Le projet du CNRS : un Centre national de primatologie pour « produire » la moitié des macaques destinés aux laboratoires français

Le projet du CNRS : un Centre national de primatologie pour « produire » la moitié des macaques destinés aux laboratoires français

Le projet du CNRS : un Centre national de primatologie pour « produire » la moitié des macaques destinés aux laboratoires français
30.10.2024
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Le projet du CNRS : un Centre national de primatologie pour « produire » la moitié des macaques destinés aux laboratoires français
Expérimentation animale

One Voice révélait déjà cet été que l’actuelle Station de primatologie de Rousset serait transformée en Centre national de primatologie aux frais des contribuables, à hauteur de 30 millions d’euros. Désormais, le centre cherche un directeur ayant une expérience confirmée en pilotage de projet afin d’en assurer la réussite. À  savoir, « produire 40 % des besoins de la recherche académique française en macaque cynomolgus ».

Pour lutter contre ce projet en totale opposition avec la Directive européenne qui préconise une baisse du nombre d’animaux utilisés dans l’expérimentation, One Voice réunit un groupe de travail composé d’experts divers, primatologues et vétérinaires notamment.

Après avoir déboursé 10 millions d’euros afin d’importer 500 guenons mauriciennes au profit du CNRS, l’État réitère avec la création de ce laboratoire d’expérimentation d’envergure nationale.
Le projet qui se dessine semble réserver un triste sort aux singes du Centre national de primatologie. 

Afin d’en apprendre plus sur le sort qui les attend, One Voice a pris les devants et demande l’ensemble des documents qui concernent les singes pour plus de transparence sur ce projet.

Le CNRS, garant du leadership français en matière d’expérimentation sur les primates

S’il y a bien un domaine dans lequel la France excelle, c’est celui de l’expérimentation sur les animaux. Depuis 2020, notre pays utilise plus de la moitié des singes déclarés en Europe pour ses tests. Bien que les trois quart des Français demeurent fermement opposés à l’expérimentation animale, le CNRS se réjouit de pouvoir élever à terme 40 % des macaques crabiers utilisés pour les tests en France. 

Ce qui signifie quasiment tripler sa capacité d’accueil de singes, passant de 600 actuellement à 1 740. Sans oublier qu’à l’issue des procédures, les animaux sont généralement abattus et laissent place à de nouveaux souffre-douleur. 

Les macaques crabiers, une espèce en danger d’extinction

Ces petits singes sont les tristes favoris de l’industrie du médicament. Ils ont même droit au petit nom de « macaques cynomolgus » dans ce domaine.

Toutefois, ils sont classés comme espèce « en danger d’extinction » depuis 2022 sur la Liste rouge des espèces de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Malgré des signaux alarmants, ils continuent d’être l’espèce de primate la plus utilisée pour les tests. Plutôt que de changer ses pratiques et devenir leader en matière d’alternatives à l’expérimentation animale, la France maintient sa ligne de conduite.

L’épidémie de Covid-19 a malheureusement mis en lumière ces singes, devenus la proie de l’industrie biomédicale. Si rien n’est fait, leur population pourrait être divisée par deux d’ici une quarantaine d’années. 

Nous devons continuer à nous mobiliser pour les victimes de ces procédures douloureuses !

Dans l’attente d’une réponse transparente sur les projets en question, nous comptons sur vous pour nous aider à mettre un terme à ces pratiques cruelles et dépassées. Continuez à écrire aux autorités en interpellant la ministre et le CNRS !

Et demandez avec nous la fin de l’utilisation des macaques dans les laboratoires en signant notre pétition.

Téléchargez le courrier pour interpeller le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Téléchargez le courrier pour interpeller le CNRS.

Incitation au braconnage de loups : bras de fer judiciaire avec la Coordination Rurale 87

Incitation au braconnage de loups : bras de fer judiciaire avec la Coordination Rurale 87

Incitation au braconnage de loups : bras de fer judiciaire avec la Coordination Rurale 87
21.10.2024
Incitation au braconnage de loups : bras de fer judiciaire avec la Coordination Rurale 87
Animaux sauvages

En juillet dernier, la Coordination Rurale de Haute-Vienne (CR 87) publiait un communiqué et des affiches sur son site incitant chasseurs et agriculteurs à procéder à l’abattage illégal de loups. Près de trois mois plus tard, les appels haineux sont toujours en ligne. Nous assignons le syndicat agricole en justice. Audience au tribunal judiciaire de Limoges le 6 novembre à 14 h 00.

