Le Lien : un sujet au coeur des préoccupations de One Voice

Le Lien : un sujet au coeur des préoccupations de One Voice

Le Lien : un sujet au coeur des préoccupations de One Voice
11.01.2019
France
Le Lien : un sujet au coeur des préoccupations de One Voice
Animaux familiers

Découvrez, au fil des semaines, quelques initiatives essentielles prises dans des pays dans lesquels d’importantes organisations ont constaté des preuves de Liens réciproques entre la cruauté envers les animaux et la violence contre les personnes, et agissent pour prévenir une escalade de la violence dans les foyers et dans la société. Des recommandations de mesures clés à l’attention des décideurs politiques et des prestataires de services aux personnes et aux animaux sont aussi formulées, pour contribuer à un débat sur la façon dont des mécanismes sociaux et juridiques peuvent être développés en France, afin d’assurer le bien-être des humains et des animaux.

Depuis quarante ans, on assiste à un intérêt croissant pour ce que l’on appelle aujourd’hui « le Lien », c’est-à-dire

«La constatation selon laquelle les actes de violence interpersonnelle sont précédés ou accompagnés d’actes de cruauté envers des animaux, et ce de manière prévisible (1)»

Au cours des deux décennies, de plus en plus d’études empiriques ont été publiées sur la maltraitance animale et ses Liens avec la violence sur des êtres humains, et ce domaine de recherche est maintenant reconnu comme une discipline à part entière, notamment par les sociologues, les criminologues, les travailleurs sociaux, les psychologues et les juristes (2). Dans ce domaine, la maltraitance animale est communément définie comme :

«Un comportement socialement inacceptable qui cause intentionnellement une douleur, une souffrance, un stress évitable ou la mort d’un animal.»

Aujourd’hui, il est de plus en plus souvent admis que la maltraitance animale est un indicateur potentiel d’un comportement agressif ou violent à l’égard des humains, et diverses initiatives font leur apparition dans le monde en faveur de mesures et de procédures qui tiennent compte de cette connaissance, en vue de prévenir l’escalade de la violence au sein des familles et de la société.

La National Link Coalition, dont le siège est aux États-Unis, joue un rôle de pionnier dans la promotion du Lien. Cette coalition est dirigée par un comité de pilotage composé de spécialistes américains de la prévention de toutes les formes de violence domestique, dont la mission consiste à promouvoir des politiques et des pratiques pour améliorer la sécurité des personnes et des animaux.

En 2008, One Voice a fait figure de chef de file pour amener la société à reconnaître les Liens entre maltraitance animale et violence envers les personnes, en parrainant une conférence inaugurale à l’université d’Oxford, intitulée « Le Lien entre maltraitance animale et violence envers les humains ». Cette conférence a été un coup d’envoi pour l’Oxford Center for Animal Ethics (OCAE), (3) dont le président et cofondateur, Andrew Linzey, est aussi vice-président de One Voice. Elle a réuni des leaders dans ce domaine pour analyser le Lien et ses implications profondes dans la politique sociale et juridique partout dans le monde et pour mettre sur pied un programme de recherche essentielle.

Les articles présentés à cette conférence par des universitaires et des spécialistes de la prévention des délits et des crimes, de la mise en application des lois, de l’action sociale, du bien-être animal, de la protection de l’enfance, de l’éducation et de la compassion, des services vétérinaires, des soins aux conjoints et aux personnes âgées ont constitué la matière d’un ouvrage publié, The Link Between Animal Abuse and Human Violence (4). Ce livre a été traduit par One Voice (sous le titre Le Lien : violences sur les animaux et les humains) afin de sensibiliser le public français sur ces questions (5).

Le problème du Lien est particulièrement important pour One Voice, qui fonde son action sur une éthique de non-violence et travaille à promouvoir la protection des animaux en tant que valeur sociétale, à partir de la conviction que toute vie doit être respectée. En 2008, dans le cadre de sa mission consistant à préparer un avenir meilleur et non-violent pour les humains et les animaux, One Voice a aussi lancé l’initiative « J’écoute ma conscience » (6).

53 %

des ménages français ont un animal domestique

28 %

des ménages français ont un chat

25 %

des ménages français ont un chien

La question du Lien est très pertinente en France, où 53 % des ménages ont au moins un animal domestique. Environ 25 % des ménages ont un chien et 28 % des ménages ont un chat. La France est même le pays dans lequel la population d’animaux domestiques est la plus élevée d’Europe avec 7,5 millions de chiens, 11,5 millions de chats, 7 millions d’oiseaux, 2 millions de rongeurs et 27 millions de poissons (7).

