Non à l’expérimentation animale sur les rats de Paris

Non à l’expérimentation animale sur les rats de Paris

Non à l’expérimentation animale sur les rats de Paris
25.09.2017
Paris
Non à l’expérimentation animale sur les rats de Paris
Expérimentation animale

Le 25 septembre 2017, un programme sera potentiellement validé : il concerne la lutte contre les rats et souris de la capitale. Captures et expérimentations sont au programme pour les petits rongeurs parisiens dont la réputation n’a jamais été au beau fixe. One Voice s’y oppose et réclame la mise en place de méthodes innovantes et indolores pour mettre fin à des pratiques violentes sur les animaux !

Un plan de lutte contre les rongeurs et les souris

Le 25 septembre prochain, une convention de recherche et développement entre la mairie de Paris et l’Ecole VetAgro doit être votée. A la demande de la ville, le Département Faune et Actions de Salubrité (DFAS) du Service Parisien de Santé Environnementale (SPSE) monte un plan pour lutter contre les rongeurs et les souris. Des captures limitées aux rats seront réalisées dans deux arrondissements de Paris pour tester leur résistance aux anticoagulants et permettre de réduire drastiquement la population parisienne.

One Voice s’y oppose !

A l’annonce d’un programme où l’expérimentation de produits extrêmement puissants est la pièce maitresse, One Voice prend sa plume pour défendre la cause de ces petits êtres, victimes de tant de préjugés ! Nous avons envoyé une lettre à Madame Hidalgo pour réclamer la mise en place de solutions plus respectueuses en précisant que le règlement sur le prélèvement d’animaux sauvages dans la nature est strictement encadré. En aucun cas, ces derniers ne peuvent subir des tests à moins qu’il s’agisse d’une nécessité scientifiquement prouvée, qui reste à démontrer pour ces rats !

La mauvaise réputation des rats : les « nuisibles »

Malheureusement, les préjugés sur les rats sont nombreux. Trop souvent vus comme des petits animaux « sales », « laids », les rongeurs sont en plus classés au rang de « nuisibles », une catégorie créée par l’humain et pour ne pas gêner les activités humaines. La classification permet notamment de donner un cadre légal à la chasse et l’éradication de certaines espèces qui ont pourtant toute leur place dans la nature et notre écosystème. Et c’est parfois en donnant libre court à son imagination que l’humain s’attèle à la tâche. Pour ce qui est des rats, la solution des anticoagulants est proposée à la Mairie de Paris. Prétendument moins cruels, ils provoquent des symptômes d’une rare violence : hémorragies pulmonaire, intracrânienne ou gastro-intestinale, etc. L’agonie quant à elle, peut durer jusqu’à 7 jours… Inutile de préciser que la souffrance est bien réelle.

Les rats, des animaux sentients

Des études menées en biologie, en neurosciences ou en ethnologie montrent que les rats sont doués de sensibilité. En 2010, à Chicago, des chercheurs mettent en évidence la capacité d’empathie de ces petits rongeurs. Ils ont observé les réactions de deux rats : un libre, un enfermé. Au départ, aucune récompense n’est prévue à la clé et pourtant le rat libre trouve le moyen de sauver son compagnon en ouvrant la cage. Et lorsqu’un morceau de chocolat est disponible, la libération du compagnon reste prioritaire et la récompense partagée. L’empathie est évidente et l’intelligence de l’animal est remarquable. N’y a-t-il pas d’autres méthodes plus indolores pour réduire la population de rats parisiens ?

Des alternatives innovantes et écologiques

Parce que nous ne sommes pas convaincus des méthodes expéditives proposées dans le plan de lutte contre les rongeurs et souris, nous proposons trois alternatives indolores à Madame Hidalgo.

Certains ultra-sons peuvent avoir un effet contraceptif sur les rats mâles. Des recherches ont également été faites sur un vaccin dit immuno-contraceptif. Son objectif est de créer un antigène de la reproduction. Pour finir, il est possible de se tourner vers des contraceptifs hormonaux faiblement dosés et utilisés sur les femmes depuis de nombreuses années.

Au final, notre association soumet à Paris trois solutions respectant les animaux, l’environnement et qui répond à la demande de réduction de la population de rats ; un besoin à l’approche des Jeux Olympiques peut-être ?

Les rats

Les rats

Les rats
21.09.2017
Les rats
Animaux sauvages

Le rat (Rattus sp.) vit dans le cadre d’une organisation sociale élaborée. Il fait preuve d’une intelligence cognitive, d’un sens émotionnel et moral hors pair.

Le rat (Rattus sp.) vit dans le cadre d’une organisation sociale élaborée. Il fait preuve d’une intelligence cognitive, d’un sens émotionnel et moral hors pair.

 

Les rats

Fiche sentience sur les rats / le rat

 

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Une multitude d’espèces sous un seul vocable

Si le nom vernaculaire de « rat » désigne une centaine d’espèces — du minuscule rat des moissons (Micromys minutus) au rat de Gambie (Cricetomys gambianus) —, c’est le genre Rattus qui regroupe la cinquantaine d’espèces les plus communes. Notamment : Rattus rattus, le rat noir, et Rattus norvegicus, appelé surmulot, rat brun ou rat d’égout. Les deux espèces proviennent d’Asie, de Chine ou du Japon, et sont arrivées en Europe à la fin du Moyen Âge. Le rat domestique, exploité par les laboratoires, appartient à l’espèce Rattus norvegicus.

Sprague-Dawley, BioBreeding, Long-Evans, Rat Zucker et autres Haitless Rats sont les noms donnés à des lignées obtenues soit par mutations génétiques, soit à partir de sélections en laboratoire ou élevage depuis le début du XXe siècle.

Bien qu’appartenant à la même espèce, les rats domestiques diffèrent de leurs homologues sauvages de plusieurs manières : plus calmes, ils mordent moins, tolèrent une plus grande promiscuité et un espace restreint. Ils se reproduisent plus tôt avec une descendance plus importante. Leurs organes sont également plus petits.