« Prime de 1.000 € à celui qui ramènera un loup mort », clamait en ligne – via affiches et communiqué de presse – la Coordination rurale de Haute-Vienne le 26 juillet 2024. Nous avions immédiatement mis le syndicat en demeure par voie d’huissier afin qu’il cesse cet appel au braconnage, lui rappelant la législation et confirmant que nous déposerions plainte à son encontre et celle des braconniers dès lors qu’un loup serait tué illégalement dans le département.

Si nous n’avons jamais obtenu de réponse, nous avons su par média interposé que notre courrier avait bien été réceptionné :

« J’ai reçu l’assignation ce matin (jeudi 1er août). Ils nous mettent en garde, mais ils ne peuvent rien faire de plus. De notre côté, on ne retirera pas nos affiches », fanfaronnait Thomas Hégarty, président de la CR 87 dans la presse. Ainsi, la CR 87 persiste et signe, démontrant qu’elle n’hésite pas à bafouer officiellement les lois pour persécuter les loups.

 

Afin de défendre ces merveilleux animaux qui doivent avoir leur place dans la nature et parce que nous ne pouvons laisser le lobby agricole s’acharner sur eux au mépris de la réglementation et au nom de la sacro-sainte « protection de l’élevage » (faut-il encore rappeler que les éleveurs soi-disant dévastés par la mort de leurs brebis ne sont pas traumatisés quand il s’agit de les envoyer à l’abattoir ?), nous avons assigné en justice la Coordination Rurale de Haute-Vienne. Rendez-vous au tribunal judiciaire de Limoges le 6 novembre à 14 h 00.

 

Soutenez notre combat pour les loups qui n’aspirent qu’à vivre en paix : signez notre pétition.

Tirs sur des loups autorisés autour d’un troupeau de bovins non protégé : One Voice saisit la justice

Tirs sur des loups autorisés autour d’un troupeau de bovins non protégé : One Voice saisit la justice

Tirs sur des loups autorisés autour d’un troupeau de bovins non protégé : One Voice saisit la justice
25.10.2024
Alpes-de-Haute-Provence
Tirs sur des loups autorisés autour d’un troupeau de bovins non protégé : One Voice saisit la justice
Faune sauvage

Le 11 octobre dernier, le préfet des Alpes-de-Haute-Provence a autorisé un éleveur de bovins à mettre en place des tirs de défense simple sur des loups. Dans les communes du Vernet, de Méolans-Revel, Selonnet et Seyne, ils sont la cible des fusils de jour comme de nuit. Et ce sans que la supposée « non-protégeabilité » du troupeau ait été prouvée. Mardi 5 novembre, à 14h, nous demanderons au tribunal administratif de Marseille la suspension en urgence de ce texte totalement illégal.

En France, tout est bon pour abattre le plus de loups possible. Comme considérer les troupeaux de bovins « non protégeables », faisant sciemment de ces animaux des proies faciles, véritable piège pour mieux s’en prendre aux loups par la suite. C’est sur cette position des services publiques aussi incohérente que mortifère que le préfet des Alpes-de-Haute-Provence s’est aligné en accordant une autorisation de tirs de défense simple à un agriculteur du nord du département.

Un texte qui ne respecte ni les animaux, ni la réglementation

Tout à son hostilité envers la nature, le préfet a-t-il seulement fait réaliser l’analyse technico-économique à transmettre impérativement au préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup avant de prendre une telle décision? Ce dernier a-t-il rendu un avis reconnaissant la non-protégeabilité du cheptel? L’autorisation de tir ayant été accordée au bénéficiaire le jour même de sa demande, il est peu probable que la moindre démarche ait été entreprise… Pire, dans son arrêté, le préfet se lave les mains de l’obligation de démontrer la soi-disant « non-protégeabilité » des troupeaux de bovins, prenant sur lui d’affirmer qu’il n’existe aucun moyen d’assurer leur sécurité. Une solution de facilité qui va à l’encontre de la réglementation, ne permettra pas d’endiguer la prédation sur les vaches et leurs petits et décimera les familles de loups, dont les membres endeuillés risquent de se déplacer de quelques kilomètres pour se nourrir sur d’autres exploitations pas mieux protégées.

