Non à l’abattage de chiens errants à Frontenaud!

Non à l’abattage de chiens errants à Frontenaud!

Non à l’abattage de chiens errants à Frontenaud!
05.04.2019
Non à l’abattage de chiens errants à Frontenaud!
Animaux familiers

One Voice attaque l’arrêté préfectoral autorisant l’abattage de chiens errants aux alentours de Frontenaud, en Saône-et-Loire.

Jeudi 21 mars, à Frontenaud en Saône-et-Loire, la gendarmerie découvre les corps sans vie d’un homme et de son chien. Tous deux présentaient des traces de morsures. Mais rien n’indique que les morsures aient été causées avant leur mort ou pire, en aient été la cause. Pourtant, la préfecture décide alors de publier un arrêté autorisant l’abattage des chiens errants. La porte ouverte à un abattage massif de chiens sans abri… Nous déposons un recours au tribunal administratif de Dijon et demandons la suspension de cet arrêté !

Photo d’illustration : Adobe Stock

Edit au 18 avril 2019

Victoire! Nous avons été entendus: l’arrêté que nous avions attaqué a été abrogé par le préfet! L’audience aurait dû avoir lieu ce vendredi 19 avril à Dijon.
Les animaux en situation d’errance doivent être protégés, secourus et non traqués.

Considérant que ce drame est le fait d’un chien errant dans le secteur, la préfecture de Saône-et-Loire publie un arrêté radical autorisant les tirs à vue sur tout chien sans foyer et « potentiellement dangereux ».

Tous les chiens livrés à eux-mêmes, abandonnés, sans famille, souffrant de la faim, du froid, sont susceptibles de se faire tirer dessus. Quel est le crime de ces individus ? Ne sont-ils pas déjà assez vulnérables, luttant seuls pour leur survie sans la chaleur réconfortante d’un foyer ? L’abandon est déjà un si profond traumatisme. Quelle angoisse, chaque jour, de trouver la force de tenir jusqu’au lendemain! Pourquoi ne pas les secourir plutôt que de les tuer par balle ? La mise à mort sera-t-elle encore longtemps la solution privilégiée des autorités ?

Qui plus est, le Code rural prévoit que la capture est obligatoire pour les chiens sans famille. Tuer un individu errant ne doit être qu’une solution par défaut, envisagée après avoir tout essayé pour le sauver ou par nécessité si l’on doit se défendre… Aujourd’hui, s’ils sont devenus craintifs, il est possible de socialiser ces chiens petit à petit avec l’aide de professionnels sérieux.

Sous couvert de traquer un seul animal – ce qui est déjà scandaleux -, la préfecture autorise purement et simplement l’abattage massif de tous les chiens abandonnés dans la rue ! Une vision cruelle (et inefficace) de la gestion de l’errance qui n’est pas sans rappeler d’autres scandales dans un autre département français ou ailleurs dans le monde.

One Voice dépose un recours pour excès de pouvoir contre l’arrêté de la Préfecture de Saône-et-Loire ainsi qu’un référé-suspension.
Soutenez-nous en signant la pétition pour un meilleur statut juridique pour nos compagnons chiens et chats, membres à part entière de notre famille.

Donnons une vie à Inouk

Donnons une vie à Inouk

Donnons une vie à Inouk
04.04.2019
Alpes-Maritimes
Donnons une vie à Inouk
Exploitation pour le spectacle

Suite à l’observation d’Inouk, nous avons commandé un rapport à la biologiste spécialiste des orques, Ingrid Visser. Ce rapport, co-écrit par trois scientifiques, est clair: Inouk souffre le martyre à force de ronger les parois du bassin où il est détenu. One Voice lance une campagne pour Inouk, et dépose plainte contre le Marineland d’Antibes pour actes de cruauté. Nous demandons qu’il soit placé dans un sanctuaire marin.

Une stéréotypie: premier mal-être visible

Inouk est né en captivité le 23 février 1999 de parents capturés bébés dans le Grand Nord islandais. Orphelin depuis l’enfance, cela fait vingt ans qu’il tourne en rond et se laisse flotter, inerte, dans le bassin. Ces mouvements répétitifs sont, comme les cent pas pour les félins ou les balancements pour les éléphants, une autre expression du même mal: la folie due au stress de l’enfermement, typique des animaux captifs en grand mal-être… des mouvements stéréotypés pathologiques.