Sources
1 Phil Arkow, dans sa préface de l’ouvrage d’Eleonora Gullone Animal Cruelty, Antisocial Behaviour, and Aggression: More than a Link, The Palgrave MacMillan Animal Ethic Series, 2012.
2 Flynn, Clifton P., Understanding Animal Abuse: A Sociological Analysis, Lantern Books, 2012.
3 http://www.oxfordanimalethics….
4 The Link Between Animal Abuse and Human Violence, Sussex Academic Press (1er déc. 2009).
5 Andrew Linzey, Le Lien : Violences sur les animaux et les humains, One Voice, 2012.
6 http://jecoutemaconscience.one…
7 Ibid.

La faune sauvage toujours plus marchandisée, One Voice co-requérante contre l’arrêté ministériel

La faune sauvage toujours plus marchandisée, One Voice co-requérante contre l’arrêté ministériel

La faune sauvage toujours plus marchandisée, One Voice co-requérante contre l’arrêté ministériel
10.01.2019
France
La faune sauvage toujours plus marchandisée, One Voice co-requérante contre l’arrêté ministériel
Animaux sauvages

One Voice et ses partenaires ont déposé un recours au Conseil d’État pour suspendre l’arrêté ministériel du 8 octobre 2018 dit « faune sauvage captive », qui modifie la loi Biodiversité, en allégeant et facilitant les formalités assurant auparavant des contrôles pour garantir une protection et un minimum de bien-être aux animaux sauvages gardés captifs. Cet arrêté très technique et donc difficile d’accès est passé totalement inaperçu alors qu’il aura inexorablement de graves conséquences.

Entre la démission de Nicolas Hulot au poste de ministre, les onze arrêtés « oiseaux », ou les blessures et homicides dus à la chasse, cet arrêté est passé totalement inaperçu. Mais ce qu’il instaure est d’autant plus grave que la population veut une protection renforcée pour les animaux, y compris sauvages, et là, on assiste à une régression en règle. Une question écrite à l’Assemblée Nationale envoyée mi-décembre sera d’ailleurs aussi soumise à l’oral au ministre de la transition écologique et solidaire le 15 janvier 2019, à ce propos. François de Rugy devra y répondre, et nous ne nous contenterons pas de langue de bois ni de discours creux.

Vraisemblablement sans réflexion préalable des services du ministère sur leur protection, de nombreuses espèces voient leur régime de détention radicalement simplifié, y compris celui d’espèces d’animaux vulnérables, menacés et en danger critique d’extinction. En parallèle, le trafic d’animaux exotiques ne cesse de prendre de l’ampleur, c’est le troisième mondial après celui de la drogue et des armes… Pourquoi l’exécutif prend-il autant de décisions allant à l’encontre des animaux, pourtant dramatiquement sur le déclin ?

Les animaux concernés étant de plus en plus rares dans la nature, leur valeur marchande en est décuplée, pour le profit des collectionneurs et marchands dont le commerce est à présent facilité. C’est la légalisation d’un trafic parmi les plus lucratifs au monde, qui favorise les collectionneurs, et autres industriels de la captivité, le tout au détriment du bien-être et de la protection des animaux concernés qui sont alors achetés comme animaux « de compagnie » bien plus facilement, tels les lionceaux, exhibés notamment sur les réseaux sociaux par des célébrités.

Aucune formalité ne contraint les détenteurs d’animaux juvéniles, quelle que soit leur espèce !

S’il n’est pas contré, cet arrêté pourra donner de nouveaux débouchés aux lionceaux nés dans des cirques, une forme supplémentaire d’exploitation. C’est la porte ouverte à toutes les dérives en termes de protection de ces animaux si fragiles… et dangereux pour les humains, car sauvages.

Pour certains oiseaux, dont l’espèce est classée en grave danger d’extinction et dont les populations sont estimées à moins de 50 individus libres sur la planète, des humains peuvent en posséder jusqu’à 10 à la fois ! Aucun encadrement des naissances n’est imposé non plus… Quelle traçabilité et quels contrôles pourront dorénavant être faits ?

Le texte va donc même jusqu’à rendre caduques les derniers remparts de protection de ces espèces. Plus de certificat de capacité à obtenir, une simple télé-déclaration sur internet suffit.

Tenez-vous bien, les rorquals et même les baleines sont concernés, c’est dire à quel point c’est une aberration ! N’importe qui peut donc en posséder. On nage en plein délire.

Il s’agit d’une grande braderie de la faune sauvage, nous y sommes totalement opposés !

Au lieu de durcir sa politique de protection pour lutter contre ce fléau du trafic du patrimoine sauvage, et d’interdire leur reproduction en captivité, l’État crée toutes les conditions pour la pérennisation de la misère et de l’exploitation des animaux sauvage dans ces circuits commerciaux !

On nous présente cet arrêté « faune sauvage captive » comme une simplification et donc un progrès. Mais il permet toutes les dérives et tous les excès : il ne tient pas compte du principe de non-régression ni des connaissances scientifiques concernant les animaux sauvages, et est non-conforme aux principes environnementaux actuels.