Une organisation sociale complexe

L’organisation sociale des colonies de rats est faite d’interactions complexes. Elle permet à ces rongeurs de s’adapter rapidement aux changements. Le comportement de chaque individu résulte à la fois de ses caractéristiques physiques (sexe, taille…) et de ses expériences précédentes. Ainsi, un mâle dominant s’imposera en retournant un congénère sur le dos et en lui posant les pattes sur le poitrail. Il peut aussi présenter son postérieur pour marquer les dominés de son urine. Une fois ce rapport hiérarchique installé, les problèmes territoriaux, d’accouplement ou de tension dans un groupe social, s’estompent.

Ce sont les rapports sociaux préexistants entre les rats qui déterminent la préséance pour la nourriture ou l’attribution des nids. Il y a ceux qui se nourrissent en premier, ceux qui sont tolérés grâce à leur soumission, et enfin ceux qui sont rejetés par le reste de la colonie et doivent vivre en marge.

Mais l’organisation sociale des communautés de rats ne peut être associée à une simple et inébranlable échelle de dominance. L’expérience bien connue de Didier Desor du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy le prouve. Ce chercheur a réuni six rats dans une cage. Ils ne pouvaient accéder à une source de nourriture que par un tunnel inondé et devaient revenir à leur point de départ pour consommer la croquette ainsi récoltée. Rapidement, des rôles sont apparus : certains rats plongeaient pour aller chercher de la nourriture, d’autres volaient leurs congénères. L’expérience réitérée sur chacune de ces deux catégories isolément a montré que les mêmes types de rôles se mettaient en place. Cela indique que le statut d’un rat n’est pas figé mais dépend de son environnement social.

Des colonies solidaires

Certains comportements servent à la cohésion du groupe. Les moments de la toilette, par exemple, se déroulent plusieurs fois par jour, seul ou en groupe. De nombreuses circonstances s’y prêtent. Les rats se nettoient alors entre eux, de la tête au corps. Quand ce nettoyage est dirigé vers les yeux et la bouche, il a une fonction sanitaire, l’auto-toilettage ne permettant pas d’atteindre ces zones. Ce rituel favorise l’amitié entre les membres de la colonie. Il revêt une fonction de jeu-combat, permet la propagation d’une odeur commune et représente un signe d’attachement. En outre, ne disposant pas de système de régulation de leur température corporelle, les rats s’endorment en tas, les uns contre les autres, pour se tenir chaud.

Une communication d’une rare acuité

Chez les rats, des modes de communication développés se mettent au service de l’individu comme du groupe social.

  • Communication vocale

Ces rongeurs émettent des sons à deux niveaux : audibles et ultrasoniques. Les vocalisations perceptibles par l’humain vont du petit pépiement et couinement au hurlement perçant. Les premières interviennent au cours de légères interactions sociales comme le jeu-combat ou le toilettage de la tête. Elles peuvent être plus prononcées pour marquer un mécontentement ou une protestation. Les hurlements apparaissent lors des combats ou de grandes souffrances. Les rats grincent aussi des incisives (bruxisme), autant pour se détendre en cas de stress que pour aiguiser leurs dents qui grandissent tout au long de leur vie. Les ultrasons, inaudibles pour des oreilles humaines, sont réservés aux appels de détresse ou pour signaler un danger à la communauté.

  • Communication olfactive

Comme chez d’autres animaux sociaux, les rats ont recours aux odeurs pour se transmettre une multitude de messages olfactifs. Les phéromones d’urine permettent notamment la transmission d’informations à la colonie. Parvenus à maturité sexuelle, les mâles, en particulier, déposent de petites gouttes d’urine sur leur parcours, qu’il s’agisse de lieux ou d’objets. La quantité de liquide augmente pour masquer les odeurs non familières. C’est aussi le moyen de signaler leur présence et un attractif sexuel. Les femelles peuvent alors choisir au flair leur compagnon. Les rates marquent également par leur urine, souvent en période de chaleurs. Une autre communication chimique se pratique aussi grâce aux glandes odorantes situées sur les flancs des rongeurs. Ils frictionnent cette odeur sur les objets de leur environnement. La mère entretient également, par son parfum, un lien affectif avec ses petits et peut ainsi les apaiser.

  • Renifler : un outil pour communiquer

La façon de renifler est un indicateur de statut social. En effet, les rongeurs ne se servent pas que du bruit, de leurs postures ou des odeurs pour communiquer avec leurs congénères, mais aussi de leurs reniflements. Lorsque deux rats s’approchent l’un de l’autre, une sorte de code de communication s’établit entre eux : l’un affirme sa dominance en reniflant plus fréquemment, tandis que l’autre marque sa subordination en reniflant plus discrètement.

Une intelligence au service de la morale et de l’empathie

Au début des années 2010, à l’université de Chicago, l’équipe de Ben-Ami Bartal a démontré la capacité des rats à réfléchir pour sauver des congénères enfermés. Par là même, ils font preuve d’empathie en ne supportant pas l’emprisonnement de l’un des leurs.

Dans cette expérience, un rat a été placé dans un tube transparent fermé, un second restant libre de ses mouvements. Aucune récompense n’était prévue pour inciter ce dernier à sauver le prisonnier. Au bout de quelques jours, il a trouvé le moyen d’ouvrir la cage. Plus étonnant encore, quand un morceau de chocolat était disponible, la libération du compagnon restait prioritaire et la friandise partagée.

Dès 1959, ce comportement altruiste a été remarqué par le chercheur Russel Church : des rongeurs, habitués à actionner un levier pour se nourrir, cessaient de le faire quand ils découvraient que cet acte générait un choc électrique sur un camarade. Pour Jaak Panksepp, qui étudie l’origine des émotions et le bien-être animal, d’autres recherches seraient nécessaires pour savoir si ces comportements empathiques proviennent de fonctions cognitives supérieures, comme les neurones miroirs du cortex impliqués dans l’identification de l’autre, ou de réseaux plus primitifs liés aux émotions. Pour lui, il n’y a pas de doute : ces rats ressentent des émotions et elles proviennent de réseaux neuronaux, comme chez les humains et d’autres mammifères.

Une capacité de réflexion et de faire des choix

Une étude, menée en 2007 par des chercheurs de l’université de Géorgie, publiée dans la revue Current Biology, montre que les rats de laboratoire possèdent la capacité de réfléchir à ce qu’ils connaissent ou ne connaissent pas. Elle a été décrite dans Science Daily.