Le jeune grand mâle est reconnaissable à sa nageoire dorsale totalement affaissée sur le côté droit. Ingrid Visser précise que chez les orques en liberté cela est rare, et “associé à une mauvaise santé et à des traumatismes”. En captivité, en revanche…

Automutilation: la captivité en cause

Il n’y a rien dans les bassins d’Antibes. Ni à faire, ni à voir. Aucune échappatoire. Rien qu’un ennui profond. Pour lui qui fait partie d’une espèce si intelligente ayant une conscience de soi, un langage très complexe, des liens sociaux élaborés… cette piscine minuscule, comparée à l’océan, est une geôle infâme!

Entre ses tours de bassin maladifs, Inouk est dans un tel état de souffrance et de frustration, qu’il ronge les parois de béton. De nombreuses publications documentent le phénomène. En captivité, la majorité des orques rongent les murs des bassins. Mais Ingrid Visser, qui l’a observé in situ, est catégorique: ses collègues et elle n’ont jamais vu une mâchoire en si mauvais état. Inouk a fini par user toutes ses dents. Jusqu’à la pulpe. Or la douleur dentaire est la même pour les orques que pour les humains. Il en a développé des ulcères aux gencives, des régurgitations. L’acide gastrique ne faisant qu’empirer la situation.

Inouk souffrait et souffre vraisemblablement encore d’un déchaussement des dents, de dents cassées, et de dents dont la pulpe est exposée. Inouk souffre de facteurs de stress aigus et chroniques manifestes, associés à un confinement non naturel. En somme, il a une qualité de vie amputée en raison de sa captivité.» Ingrid Visser, John Jett, Jeffrey Ventre

Inouk a mal en permanence, chaque instant de chaque jour et de chaque nuit

Comble de l’aveuglement sur sa propre responsabilité, le parc déclare dès 2010:
Inouk est souvent malade, à cause des agressions des autres orques et de ses problèmes dentaires qui ont déjà provoqué de nombreuses infections à la gorge ainsi que des problèmes de candidose sur la langue. Il peut manifester un niveau d’énergie très faible et souffre s’il y a de la glace dans son poisson.”
Comment Inouk peut-il s’alimenter sans douleur, puisque tout poisson donné aux orques du delphinarium est conservé dans la glace? De sa détresse découlent des problèmes physiques d’une extrême gravité. Le rapport est sans appel, la captivité des orques fait chuter dramatiquement leurs défenses immunitaires, menant à des maladies en chaîne et causant souvent leur mort.

Pour toute réponse au problème, Inouk a été médicamenté. Enfin, à présent que sa nageoire dorsale effondrée montre des traces de morsure, le parc en fait porter la responsabilité aux autres orques, pourtant elles aussi victimes de cette industrie. Quel cynisme, quand il suffirait de ne pas leur imposer une telle vie de misère!

L’inertie de l’État

Cette situation intenable a déjà bien trop duré. Qu’attend le ministre de l’Écologie pour agir? Nous l’avons attaqué au Conseil d’État, car il n’a toujours pas pris un nouvel arrêté “delphinarium” interdisant les échanges et la reproduction des cétacés captifs.

Obtenons une vie pour Inouk!

Nous portons plainte contre Marineland pour actes de cruauté sur Inouk! Sa place est dans un sanctuaire marin.

Inouk détenu dans un bassin d’eau chlorée et Jumbo dans un camion loin de la rivière, ont les mêmes ancêtres: les baleines. Nous cesserons de nous battre le jour où ils auront retrouvé une vraie vie.
Signez la pétition pour obtenir #UneViePourInouk !

Source:
Visser, Ingrid N.; Jett, John; Ventre, Jeff (2019).
INOUK – Captive 20-year-old male orca, with chronic and extensive tooth damage.
Report prepared for One Voice (www.one-voice.fr), March 2019. P.25

Jesko définitivement sorti d’affaire!

Jesko définitivement sorti d’affaire!