Dans le Doubs, la justice nous a déjà donné raison

En juin dernier, le tribunal administratif de Besançon s’est rangé de notre côté en annulant un arrêté similaire que nous avions attaqué de concert avec le Pôle Grands Prédateurs et FERUS. Cette fois encore, nous rappelons les services de l’État à l’ordre: les vaches ne peuvent pas être déclarées « non protégeables » pour la seule raison qu’elles sont des vaches! Pour que cette vérité soit reconnue (aussi absurde soit le rappel), la réglementation respectée et les loups défendus, nous avons saisi la justice. Et serons représentés par le cabinet Géo Avocats au tribunal administratif de Marseille mardi 5 novembre à 14h pour exiger la suspension immédiate de cet arrêté.

Pour dire stop à la persécution dont sont victimes les loups, signez notre pétition!

Le projet aberrant du ministère de l’Ecologie : urgence pour la survie des grands cormorans

Le projet aberrant du ministère de l’Ecologie : urgence pour la survie des grands cormorans

Le projet aberrant du ministère de l’Ecologie : urgence pour la survie des grands cormorans
29.10.2024
France
Le projet aberrant du ministère de l’Ecologie : urgence pour la survie des grands cormorans
Chasse

En ce moment même, les citoyens sont invités à s’exprimer : le ministère de la Transition écologique fixe dans son futur arrêté les conditions et limites permettant de faciliter le massacre illimité de ces grands oiseaux noirs. Il s’agit en réalité de répondre aux exigences des professionnels piscicoles, inquiets pour leurs élevages, sans prendre en compte l’illégalité de la mesure concernant cette espèce protégée. Nous décidons d’attaquer.

Un seuil départemental et une période largement étendue de destruction

Alors que leur nombre avoisine les 100 000 individus en France, le futur arrêté ministériel prévoit un plafond de 20 % d’oiseaux tués dans chaque département.

Les préfets auraient toutes les cartes en main afin d’autoriser leur abattage de l’ouverture de la chasse au 30 avril de chaque année, au détriment des interdits législatifs. Cet acharnement est une atteinte directe à la survie des adultes et des plus jeunes, dont seulement 60 % franchissent le cap du premier hivernage.

Ces décisions seraient uniquement le fait des lobbies, favorisant directement leur économie.

Les faux impacts des cibles à plumes sur les animaux à nageoires

Aucun élément ne vient justifier l’affirmation selon laquelle la perte des “ressources” halieutiques est liée aux captures effectuées par les grands cormorans : des éléments extérieurs provoquent des conséquences négatives sur leur survie. Le dérèglement climatique, la prolifération des algues en été, mais aussi leur festin par d’autres piscivores, la pollution de l’eau et le stress sont autant de facteurs favorisant leur disparition… C’est surprenant, quand on sait que ces individus au très fin bec jaune se nourrissent principalement des seuls poissons exotiques !

En raison de toutes ces incohérences et des solutions alternatives existantes, nous contestons le plan du ministère. Comme One Voice, rejoignez la lutte contre ce projet gouvernemental prévoyant le massacre des grands cormorans en contribuant directement à la consultation du public ouverte jusqu’au 8 novembre prochain.

Des chiots portant des masques de gazage dans les élevages de MBR pour l’expérimentation animale : des images accablantes

Des chiots portant des masques de gazage dans les élevages de MBR pour l’expérimentation animale : des images accablantes

Des chiots portant des masques de gazage dans les élevages de MBR pour l’expérimentation animale : des images accablantes
30.10.2024
New York
Des chiots portant des masques de gazage dans les élevages de MBR pour l’expérimentation animale : des images accablantes
Expérimentation animale

One Voice rapporte les informations et vidéos bouleversantes recueillies par nos amis de TheCampBeagle.com sur le sort réservé aux chiots destinés à l’expérimentation animale chez Marshall BioResources (MBR) de North Rose, à New York. Hélas, en France aussi, MBR sévit : les sites de Gannat (dans l’Allier) et Mézilles (dans l’Yonne) lui appartiennent… One Voice tire la sonnette d’alarme et dénonce ces conditions de vie insoutenables !