L’étude impliquait ce qu’on appelle un test de « durée-discrimination ». La bonne réponse donnait droit à une récompense alimentaire, tandis qu’une mauvaise ne rapportait rien. Les animaux avaient aussi la possibilité de refuser complètement le test, auquel cas ils recevaient une récompense mais beaucoup moins importante que s’ils répondaient correctement. Il a fallu, bien entendu, mettre en place des conditions expérimentales qui permettent de montrer que les rats connaissaient leurs propres états cognitifs. Le test consistait à proposer aux rongeurs plusieurs réponses. Parfois, le choix s’avérait relativement simple, permettant aux rats d’accéder aisément à la récompense. Mais, souvent, il se compliquait, confrontant les animaux à un dilemme : continuer et tenter d’obtenir la meilleure récompense (en risquant de se tromper et de n’en recevoir aucune), ou refuser de choisir et se contenter de la petite récompense. Une partie de l’expérience consistait, par exemple, à présenter aux rats un son et à leur demander de déterminer s’il était « court » ou « long ». Lorsque les sons étaient proches des extrêmes, la discrimination était facile ; mais pour ceux avec des durées de milieu de gamme, le choix s’est avéré extrêmement difficile. Les chercheurs ont ainsi montré que les rats savaient quand ils ne connaissaient pas la réponse à une question.

Apprendre pour survivre, une mémoire d’éléphant

En 2008, dans La revue pour l’histoire du CNRS, Bruno Poucet, dans son article « Mémoires de rat… Code neural et représentation de l’espace », explique « qu’après un cheminement difficile, l’idée que l’animal puisse construire des représentations ou des mémoires de son environnement est maintenant largement ancrée dans les esprits ; cette hypothèse a débouché sur des résultats remarquables en neurologie des processus cognitifs » et le rat en est un exemple édifiant.

Vinciane Despret, dans son ouvrage Penser comme un rat, revient sur la fameuse expérience du labyrinthe qui démontre la capacité des rongeurs à retrouver leur chemin. Cette psychologue, docteure en philosophie, évoque les observations de biologistes américains qui ont inventé un terme pour caractériser les rats : ils sont « haptophiles », ils aiment toucher. Dans leurs déplacements, ils longent les murs en les touchant, développant ainsi une mémoire kinesthésique particulière. Dans leurs parcours quotidiens, ils cartographient dans leur corps le cours de leur route sous forme de lignes, courbes, rugosités, textures, ainsi que le froid et l’humidité. C’est la concordance de cette carte avec les sensations qu’ils récoltent au retour qui leur indique qu’ils sont sur le bon chemin.

Cet apprentissage, tout comme leurs capacités d’analyse ou d’intuition, ont permis aux rats de survivre à bien des vicissitudes. Cette intelligence fait l’admiration de Jean-Marie Barbe, dernier descendant de la famille Aurouze, propriétaire depuis 1872 du dernier magasin de dératiseurs du centre de Paris « Le renard blanc ». Dans son film Faits comme des rats, il raconte un événement étonnant qu’aucun raisonnement scientifique ne permet d’expliquer. En 1969, lors du déplacement du plus grand marché parisien des Halles vers la commune de Rungis à quinze kilomètres de là, les rats avaient « quitté le navire » quelques jours avant par le réseau souterrain de la capitale pour prendre possession des nouveaux locaux. Julie Delfour, dans son livre Le rat, revient sur ce phénomène intrigant, et rappelle qu’André Malraux a adressé une lettre au Général de Gaulle qui fait allusion à « ces rats qui émigraient à Rungis comme si le génie des rats leur avait révélé l’émigration des Halles ».

Références :

Enquête inédite : One Voice dénonce la violence du dressage des chiens pour le Ring

Enquête inédite : One Voice dénonce la violence du dressage des chiens pour le Ring

Enquête inédite : One Voice dénonce la violence du dressage des chiens pour le Ring
20.09.2017
Enquête inédite : One Voice dénonce la violence du dressage des chiens pour le Ring
Animaux familiers

Les enquêteurs de One Voice ont infiltré de 2014 à 2017 une dizaine de centres français de dressage de chiens dits de défense à des fins sportives (Ring) ou de sécurité (gardiennage). Les images et témoignages qu’ils viennent d’en ramener illustrent la violence du dressage de ces chiens qui finissent dénaturés et dangereux.

Cette activité, qui n’a plus rien du loisir, alimente les réseaux de chiens dits de travail. Elle entraine l’abandon de chiens rendus dangereux, et donc des accidents prévisibles menant à leur euthanasie. One Voice réclame l’interdiction du dressage des chiens au mordant et de toute activité de dressage et d’entrainement des chiens dits de défense qui les transforme en armes par destination. C’est une question de respect du chien en tant qu’être sensible, mais aussi une question de sécurité nationale. Tous les chiens ont droit au respect et à la chaleur d’un foyer.

Les conditions d’enquête

Le ring est le sport canin le plus pratiqué en France avec plus de 7000 licenciés et près de 750 clubs recensés en 2016 (1). Le milieu du dressage de chiens pour le Ring en France étant très fermé et les dresseurs suspicieux de tout nouvel arrivant, trois années ont été nécessaires aux enquêteurs de One Voice pour se faire accepter, et filmer en caméra cachée l’activité de plusieurs centres, y compris certains très réputés. Leurs observations ont fait l’objet d’un rapport (à lire ou télécharger en bas de page).

Qu’est-ce que le Ring ?

Considéré comme un sport canin, le dressage pour le Ring consiste en des épreuves d’obéissance, de saut et de mordant au cours desquels les chiens doivent, par exemple, sauter des palissades, rapporter des objets, refuser des appâts et attaquer et mordre sur commande, dans différentes mises en scène. Les chiens doivent obéir instantanément, sans réfléchir. Ils doivent être une extension de celui qui les contrôle (le « conducteur »). Le Ring est réservé aux chiens de race dites de défense, principalement malinois et bergers allemands.

En lieu et place d’une activité ludique de complicité entre l’humain et le chien, la fusion qui semble si parfaite lors des compétitions est loin d’être le fruit d’une merveilleuse communication. Elle ne repose en réalité que sur une dénaturation violente de l’animal.

