Un contre-pouvoir aux chasseurs doit émerger!

Un contre-pouvoir aux chasseurs doit émerger!

Un contre-pouvoir aux chasseurs doit émerger!
31.08.2018
Un contre-pouvoir aux chasseurs doit émerger!
Animaux sauvages

Mardi 28 août 2018, le ministre de la Transition écologique et solidaire, pourtant ministre d’Etat, a démissionné en direct à la radio. Il était seul à porter la voix de la nature et des animaux au gouvernement et dans la « majorité ». Pourquoi ce départ ? Une énième réunion avec le Président de la République et les chasseurs, offrant toujours plus de latitude à ces prédateurs de la nature.Nous lançons une marche unitaire contre la chasse le 13 octobre prochain, et demandons une réforme radicale de cette pratique, avant son interdiction pure et simple.

Depuis l’élection du nouveau Président de la République, les chasseurs n’ont reçu que des cadeaux, n’ont dû affronter aucun revers, n’ont rien concédé! La cause des animaux sauvages n’a jamais été aussi précaire, pire, leurs défenseurs sont menacés et attaqués! Il est temps que cela change, la population est prête aux réformes pour restreindre les droits des chasseurs. L’impunité doit cesser. Tant d’espèces disparaissent, la France doit prendre sa part de responsabilité. Nous appelons toutes les associations de défense des animaux de France et d’Europe à nous rejoindre à Paris le samedi 13 octobre prochain pour un grand rassemblement contre la chasse, pour le respect des animaux et la préservation de la biodiversité. 

Nous percevions bien, depuis des mois que Nicolas Hulot était une caution « verte » pour le Président de la République, une belle prise politique et rien de plus à ses yeux. Avec la démission du ministre annoncée en direct sur France Inter mardi 28 août 2018, on en a la confirmation. Le « Make our planet great again » d’Emmanuel Macron n’était que de la poudre aux yeux, le président mange dans la main des chasseurs.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase: une réunion tenue la veille pour laquelle Nicolas Hulot avait exigé l’absence du lobbyiste des armes et de la chasse; en arrivant, ce dernier l’y attendait pourtant. Devant la réponse du Président, (« Je ne sais pas comment ce monsieur est rentré »), Nicolas Hulot a considéré qu’on se moquait de lui.

Nous rappelons qu’en France la chasse tue chaque année 45 millions d’animaux sauvages ou issus d’élevages sans compter les victimes «collatérales» humaines et animales. Or nous vivons actuellement la sixième extinction de masse!

La chasse n’est ni un loisir ni un art de vivre! Et ce n’est pas en remplaçant les termes «tuer» et «abattre» par ceux de «gérer», «prélever» ou «servir» que la pratique en est moins cruelle pour les animaux et moins nuisible pour la nature. Il est temps qu’une activité si destructrice soit interdite.

Depuis mai 2017, les modes de chasse cruels des oiseaux se perpétuent alors que nos voisins européens les restreignent ou les interdisent. La chasse à courre scandalise la population, mais les veneurs continuent à mener à la baguette les chevaux et les chiens tout en terrorisant et massacrant les animaux des sous-bois. Les renards sont pourchassés toute l’année y compris pendant la période de reproduction jusque dans leurs terriers et même la nuit. Les loups, pourtant espèce protégée, sont condamnés chaque année par dizaines. Les chasseurs sont même chargés par des préfets d’assurer le travail des gendarmes à leur place, c’est une milice indépendante qui voit le jour! Les promeneurs sont en danger dans les forêts, y compris le week-end et pendant les vacances. Sans compter la réduction par deux du coût du permis de chasse qui permet de tuer quasi gratuitement… C’est extrêmement préoccupant et dangereux. Amour de la nature ne peut rimer avec destruction, dégradation et souffrance animale, mais seulement avec respect et émerveillement.