Lire la vidéo

La souffrance commence bien avant les tests

À peine nés, les jeunes beagles élevés par MBR ne connaissent déjà que la peur, l’isolement et la violence. Réputés pour leur nature douce et leur loyauté, ils sont élevés dans des conditions difficiles à imaginer, avant même d’être confrontés aux laboratoires. Leur vie, aux yeux de MBR, n’a de valeur que s’ils sont parfaitement conformes aux attentes de l’industrie. La moindre « imperfection » physique devient une condamnation à mort. Ainsi, selon le témoignage d’un lanceur d’alerte, un chiot aux yeux de couleurs différentes a été tué dès la naissance, car cela le rendait « inutile » (useless) pour les exigences des clients.

Condamnés à inhaler fumées et substances toxiques  par MBR

Pour ces chiots, les épreuves ne font que commencer. La fonction à laquelle ils sont destinés est d’être utilisés dans les laboratoires pour servir de tubes à essai vivants. Pour eux, la souffrance ne se limite pas aux tests en eux-mêmes. Dès leurs premières semaines, ils sont soumis à des traitements qui les tuent à petit feu, inexorablement. Les vidéos dévoilées montrent des chiots contraints de porter des masques qui les forcent à inhaler des gaz, jusqu’à ce que la fatigue les empêche de se débattre. Ces images déchirantes ont été prises, en 2024, à l’intérieur de « l’usine à beagles » de MBR à North Rose, dans l’État de New York aux États-Unis. C’est ainsi que cette entreprise conditionne ces chiots à porter toutes sortes de harnachements pour les futures inhalations toxiques.

Dans les années 1970, l’enquête montrant des beagles forcés de fumer avait provoqué une indignation mondiale. Plus récemment, nous nous étions mobilisés à l’occasion de ce que nous avons appelé le Diesel Gate pour les macaques gazés par Volkswagen. Pourtant, ces atrocités continuent aujourd’hui aux États-Unis, dans l’ombre et la dissimulation.

Un quotidien de peur et de sang

Bien que les trois quarts des Français demeurent opposés à l’expérimentation animale, les chiens de MBR en subissent les conséquences chaque jour. Au quotidien, les chiens sont entassés dans des cages exiguës. Forcés de vivre dans des espaces réduits où toute interaction paisible est impossible, la proximité constante avec d’autres mâles entraîne des luttes pour la dominance. Le sang souille fréquemment les cages, témoignage silencieux d’actes de brutalité et de négligence. Des dépouilles y sont aussi régulièrement retrouvées, dans un état d’abandon. Ces jeunes chiens, privés de tout lien social ou de jeux, n’ont plus l’envie ni même la capacité d’interagir.

Des furets, eux aussi concernés…

Les furets, également présents sur place, sont enfermés dans des cages insalubres et vivent dans des conditions défiant toute décence qui rappellent celles des visons élevés pour la fourrure. Recroquevillés et serrés les uns contre les autres, ces petits animaux cherchent un espace où se réfugier mais n’en trouvent aucun. Le manque d’hygiène est alarmant : la saleté recouvre le sol et de la moisissure envahit les mangeoires. Il est fréquent de retrouver des jeunes sans vie, coincés dans les mangeoires, victimes d’une négligence systématique.

L’omerta partout

D’après nos informations, le géant américain des « bioressources » a établi un véritable système de dissimulation pour masquer l’ampleur de ces atrocités. Les téléphones portables sont interdits au sein des installations sous peine de licenciement immédiat. Cette mesure draconienne vise à éviter que des preuves accablantes ne viennent ternir sa réputation et à maintenir l’omerta autour des pratiques de l’entreprise.

Un combat de longue haleine en France aussi !