Du propre aveu d’un « conducteur »: «En Ring, on le mécanise complètement, c’est que de la mécanisation. Le chien c’est un abruti, on lui apprend, il apprend très vite. Pas un abruti, puisqu’il apprend, mais il ne sait faire que ça. En Ring, il a aucune opportunité, aucune liberté le chien, il est soumis.»

Des conditions de dressage inacceptables, analogues à des méthodes de torture

Les méthodes coercitives observées relèvent de la maltraitance voire de la cruauté: les cris, l’électrocution, les colliers à pointes aiguisées, en passant par l’étranglement par pendaison, les coups de fouets et de câble, des secouages et empoignades brutales, la privation de nourriture, tout ça dès le plus jeune âge sont des pratiques courantes. Les enquêteurs ont filmé de nombreuses scènes et discussions visibles sur le site dédié à cette campagne.

Le comportement des chiens est irrémédiablement transformé

Ce type de dressage ne traite pas seulement le chien comme un objet, il le transforme en arme. Alors que les autorités ont établi une loi en 2008 interdisant les morsures, des chiens sont transformés en véritables machines à tuer pour le loisir.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare :

«Le dressage des chiens pour le Ring n’a rien d’un loisir. C’est une torture organisée, avec pour seul objectif de satisfaire l’ego et le besoin de domination de ceux qui l’orchestrent et la plébiscitent. Combien de chiens sacrifiés et combien d’accidents dramatiques faudra-t-il pour mettre un terme à cette cruauté, légalisée, qui transforme les chiens en armes par destination ? One Voice réclame l’interdiction du dressage des chiens au mordant et de toute autre activité de dressage et d’entrainement des chiens dits de défense.»

Ces pratiques sont évidemment sources de souffrance pour les chiens, qui ne cherchent qu’à se protéger des sanctions en se soumettant aux ordres contradictoires de leur dresseur. Cette violence condamne ces chiens à l’isolement en dehors des entrainements : isolement rendu nécessaire par leur dangerosité potentielle vis à vis d’autres êtres. Les dresseurs les « rangent » comme du matériel dans des caisses de transport, dans des coffres de voiture ou dans des caves. Privés de l’amour d’un foyer, soumis à une violence extrême le reste du temps, leur enfermement qui en soi relève de la maltraitance, renforce leur agressivité. One Voice a récemment porté plainte dans plusieurs cas de chiens ainsi détenus.

(1) États généraux de l’utilisation 2016

 

RESSOURCES

Site de la campagne : dressage-des-chiens.fr

Affaires en rapport avec le gardiennage et le dressage :

#DangerChiensDressés, #DresséPourTuer

Articles :
https://one-voice.fr/fr/blog/one-voice-demande-justice.html
https://one-voice.fr/fr/blog/clubs-canins-en-perdition.html
https://one-voice.fr/fr/nos-combats/compagnons/la-relation-humain-chien-un-compagnonnage-qui-se-doit-empreint-de-respect.html
https://one-voice.fr/fr/nos-co…

Enquête dans le milieu du dressage ring

Rapport d’enquête sur le milieu du dressage Ring
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Enquête : le dressage violent des chiens dits de défense

Enquête : le dressage violent des chiens dits de défense

Enquête : le dressage violent des chiens dits de défense
20.09.2017
Enquête : le dressage violent des chiens dits de défense
Animaux familiers

Les enquêteurs de One Voice ont infiltré le monde du dressage Ring. Ce dont ils ont été témoins est comparable à de la torture. Ce soi-disant loisir transforme les chiens en armes. Mobilisons-nous pour l’interdire !

Le Ring, c’est quoi ?

Le dressage Ring est réservé aux chiens de races dites de défense, principalement malinois et bergers allemands. Considéré comme un sport canin, il consiste en des épreuves d’obéissance, de saut et de mordant au cours desquelles les chiens doivent par exemple sauter des palissades, rapporter des objets, refuser des appâts et attaquer et mordre sur commande dans différentes mises en scène. Les chiens doivent obéir instantanément, sans réfléchir. Ils doivent être une extension de celui qui les contrôle, de véritables objets télécommandés. Et pour transformer un chien en automate, en arme, il faut le casser…

Une enquête difficile

Entre 2014 et 2017, les investigateurs de One Voice ont infiltré le monde très fermé du dressage des chiens. Les méthodes employées et qu’ils ont pu filmer, révèlent une incroyable violence.

Menaces, table de contention, décharges électriques, fouet, étranglement… Les chiens doivent tout supporter. Le credo des dresseurs ? Pour que ce soit efficace, il faut que ce soit douloureux. Les colliers étrangleurs ont donc des pointes meulées, les fouets sont équipés de câble rond, et plusieurs colliers électriques peuvent être utilisés simultanément… Le pire reste probablement la table de contention, sur laquelle le chien est attaché court et fouetté pour qu’il aboie et attaque… Et s’il tente de fuir, il se pend ! D’après la Dre Nathalie Simon, vétérinaire comportementaliste et consultante pour One Voice, ces méthodes s’apparent à de la torture…

Souffrance en continu

Le calvaire des chiens ne s’arrête pas aux entraînements. Lorsqu’ils ne sont plus utilisés, certains sont «rangés» comme de vulgaires outils, enfermés la plupart du temps dans des caisses de transport ou des coffres de voiture, en plein soleil et sans eau. Parfois aussi les caisses sont placées dans des caves. Ces caisses, ils n’en sortent que pour subir les coups. Elles sont si petites qu’ils n’y tiennent généralement pas debout. Et si jamais ils ne travaillent pas bien, ils sont privés de nourriture… Cette existence terrible, ils la vivent depuis qu’ils ont quitté leur mère. Depuis, ils n’ont pas eu droit à la moindre caresse. Et le dressage est tel qu’on leur a désappris un certain nombre de comportements naturels pour mécaniser leurs agressions, pour qu’ils mordent sur commande et ne lâchent pas… Pour finir, certains deviennent si dangereux qu’une vie en famille serait impossible en l’état. D’ailleurs, pour ceux qui deviennent incontrôlables, l’issue est bien souvent le gardiennage. Ils devront alors marcher durant des heures, muselés et au pied, sans eau ni nourriture, et passer de main en main…

Les chiens ne sont pas des armes !

Cette situation est intenable. La souffrance de ces chiens, comme le danger qu’ils représentent — le dressage les a transformés en armes véritables —, ne peuvent pas être tolérés !

Signez la pétition pour que le dressage des chiens dits de défense soit interdit. Les chiens sont nos compagnons. Tous ont le droit d’être respectés et aimés.

 

Enquête dans le milieu du dressage ring

Rapport d’enquête sur le milieu du dressage Ring

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Maltraitances sur des chiens de sécurité : One Voice s’insurge

Maltraitances sur des chiens de sécurité : One Voice s’insurge

Maltraitances sur des chiens de sécurité : One Voice s’insurge
20.09.2017
Maltraitances sur des chiens de sécurité : One Voice s’insurge
Animaux familiers

Entre juillet et septembre 2017, le calvaire de trois malinois est révélé au grand jour. Trouvés dans des conditions effroyables, tous les trois étaient exploités pour le gardiennage. One Voice a porté plainte pour stopper la maltraitance envers ces chiens dont l’histoire n’est que trop souvent une suite de souffrances.

Les conditions de vie effroyables des chiens de sécurité

Grâce aux alertes lancées par des témoins, le sort de trois chiens a été dévoilé au grand public: leurs conditions de vie étaient déplorables. Âgé de 12 ans, le premier a été trouvé dans l’obscurité, enfermé dans une caisse d’à peine 1,5 m de longueur. Il était dans un état de maigreur plus qu’évident et souffrait d’escarres. Ce fut ensuite au tour d’un malinois de 9 ans d’être libéré. Enfermé depuis deux ans dans un fourgon, il était attaché au plancher par un mousqueton. Lorsqu’il a été retrouvé, la chaleur était insoutenable. Il n’avait ni eau, ni nourriture… et ne pouvait respirer que par une fente laissée au niveau des portes arrière du véhicule. En septembre, un dernier cas a été recensé : un chien ayant passé plusieurs mois enfermé dans une caisse de transport, sur un emplacement de parking. Tous étaient exploités comme chiens de sécurité. One Voice a porté plainte contre leurs tortionnaires.

Être un chien de sécurité

L’exploitation de certaines races de chiens à l’exemple des malinois et bergers allemands est autorisée au profit du secteur de la sécurité dès que leur première bougie est soufflée. Muselés et tenus en laisse, les animaux assurent avec leur binôme ou «agent cynophile» la sécurité d’un site, d’une manifestation et de personnes. Le travail est éreintant : ils enchaînent ronde sur ronde, marchent durant des heures sans pouvoir se reposer ni s’abreuver. Quand arrive la fin de la journée, ils ne trouvent pas refuge dans un nid douillet : la plupart sont «rangés» dans des cages comme de vulgaires outils. Pourtant ces chiens, qui n’ont en rien demandé à travailler, auraient besoin de soins et de grandes attentions. Pourquoi leur infliger de telles maltraitances ?

La violence comme moteur d’apprentissage

Cassés, physiquement et psychologiquement, par un dressage ayant à tout jamais modifié leur comportement, certains chiens, devenus inexploitables pour le loisir, sont ravalés au rang de chiens de sécurité. Contraignant l’animal par la violence et des tortures quotidiennes, le dressage consiste en des exercices d’obéissance, de saut et bien évidemment de mordant. À la fin de cette pseudo formation, le chien peut, sur commande et de façon mécanique, franchir des obstacles, utiliser son odorat pour suivre une piste ou mordre sans lâcher sur ordre de son gardien. Ce qu’il ne saura plus faire, en revanche, c’est accorder sa confiance à l’humain, qu’il pourra attaquer sans avertissement. Il devient alors trop imprévisible pour vivre au sein d’une famille et se retrouve mis au rebut de la société…

One Voice s’insurge et porte plainte !

Avec la plus grande hypocrisie, les dresseurs de ces centres proposent aux futurs agents de sécurité des cours sur les connaissances générales à acquérir sur leur animal : hygiène corporelle, gestes de premiers secours et psychologie animale… La formation était-elle à ce point mauvaise pour que les trois cynophiles laissent leur chien dans des conditions déplorables ? Ce type d’environnement a pour conséquence de contribuer à renforcer leur agressivité et les contraindre à l’isolement. One Voice porte plainte contre ces individus maltraitant leur pauvre chien. Il est temps qu’on reconnaisse qu’ils sont des êtres sensibles à la souffrance et qu’ils éprouvent des émotions !

Pour interdire le dressage des chiens et sauver les victimes de ces maltraitances, signez et partagez la pétition !

Crédit photos : Ksenia Raykova/Shutterstock.com

One Voice réclame justice pour le chat Chevelu !

One Voice réclame justice pour le chat Chevelu !

One Voice réclame justice pour le chat Chevelu !
14.09.2017
Animaux familiers

Draguignan, dans la nuit du 30 mai 2017, Chevelu, un petit chat meurt sous les coups. Grâce au travail de la police, le coupable, un récidiviste, a été retrouvé. One Voice sera partie civile au procès, le 15 septembre prochain, pour que la violence soit condamnée en tant que telle.

La terrible mort de Chevelu

Le crâne de Chevelu a été brisé. Des traces de sang ont été observées sur la façade de l’immeuble près duquel on a retrouvé son petit corps sans vie. Ses blessures témoignaient de la violence qui s’est déchaînée sur lui. Pour ce chat sans abri, qui luttait au quotidien pour survivre, l’existence s’est achevée avec la pire des cruautés. Son tortionnaire, qui a tenté de faire incriminer une bande de jeunes, a été identifié par la Police, après une enquête approfondie. Ses aveux, qui rejoignent ceux de sa compagne, laissent entrevoir le terrible scénario de ses derniers instants. Chevelu le connaissait, Monsieur M. le nourrissait parfois… Son tort ? Être sur son scooter et y avoir soi-disant uriné… Il n’en fallait pas plus pour provoquer une incontrôlable colère. Et quand, confiant, il s’est laissé approché, il a reçu un premier coup de pied. Si fort qu’il a été projeté contre le mur. Deux autres ont suivi. Les chaussures de sécurité ne pardonnent pas. Notons que, d’après Pierre Gallego, vétérinaire consultant pour One Voice, les conclusions du rapport d’autopsie font plutôt « penser à une action exerçant une force centrifuge sur la tête, probablement en tenant le chat par la queue ou les membres postérieurs et en projetant la tête contre le mur. »
Puis, Monsieur M. a maquillé la scène, jeté ses chaussures, l’arme du crime, et a échafaudé un scénario avec son amie pour ne pas être accusé…

Un tortionnaire récidiviste

Madame C. a avoué avoir peur de lui. Cela expliquerait qu’elle l’ait protégé… Il faut dire que son casier judiciaire est lourd : il a déjà été condamné pour avoir laissé mourir de faim son chien dans son propre appartement. Leur enfant d’à peine 7 mois est placé. Il devait lui rendre visite le lendemain. Pour One Voice, ce drame est une nouvelle illustration du lien existant entre les violences faites sur animaux et sur les humains. Les coups tombent sur les victimes, indépendamment de l’espèce à laquelle elles appartiennent. La cruauté est aveugle. Les bourreaux s’en prennent aux plus faibles et font régner la terreur. On se souvient du cas de la chienne Léa, dont le violeur était déjà connu pour des faits de pédophilie… Le lien ne peut plus être ignoré.

La violence doit être justement condamnée

Le 15 septembre, l’association sera partie civile lors du procès de Monsieur M. Son objectif ? Obtenir une peine exemplaire, qui mettra hors d’état de nuire un homme dangereux, ayant déjà prouvé qu’il était capable du pire. Il ne doit pas faire de nouvelle victime. Sa compagne a peur pour elle-même, mais aussi pour ses chats et sa fille. Pourtant, aujourd’hui, il encourt 2 ans de prison, une sentence dérisoire en comparaison de la violence des actes commis envers Chevelu. Si un humain avait péri sous ses coups, ce serait la réclusion à perpétuité. Pourquoi cette différence ? Faire condamner la violence pour ce qu’elle est, et non en fonction de celui sur laquelle elle s’exerce, est la seule façon de parvenir à la faire reculer.

Pour que la politique pénale évolue, pour que la violence soit condamnée quelle que soit la victime, signez et partagez notre pétition !

Procès pour le chat Chevelu : One Voice demande une peine exemplaire

Procès pour le chat Chevelu : One Voice demande une peine exemplaire

Procès pour le chat Chevelu : One Voice demande une peine exemplaire
11.09.2017
Procès pour le chat Chevelu : One Voice demande une peine exemplaire
Animaux familiers

Le 15 septembre, One Voice sera partie civile dans le procès du tortionnaire du chat Chevelu, tué à coups de pied. L’association réclame une peine exemplaire.

Le 15 septembre, One Voice sera partie civile dans le procès du tortionnaire du chat Chevelu à Draguignan, tué à coups de pied en mai dernier. Après un été marqué par la recrudescence d’actes de cruauté sur les chiens et les chats, l’association réclame une peine exemplaire pour cet homme au passé jalonné par des actes de violence récurrents et déjà condamné pour avoir laissé mourir son chien.

L’enquête

L’histoire du chat Chevelu a ému une grande partie de la France, embrasant les réseaux sociaux en quelques semaines. Il a été retrouvé mort le crâne fracturé, après avoir visiblement subi des actes d’une grande cruauté. Grâce à une enquête approfondie de la gendarmerie, qui a tout mis en œuvre pour identifier le ou les coupables, dont des analyses ADN sur les poils de la victime, l’implication de Monsieur M. a rapidement été prouvée. Sa déposition, ainsi que celle de sa compagne, ont permis de prendre la mesure de la violence qu’avait subi Chevelu.

Les faits

Ce soir là, dans le centre de Draguignan, Monsieur M. est descendu de l’appartement où il vit avec sa compagne, Madame C. Il a vu Chevelu sur son scooter et cela a suffi à le mettre dans une colère noire. Il connaissait Chevelu, chat sans abri, qui était suivi par une association du quartier. Il le nourrissait même régulièrement. Alors quand le chat est descendu, il a fait mine de lui donner à manger. Chevelu, confiant, s’est approché. Monsieur M. lui a alors donné un premier coup de pied. Il portait des chaussures de sécurité, au bout renforcé. Chevelu a été projeté sur la façade. Mais ça n’était apparemment pas suffisant pour Monsieur M. qui l’a rattrapé pour un second coup de pied, le projetant à nouveau contre le mur. Après un troisième coup de pied, le chat s’est effondré, la tête en sang. Alors Monsieur M. s’est débarrassé de ses chaussures dans une poubelle et est monté se coucher… Avec sa compagne, ils ont ensuite fait en sorte que des jeunes du quartier soient suspectés.

À noter: d’après le Dr Pierre Gallego, vétérinaire et consultant pour One Voice, les conclusions du rapport d’autopsie font néanmoins plutôt «penser à une action exerçant une force centrifuge sur la tête, probablement en tenant le chat par la queue ou les membres postérieurs et en projetant la tête contre le mur

Le suspect

Monsieur M. n’était pas inconnu des autorités. Son casier judiciaire est déjà bien fourni en condamnations pour violences, envers des animaux mais aussi des humains avec usage ou menace d’une arme. Il a, notamment, laissé son chien mourir de faim dans son appartement. Madame C. avouera dans sa déposition avoir peur de lui car «il casse des choses». Pourtant, ou à cause de cela, elle l’a protégé… Leur enfant, d’à peine 7 mois, est placé.

Le lien entre les violences

Ce cas n’est qu’une autre dramatique illustration du
lien existant entre les violences faites sur animaux et sur les humains. Les coups tombent sur les victimes indépendamment de l’espèce à laquelle elles appartiennent.De nombreux pays l’ont déjà compris, notamment s’agissant de la lutte contre les violences domestiques, où les peines et les mesures d’accompagnement s’appliquent aux conjoints et enfants violentés comme aux animaux du foyer (États-Unis, Royaume Uni…).

Arielle Moreau, avocate pour One Voice, explique :

«Chevelu était un petit être très vulnérable. Il n’avait aucune chance de réchapper à son bourreau. Il est tombé dans un véritable guet-apens. Après l’avoir mis en confiance, son tortionnaire s’est acharné sur son crâne avec ses chaussures qu’il a utilisé comme une arme, avant de s’en débarrasser pour tenter d’échapper aux poursuites. Si Chevelu avait été humain, son meurtrier serait condamné à perpétuité. Mais il est chat, et aujourd’hui la peine maximale encourue n’est que de deux ans, ce qui est dérisoire.»

Muriel Arnal, présidente de One Voice déclare :

«Obtenir une peine exemplaire pour Chevelu va au-delà de lui rendre simplement justice. Monsieur M. est un récidiviste. Les cas similaires sont suffisamment nombreux pour ne pas écarter la probabilité qu’il recommence si son acte n’est pas condamné comme il le doit. Et qui sera alors sa prochaine victime ? Sa compagne a peur pour elle-même, mais aussi pour ses chats et sa fille. Pour One Voice, la violence doit être condamnée pour ce qu’elle est. Monsieur M. est un homme dangereux. Il faut le mettre hors d’état de nuire à qui que ce soit.»

 

Procès pour le chat Chevelu

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Le lien

Rapport sur le lien entre les violences faites sur les animaux et celles sur les humains

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Les « sans abri » du peuple chat

Rapport sur les chats sans abris, en errance, abandonnés

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One Voice exige de savoir où sont les singes de l’Institut Max-Planck

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One Voice exige de savoir où sont les singes de l’Institut Max-Planck
04.09.2017
One Voice exige de savoir où sont les singes de l’Institut Max-Planck
Expérimentation animale

One Voice et ses partenaires européens réclament la fin de l’opacité entourant les singes survivants de l’Institut Max-Planck de Tübingen.

Avec d’autres acteurs européens de la défense animale, One Voice veut en finir avec l’opacité entourant les singes survivants de l’Institut Max-Planck de cybernétique biologique (IMP) de Tübingen (Allemagne).

Cette mobilisation internationale fait suite à une requête en droits d’accès à l’information déposée en juillet 2017 par One Voice, Ärzte-gegen-Tierversuche e.V. (Allemagne) et Cruelty Free International (Royaume-Uni) auprès des autorités du Länder de Bade-Wurtemberg. En effet, dans le cadre de cette requête, un seul laboratoire, celui de l’Université catholique de Louvain (Belgique), a officiellement reconnu que son Département des neurosciences avait reçu cinq singes de l’IMP. Aucun autre centre d’expérimentation animale n’a accepté de rendre publics la provenance, la localisation actuelle et le traitement réservé aux primates issus de l’IMP.

En 2014, l’IMP avait été au cœur d’une polémique, suite à la divulgation de vidéos poignantes révélant l’immense souffrance des primates, forcés de participer, parfois depuis plusieurs années, à des recherches en neurosciences impliquant chirurgie invasive du cerveau, graves privations d’eau et diverses contraintes physiques et psychologiques (1). Sur ces images insoutenables, huit singes provenant d’élevages français avaient été identifiés. L’un est décédé, mais Léa, Hugo, Tom, Lisa, Max, Mila et Lucie peuvent encore être sauvés.
One Voice milite depuis pour leur libération et leur retour afin de les placer dans un sanctuaire.

Suite à une mobilisation internationale, en 2016, l’IMP avait annoncé cesser leurs expériences controversées sur les primates. One Voice, Ärzte-gegen-Tierversuche e.V. et Cruelty Free International, soutenues par Jane Goodall, avaient exigé que les singes survivants soient relâchés dans un sanctuaire. Aucune information sur leur devenir n’a cependant été rendue publique. Il est à craindre que l’IMP ait pris la décision de les envoyer vers d’autres laboratoires en Europe pour de nouvelles expériences.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, s’élève vivement : « Il est inacceptable que le lieu de détention et le sort de ces singes soient gardés secrets. L’IMP est un laboratoire européen, financé par des fonds publics. Alors que l’opinion en Allemagne comme en Europe s’est émue des souffrances endurées par les primates dans cet établissement, alors que l’industrie de la recherche animale prétend agir avec transparence, nous pensons que le public a enfin le droit de savoir ce qui leur est arrivé. »

Manque de transparence et expériences contestées

Outre les questions éthiques et morales posées par l’expérimentation sur les primates, les associations contestent également la pertinence scientifique pour l’être humain de tels travaux en neurosciences, en raison des différences entre notre cerveau et celui des singes.

Muriel Arnal rappelle que : « Une étude scientifique récente a jugé que la pertinence pour l’humain des données recueillies par les chercheurs recourant à l’expérimentation de primates est surestimée (2). Cette étude recense plusieurs méthodes alternatives adaptées aux neurosciences, plus éthiques et plus utiles pour le progrès médical car directement applicables aux êtres humains. Or elles sont sous-utilisées par les chercheurs qui continuent leurs expériences sur des primates, rarement cruciales pour de réelles percées médicales alors qu’elles tuent un grand nombre d’entre-eux. »

NOTES:

1. Les singes de l’Institut Max-Planck pour la cybernétique biologique ont été soumis à des actes de chirurgie hautement invasifs pour implanter des électrodes et / ou des dispositifs d’enregistrement dans le cerveau, à la privation d’eau pour les contraindre à obéir, à la coercition physique (usage de collier et de piques) pour la sortie des cages et l’acclimatation à un dispositif de contention (« chaise pour primate ») qui les retient par le cou et le corps dans une position anormale et inconfortable. Assoiffés, ainsi réduits à l’immobilité, les singes sont exposés – jusqu’à 5 heures par jour, cinq jours par semaine – à des images d’écrans et à différents stimuli tandis que les chercheurs enregistrent les données de leur cerveau. Les mêmes singes, détenus des années durant, sont réutilisés dans ces recherches.

2. Bailey J & Taylor K. (2016).
Primates non humains dans la recherche en neurosciences: les faits allant contre sa nécessité scientifique. ATLA 44, 43-69)

Expérimentation animale sur les chiens : mobilisation pour les beagles !

Expérimentation animale sur les chiens : mobilisation pour les beagles !

Expérimentation animale sur les chiens : mobilisation pour les beagles !
01.09.2017
Yonne
Expérimentation animale sur les chiens : mobilisation pour les beagles !
Expérimentation animale

Les beagles sont des chiens connus pour leur douceur et leur dévouement One Voice révèle ce que subissent ces chiens dans les laboratoires avec un nouveau rapport inédit. Il sera présenté au directeur de cabinet du préfet de l’Yonne à l’occasion d’une manifestation unitaire contre la vivisection, à Auxerre ce samedi 2 septembre.

La réalité des chiffres est terrifiante : un simple exemple en 2014, pour l’ensemble de l’Union Européenne, 22967 chiens, en très grande majorité des beagles, ont fini leur vie entre les mains des mercenaires de laboratoires dans des conditions de tortures les plus odieuses. Une
expérimentation animale qui, en plus d’être inutile parce que non fiable, se fait avec des produits dont la toxicité est connue de longue date. Dans son dernier rapport, One Voice présente l’incohérence et la cruauté de ces tests.

Les beagles sont réputés pour leur intelligence et leur gentillesse. Avec leur taille menue et leurs capacités reproductrices, ils sont devenus depuis longtemps des victimes désignées pour les laboratoires internationaux et leurs pourvoyeurs. Chiots comme adultes, Ils sont des millions à avoir déjà subi les affres de la recherche expérimentale ou fondamentale. De la dangerosité du tabac ou de l’alcool, en passant par les médicaments déjà sur le marché, ou pour des études sur le système vasculaire, aucune ignominie ne leur est épargnée.

Notre ministère de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur déclare sans scrupule que ces chiens sont« l’objet d’étude le plus fréquent pour la mise au point, la production ou les essais de qualité, d’efficacité et d’innocuité de médicaments à usage humain ou vétérinaire, de denrées alimentaires, d’aliments pour animaux et d’autres substances ou produits ». Le culot de nos édiles ministériels va jusqu’à prétendre que ces chiens sont sacrifiés pour le bien de « l’enseignement supérieur ou la formation professionnelle ou technique conduisant à des métiers qui comportent la réalisation de procédures expérimentales sur des animaux… » En clair, on les massacre pour apprendre à massacrer et, accessoirement, à en soigner d’autres. Ne comprendront-ils jamais que la très grande majorité des citoyens ne veut plus de ce carnage ? 83% des Français souhaitent clairement la fin des expériences sur les chiens et les chats (Sondage IPSOS/One Voice 2016).

Ces chiens sont gavés de produits divers, charcutés par des interventions chirurgicales, subissant des traitements qui engendrent infarctus, stress, vomissements, convulsions, épilepsies, défaillances organiques, paralysie et au bout une mort certaine et dans les pires violences. Au lieu de la chaleur et de l’amour d’un foyer, les beagles subissent le pire.

Le 2 septembre, One Voice sera présente lors de la manifestation unitaire contre la vivisection, organisée par le CCEA à Auxerre. À cette occasion, elle sera reçue par le directeur de cabinet du préfet de l’Yonne, où un grand élevage de chiens pour l’expérimentation animale est établi, et lui remettra son rapport.

Pour nous aider à faire cesser les expériences sur les chiens et les chats, signez notre pétition pour qu’ils soient protégés et diffusez largement notre rapport !

Expérience sur les Beagles en France et en Europe – Assez de souffrance !

Rapport sur l’expérimentation sur les Beagles en France et en Europe – assez de souffrance !

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Air France : stop au fret de primates pour l’expérimentation animale !

Air France : stop au fret de primates pour l’expérimentation animale !

Air France : stop au fret de primates pour l’expérimentation animale !
30.08.2017
International
Air France : stop au fret de primates pour l’expérimentation animale !
Expérimentation animale

Par une action organisée ce mercredi devant l’aérogare d’Air France, dernière grande compagnie aérienne dans le monde convoyant des singes destinés aux laboratoires de l’expérimentation animale, One Voice a lancé sa nouvelle campagne pour des vols réguliers sans souffrance en soute !

C’est une mannequin body-paintée qui a été le fer de lance de cette action One Voice. Peinte aux couleurs du tigre-totem de l’association, elle s’est faite porte-étendard de la souffrance des singes du monde entier, à l’image desquels deux figurants étaient grimés. En présence des médias, elle a porté haut le message que One Voice diffuse sur les réseaux sociaux : #PasDeSingesEnSoute pour demander à la compagnie Air France, grande pourvoyeuse de primates importés vers les laboratoires d’Europe ou d’Amérique du Nord, de cesser ce commerce entaché de cruauté.

Pourquoi One Voice réclame la fin de ces interminables voyages sans retour ? Parce que les singes-marchandises endurent un stress inouï : séparés des leurs, confinés dans des cages étroites, sans accès libre à l’eau ou à la nourriture, exposés sans ménagement aux changements de température, d’humidité, de lumière, de pression, et aux bruits et vibrations durant les trajets, sans oublier les décollages et atterrissages. Au départ d’élevages rarement contrôlés, souvent arrachés à la nature, ces singes issus de l’Île Maurice, d’Asie du Sud-Est ou des Caraïbes endurent des vols de plusieurs dizaines d’heures, jusqu’à l’enfer des labos.

Toutes les autres grandes compagnies ont fait un choix éthique et cessé ce type de fret. Air France-KLM, au nom des intérêts supérieurs de la science, s’entête à continuer tout en se déclarant « entreprise responsable ».

Les alternatives à l’expérimentation animale existent, et rien, excepté le profit, ne justifie ces trajets long-courriers amenant des primates traumatisés aux laboratoires. Assez de toutes cette souffrance!

Monsieur Janaillac, Monsieur Terner,

Votre compagnie assure le fret international de primates non humains vers des laboratoires pratiquant l’expérimentation animale. Au départ de l’Île Maurice ou de l’Asie du Sud-Est, de tels vols long-courriers imposent une grande souffrance aux animaux. Comme une majorité de Français, usagers ou non d’Air France, je vous prie, au nom d’une science moderne et éthiquement responsable, de cesser ce commerce dans les plus bref délais.

Cordialement,

  • À lire ! Téléchargez et diffusez le dernier rapport de One Voice :

Il détaille l’état de la recherche menée actuellement en France sur les primates non-humains, les limites de ce modèle pour la santé humaine, des approches nouvelles et des études de cas associées, issues du monde entier.

Améliorer la science et mettre un terme à la souffrance

Rapport : améliorer la science et mettre un terme à la souffrance