Jesko définitivement sorti d’affaire!
03.04.2019
Jesko définitivement sorti d’affaire!
Animaux familiers

Mercredi 13 mars, le tribunal de grande instance de Créteil fut le théâtre du procès de l’agent de sécurité qui gardait Jesko enfermé dans le coffre de sa voiture. Une journée qui avait commencé sous les averses et les vents violents, et s’est terminée baignée de soleil. Comme la vie de Jesko, qui à ce moment là, a connu un tournant définitivement positif.

L’agent de sécurité s’approche de la barre. Il argue en butant sur les mots, avoir un quotidien pire que celui de son chien… Mais ce sont ses actions à lui qui ont failli coûter la vie à Jesko. Un homme en récidive, qui a obtenu malgré tout la clémence du juge. En sortant de l’audience, le soir venu, on a une fois de plus l’impression que même si les faits sont avérés et pris en compte, les affaires dont les animaux sont les victimes sont reléguées au second plan…

“Il y a sévices et sévices”

Dès le début de l’audience, on sent que l’affaire ne sera pas jugée sévèrement. Le président affirme qu’il y a “sévices et sévices” et que “le chien n’est pas marqué au fer rouge”, même s’il est “néanmoins sous-alimenté.” Autant de perches tendues pour l’homme incriminé, qui aussitôt se cache derrière le paravent de la misère pour justifier ses actes et nier la souffrance infligée à Jesko. Le juge n’est tout de même pas dupe quand le prévenu dit être SDF et dormir dans la voiture avec Jesko, il s’embrase alors: “Non! On ne peut pas laisser dire cela. Jamais! Je dis bien: jamais vous n’avez été vu avec le chien dans la voiture pendant l’enquête.”

“Il a perdu dix kilos, si cela avait continué il en serait mort”

Entre septembre et janvier, Jesko a perdu pas moins de dix kilos! Deux vétérinaires corroborent que si cela avait continué, il en serait mort. Notre enquête montre qu’il restait de longues heures sans être alimenté et surtout sans eau et sans pouvoir sortir! L’homme s’en servait pour son travail d’agent de sécurité. C’était un outil pour lui, rangé, traité comme tel, dans un espace totalement insuffisant. En moins d’un mois grâce à nos soins, Jesko a repris sept kilos.
Les deux circonstances aggravantes n’ont pas été, à nos yeux, prises en compte à leur juste niveau. L’homme est coutumier du fait: en 2002 alors qu’il était encore pompier, il avait été accusé d’actes de cruauté, pour un chien retrouvé dans sa voiture! Et en tant qu’agent de sécurité, il ne pouvait ignorer la réglementation.

Jesko sauvé mais une bien légère sanction

Hypocrisie ou réelle repentance, l’accusé reconnait ses torts même s’il ajoute qu’il n’a, personnellement, pas une belle vie. Comment les humains, en position de force sur ces êtres sensibles peuvent-ils se mettre sur le même plan?
Le juge décidera d’alléger la sentence par rapport au réquisitoire du parquet: “Monsieur, vous êtes reconnu coupable des faits qui vous sont reprochés. Vous êtes condamné à 2 mois de prison avec sursis. C’est un avertissement. Maintenant pour le nœud de cette affaire: nous confirmons la confiscation de l’animal, et sa remise définitive à l’association One Voice. Enfin, vous avez une interdiction de détenir un animal pendant 5 ans, ce qui est le maximum.”

Jesko trouvera la paix, c’est une évidence. Notre Cellule Zoé cherche dorénavant activement une famille aimante. Pour nous donner plus de poids dans ces affaires où les chiens sont utilisés et traités comme des outils, signez la pétition contre les violences faites aux animaux familiers, et pour un renforcement législatif des peines.

Rejoignez le réseau des Arches de Nature !

Rejoignez le réseau des Arches de Nature !

Rejoignez le réseau des Arches de Nature !
28.03.2019
Rejoignez le réseau des Arches de Nature !
Nature

One Voice organise la mise en place d’un vaste réseau de jardins sanctuarisés permettant aux animaux de reconquérir notre environnement, les «Arches de Nature».

 

Afin de lutter contre la disparition des animaux, One Voice organise la création d’un vaste réseau de jardins sanctuarisés, les «Arches de Nature», qui permettront la reconquête de notre environnement par une biodiversité riche et variée.