Ces beagles ne sont pas seulement utilisés localement : ils sont envoyés à travers le monde dans de nombreux laboratoires. En France, le combat de One Voice contre MBR ne date pas d’hier. Dès la fin des années 1990, sous le nom de Talis, notre association avait déjà réussi à bloquer la construction d’un établissement à Montbeugny. Nous avions également lutté contre Harlan à Gannat, alors propriétaire des lieux. Plus récemment, nous avons empêché les agrandissements des sites MBR français, dans l’Yonne et l’Allier. Aujourd’hui, cette enquête dévoile de quoi est capable Marshall BioResources.

Si, comme trois Français sur quatre, vous êtes contre l’expérimentation animale, demandez la fin de l’utilisation des chiens dans les laboratoires et la fermeture de l’élevage canin de Mézilles.

Le livre sur le loup de Valberg sort en librairie !

Le livre sur le loup de Valberg sort en librairie !

Le livre sur le loup de Valberg sort en librairie !
28.10.2024
Europe
Le livre sur le loup de Valberg sort en librairie !
Faune sauvage
Communiqué de presse

Le 8 novembre paraît en librairie « Le Loup de Valberg« , un livre-enquête de la journaliste Pauline Briand qui retrace, après trois ans de travail, l’histoire du louveteau capturé par les autorités en 2019, relâché en 2020, et qui s’est ensuite mystérieusement volatilisé. Grâce à notre partenariat avec les Editions Goutte d’or, nous vous proposons de découvrir un extrait de ce livre en avant première.

Ce livre raconte minutieusement comment, à l’automne 2019, un louveteau a surgi dans le village de Valberg, au cœur du parc du Mercantour. L’animal avait mobilisé les habitants, les forces de l’ordre, deux ministres, des chasseurs, des éleveurs, des militants, des naturalistes, des scientifiques.

Le louveteau avait finalement été capturé. Vous avez alors été plus de 45 000 à avoir signé notre appel pour réclamer de ses nouvelles.

Après avoir été soigné, le loup de Valberg avait été muni d’un collier GPS avant d’être relâché par l’Etat dans le plus grand secret. En janvier 2020, le collier GPS est retrouvé intact, sans l’animal, qui s’est comme volatilisé. Le mystère du loup de Valberg s’épaissit.

Débute alors cette enquête de la journaliste Pauline Briand, un travail rigoureux et passionné qui reconstitue l’histoire de sa meute et parvient à mettre la main sur les données GPS de son collier. Ce livre, teinté de nature writing, nous fait vivre cette histoire de l’intérieur.

Nous vous proposons de lire le premier chapitre en avant-première : consultable en cliquant ici.

DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS ! DITES STOP À LA PERSÉCUTION DES LOUPS !

Action le 29 octobre devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence contre le transfert de Wikie et Keijo

Action le 29 octobre devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence contre le transfert de Wikie et Keijo

Action le 29 octobre devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence contre le transfert de Wikie et Keijo
23.10.2024
Alpes-Maritimes
Action le 29 octobre devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence contre le transfert de Wikie et Keijo
Delphinariums

En janvier 2024, le tribunal judiciaire de Grasse avait interdit à Marineland de déplacer les orques avant la fin de l’expertise indépendante que nous avions obtenue auprès de la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Marineland avait aussitôt fait appel de cette décision. Mardi 29 octobre, les magistrats entendront la demande des dresseurs. One Voice portera la voix des deux orques à l’audience. Afin d’empêcher le transfert de Wikie et Keijo dans un autre delphinarium, nous vous invitons à rejoindre nos militants devant la cour d’appel de 8h45 à 11h.

Il y a à peine plus d’un an, Moana est décédé. Quelques mois plus tard, Inouk est mort lui aussi, laissant Wikie et Keijo seuls et endeuillés. Depuis, nous avons veillé à ce que l’expertise indépendante que nous avions décrochée concernant la santé des deux orques disparues et l’état des installations de Marineland se poursuive. Le parc, lui, s’est toujours opposé à cette évaluation, malgré la situation extrêmement préoccupante des animaux qu’il détient. Lorsque le tribunal administratif de Grasse lui a défendu de les déplacer avant la fin du travail des experts indépendants, le delphinarium a fait appel. Son objectif est clair: se débarrasser des orques le plus vite possible.

