nul doute là-dessus. Jusqu’au bout traitées comme des machines à produire, et leurs veaux comme des sous-produits. Alors, pour accompagner le changement vers une alimentation végétale, rendez-vous sur Vegan Pratique !

Crédit photo : www.AWF-TSB.org & Eyes on Animals

One Voice et l’ECEAE satisfaites de la décision de la Cour de justice de l’UE

One Voice et l’ECEAE satisfaites de la décision de la Cour de justice de l’UE

One Voice et l’ECEAE satisfaites de la décision de la Cour de justice de l’UE
26.09.2016
One Voice et l’ECEAE satisfaites de la décision de la Cour de justice de l’UE
Animaux familiers

One Voice et la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale (ECEAE) se sont félicitées de la décision rendue le 21 septembre par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cette dernière a en effet rejeté l’argumentaire de la Fédération européenne des ingrédients cosmétiques (EFfCI) qui avait obtenu le soutien du gouvernement français. Elle aurait permis aux entreprises de se soustraire à l’interdiction des cosmétiques testés et à leur commercialisation en expérimentant sur des animaux en vertu d’autres lois européennes ou étrangères, puis d’utiliser les données obtenues pour accéder au marché des cosmétiques de l’UE. Les associations exhortent à présent les régulateurs nationaux à s’assurer que la décision est bien appliquée dans toute l’UE.

L’affaire a été portée l’année dernière par l’EFfCI, qui représente la plupart des fabricants d’ingrédients cosmétiques en Europe [1]. La Fédération, soutenue par le gouvernement français, a fait valoir que les entreprises devraient être en mesure de vendre au sein de l’UE des cosmétiques contenant des ingrédients testés sur les animaux — pour autant que les tests aient été effectués nominalement dans le cadre de certaines législations autres que la Réglementation européenne sur les produits cosmétiques.

Cependant, la CJUE est aujourd’hui tombée d’accord avec un avis consultatif de l’avocat général de mars 2016 préconisant que la Cour refuse l’argumentaire de l’industrie et qu’une entreprise ne saurait s’appuyer sur des données issues de l’expérimentation animale (où qu’elles soient générées et à quelque fin que ce soit) pour assurer la sécurité d’un produit cosmétique [2]. La Cour a également rejeté les arguments du gouvernement britannique et de la Commission européenne qui auraient également beaucoup affaibli l’interdiction des tests sur les animaux.

En décembre 2015, la Coalition, dont One Voice est la représentante pour la France, a présenté un argumentaire à la Cour contre les tentatives de l’industrie d’édulcorer l’interdiction historique des tests cosmétiques sur les animaux. La CJUE a aujourd’hui rendu plus difficile pour les entreprises le fait de vendre des produits cosmétiques au Royaume-Uni et dans l’UE si ceux-ci ont été expérimentés sur des animaux ailleurs dans le monde [3].

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Cette tentative de l’EFfCI montre une fois de plus l’importance de rester vigilants, d’autant plus en France où le gouvernement a encore affiché clairement sa position. La décision prise par la Cour est une vraie victoire de l’éthique. La souffrance des animaux importe peu à certains industriels, quelles que soient les avancées de la science. Aujourd’hui une vraie justice a été appliquée et elle est de bon augure pour l’avenir. »

Dans le but d’aider le marché des cosmétiques dans l’UE, les entreprises ont déjà essayé de recourir à l’expérimentation animale en vertu d’autres lois européennes telles que le programme de sécurité chimique REACH, ce qui sape l’esprit d’interdiction des tests cosmétiques. L’EFfCI a tenté de limiter l’interdiction en l’appliquant seulement aux cas où l’expérimentation animale était spécifiquement réalisée dans l’esprit de la Réglementation sur les cosmétiques (ce qui ne concernait pratiquement aucun test).

NOTES :

[1] L’affaire a été portée par la Fédération européenne des ingrédients cosmétiques (EFfCI), techniquement contre le ministère des Entreprises, de l’Innovation et des Compétences du Royaume-Uni. Elle a été renvoyée devant la Cour européenne de justice par la Haute Cour de Londres et affecte l’interprétation dans toute l’Union européenne. Les recommandations de l’avocat général ne lient pas la Cour mais sont acceptées dans la majorité des cas.

[2]
http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=183602&pageIndex=0&doclang=en&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=641808
[3] Le maintien de l’interdiction des tests cosmétiques sur les animaux et de leur commercialisation dans la période post-Brexit sera l’une des nombreuses questions qui se poseront au gouvernement britannique. Pour le moment, le Royaume-Uni est lié par cette décision.

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