Nous demandons une réforme profonde et radicale de la chasse en attendant son interdiction pure et simple.
Réclamez avec nous:

  1. l’indépendance de la police de la chasse ;
  2. l’interdiction de chasser les espèces en mauvais état de conservation ;
  3. l’interdiction de chasser en périodes de reproduction ;
  4. l’interdiction des pièges tuants ;
  5. la fin des chasses dites « traditionnelles » (glu, lecques, lacs, pantes, tendelles…) ;
  6. l’abolition de la vénerie sous terre pour toutes les espèces ;
  7. l’abolition de la chasse à courre pour toutes les espèces ;
  8. l’abolition de la chasse dans les espaces protégés (Parcs Nationaux, Réserves naturelles, réserves biologiques) ;
  9. deux jours par semaine sans chasse ni piégeage (dont le dimanche) et l’intégralité des vacances scolaires ;
  10. la visite médicale annuelle obligatoire pour le permis de chasse avec contrôle de la vue.

Signez et partagez notre pétition ! Et rejoignez nous nombreux le 13 octobre à Paris !

Honey perd la raison dans un bassin crasseux

Honey perd la raison dans un bassin crasseux

Honey perd la raison dans un bassin crasseux
30.08.2018
Honey perd la raison dans un bassin crasseux
Exploitation pour le spectacle

Le dernier dauphin de l’Inubosaki Marine Park au Japon flotte seul depuis des mois. Dans ce delphinarium qui a fermé, il ne reste qu’elle. L’eau sale du bassin menace sa santé et elle devient folle de solitude et d’ennui. Mobilisons-nous pour elle! Honey doit être transférée dans un sanctuaire en urgence!

Honey, capturée à #Taiji, meurt seule à petit feu dans un delphinarium au Japon. Elle flotte inerte à la surface de l’eau, le soleil brûle profondément sa peau. @AmbJaponFR @AbeShinzo transférez vite ce #dauphin dans un sanctuaire et ne reprenez pas les massacres et les captures! pic.twitter.com/Qr2JJz86QM

— Muriel Arnal (@MurielArnal) 30 août 2018

Honey sort la tête, et la rentre dans l’eau, sans fin. Ses mouvements stéréotypés confinent à la folie. Sa peau est brulée au soleil, elle a perdu sa compagne Bee. De loin, on croirait une bouée suivant des vaguelettes dans la mer. Mais on est dans un minuscule bassin d’un delphinarium japonais fermé depuis des semaines et des semaines. Et de la mer, Honey n’a que de vagues souvenirs. La delphine Tursiops a été capturée dans la baie de Taiji il y a plus de quatorze ans. Elle n’avait que quatre ans lors du carnage qui a tué sa famille, comme le lieu tristement célèbre n’en connait que trop, justement à l’époque où nous étions sur place avec Ric O’Barry, l’un des personnages principaux du documentaire The Cove, alors consultant au sein de notre équipe. Il est donc fort probable que nous ayons assisté à la capture de Honey!

En 2003, nous avions découvert, écœurés, le lien entre les massacres et les captures et pour la première fois rapporté des images des dresseurs choisissant les dauphins pour les delphinariums. Avant cela nous avions des suspicions mais pas de preuves. Les images furent diffusées partout dans le monde par la BBC en 2004 puis aux scientifiques présents à la 19ème conférence de la société européenne des cétacés à La Rochelle en 2005, ainsi qu’à la commission baleinière. Ce fut un tsunami au niveau mondial pour l’industrie des delphinariums: le public a enfin pu mesurer l’hypocrisie de ceux qui disent œuvrer à la protection des cétacés !

Vidéo 2Vidéo 3Vidéo 4

Il est vital que les autorités japonaises prennent la mesure du danger couru par les dauphins de la baie de Taiji ! Les massacres et leur lien avec l’industrie de la captivité, que nous dénonçons depuis si longtemps, doivent absolument prendre fin, toutes affaires cessantes! Aucune tradition ne peut les justifier. Les cétacés, comme tous mammifères sauvages doivent être épargnés de la cruauté et de la captivité!

