La LAV vient de dénoncer les abominables mutilations du cerveau de macaques rendus aveugles dans ce processus. One Voice réclame l’arrêt immédiat de cette étude et la libération des singes!
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Interdire la chasse chez soi? Un acte citoyen!
Interdire la chasse chez soi? Un acte citoyen!
Interdire la chasse chez soi? Un acte citoyen!
06.06.2019
Interdire la chasse chez soi? Un acte citoyen!
Animaux sauvages
Vos terres, votre conscience… En France, les usages et la loi font que les chasseurs peuvent exercer leur “loisir” sur les propriétés d’autrui. Les textes sont complexes, mais vous pouvez agir afin que votre propriété redevienne un havre de paix pour les animaux. Comment?
C’est un peu le prolongement anti-chasse de nos Arches de Nature, qui visent à la reconquête de notre environnement, pour une biodiversité riche et variée… One Voice souhaite inciter chaque Français propriétaire de terrain à le sanctuariser, sans devoir supporter que les chasseurs et leurs chiens puissent y passer librement pour traquer leurs victimes.
Un chasseur chassant chez vous…
Car le lobby de la chasse a tout de même réussi l’historique tour de force d’avoir, au nom de l’intérêt général accordé aux activités cynégétiques, délesté les propriétaires de terrains privés du pouvoir de leur dire non… Depuis 1964 et la loi Verdeille, du nom d’un ardent chasseur sénateur du Tarn, la France jouit d’un dispositif particulier, celui des Associations communales de chasse agréées (ou ACCA, qui peuvent être intercommunales, soit AICA).
Visant à établir des zones cynégétiques d’importance, la loi Verdeille oblige les petits propriétaires terriens à faire apport à ces associations des droits de chasse liés à leurs terrains pour que des tiers (les chasseurs) puissent en faire usage. La mise en œuvre de cette loi a été particulière: il en résulte aujourd’hui que certaines communes sont sous régime ACCA (ou AICA), et d’autres non.
Dans le premier cas, les chasseurs peuvent chasser chez vous sans demander votre accord, mais ils sont en revanche obligés de respecter un périmètre de sécurité de 150 m autour des habitations. Dans le second cas (hors ACCA), il n’existe pas de périmètre de sécurité et les chasseurs pourront donc tirer adossés à votre clôture de jardin ou, en l’absence de clôture, le traverser!
De quel régime dépend votre commune? Le plus simple est de vous renseigner auprès de votre mairie.
Merci l’Europe!
Il faut savoir que cette loi Verdeille a été modifiée à la suite d’une action intentée par des propriétaires auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, qui ont obtenu gain de cause. Depuis le 26 juillet 2000, un non-chasseur peut ainsi retirer ses terres d’une Association Communale de Chasse Agréée sous réserve d’en faire la demande expresse.
Si votre commune est hors Association Communale de Chasse Agréée (ACCA ou AICA), vous pourrez très simplement interdire la chasse chez vous en apposant, en limite de propriété, des panneaux précisant que vous n’acceptez pas la pratique de la chasse sur vos terrains.
Si votre commune est en ACCA, dès lors que vos terrains sont clôturés de façon “continue et constante faisant obstacle à toute communication avec tous les héritages voisins et empêchant complètement le passage du gibier et celui de l’homme”, ils sont automatiquement exclus du territoire de chasse.
(Article L. 422-10 et L. 424-3 du Code de l’environnement).
Sinon, vous pouvez également formuler une opposition territoriale à la pratique de la chasse sur vos terrains s’ils font un minimum de 20 hectares d’un seul tenant (3 ha en cas de marais, 1 ha pour un étang… mais au moins 100 ha en zone de montagne au-dessus de la limite de la végétation forestière). Il faudra alors écrire au président de la fédération des chasseurs de votre département (lettre recommandée avec accusé de réception) en y mentionnant les références cadastrales de l’ensemble des parcelles concernées (Articles L. 422-10 3°, L. 422-13 et L. 422-18 du Code de l’environnement).
Non à la chasse, une vraie conviction !
Les petits propriétaires terriens peuvent heureusement eux aussi interdire la chasse au nom de leurs convictions personnelles (Art. L. 422-10 5°, L. 422-14, L. 422-15 et L. 422-18 du Code de l’environnement). Mais ceci est un véritable acte de foi car il demande un formalisme important.
Il faut ici adresser au président de la fédération départementale des chasseurs de votre département un courrier recommandé avec accusé de réception précisant que vous souhaitez que votre terrain soit interdit de chasse en raison de vos convictions personnelles (voir lettre type jointe). Attention, cette demande doit intervenir dans un délai précis (six mois au moins avant l’expiration d’une période de cinq années à partir de la date de création de votre ACCA. La fédération départementale des chasseurs doit vous informer de cette date sur simple demande).