Nous contestons la légalité de cet arrêté « fixant les règles générales de détention d’animaux d’espèces non domestiques », et estimons qu’il met en danger la biodiversité locale et étrangère. ONE VOICE l’attaque donc au Conseil d’État aux côtés du BIOME, du CENTRE ATHENAS, et de SEA SHEPHERD FRANCE. L’audience aura lieu le 17 janvier 2019 à 15h.

Les renards ou la saison de chasse perpétuelle en Moselle

Les renards ou la saison de chasse perpétuelle en Moselle

Les renards ou la saison de chasse perpétuelle en Moselle
09.01.2019
Moselle
Les renards ou la saison de chasse perpétuelle en Moselle
Animaux sauvages

Encore une fois, le préfet de la Moselle s’en prend aux renards en délivrant une autorisation supplémentaire aux chasseurs de les pourchasser, sans preuve du moindre impératif, et contre l’avis de la population. Comme souvent, il s’agit ni plus ni moins de faveurs accordées à un groupe aux intérêts particuliers au détriment de la biodiversité et de la faune sauvage. Nous avons attaqué l’arrêté.

En juillet dernier, le préfet de la Moselle a pris un arrêté qui autorise pendant deux ans – donc jusqu’au 10 juillet 2020  – des lieutenants de louveterie à chasser les renards en plus de la saison de chasse officielle qui permet déjà de les persécuter à outrance. Comme toujours, le préfet n’apporte pas la preuve de « l’absolue nécessité » (critère pourtant imposé par la loi) de ces chasses particulières, ni des « dommages importants » causés aux élevages par les renards.

Que dire de l’avis du public, nié lui aussi encore une fois ? 380 avis étaient opposés au projet d’arrêté, seulement 8 en sa faveur…

Publier un arrêté dérogatoire de deux ans permet au préfet de se soustraire à toutes les consultations et formalités d’arrêtés plus courts. C’est un signal inquiétant, un laissez-passer aux chasseurs, un permis de tuer permanent. Pourtant, les renards ne figurent sur la liste des animaux « chassables » en Moselle que pour 2019. Cet arrêté présume qu’ils en feront partie en 2020, sans le moindre fondement.

L’audience est fixée au tribunal administratif de Strasbourg le 16 janvier à 9h30. One Voice fera entendre la voix des renards en Moselle où ils sont particulièrement pris pour cible, non seulement par les chasseurs mais aussi par les pouvoirs publics.

Pièges cruels pour oiseaux, circulez y a rien à voir!

Pièges cruels pour oiseaux, circulez y a rien à voir!

Pièges cruels pour oiseaux, circulez y a rien à voir!
27.12.2018
Pièges cruels pour oiseaux, circulez y a rien à voir!
Animaux sauvages

Nous n’avons pas eu gain de cause, les onze arrêtés sur la chasse traditionnelle des oiseaux n’ont pas été suspendus en urgence par le Conseil d’Etat.

Lundi 17 décembre 2018 a eu lieu l’audience au Conseil d’État concernant les onze arrêtés ministériels autorisant le piégeage d’oiseaux dans de nombreux départements de France, selon des méthodes traditionnelles et cruelles.

Sans préjuger de la décision, en sortant de l’audience nous sentions que la cour semblait sensible à nos arguments, ce qui n’a pas toujours été le cas au Conseil d’État. La présidente a par exemple interrompu notre avocat en pleine présentation pour lui dire qu’il n’avait pas besoin de renforcer son propos par des sources quand il disait que les oiseaux étaient intelligents et doués de sensibilité. Ils en étaient déjà convaincus. Nous espérions que cet état d’esprit guiderait les décisions prises. En vain.

Nous avons perdu cette bataille

Certes nous n’avons pas eu gain de cause pour l’ensemble des arrêtés ministériels. Nous avons cherché à convaincre qu’il fallait non seulement voir l’urgence pour chaque individu animal et non pour un « quota » désincarné mais aussi qu’il existait des incohérences entre ce que commandait la directive oiseaux *, et la réalité de ces arrêtés. Le ministère s’est réfugié derrière des considérations techniques et le Conseil d’Etat s’en est contenté. Soit.

Pour une partie des recours le Conseil d’Etat a considéré que la condition d’urgence n’était pas remplie car le nombre d’individus à tuer n’allait « entraîner qu’un prélèvement très modeste sur la population des oiseaux concernés qui n’[était] pas de nature à porter une atteinte suffisamment grave à la protection complète de ces espèces ». Cette atteinte considérée comme «pas suffisamment grave » par le Conseil d’Etat pour suspendre ces arrêtés va pourtant entraîner la mort de milliers d’oiseaux: vanneaux huppés et pluviers dorés dans les Ardennes, et alouettes des champs au moyen de pantes ou de matoles dans les Pyrénées-Atlantiques.