Mais l’urgence aujourd’hui est pour Honey.

Avec nous, écrivez à l’ambassade du Japon ou appelez, pour demander que Honey soit retirée de ce bassin à l’abandon, et ne soit pas envoyée dans un autre delphinarium! Elle doit être transférée d’urgence dans un sanctuaire! A l’ambassade, les appels, les emails, et peut-être même les tweets, sont comptabilisés et transmis au ministère à Tokyo. Il est donc très important d’être nombreux et actifs pour elle!

Baignade forcée sous une marée de regards pour un éléphant captif

Baignade forcée sous une marée de regards pour un éléphant captif

Baignade forcée sous une marée de regards pour un éléphant captif
29.08.2018
Baignade forcée sous une marée de regards pour un éléphant captif
Exploitation pour le spectacle

C’est un plaisir pour les éléphants libres de se baigner et de nager. Mais en aucun cas ils n’y sont contraints dans un bassin profond où ils peinent à tenir la tête hors de l’eau! C’est pourtant le quotidien pour des éléphants détenus dans un zoo thaïlandais. C’est inacceptable, le public doit refuser d’aller voir cela ! Nous avons contacté Trip Advisor pour qu’il cesse de recommander l’attraction et de vendre des billets. Succès immédiat de l’opération!

La vidéo de « World Animal News » montre un éléphant qui semble en difficulté pour nager. Le minuscule bassin dispose d’une cloison vitrée, permettant à des dizaines de clients du zoo de voir l’éléphant sous l’eau. Mais à quel spectacle assiste-t-on? L’humiliation du plus grand mammifère terrestre, peinant à garder la tête hors de l’eau, forcé de s’exécuter! Quel stress extrême!

Des #éléphants forcés à nager, qui peinent à garder la tête hors de l’eau au #KhaoKheowOpenZoo en Thaïlande. Humiliation, stress extrême, comment des touristes peuvent-ils payer pour voir ça? Eduquons-les! Et @tripadvisor ne recommandez plus cet enfer. pic.twitter.com/cyCpaueKms

— Muriel Arnal (@MurielArnal) 27 août 2018

Nous avons alerté Trip Advisor à l’instant où nous avons pris connaissance de ces images scandaleuses. Comment peut-on continuer à vendre des billets pour cette attraction non seulement violente mais tournant en ridicule un animal en danger à l’état sauvage? Que cela enseigne-t-il aux enfants? Quelle image cela donne-t-il des animaux sauvages?

Deux jours après, Trip Advisor a réagi dans notre sens!

 

Merci à vous de nous avoir alerté. Nous vous confirmons que cette attraction avec des éléphants ne respecte pas les règles de notre charte de protection des animaux. Par conséquent, toute vente de billets pour cette attraction a cessé avec effet immédiat.

— TripAdvisor France (@TripAdvisorFR) 29 août 2018

Un flamant rose, victime symptomatique de la chasse

Un flamant rose, victime symptomatique de la chasse

Un flamant rose, victime symptomatique de la chasse
29.08.2018
Un flamant rose, victime symptomatique de la chasse
Animaux sauvages

Mardi 28 août, un flamant rose a été retrouvé mort à la Grande-Motte, après avoir vraisemblablement été abattu par un chasseur. Il était pourtant bagué, et son espèce est protégée. Si le tireur était bien un chasseur, on se demande avec quel animal le flamant rose a été confondu! Il est interdit de tuer ces animaux! Nous portons plainte.