Outre trois exemplaires de votre courrier de demande, outre les plans cadastraux et les numéros de parcelles des terrains concernés, il est recommandé de joindre des copies des courriers que vous prendrez soin d’adresser à l’ACCA, au maire et aux services locaux de l’Office français de la biodiversité (OFB), pour les informer de votre décision. Soyons civils…
Une fois le retrait de l’ACCA accordé, vous aurez l’obligation de poser des pancartes “chasse interdite” le long de vos limites de propriété. Attention, la loi est tenace: si vous vendez vos biens, le nouveau propriétaire devra confirmer sous six mois le retrait de l’ACCA, sinon son terrain retombera, et pour cinq ans, dans le giron des chasseurs.
L’ortie, l’amie des papillons
L’ortie, l’amie des papillons
L’ortie, l’amie des papillons
05.06.2019
L’ortie, l’amie des papillons
Nature
L’ortie n’est pas du genre aguicheur mais sait pourtant charmer les papillons. Une multitude d’espèces y trouve refuge et illumine ses tiges comme des fleurs.
Cette plante recouverte de poils urticants ne paye pas de mine et attaque ceux qui la sous-estiment. Capable de se défendre contre les malotrus, elle protège autant ses vertus que ses alliés. Il faut avoir la grâce des papillons pour savoir l’approcher, lui parler et s’y réfugier.
Elle mord et elle brûle. Pour autant, on déclare rarement sa flamme avec un bouquet de ses inflorescences, se présentant principalement sous forme de grappes rameuses multiflores un peu pâlotes. L’ortie (Urtica), quelle que soit son espèce, n’a pas la côte. De la famille des Urticaceae,ses feuilles velues et urticantes, n’invitent à priori pas à la rencontre. On l’évite sur les bords des chemins, on peste contre elle quand on s’y frotte par mégarde et les amateurs de pelouses bien tondues l’arrachent ou la traquent à coups de pesticides. C’est bien mal la connaître.
Havre de paix
Car cette herbacée très ancienne possède de multiples propriétés. Elle est utilisée depuis la nuit des temps, aussi bien dans l’alimentation que la médecine, notamment. Fertilisant naturel, son purin est aussi très profitable au reste de la végétation. Mais les bienfaits de l’ortie, ne se limitent pas à l’exploitation qu’en font les humains. Sa simple présence sur les alluvions des cours d’eau, en lisière de champ, au fond d’un terrain vague, représente une aubaine pour la faune et la flore alentours. Tout en assainissant les sols pollués, elle attire une ribambelle d’admirateurs, et en particulier les papillons ! Nombre d’entre eux ont compris à quel point cette plante peu engageante constituait un refuge idéal pour s’abriter des prédateurs. Et ses massifs se révèlent être de petits Eden où virevoltent avec grâce les lépidoptères rusés.
Pouponnière
Dans la ronde des butineurs colorés, on peut en particulier admirer le Vulcain, la Petite tortue, le Paon du jour, le Robert-le-diable, la Carte géographique ou encore la Belle-dame. Parfois moins flamboyants, les noctuidés ne sont pas en reste : Ecaille chinée, Plusie confluente, Pyrale de l’ortie, Lambda, Noctuelle à lunettes, ne sont que quelques noms parmi tant d’autres à fréquenter assidument la « mauvaise herbe ». Beaucoup y mettent d’ailleurs aussi leur progéniture en sécurité. Selon l’espèce, chaque papillon a sa technique. Le Vulcain, par exemple, dépose un par un ses œufs isolément, sur le dessus des feuilles (dans lesquelles ses chenilles s’enroulent plus tard pour s’en nourrir de l’intérieur), tandis que la Carte géographique préfère les pondre au revers, sous forme de chapelets en cascade… qui ressemblent, à s’y méprendre, aux inflorescences de la plante !
Poètes ailés en danger
Ainsi l’ortie offre à la fois le gîte et le couvert à une foule de papillons, quelle que soit leur étape de métamorphose. Lorsque l’on sait à quel point ces merveilleux insectes sont menacés de disparition, principalement en raison de la dégradation des milieux naturels, préserver leur habitat s’impose plus que jamais ! Laisser un carré d’orties au fond de son jardin est plus qu’un geste facile, c’est un acte de résistance contre le déclin de la biodiversité ! Pour lutter à nos côtés et sanctuariser de plus en plus d’espaces verts, rejoignez les Arches de Nature !
Non, les lapins angoras n’aiment pas se faire arracher les poils! One Voice au Conseil d’État le 7 juin
One Voice est contre le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation au Conseil d’État, pour les lapins angoras le 7 juin 2019.
Elyo a plus que jamais besoin de nous!
Elyo a plus que jamais besoin de nous!
Elyo a plus que jamais besoin de nous!