Wikie et Keijo ne doivent pas être envoyés dans d’autres mouroirs! 

Si la cour d’appel d’Aix-en-Provence donnait gain de cause à Marineland, les deux survivants seraient envoyés sans plus tarder dans des bassins encore plus petits que ceux dont ils sont prisonniers depuis leur naissance. Qu’ils soient transférés au Japon ou au Loro Parque de Tenerife, la mère et son fils seraient séparés l’un de l’autre, ce qui briserait définitivement leur famille et le peu d’équilibre psychique qui leur reste. Dans un cas comme dans l’autre, Wikie serait de nouveau exploitée pour la reproduction, mettant au monde malgré elle de nouveaux petits qui souffriront à leur tour de la captivité tout au long de leur existence. À condition toutefois qu’ils parviennent à survivre… Si la loi de novembre 2021 a, comme elle s’en targue, réussi à protéger le moindre animal, elle a en tout cas sciemment oublié de se préoccuper des orques.

Ils doivent en urgence bénéficier de soins…

Pendant des années, nous avons tiré la sonnette d’alarme concernant Moana et Inouk. Leur état de santé était critique, il était vital qu’une équipe compétente intervienne, nous n’avons cessé de le répéter, rapports d’experts à l’appui. Le delphinarium a laissé mourir les deux orques et aujourd’hui, alors que nous avertissons du fait que Wikie et Keijo ne sont pas en état d’être transportés et doivent bénéficier de toute urgence de soins adaptés, nos demandes seraient à nouveau balayées d’un revers de main? Nous n’accepterons pas que les deux rescapés soient sacrifiés sur l’autel du profit!

…avant de pouvoir rejoindre un sanctuaire

S’ils parviennent à se rétablir, nous nous tenons prêts à leur offrir une retraite digne dans un sanctuaire au large de la Nouvelle-Écosse. Ce projet, auquel nous travaillons de longue date avec le Whale Sanctuary Project, est le seul qui soit viable pour Wikie et Keijo. Les auteurs du rapport commandé par le ministère de l’Écologie et publié en septembre dernier, ont étudié notre proposition et conclu qu’elle devait être explorée. Nous y comptons bien… Il est plus que temps !

Mardi 29 octobre, de 8h45 à 11h, rejoignez-nous devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence pour refuser que Marineland envoie Wikie et Keijo dans des bassins à l’étranger! Et signez notre pétition demandant un sanctuaire!

Massacre illimité de blaireaux dans le Tarn : audience le 28 octobre 2024

Massacre illimité de blaireaux dans le Tarn : audience le 28 octobre 2024

Massacre illimité de blaireaux dans le Tarn: audience le 28 octobre 2024
23.10.2024
Tarn
Massacre illimité de blaireaux dans le Tarn: One Voice saisit la justice
Chasse

En pleine période de chasse, dans la commune de Bannières, la préfecture du Tarn a choisi la surenchère en ordonnant une battue administrative visant les blaireaux aussi bien par tir que par déterrage ou piégeage. Un arrêté motivé par des « dégâts » qui n’ont même pas été démontrés et qui, entre autres irrégularités, autorise l’emploi d’un piège illégal. Nous exigeons la suspension en urgence de ce texte mortifère et hors la loi au tribunal administratif de Toulouse lundi 28 octobre, à 15 heures.

Dans le Tarn, les blaireaux doivent fuir les balles du 8 septembre 2024 au 28 février 2025, et jusqu’au 15 janvier 2025, ils seront également traqués jusque dans leurs terriers. Mais ce n’était pas suffisant aux yeux de la préfecture. Prompte à faire plaisir aux chasseurs, elle a profité de dégâts sur le terrain d’un agriculteur pour ajouter à ce massacre en règle une battue administrative de plus d’un mois à Bannières (81). Depuis le 28 septembre et jusqu’au 3 novembre, les blaireaux ayant le malheur de vivre sur le territoire de la commune sont persécutés. Pour en tuer le plus possible, aucune limite n’ayant été définie, tous les moyens sont bons: tirs, déterrage et piégeage. Surtout, ne leur laisser aucune chance de survie.