La disparition catastrophique des insectes, notre biodiversité en danger

Ce n’est plus un coup de semonce : les insectes pourraient bel et bien disparaître d’ici un siècle ! Déjà 80% d’entre eux ont succombé, entraînant immédiatement la raréfaction des oiseaux (-30% !) et à court terme la banalisation de notre flore.

Ce serait alors plus qu’une immense catastrophe : il s’agirait d’un cataclysme qui remettrait en cause l’ensemble des équilibres naturels. Une crise écologique majeure.

Depuis quelques années, nul besoin d’être scientifique ou naturaliste pour se rendre compte que les abeilles ou les lucioles se font de plus en plus rares. Que nous pouvons, à présent, l’été, parcourir des centaines de kilomètres en voiture sans avoir à laver notre pare-brise. La catastrophe annoncée par Rachel Carson dans son ouvrage Printemps silencieux (1962) est malheureusement arrivée. Jamais nous n’avions vu ni entendu aussi peu d’oiseaux qu’au cours du printemps et de l’été derniers. Et pour cause : comment fauvettes, rouges-gorges ou gobe-mouches peuvent-ils survivre sans la présence d’insectes ?

Devenons tous acteurs de la protection des animaux et de la nature

Nous ne pouvons nous contenter d’alerter et de demander des actions aux pouvoirs publics : on ne sait que trop ce qu’il en est. La récente reculade d’Emmanuel Macron au sujet du glyphosate est là pour nous le rappeler. Les récurrentes prises de position du ministre de l’Agriculture (pro-OGM, pro-glyphosate, pro-FNSEA …) également. Nous devons agir ! Vous pouvez agir !

Les abeilles meurent désorientées après avoir été empoisonnées par les pesticides, les vers de terre n’aèrent plus suffisamment les sous-sols, les limaces sont chassées loin des jardins potagers. Et sans chenilles, pas de papillons. Les oiseaux n’ont plus de lieux où se poser, ils sont affamés, piégés, chassés. Les grenouilles disparaissent des zones humides, il y a de moins en moins de poissons… Tous les animaux sont affectés. Prenons le problème à la racine, protégeons les habitats naturels pour les animaux ! Cela commence chez nous.

Pour cela, nous avons décidé de créer un réseau de havres pour la nature et les animaux qui débutera par ce chaînon ô combien indispensable aux règnes animal et végétal, celui des insectes. Leur présence est une nécessité en elle-même, pour eux-mêmes, et aussi pour leur rôle essentiel au sein des écosystèmes. Les pollinisateurs sont tout à la fois indispensables à la reproduction de la plupart des végétaux à fleurs mais aussi à la consommation des oiseaux et chauves-souris. Ces pépinières de nature doivent également impérativement être protégées de la chasse et de la pêche.

Les «Arches de Nature», des repaires de nature sanctuarisée, pour tous les animaux, chez vous

Vous avez un jardin, des prairies avec des animaux, des cultures, des bois, des landes ou marais ? Intégrez-les à notre réseau des « Arches de Nature » ! Nous vous transmettrons régulièrement des informations pour que vos parcelles, qu’elles ne mesurent que quelques dizaines de mètres carrés ou soient vastes de plusieurs hectares, deviennent plus encore des havres de paix, riches d’une indispensable biodiversité.

Téléchargez et signez la charte des « Arches de Nature », puis renvoyez-la par la poste (One Voice, 7 place de la République, CS 20263, 56007 Vannes Cedex) ou par e-mail à info@one-voice.fr

Ensemble, mètre carré par mètre carré, nous allons protéger des territoires, pour les rendre aux animaux, à la nature et aux humains qui les aiment !

La catastrophe écologique de la libération des visons de Montarlot

Dans la nuit du 21 au 22 mars 2019, l’élevage de visons situé à Montarlot a été le théâtre d’une catastrophe pour la biodiversité française et pour ces animaux eux-mêmes. L’ouverture des cages est le fait de personnes, n’ayant pas mesuré le mal fait. Ces élevages cruels et polluants doivent fermer purement et simplement, c’est aussi la biodiversité qui est en jeu.