03.06.2019
Mayenne
Elyo a plus que jamais besoin de nous!
Cirques
Malgré nos multiples actions pour défendre la cause d’Elyo, les circassiens le séquestrent toujours. Jusqu’à présent, les autorités sont restées sourdes et aveugles face à nos plaintes répétées et la grande détresse de ce lion. Nous ne lâchons rien et saisissons le Tribunal de Grande Instance de Laval pour que les souffrances de ce fauve au seuil de la folie soient enfin reconnues.
Sept pas dans un sens, demi-tour, sept pas dans l’autre, sept pas dans un sens… Ce ballet incessant est celui d’Elyo, d’une extrémité à l’autre de sa cage ridicule. Il n’a que cette occupation pour tuer les minutes qui égrènent son existence désespérée. Le pauvre lion est toujours l’otage des circassiens. Depuis que nous avons entrepris nos démarches pour le libérer, il a vu s’écouler plus de 365 jours supplémentaires… Chaque minute, chaque seconde, sont autant de coups de pieux le meurtrissant davantage.
Avis d’expert
Nous avons sollicité l’avis du Donald Broom, professeur émérite du département de médecine vétérinaire de l’Université de Cambridge. Son regard sur la situation d’Elyo est sans appel. Il dénonce la cruauté de ceux qui lui imposent un tel calvaire. Pour ce spécialiste mondial du bien-être animal, le fauve a évidemment un comportement anormal et ses mouvements stéréotypés sont l’expression flagrante de sa détresse. Par ailleurs, il souligne qu’Elyo passe aussi beaucoup de temps assis à ne rien faire. « Il se peut qu’il soit inconscient et apathique durant ces moments, ce qui est encore un indicateur de très mauvaises conditions de vie ». Ainsi, croupissant au fond de sa camionnette exigüe, sans le moindre contact social, inconsolable depuis la mystérieuse disparition de son frère Chirkane, Elyo est au bord du gouffre. Il se frotte contre les barreaux de sa cage jusqu’au sang comme d’autres s’ouvriraient les veines pour en finir.
Immobilisme des autorités
L’évaluation de Donald Broom rejoint celle qui avait été effectuée par le vétérinaire mandaté par le Procureur de la République de Dunkerque lors de notre premier dépôt de plainte contre le cirque en avril 2018. Dans son rapport, dont nous sommes parvenus à nous procurer une copie, il atteste noir sur blanc qu’Elyo pâtit de graves défauts de soins et qu’il présente un mal-être caractérisé, causes d’une immense détresse et souffrance. Un constat aussi explicite qu’alarmant qui aurait dû faire bouger les autorités! Et pourtant, non… Pas d’un pouce! Pire encore : l’affaire a été classée! Nous sommes scandalisés par ce mépris évident de la souffrance d’un lion maltraité, tout autant que par celui de la loi supposée encadrer la détention des animaux de cirques! Cela va-t-il nous faire taire? Bien au contraire! Nous sommes plus déterminés que jamais à sauver ce grand félin de l’enfer et faire reconnaître ses droits. Cette fois, nous avons déposé plainte auprès du Tribunal de Grande Instance de Laval, l’audience aura lieu le 7 juin à 9h. Et nous rugirons aussi fort qu’il le faudra pour finir par être entendus!
Nous serons le 7 juin à 11h devant la Préfecture de Mayenne, place Jean Moulin, rejoignez-nous! Retrouvez les informations sur la page Facebook de l’événement.
Pour Elyo, ainsi que tous les félins séquestrés dans les cirques, signez notre pétition!
Chasse : les balles siffleront en forêt dès le 1er juin !
Les chasseurs ont obtenu le droit de chasser le chevreuil dès le 1er juin alors qu’il s’agit de la période de rut et que la population humaine profite des milieux naturels et ruraux.
Goiat a besoin de nous !
Goiat a besoin de nous !
Goiat a besoin de nous !
28.05.2019
Goiat a besoin de nous !
Faune sauvage
Était-il vraiment nécessaire de capturer et déraciner un ours vivant libre en Slovénie, où il avait tous ses repères, où il avait grandi, pour, en substance, l’empêcher de s’alimenter là où on l’a forcé à s’implanter? One Voice dénonce une politique inhumaine vis-à-vis de Goiat et plus généralement des ours concernés par ce type de programmes. Nous avons besoin de vous tous pour empêcher les tirs d’effarouchement sur les ours!
Au nom de la biodiversité, un programme inhumain pour les ours
Soupçonné d’avoir attaqué par sept fois des troupeaux ou animaux domestiques (porcs, moutons ou chevaux), les organisations agricoles ont réclamé des mesures contre Goiat, un ours d’origine slovène qui avait été « relâché » dans le Val d’Aran par les autorités espagnoles en 2016. Cela afin de pallier le manque de diversité génétique de la population pyrénéenne d’ours qui étaient tous les descendants d’un seul mâle, l’ours Pyros. Les ours ne connaissant pas les frontières des humains, Goiat navigue entre nos deux pays, suivi grâce au collier GPS dont il est équipé.