Pour l’autre partie des recours, le nombre d’oiseaux à tuer étant déjà atteint à la date de l’audience, il y a eu un non lieu. Autrement dit, pour les alouettes des champs en Gironde, dans les Landes ainsi que dans le Lot-et-Garonne, chassées au moyen de pantes et de matoles, pour les grives et merles noirs servant comme appelants capturés aux gluaux dans les Alpes de Haute Provence et dans les Alpes Maritimes, ainsi que dans les Bouches du Rhône, le Vaucluse et le Var, et pour les grives et merles noirs capturés au moyen de la tenderie dans les Ardennes : tous ont été tués à hauteur de ce qu’a signé le Ministre en septembre. Les chasseurs n’auront pas perdu de temps!

Ce combat pour un changement de société est de longue haleine. Considérons cela comme une bataille, certes perdue, mais qui ne doit pas nous décourager. Nous continuerons à les mener pour la défense et la protection des animaux contre la cruauté partout où cela sera nécessaire: sur les réseaux sociaux, dans la rue, au Parlement, au Ministère et en justice.

Des oiseaux protégés pris pour cible dans des pièges cruels, contre l’avis populaire

Beaucoup des oiseaux visés par ces arrêtés sont sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ils sont donc en danger au niveau européen. Pourtant notre pays obtient toujours de la commission européenne de pouvoir déroger à la règle pour des raisons culturelles… Les oiseaux des campagnes subissent depuis 15 ans une diminution massive de leur population, ce n’est pas pour rien qu’ils sont protégés.

Sans compter que les contrôles de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) se basent sur des données déclaratives des chasseurs et piégeurs. Nous ne pouvons que déplorer le positionnement de cette institution, à la fois juge et partie. Nous l’avions déjà dénoncé, et demandons une réforme de la chasse dont l’encadrement doit être amélioré.

Les vanneaux, pluviers dorés, alouettes, grives, ou merles noirs, tous ceux d’un même gabarit sont pris indifféremment dans ces pièges aux noms abscons, et sont – ou non – relâchés ensuite par un chasseur ou un piégeur. Mais les pièges en tant que tels, eux, ne font pas de différence; cruels par essence, ils n’ont de raison d’être que la tradition, et le plaisir qu’éprouvent certains à les utiliser ! Ceux qui sont relâchés ont eux aussi les pattes ou ailes brisées, des plumes arrachées par les matoles, lègues ou pantes. Sans compter la souffrance psychologique bien réelle qu’ils ressentent.

Le gouvernement doit accompagner les évolutions de la société

Le pouvoir ne peut continuellement prendre des décisions qui impactent négativement la nature et ses habitants, et se gargariser de faire des efforts en matière de protection de l’environnement.

Mais les évolutions sont en cours là aussi : le ministère a admis lors de l’audience « une opposition sociétale très forte contre cette méthode de chasse. » La tradition ne doit pas primer sur la cruauté animale. Notre peuple est sensible à leur bien-être, et cela doit s’en ressentir dans les décisions prises.

 

Nous sommes impatients de l’expliquer dans le cadre du groupe de travail sur le bien-être animal au ministère de la Transition Écologique et Solidaire.

Continuez à signer notre pétition pour une réforme radicale de la chasse, pour réclamer l’abandon des méthodes traditionnelles de chasse.

* La directive oiseaux est une directive européenne. Elle exige que les États Membres de l’Union Européenne mettent en place des mesures pour protéger les oiseaux d’espèces sauvages qu’ils soient migratoires ou pas. Par exemple la chasse n’est autorisée que si les effectifs de la population concernée sont à un niveau « compatibles » avec le maintien de ces espèces à un niveau suffisant.

Quand Larousse explique le cirque aux tout-petits…

Quand Larousse explique le cirque aux tout-petits…

Quand Larousse explique le cirque aux tout-petits…
24.12.2018
Quand Larousse explique le cirque aux tout-petits…
Exploitation pour le spectacle

Pour Larousse, les cirques exploitent forcément des animaux, et « c’est magique! ». La maison d’édition renommée donne ainsi à croire aux tout-petits que les cirques itinérants sont des lieux de vie normaux pour des animaux. Pourtant, les psychologues alertent sur cette distorsion du réel, entravant le bon développement de leur empathie, qui fait à long terme entrave à la défense et à la protection des animaux dont certains sont pourtant en grave danger d’extinction dans la nature. One Voice s’insurge de cette propagande aux conséquences délétères!

« L’encyclopédie des petits » de la maison d’édition Larousse fait passer dans l’imaginaire collectif de toute une génération d’enfants que le cirque exploitant des animaux ne pose aucun problème, alors qu’il s’agit d’une violence banalisée.

Sur la couverture « lis, découvre et comprends ». Mais que comprennent-ils? Qu’il est normal pour un éléphant de se contorsionner ? Pour des tigres de subir les coups de fouet derrière des barreaux ?

Le dessin animé Dumbo montrait déjà en 1947 que cette exploitation est une honte ! Et pourtant, plus de 70 ans plus tard, nous en sommes toujours là. Toujours là au bout de 20 ans de combat incessant pour les animaux arrachés à leur famille, vendus, transportés, dressés brutalement, exhibés perpétuellement et rendus dépendants dans la pire situation psychologique, où la main qui tient le fouet ou l’ankus est aussi celle qui nourrit.

Non content de montrer des images – certes dessinées – mais dans un style justement cartoonesque, avec des animaux qui semblent heureux d’être là, déguisés, enfermés à plusieurs dans un petit enclos, un éléphant sur un tabouret, ridiculisé, le texte joint suggère que cela serait même « magique », et impressionnant. Aucune mise en perspective, aucune prise de recul! Où est l’information équilibrée que l’on attend d’une encyclopédie?

Ces animaux sont, dans les cirques, des individus dont les institutions vétérinaires ont rappelé que leur bien-être ne pouvait être assuré dans ces établissements itinérants. Les psychologues ont également alerté sur les dangers de laisser croire aux enfants que les animaux s’amusent, alors qu’ils agissent uniquement sous la contrainte… Ce spectacle du plus fort sur le plus faible est inadmissible, tant pour les enfants que pour les animaux. Larousse ainsi que les parents doivent prendre leurs responsabilités face aux fauves (tigres et lions), aux éléphants et hippopotames, mais aussi singes, lamas, ours, chameaux… et autres animaux qui forment notre biodiversité planétaire, et face à la Terre que nous partageons tous.

Nous écrivons immédiatement à Larousse pour faire retirer ces illustrations, de la couverture aux pages intérieures, et faire corriger la définition de ce qu’est un cirque! Nous vous invitons à faire de même!
Remplissez leur formulaire en ligne,
ou interpellez-les sur les réseaux sociaux:
sur Twitter @LAROUSSE_FR ou sur Facebook: Larousse .

New Song, vaillant cheval criblé de plombs!

New Song, vaillant cheval criblé de plombs!

New Song, vaillant cheval criblé de plombs!
24.12.2018
New Song, vaillant cheval criblé de plombs!
Animaux familiers

Est-ce pour faire peur et exercer des pressions sur une famille (un couple humain et ses compagnons New Song et son amie ânesse) que le marais, qu’elle possède, a été le théâtre, pendant un mois, d’un drame qui a frôlé la catastrophe? Ou s’agissait-il d’une volonté brute de faire souffrir les animaux? Destruction de la clôture, incendie du cabanon, abreuvoirs retournés, puis, puisque cela ne suffisait pas, le pauvre cheval visé par des tirs! Il l’a payé de sa santé. One Voice va en justice pour la famille de New Song: les coupables doivent être retrouvés et punis!

Depuis le 11 novembre, New Song et l’ânesse qui lui tient compagnie sont harcelés. La clôture de leur marais a été sectionnée, des piquets ont été cassés, leurs abreuvoirs déplacés et mis sens dessus dessous… Ils ont été sortis de chez eux par des inconnus qui, plusieurs fois, ont donc cherché à les faire disparaître. Le stratagème n’ayant pas eu les résultats escomptés, un feu a été allumé dans le coin du cabanon leur servant d’abri, heureusement vite éteint. Mais la perversité des personnes en cause ne s’est pas arrêtée là: quelques jours plus tard, le pauvre cheval a reçu à deux reprises les plombs d’une carabine dans le flanc et le coude. Seules 14 billes d’acier ont pu être retirées sur les 150 impacts comptabilisés par le vétérinaire l’ayant soigné en urgence.

New Song avait ce jour-là passé la matinée avec son ami humain. Mais deux heures après le départ de celui-ci, les coups de feu lui criblaient le corps de métal, l’effrayant et le brûlant, le faisant saigner et bientôt l’accablant de fatigue.

Pour le vétérinaire qui a constaté les œdèmes et blessures purulentes, bien que la vie de New Song ne soit pas en jeu, la souffrance et le stress qu’il a subis sont bien réels. La vie du cheval en est bouleversée à jamais. Il mettra au moins un an à récupérer et ne pourra plus reprendre toutes ses activités passées. Pour notre avocate, « il ne fait pas de doute que l’auteur des faits avait la volonté d’infliger une souffrance, voire la mort du cheval, ayant tiré à bout portant à deux reprises dans ses flancs. »

Nous avons donc porté plainte pour actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif auprès du procureur de la République au tribunal de grande instance des Sables-d’Olonne, et notre Cellule Zoé représentera aussi la famille de New Song.

Nous ne savons rien à l’heure actuelle des personnes en cause, mais l’ensemble des attaques subies par ce couple adorant ses animaux ne peut que poser question et révolter.

Que ce soit pour exercer des pressions et les menacer ou que New Song et l’ânesse aient causé un désagrément quelconque à des personnes du voisinage, il est inadmissible de prendre les animaux pour cible!

Faire sauter des poneys, un singe sur le dos

Faire sauter des poneys, un singe sur le dos

Faire sauter des poneys, un singe sur le dos
21.12.2018
Faire sauter des poneys, un singe sur le dos
Exploitation pour le spectacle

Dans ce cirque, il n’y a pas que Jumbo qui souffre… Il y a aussi un singe et des poneys qui sont exploités et exhibés à longueur d’année. Leur place n’est pas là, continuons à nous battre pour obtenir des cirques sans animaux!

Que font ces pauvres animaux exploités dans cet endroit? Que signifient encore de nos jours les mots, cage, camion, dressage, alors que le public, porté par nos actions depuis vingt ans, réclame chaque jour plus fort la fin des cirques avec animaux? En effet, cela fait 20 ans que nous avons lancé la campagne pour des cirques sans animaux, un anniversaire qu’on se serait bien passé de fêter.

Un chapiteau de cirque avec animaux, c’est en somme de la poudre aux yeux. Seuls les circassiens croient encore à cette supercherie, ou cherchent cyniquement à nous la « vendre ». Des paillettes, il ne reste que les blessures psychologiques que les animaux gardent gravées en eux. Elles sont ravivées chaque jour. A celles-ci s’ajoutent les moyens de coercition – y compris physiques – utilisés pour les briser de l’intérieur.

Qu’y a-t-il de festif dans ce spectacle? Attardons-nous un instant sur ce que vit le singe : dressé pour ne pas bouger sur le dos du poney pendant que ce dernier court, il sait que s’il lâche il tombera – ça a dû déjà arriver – et qu’il faudra alors subir à nouveau le dresseur « pour lui apprendre » à mieux se tenir. C’est ainsi que même s’il a peur du bruit, même si la foule dans les gradins l’effraie, il doit obéir. Quant aux poneys, s’ils ne sautent pas ou ne courent pas côte-à-côte, le fouet leur rappellera ce que le dresseur attend d’eux…

Et là, on ne voit que la partie émergée de l’iceberg. Le reste du temps, la grande majorité du temps, ils ne voient le monde qu’à travers des barreaux, dans un univers totalement urbanisé, dans le stress permanent. Et pour les animaux, stress rime avec risque pour leur santé.

La peur les brûle de l’intérieur, leur vitalité est confisquée. Ils méritent autre chose de la vie. Les animaux ne doivent plus être des biens exploités et exhibés à longueur d’année jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Continuons à nous battre pour des cirques sans animaux! Signez notre pétition pour briser leurs barreaux!

La capture des orques et belugas en Russie jugée illégale!

La capture des orques et belugas en Russie jugée illégale!

La capture des orques et belugas en Russie jugée illégale!
18.12.2018
La capture des orques et belugas en Russie jugée illégale!
Exploitation pour le spectacle

Le trafic en cours d’orques et de bélugas pour les delphinariums, vient d’être stoppé net par la justice russe qui estime leur capture illégale!

Un centre de détention dans une baie de la mer d’Okhotsk a été repéré cet été en Russie. Les orques et bélugas y étaient enfermés dans des enclos flottants minuscules, en attendant d’être transférés en Chine, où des dizaines de delphinariums géants les y attendaient.
Vendus à prix d’or, ces êtres d’une intelligence incroyable et hautement sociaux étaient voués à la captivité à vie, et à la reproduction forcée dans des bassins minuscules. Avec les spectacles comme vagues récréations d’une vie d’ennui.

Visiblement, les images ayant ému le monde entier ont permis d’alerter l’opinion. Nous avions écrit à l’ambassade de Russie et enjoint tout un chacun à faire de même pour exiger que ces jeunes cétacés soient relâchés. La justice russe a alors été saisie par les défenseurs des animaux sur place.

Ecrivons à @ambruspresse pour faire cesser ce trafic indécent de jeunes #belugas & #orques, capturés et parqués dans des enclos flottants, pour être vendus sur le marché de la captivité en pleine expansion dans l’Empire du Milieu! #StopDelphinarium https://t.co/Oy6mg49ua1

— One Voice (@onevoiceanimal) 19 novembre 2018

Peu de temps après, la Russie décidait d’interdire dès 2019 toute nouvelle capture en mer de ces mammifères marins. Une étape importante venait d’être atteinte, car avec la Norvège et le Japon, ce pays restait très difficile à convaincre d’arrêter ce commerce honteux.

 

La détention de 90 bélugas et 13 orques dans une prison flottante de l’Extrême-Orient russe a provoqué un scandale international. La Russie vient d’annoncer l’interdiction de la capture d’orques et de bélugas en 2019. #StopDelphinarium pic.twitter.com/RyBjqTfi2F

— One Voice (@onevoiceanimal) 20 novembre 2018

Grâce à la justice russe, les bélugas et les orques qui avaient été capturés en novembre et dont le sort demeurait en suspens, ne pourront être vendus comme cela était prévu. La Cour de la ville de Sakhalinsk Sud a reconnu la pêche des 90 belugas et 11 orques illégale! C’est inédit et un signal fort pour le reste du monde. A quand la fin des delphinariums partout sur la planète pour stopper le mal à la racine ?

Alors que dans le monde, la capture des orques et des bélugas pour les delphinariums a été abandonnée, la Russie continuait à fournir ses parcs et ceux de Chine. En 2019, ce sera terminé! A ce jour, la France n’a toujours pas interdit la captivité des cétacés #StopDelphinarium pic.twitter.com/Z5PuWHgcif

— One Voice (@onevoiceanimal) 21 novembre 2018

Sauvons la mémoire de Mevy !

Sauvons la mémoire de Mevy !

Sauvons la mémoire de Mevy !
15.12.2018
Paris
Sauvons la mémoire de Mevy !
Exploitation pour le spectacle

Le 24 novembre 2017, la tigresse Mevy s’échappait du cirque Bormann et affolait le tout-Paris. Pourtant, c’est un fauve apeuré au fond d’une impasse, que son dresseur a retrouvé et exécuté sans ciller! À la suite de notre dépôt de plainte l’an passé, nous avons eu accès à de nombreuses informations qui prouvent que le drame aurait pu être évité. Le ou les responsables de la mort de Mevy doivent être condamnés!

Elle s’appelait Mevy. Voici un an que cette tigresse, âgée de seulement 18 mois, fuyait sa cage et le cirque Bormann. Quelques foulées plus tard, elle était lâchement abattue par son dresseur dans une rue parisienne non fréquentée. Aussitôt après les faits, nous avions porté plainte. Notre avocate a pu avoir accès à des informations détaillées sur les circonstances de la tragédie.

Un tigre pétrifié

Le 24 novembre 2017, c’est par une porte grande ouverte que Mevy s’est échappée. Lors de sa première déposition, son dresseur a d’ailleurs admis être à l’origine de l’incident : il aurait malencontreusement fait une chute devant la cage des tigres et actionné le loquet d’ouverture en glissant. Par la suite, l’homme a changé plusieurs fois ses explications, mais dans tous les cas il y a eu erreur de la part du dompteur lors de la manipulation de la porte. Or de quoi rêve un animal sauvage qui n’a connu, depuis sa naissance, que la séquestration, l’ennui, les menaces, la maltraitance? Que fait-il lorsque la porte de cet enfer s’ouvre soudain devant lui? Il se sauve! Malheureusement, ce n’est ni le parfum de la liberté, ni les forêts ou les prairies d’Asie que Mevy a trouvés dehors. Seuls les gaz des pots d’échappement et le tumulte de la ville l’attendaient. Paniquée de se retrouver ainsi livrée à elle-même en plein cœur du XVearrondissement de Paris, aveuglée par la lumière des phares, abasourdie par le vacarme des voitures, elle a couru se réfugier dans une rue isolée à seulement quelques mètres du chapiteau.

Exécution sommaire

Acculée dans une impasse, allongée sur le bitume, Mevy ne manifestait aucune agressivité quand son propriétaire l’a retrouvée. Elle ne représentait pas de danger immédiat. Equipé d’un fusil à pompe, l’homme avait les moyens de la tenir en joue le temps que le personnel du cirque, les sapeurs-pompiers ou un vétérinaire interviennent. Un simple filet ou une fléchette hypodermique plaçant l’animal en état de somnolence — voire, à défaut, une blessure légère — auraient suffi à sa capture. Mais non! À aucun moment le dompteur n’a envisagé d’alternative à l’exécution radicale de la pauvre tigresse qui, selon ses propres aveux, était simplement « couchée, en faisant rien d’autre »! Il est vrai que chez les dresseurs de grands fauves, on tire plus de gloire à dégainer son fouet — et ici son fusil — pour mater « les bêtes féroces » qu’à s’intéresser à leur comportement et reconnaître leur détresse… Alors, une première balle a fusé pour toucher le flanc gauche du félin aux abois. Puis une seconde est venue se loger dans son cou. La pauvre Mevy respirait encore, sans nul doute terrorisée et dans d’atroces souffrances, lorsque la troisième et fatale charge a fait exploser son crâne.

One Voice en colère

Les derniers instants de la tigresse ont donc été, à l’image de sa courte existence, pétris de douleur et de peur. Tandis qu’une horde d’humains s’effrayaient de la savoir en liberté, c’est elle qui angoissait le plus et cherchait à se mettre à l’abri d’un monde dont elle n’aurait jamais les clés. Sur quelle ultime vision d’horreur se sont fermés ses yeux? Celle de son « maître » déchaîné, s’acharnant à la persécuter jusqu’au bout, jusqu’au-delà même de la soumission, jusqu’à la mort. Une telle cruauté nous révolte, une telle soif de domination ayant conduit à l’avilissement puis l’anéantissement de la victime, nous écœure. Et pourtant… La plainte que nous avions déposée l’an dernier a été classée sans suite! C’est inadmissible: plus personne ne souhaite donc que justice soit rendue pour Mevy? Nous ne laisserons pas sa mémoire se faire piétiner de la sorte. Sa souffrance doit être reconnue et le(s) responsable(s) de son assassinat identifié(s) et condamné(s). One Voice engage donc des poursuites directes contre le cirque Bormann et ne le lâchera pas. Plus que jamais, nous continuons notre combat contre la présence des animaux dans les cirques. Nous devons obtenir la délivrance de tous ces opprimés et qu’aucun d’entre eux ne subisse le même sort que Mevy.

En février prochain, nous aurons enfin une audience au Tribunal de Grande Instance de Paris. Ce sera la première d’une longue série afin que toute la lumière soit faite sur ses derniers instants et que les coupables soient désignés.

Crédit photo : DR

Faisons le choix de l’adoption !

Faisons le choix de l’adoption !

Faisons le choix de l’adoption !
12.12.2018
Faisons le choix de l’adoption !
Animaux familiers

Dans le cadre de notre nouvelle campagne « Animaleries, je refuge ! », nos enquêteurs ont placé beaucoup d’entre elles sous surveillance. Découvrez le drame qui se joue pour ces chiens et ces chats exposés pendant des semaines derrière des vitrines, leurs destins fracassés. Pendant ce temps, les refuges débordent. Mettons-fin à cette folie, où les êtres sont pris pour des objets : Adoptons ! Et retrouvez-nous le 16 décembre prochain lors du marché aux chiots de Lyon !

Ils s’appelaient Tomi, Oliver, Athena. Tour à tour, ils ont été achetés en animaleries par des humains sous le charme. Aujourd’hui, Tomi n’est plus. Le chiot a été euthanasié car il était atteint de troubles du comportement auxquels la famille ne s’attendait pas. Oliver, lui, dépérit au fond d’un refuge car une fois passé le premier coup de cœur, ses propriétaires ont réfléchi et réalisé qu’ils n’avaient ni le temps, ni l’énergie de s’occuper de lui. Quant à Athena, la petite chatte semblait si mignonne derrière la vitre de son aquarium, qu’elle aurait fait fondre n’importe qui. Seulement voilà, bien qu’héritière d’un beau pedigree, elle n’a pas survécu à la promiscuité avec les autres chatons : elle a contracté le coryza. Lorsqu’Eléna, une fillette de 7 ans, l’a prise dans ses bras, elles ont tout de suite noué une jolie complicité. Mais la maladie a vite pris le dessus, et ce qui ne semblait qu’un simple rhume a fini par les séparer. Eléna n’était pas préparée à vivre un tel deuil, quelques semaines seulement après s’être attachée à son amie…

Des exemples parmi tant d’autres…

Séparés bien trop jeunes de leurs mères, enfermés derrière des vitrines, ne percevant du monde que la lumière blafarde des néons, le vacarme des hauts parleurs qui vantent les dernières promos, éprouvant durant des semaines le manque d’amour, ces trois individus ne sont que quelques exemples parmi la multitude de victimes des animaleries. Leur destin aurait sans doute été très différent si, au lieu d’être mis en vente dès l’âge de 8 semaines et écartés de toute existence un tant soit peu normale, leur socialisation et leur immunité avaient pu se construire progressivement, à leur rythme, dans un cadre adapté. Mais l’avenir de l’animal une fois vendu ne préoccupe pas les vendeurs. Pour eux, seule la logique du profit prime. A leurs yeux, ces êtres pourtant vivants ne représentent que des objets marchands. D’ailleurs une fois « périmés », c’est-à-dire devenus « trop » grands pour faire craquer le chaland, rien n’est dit de ce qu’ils deviennent.

Des refuges plein à craquer

Il faut tourner le dos à ce commerce mortifère et donner une seconde chance à tous les cœurs rescapés ! Les refuges débordent d’animaux « jetés » par certains professionnels et propriétaires, comme de vulgaires jouets dont on se débarrasse après usage. Leur seul « tort » est d’avoir lassé des consommateurs frénétiques et irresponsables… Ils ne demandent qu’à partager de la tendresse et la prise en compte de leurs besoins ! A la différence des animaleries, nos refuges partenaires s’intéressent aussi bien au profil de l’adopté qu’à celui de l’adoptant. Ils ne confieront jamais, par exemple, un jeune beagle frustré de ne pouvoir se défouler à un citadin résidant en appartement. L’âge de l’animal, ses origines, son vécu, doivent correspondre à la psychologie et au mode de vie du candidat. Et vice versa. Il s’agit là d’un véritable accompagnement. Nous venons de lancer notre campagne « Animaleries ? Je refuge ! » pour soutenir leur démarche. Nous organisons également une action le 16 décembre prochain, au marché aux chiots de Lyon. Rejoignez-nous !