Pour le #FlamantRose, victime de ce qui ressemble fort à un acte de #chasse, nous déposons plainte pour atteinte à une espèce protégée auprès du procureur de #Montpellier. Certainement la biodiversité #EnMarche mais pour nous ça ne passera pas. @Midilibre https://t.co/Dz9BzxcyYu

— One Voice (@onevoiceanimal) 28 août 2018

Ce pauvre Flamant Rose de huit ans, grand voyageur méditerranéen, ayant été observé ces dernières années en Camargue, et régulièrement l’hiver dans les salines de Thyna en Tunisie est la dernière victime collatérale d’un système entretenu par le pouvoir en place: celui de chasseurs qui tuent impunément, qu’ils en aient le droit ou non! Y compris, visiblement en dehors des périodes de chasse et sur un terrain de golf, ouvert au public! Nous déposons plainte pour atteinte à une espèce protégée auprès du procureur de Montpellier.

Laisser la Nature reprendre sa place

Nous sommes opposés à la chasse mais ne serait-ce que la législation en place n’est pas respectée! C’est un drame pour les oiseaux, un drame pour les lapins, les renards, les blaireaux, les loups, les cerfs… Que leurs espèces soient considérées comme pouvant occasionner des dommages, comme du gibier ou soient protégées! C’est un drame pour chaque animal concerné.
Pourquoi toujours avoir une position paternaliste? L’équilibre ne doit pas être cynégétique! L’humain n’a pas à réguler quelqu’espèce que ce soit. Au contraire, l’espèce humaine doit redonner la place qui leur revient aux animaux et laisser la Nature se réguler par elle-même chaque fois que c’est possible.

Ça suffit!

Le même jour, après avoir avalé une énième couleuvre, Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire a pris la décision de démissionner, usé des cadeaux du Président de la République à la Fédération des chasseurs. Nous devons réformer radicalement la chasse, et aller vers une interdiction! Signez notre pétition, et venez à notre marche unitaire le 13 octobre prochain !

Photo : Police municipale de la Grande-Motte

One Voice demande la saisie en urgence de 4 lionnes et d’un lion !

One Voice demande la saisie en urgence de 4 lionnes et d’un lion !

One Voice demande la saisie en urgence de 4 lionnes et d’un lion !
28.08.2018
Ardennes
One Voice demande la saisie en urgence de 4 lionnes et d’un lion!
Exploitation pour le spectacle

Depuis plusieurs mois, nous suivons de près ces 3 lionnes, détenues de manière irrégulière par le cirque Italiano, afin d’obtenir leur saisie. Mais aujourd’hui il y a urgence, et pour les 2 autres lions aussi! Ils sont à même le bitume brûlant, sans eau, sans ombre, malgré la chaleur. Il faut agir vite!

Elles s’appellent Bébé, Bellone et Caroline. Elles auraient au moins 8 ans. Elles n’ont pas de papiers. L’une d’elle a peut-être été vendue au cirque par un zoo français. Il y a beaucoup de flou dans les informations qui les concernent. Lui, c’est Nelson, il a 2 ans et demi. C’est un lion blanc, de ceux qu’aiment faire naître l’industrie de la captivité. Mandela est une lionne du même âge, blanche elle aussi.

Bébé, Bellone et Caroline sont exploitées par ce cirque depuis des années. Nelson et Mandela les ont rejointes fin mars de cette année. Ils arriveraient d’Afrique du Sud et le cirque espère bien les faire se reproduire, d’après ce qu’il a confié à la presse…

Depuis plusieurs mois, nous suivons ce cirque qui détient de manière irrégulière les trois lionnes, et dont nous craignions qu’il veuille se débarrasser vu leur âge, mais aussi trois pythons et un zèbre. Aujourd’hui, une limite a été franchie. Au-delà des problématiques de l’enfermement de ces animaux sauvages et de leur dressage, non seulement ce cirque n’est pas en règle vis-à-vis de la loi, mais ce qu’il inflige à ces pauvres lionnes et ce lion est intolérable!
Tandis qu’ils devraient pouvoir s’ébattre en dehors de leur camion, leur parc de « détente » a été monté directement sur le bitume brûlant. Pas d’eau fraiche ni même un coin d’ombre une grande partie de la journée, malgré les grosses chaleurs!