Goiat est resté la cible préférée des militants anti-ours français. Et ce printemps, après les attaques dont il est peut-être à l’origine, le préfet des Hautes-Pyrénées souhaite mettre en place des mesures d’effarouchement afin de l’éloigner et, disons-le clairement, de tenter de le repousser de l’autre côté de la frontière… Le « plan ours » prévoit d’ailleurs qu’en cas d’ours dit « à problème », l’État puisse diligenter des opérations d’effarouchement. Mais qu’est-ce qu’un « ours à problème »? Un ours qui se nourrit? Et quelle serait l’étape suivante aux tirs d’effarouchement? L’abattage de celui-ci?
L’objectif de l’introduction d’ours dans les Pyrénées n’est-il pas de les voir se multiplier ? Avec les risques inhérents à leur présence ?
Participons en nombre à la consultation publique!
Avant la publication de cet arrêté, la préfecture doit procéder à une consultation publique. Elle se clôturera le 14 juin. Afin d’empêcher cette opération d’effarouchement, il nous faut être nombreux à répondre défavorablement à ce projet.
En vous connectant sur le site du ministère de la Transition écologique et solidaire, indiquez dès le début de votre commentaire que vous êtes contre l’effarouchement de Goiat. Puis argumentez en quelques lignes. Attention, les commentaires copiés-collés ne sont pas pris en compte. Utilisez vos mots et vos phrases, sans insultes ni menaces (elles aussi invalideraient votre avis).
Afin de vous aider, nous vous proposons quelques arguments-clefs. Choisissez-en un ou plusieurs et développez-les à votre goût.
- L’expertise réalisée par les techniciens de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) n’a pas démontré que l’ours Goiat est un « ours à problème ».
- Contrairement à ce qui est écrit dans le projet d’arrêté, en aucun cas Goiat n’a un comportement familier. Les attaques qui lui sont attribuées se sont déroulées de nuit, à plusieurs centaines de mètres des habitations, en l’absence de toute présence humaine. Le terme de « familier » est donc non seulement abusif, mais fallacieux. En l’absence de comportement familier, il ne peut donc être catégorisé comme « ours à problème » et ne doit, par voie de conséquence, pas être effarouché.
- Seule la mise en place de moyens de protection des troupeaux est à même de protéger durablement les animaux de ces élevages, des attaques des prédateurs sauvages, mais aussi des chiens divaguant qui sont responsables de bien plus de dégâts aux troupeaux que tous les ours, loups et lynx réunis.
- L’éleveur qui a subi deux attaques n’a pas de chien de protection pour son troupeau. Cette carence de sa part ne doit en aucun cas se retourner contre la faune sauvage.
- Les prédations qui sont reprochées à Goiat se sont toutes déroulées de nuit. Les troupeaux étaient mal protégés (absence de clôtures électrifiées, chiens de protection inefficaces ou absents, …).
- La mise en place de clôtures électriques autour d’un rucher a suffi pour protéger les ruches de Goiat qui a été filmé à proximité par une caméra-piège de l’ONCFS le 9 août 2017, démontrant, s’il en était besoin, que des moyens simples de protection sont efficaces pour se prémunir contre les dégâts occasionnés par un grand prédateur.
Nous comptons sur vous. Un grand merci à toutes et tous.
Photo : Image d’illustration
Crédit : DR
Deux tueurs sanguinaires de tortues marines interceptés à Mayotte!
Deux braconniers ont massacré des tortues marines à Mayotte. Partie civile le 27 mai 2019, One Voice dénonce la cruauté et le manque de moyens pour défendre ces animaux en grand danger.
Prada arrête la fourrure pendant qu’en France on discute…
Prada arrête la fourrure, une victoire pour One Voice ayant fait campagne. Pendant que les mentalités changent, le gouvernement français tergiverse encore sur la fermeture des élevages.
One Voice applaudit: le groupe Prada annonce une politique sans fourrure et rejoint ainsi le programme international Fur Free Retailer
Aujourd’hui, le groupe Prada annonce qu’il n’utilisera plus de fourrure animale dans ses créations ni dans ses nouveaux produits, autrement dit à partir des collections féminines SS2020 (printemps-été 2020). Les stocks seront vendus jusqu’à épuisement des pièces concernées et quantités disponibles. L’annonce du groupe Prada fait suite à une collaboration entre la marque de luxe et des membres de la Fur Free Alliance (FFA), une coalition de plus de 50 associations de protection des animaux à travers une quarantaine de pays.