Un acharnement illégal et insensé

Outre sa cruauté, le texte publié par les services de l’État est complètement illégal. Où sont les preuves des « importants dommages » dont seraient responsables les blaireaux? Non seulement l’arrêté ne les démontre pas mais il s’en sert pour ordonner des méthodes d’abattage qui contreviennent aux réglementations. Le déterrage ne peut être réalisé que par des équipes de veneurs agréées? Qu’importe! Si le lieutenant de louveterie dépêché le souhaite, il pourra « s’adjoindre des piégeurs agréés » qui ne sont normalement pas habilités à cette pratique. Voilà qui leur fera plaisir. Tout comme l’emploi des collets à arrêtoir, ces pièges dont l’utilisation n’est pourtant théoriquement réservée qu’à la capture des renards et blessant atrocement les animaux qui s’y débattent désespérément. Cerise sur le gâteau, aucune procédure de participation du public, pourtant obligatoire, n’a été organisée avant de faire entrer en vigueur ces mesures. Et ce n’est là qu’un échantillon des irrégularités que nous avons relevées.

Face à nos victoires pour les blaireaux, les chasseurs et les préfectures s’obstinent: nous contre-attaquons!

Partout en France, nos actions contre les périodes complémentaires de vénerie sous terre font reculer cette pratique. En 2024, nous avons sauvé la vie de plus de 4000 blaireaux. Une évolution que chasseurs et préfectures combattent main dans la main, multipliant les battues administratives et allant jusqu’à piétiner des décisions de justice ! Nous ne les laissons pas faire. Cette fois encore, nous attaquons l’arrêté de la préfecture du Tarn. Pour les blaireaux victimes de ce texte, nous avons saisi le tribunal administratif de Toulouse le 8 octobre dernier et demanderons en urgence sa suspension à l’audience du lundi 28 octobre.

À nos côtés, demandez la protection des blaireaux et l’interdiction du déterrage : signez notre pétition!

Samba à Noisy-le-Grand : qu’attendent les autorités pour la sauver ?

Samba à Noisy-le-Grand : qu’attendent les autorités pour la sauver ?

Samba à Noisy-le-Grand : qu’attendent les autorités pour la sauver ?
23.10.2024
Samba à Noisy-le-Grand : qu’attendent les autorités pour la sauver ?
Cirques

Le Cirque d’Europe, qui exploite Samba depuis plus de vingt ans maintenant, est actuellement stationné dans la commune de Noisy-le-Grand. L’état de l’éléphante est plus inquiétant que jamais. À nouveau, nous déposons plainte et réclamons sa saisie pour qu’elle soit placée dans un sanctuaire.

Après un passage rapide en Seine-et-Marne, Samba se trouve désormais en Seine-Saint-Denis, au gré des déplacements du Cirque d’Europe. Alors que nous nous inquiétions de son surpoids il y a un an et demi, nous sommes aujourd’hui consternés par sa maigreur. Le dos creusé, cachée entre deux remorques sur un parking de Noisy-le-Grand, Samba apparaît efflanquée. Son état s’est gravement dégradé depuis notre dernière plainte en juin.

Deux décennies de combat

Une place l’attend dans un sanctuaire. Nous sommes prêts à prendre en charge toute la logistique de son transfert, ses soins médicaux, et à lui procurer toute l’attention dont elle aura besoin jusqu’à la fin de sa vie, à nos frais. Que font les autorités pour la sortir de là ? Notre gouvernement a annoncé la fin de la présence des animaux sauvages dans les cirques itinérants en 2028. Attend-il que ceux-ci se meurent, ou qu’ils soient envoyés à l’étranger pour ne pas avoir à s’embarrasser de leur sort à l’entrée en vigueur de l’interdiction ? Rien n’est entrepris pour stopper leur calvaire, même la reproduction, pourtant interdite, se perpétue.

Madame la Maire de Noisy-le-Grand se mobilise à son niveau. Nous l’en remercions et lui assurons notre soutien dans le cadre des procédures qu’elle a engagées.