One Voice dépose une plainte pour mauvais traitements pour ces 5 lions et demande leur saisie. Nous nous sommes assurés qu’une place les attende dans un sanctuaire en Afrique du Sud, chez nos partenaires de Born Free.

L’association a également écrit au maire de Réthel où se trouve actuellement le cirque pour lui demander de prendre un arrêté afin d’interdire les spectacles d’animaux sur son territoire.

Pour nous aider à les sauver du cirque, signez et diffusez notre pétition!

Edit: Suite aux plaintes du public, les lions ont désormais droit à… une fine couche de sciure…

Fourrure : les images insoutenables d’un jeune vison dévoré vivant

Fourrure : les images insoutenables d’un jeune vison dévoré vivant

Fourrure : les images insoutenables d’un jeune vison dévoré vivant
20.08.2018
Fourrure : les images insoutenables d’un jeune vison dévoré vivant
Exploitation pour la Mode

Ce sont les images d’une enquête réalisée dans une ferme à fourrure, en Lituanie, partagées par Tušti narvai, un de nos partenaires au sein de la Fur Free Alliance. On y voit un jeune vison se faire dévorer vivant par ses frères et sœurs. Cette scène horrible n’est pourtant qu’une infime partie du cauchemar des visons élevés pour leur fourrure. Il est temps que cela cesse. Signez la pétition ! #VisonsLeRespect

Une scène de cauchemar

« C’est la scène la plus choquante dont j’ai été témoin ». C’est ainsi que l’enquêteur qui a mené l’investigation décrit les images qu’il a filmées : un jeune vison, enfermé dans une cage de cette ferme à fourrure, le ventre ouvert, tentant désespérément d’échapper à ses frères et sœurs qui le dévorent vivant.

Ce cauchemar, pourtant, n’est pas rare. Dans les fermes à fourrure, les individus naissent et vivent dans des cages minuscules. Contraints à la promiscuité, condamnés à l’ennui, ils deviennent fous, s’attaquent, se blessent et, parfois, s’entredévorent…

Un échantillon de l’horreur

Sur la vidéo de l’enquête, on voit aussi : des visons couverts de sang après s’être battus, d’autres dont des membres manquent, des oreilles arrachées, des blessures ouvertes, des bébés de quelques jours tremblotants sur le grillage, la bouillie infâme qui leur sert de nourriture, les tas d’excréments grouillants de larves sous les cages… Alertées de ces actes de cruauté grâce à l’enquête, les autorités vétérinaires locales devraient désormais travailler avec le bureau du procureur pour obtenir une sanction adaptée.

#VisonsLeRespect

Toute cette horreur pourquoi ? Pour l’industrie du luxe ? Oui, cet élevage est en Lituanie, mais en France aussi il y a des fermes à fourrure. Et, surtout, notre pays, capitale internationale de la mode et du luxe, a un rôle important à jouer auprès des créateurs… La mode n’a pas besoin de fourrure, une mode éthique est possible et est choisie par des couturiers toujours plus nombreux.

Pour l’interdiction de l’élevage des animaux pour leur fourrure, signez et partagez notre pétition !

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One Voice partenaire de l’exposition Photogr’Afrique pour la faune sauvage africaine

One Voice partenaire de l’exposition Photogr’Afrique pour la faune sauvage africaine

One Voice partenaire de l’exposition Photogr’Afrique pour la faune sauvage africaine
17.08.2018
One Voice partenaire de l’exposition Photogr’Afrique pour la faune sauvage africaine
Animaux sauvages

De la petite taupe dorée au lion majestueux, l’Afrique regorge d’une faune à couper le souffle. Avec son projet Photogr’Afrique et ses magnifiques photos, Mathieu Courdesses, photographe passionné par le continent africain, veut sensibiliser le public à la protection des animaux sauvages de ce territoire en danger.

Enfant, c’est lors d’un voyage en Namibie avec sa famille que Mathieu tombe amoureux du continent africain. Aujourd’hui guide de safaris haute saison, il sillonne le territoire à la recherche de sa faune majestueuse et en profite pour assouvir sa passion pour la photographie.

Conscient des enjeux à l’œuvre dans cette région du monde où s’entremêlent à la fois chasses légales, braconnage et tourisme animalier, Mathieu Courdesses souhaite, à travers ses clichés, montrer toute la beauté de la faune africaine et sensibiliser la population européenne à l’importance de la préserver. « J’ai pris conscience que certaines espèces allaient disparaître, ça m’a beaucoup touché et je me suis dit que je devais sensibiliser la population. Montrer aux gens qu’il existe une région encore très sauvage en Afrique et qu’il faut la préserver. »

En Afrique, le braconnage fait en effet disparaître un éléphant toutes les 15 minutes et 4 rhinocéros par jour. Après la drogue et les armes, le trafic des espèces menacées est le troisième au monde.

Ainsi, même si l’on constate de très grandes disparités sur le continent, certaines espèces se raréfient de manière alarmante : « En Namibie, il y a notamment un gros problème avec les rhinocéros noirs, qui sont de plus en plus difficiles à trouver. Leur population est très menacée. Lors de mon premier voyage en Namibie, on trouvait facilement les rhinocéros en se rendant aux points d’eau. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus difficile, à cause des braconniers qui les chassent pour leur corne. »

Les moments immortalisés par Mathieu sont des instants sauvages et uniques. Ils captent le regard, l’émotion. Ses photos sont sa réponse à l’idée largement répandue que nous, les humains, serions au centre du monde. Elles cherchent à interpeller le spectateur, à provoquer chez lui une prise de conscience. Le monde ne nous appartient pas ! « L’humain peut avoir un impact négatif énorme, mais je suis convaincu qu’il peut aussi jouer un rôle important dans la protection des animaux. »

Pour Mathieu, il est essentiel de garder espoir : « Tout n’est pas négatif, tout n’est pas noir. Je constate une prise de conscience grandissante pour la préservation de la grande faune africaine ». Il travaille d’ailleurs actuellement sur une web série documentaire pour la protection animale avec le réalisateur Gilles de Maistre.

Les humains sont capables de lutter contre le massacre des espèces animales. Certains, de plus en plus nombreux, se battent sur place pour la protection des animaux, et avec de très belles réussites : « Alors qu’il n’y en a presque plus au Congo, on voit de plus en plus d’éléphants, en Afrique Australe par exemple. Il y a quelques années, je suivais des troupeaux d’éléphants qui comptaient 10 ou 15 individus. Aujourd’hui, je recroise les mêmes troupeaux avec 30 ou 40 individus de tous les âges ! »

L’exposition Photogr’Afrique tourne actuellement dans différents lieux en France. 50 % des recettes liées à la vente des photographies et livres photo de l’exposition sont reversées à One Voice pour soutenir sa lutte dans la préservation de la faune sauvage.

Restez informés des prochaines dates sur son site internet.

«Au-delà de son sérieux et son dynamisme, One Voice c’est une grande arche qui accueille toutes les sensibilités à la protection animale. Elle accepte aussi bien le plus acharné des défenseurs, que l’âme sensible au bien être animalier. C’est pour cette raison que j’ai choisi de mettre mes photographies au service de l’association.
»Mathieu Courdesses

Crédit photographique : Mathieu Courdesses

 

Mobilisons-nous contre les tirs de nuit sur les renards roux en Moselle

Mobilisons-nous contre les tirs de nuit sur les renards roux en Moselle

Mobilisons-nous contre les tirs de nuit sur les renards roux en Moselle
14.08.2018
Moselle
Mobilisons-nous contre les tirs de nuit sur les renards roux en Moselle
Animaux sauvages

En Moselle, le Préfet balaye l’opinion publique et les faits d’un revers de manche, et publie un arrêté ordonnant les tirs de nuit sur les renards roux. Nous déposons un recours pour excès de pouvoir. Défendons-les!

Décidément, on pourrait croire que la mauvaise réputation des renards roux leur colle à la peau… Mais c’est une survivance dans l’imaginaire collectif d’un temps révolu! Le renard est un bouc émissaire utile à un système en place qui entretient et justifie le massacre des animaux sauvages toute l’année avec l’assentiment – voire à l’initiative – des services publics!

Le préfet de Moselle persiste et signe… contre l’avis général

Bien que plusieurs départements du Grand Est – l’Aube, la Meurthe-et-Moselle et les Ardennes – aient renoncé cette année aux massacres nocturnes des renards grâce à une mobilisation massive, et malgré la décision du tribunal administratif de Strasbourg qui a jugé illégal l’arrêté précédent, le Préfet de la Moselle persiste et signe en prenant un nouvel arrêté qui autorise cette fois le tir de nuit des renards roux pendant 2 ans sur tout le département pour, raison invoquée: « protéger les poulaillers »… bien qu’aucune donnée chiffrée ne soutienne l’affirmation selon laquelle ils en représenteraient une menace! C’est un passage en force, totalement antidémocratique, les citoyens étant quasi unanimement opposés aux tirs de nuit: la consultation publique faisait état de 380 avis sur 388 contre les tirs nocturnes sur ces petits mammifères! 98%! La liste des réponses aux avis consultatifs est édifiante. Ce n’est que langue de bois et contournement du sujet principal. Une préfecture qui contourne les décisions de justice et s’oppose à l’avis de la population… N’est-ce pas un déni de démocratie?

Car les problèmes liés aux renards sont réglés depuis bien longtemps (la rage), ou ont des solutions simples qui ne sont pas appliquées en dépit du bon sens! Les faits sont là: ils ont un rôle à jouer dans l’écosystème, sans eux, c’est l’ensemble qui est déséquilibré. On ne peut continuer de poursuivre, déterrer et tuer ces animaux impunément, toute l’année! Les renards sont des êtres sentients et rien qu’à ce titre doivent être protégés. Depuis 2015, le code civil stipule que les animaux sont des êtres doués de sensibilité, à quoi sert de l’avoir fait évoluer si c’est pour maintenir les mêmes pratiques de traque à leur égard?

Les renards représentent une richesse en tant que telle, et ont le droit de vivre en paix dans nos forêts (quand notre espèce ignore comment exploiter une autre espèce animale, la plupart du temps, cette dernière se retrouve en danger de mort)! Ils sont intelligents et sensibles, et nous continuons de leur faire subir un enfer… La vraie raison de leur traque: la concurrence qu’ils font aux humains dans les rares élevages de poules (mal protégées) notamment, au niveau du « gibier » élevé et lâché par les chasseurs eux-mêmes, et le plaisir de tuer que procure la chasse sous couvert de régulation… Les écosystèmes forestiers pourraient parfaitement se passer de l’humain, cela dit en passant. Les renards et même les loups y auraient toute leur place!

Un excès de pouvoir à dénoncer : mobilisons-nous!

Alors que depuis quelques années la population de renards semble diminuer, ces moyens supplémentaires de « destruction » apparaissent démesurés et dangereux pour les habitants de nos villages et peuvent avoir de graves conséquences sur les écosystèmes compte tenu du mode de vie de ce petit animal. Ils sont plus de 500 000 à disparaître tous les ans, ça suffit comme ça, ça ne peut plus continuer!
Nous déposons un recours pour excès de pouvoir aux côtés de plusieurs de nos partenaires du Collectif Renard Grand Est contre cet arrêté préfectoral honteux!

Signez notre pétition pour alerter sur le sort des renards roux en France!

Aidons l’école du chat sous le choc après une attaque de ses protégés les plus vulnérables

Aidons l’école du chat sous le choc après une attaque de ses protégés les plus vulnérables

Aidons l’école du chat sous le choc après une attaque de ses protégés les plus vulnérables
11.08.2018
Morbihan
Aidons l’école du chat sous le choc après une attaque de ses protégés les plus vulnérables
Animaux familiers

Trois chats décédés dans la violence, et deux chats, deux chiens et des humains traumatisés. L’Ecole du chat de Quiberon a subi un préjudice grave, tout le monde a souffert dans cette histoire sordide à cause de la malveillance de certains. Une enquête est en cours, nous soutenons le refuge, notre partenaire de longue date.

En ce premier week-end du mois d’août, il faisait si chaud en France. La torpeur de la journée laissait place, en Bretagne, à la fraicheur de la nuit. Tout était calme. Sally et Mojito, deux petits félins recueillis à l’École du Chat de Quiberon profitaient de l’ombre de leur chalet, pendant que Martin, comme à son habitude jouait tranquillement et enseignait à Jason et Mathurin, ses meilleurs tours. Car comme ils sont les plus jeunes, ils sont aussi les plus joueurs. Ces cinq chats atteints de FIV (un virus attaquant le système immunitaire, comme le HIV pour l’humain), sont très fragiles à toute infection, qui peut leur être fatale. Ces charmants félins ayant un passé difficile, les bénévoles leur prodiguaient tout l’amour possible pour leur redonner goût à la vie, et confiance en l’avenir… Ce fut leur dernière soirée de sérénité ensemble.

Dans la nuit du dimanche au lundi, un labrador et un berger allemand extrêmement gentils vis-à-vis des humains auraient été dérobés à leur famille, qui a indiqué vouloir porter plainte contre X.

A l’aube, les malfaiteurs ont fait le tour du refuge, repéré l’endroit où le toit était le moins solide, balancé à 2 mètres de haut les deux gros chiens paniqués. A l’atterrissage, ils ont évidemment souffert et eu une peur bleue. Ils ont attaqué les chats…

Sally et Mojito, les plus faibles, sont littéralement morts de peur, d’une crise cardiaque. En un éclair, Jason et Mathurin ont eu le réflexe de se protéger en hauteur, et ont assisté à la scène, d’une violence incroyable.
Martin, lui, a été retrouvé dans une mare de sang sous une palette du chalet à l’arrivée des secours. Il a immédiatement été emmené chez le vétérinaire. Il a subi de nombreux soins, mais son corps était trop affaibli… Après un combat de 3 jours, ayant déjà tant souffert, on se devait de le laisser partir. Il a été endormi jeudi en fin de journée, entouré d’amour.

Jason et Mathurin n’ont pas de blessures physiques. Mais le traumatisme est bien là, ils sont inquiets en permanence. Ils ne se sentent plus en sécurité dans leur chalet, et vivent à présent cachés dans les couvertures. Ils ont besoin au plus vite d’une famille d’accueil ou permanente. Ils sont toujours proches des bénévoles du refuge, mais sont impossibles à apaiser: ils tentent de s’enfuir de leur chalet dès que la porte s’ouvre.

L’École du Chat de Quiberon a porté plainte contre X, nous leur apporterons une aide juridique, cet acte de malveillance l’est vis-à-vis de tout le monde dans cette histoire. Les chats décédés, les survivants traumatisés, les chiens, et les bénévoles du refuge qui ont déjà tant besoin de soutien au quotidien, pour faire face aux dépenses alimentaires, vétérinaires, ou encore de matériel pour améliorer les conditions d’accueil des pensionnaires!

Vous aussi, aidez le refuge de l’École du Chat de Quiberon, participez à leur cagnotte, ou proposez-vous comme famille pour Jason ou Mathurin!

JasonMathurin