Nous déposons une nouvelle plainte, cette fois auprès du procureur de la République du tribunal judiciaire de Bobigny, et demandons la saisie immédiate de Samba. Nous pouvons organiser son transfert dès aujourd’hui, sans qu’il en coûte quoi que ce soit à l’État. Signez notre pétition demandant le placement de Samba dans un sanctuaire.

Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire.

Pour Guinea, une jeune truie tuée dans l’Indre en pleine partie de chasse, nous portons plainte.

Pour Guinea, une jeune truie tuée dans l’Indre en pleine partie de chasse, nous portons plainte.

Pour Guinea, une jeune truie tuée dans l’Indre en pleine partie de chasse, nous portons plainte.
18.10.2024
Indre
Pour Guinea, une jeune truie tuée dans l’Indre en pleine partie de chasse, nous portons plainte.

Lundi 14 octobre, une truie de deux ans a disparu dans une petite commune de l’Indre, alors qu’une partie de chasse était en cours. Après d’intenses recherches, sa famille a dû batailler pour finir par apprendre que Guinea était morte. Son corps, frappé d’un coup à l’arme blanche, s’est depuis volatilisé… Et tout est fait pour que l’affaire ne s’ébruite pas. Nous dénonçons cette omerta insupportable au profit de chasseurs qui se croient tout permis et portons plainte au nom de Guinea.

Au retour de sa balade, Guinea aurait dû passer la soirée paisiblement aux côtés de la femme qui l’a élevée avec amour depuis toute petite. Mais lundi dernier, la jeune truie a emboîté le pas à une amie du foyer sortie courir. La joggeuse, qui ne s’est pas aperçue qu’elle était suivie, a croisé un groupe de chasseurs attroupés dans un champ. Plus tard, en revenant sur ses pas, elle a constaté la présence de la maire, sans se douter de rien…

Là où les chasseurs sévissent, loi du silence et impunité

En fin de journée, Guinea manquait à l’appel. Pour sa famille, l’inquiétude était à son comble, d’autant plus qu’elle essuyait souvent des insultes et des menaces des chasseurs à l’encontre de ses animaux. Auraient-ils mis leur plan à exécution? Tant que l’espoir était permis, elle a remué ciel et terre pour retrouver Guinea. Ce n’est que le lendemain qu’elle a découvert que l’élue municipale avait appelé les forces de l’ordre pour signaler le décès de la truie, tuée sur son terrain par arme blanche la veille.

Pourquoi la famille de Guinea, dévastée par la nouvelle, n’a-t-elle pas été prévenue directement, dans ce village d’une centaine d’habitants où tout le monde savait que la petite truie vivait avec eux? Où est passée sa dépouille? Là où la mort l’a frappée, il ne restait plus au sol que des marques de pneus. Son corps a-t-il été emmené pour dissimuler les faits? Lorsque les siens ont demandé des explications à la maire, ils n’ont obtenu aucune information, à l’exception d’une photo du cadavre de Guinea… avec interdiction formelle de la diffuser. Et lors de leur dépôt de plainte à la gendarmerie, on les a encouragés à abandonner leur démarche. Surtout, laisser les chasseurs massacrer en paix même nos animaux de compagnie et se taire, toujours. Et ne rien faire pour que justice soit rendue.

Des dizaines de millions d’animaux abattus chaque année

Chaque année, les chasseurs déciment 45 millions d’animaux sauvages. Et ces derniers ne sont pas les seuls à payer un lourd tribut: qu’il s’agisse de chiens ou de chats pris dans des pièges, à l’image de Tigrou décédé pas plus tard qu’en septembre dernier, Cooper, Snooky et Collier Rouge, ou de chevaux tombés sous les balles comme Memphis, Olympe et Connemara, aucun n’est à l’abri. Et il faudrait croire que les acharnés de la gâchette n’y sont pour rien et ne surtout pas remettre en cause leur « loisir » mortifère, si souvent soutenu par les préfectures? Circulez, il n’y a rien à voir?

Nous refusons de fermer les yeux et nous ne nous tairons pas! Pour Guinea, nous portons plainte aux côtés de sa famille et exigeons des réponses. Et au nom de toutes les autres victimes de la chasse, et parce que 89% des Français estiment que cette activité pose des problèmes de sécurité (sondage Ipsos/One Voice, 2023), signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse!