Ouverture de la chasse : One Voice prête au combat face aux offensives contre les animaux

Ouverture de la chasse : One Voice prête au combat face aux offensives contre les animaux

Ouverture de la chasse : One Voice prête au combat face aux offensives contre les animaux
12.09.2025
France
Ouverture de la chasse : One Voice prête au combat face aux offensives contre les animaux
Animaux sauvages

Alors que, cette année encore, des millions d’individus s’apprêtent à périr sous les balles et dans les pièges, le monde de la chasse lance un assaut sans précédent contre les animaux, avec le soutien sans faille du gouvernement. Toutes les espèces sont prises pour cible – des oiseaux menacés aux blaireaux -, tous les moyens sont mis en œuvre – même les plus cruels -, et les accidents sont en augmentation alarmante. Partout, nous serons là pour dénoncer ce loisir mortifère. Premières audiences de la saison au Conseil d’État, contre les tirs d’oiseaux menacés le 19 septembre à 11 heures, et contre le retour des chasses traditionnelles le 22 septembre à 11 heures.

Un soutien sans faille de l’État aux chasseurs

Après un été éprouvant marqué par les incendies et les périodes de canicule à répétition, les animaux s’apprêtent à affronter un nouveau fléau. Dès dimanche, avec l’ouverture générale de la chasse, ils devront faire face aux assauts d’une minorité influente prête à tout pour défendre un loisir injustifiable et dépassé, entaché la saison passée d’une recrudescence inquiétante des accidents.

Et les amateurs de la gâchette défendront bec et ongles leur passe-temps, en usant de toute leur influence : jamais un gouvernement ne s’était plié à ce point à leurs exigences. En quelques jours, les captures aux filets – pourtant déjà déclarées illégales – ont été réautorisées dans le sud-ouest contre 100 000 alouettes, et l’abattage d’oiseaux menacés a été « encadrée » par des quotas absurdes qui autorisent un massacre illimité. Face à cet acharnement, l’heure est à la contre-offensive. 

Du terrain aux tribunaux, mobilisation générale !

Dans les mois qui viennent, nous continuerons d’agir pour sauver un maximum de vies, des blaireaux victimes du déterrage aux galliformes de montagne, ciblés par centaines alors que leurs populations diminuent, en passant par les animaux familiers, comme Aslan et Cooper.  D’année en année, ces combats portent leurs fruits : nous avons obtenu, avec nos associations partenaires, un recul important de la vénerie sous terre, et la suspension de dizaines d’autorisations partout en France. 

Alors que nos recours pour obtenir l’interdiction d’une dizaine de pièges et de la capture des palombes aux filets sont en cours, nous multiplierons les actions, sur le terrain et dans les tribunaux. Nous serons présents au Conseil d’État le 19 septembre à 11 heures contre la chasse d’oiseaux menacés, et le 22 septembre à 11 heures contre le retour des captures d’alouettes des champs aux pantes dans le sud-ouest. Nous avons besoin de vous dans ce combat : signez nos pétitions pour une réforme radicale et contre les pièges !

Pour que « tradition » ne rime plus avec décapitation : à Saint-Bonnet-près-Riom, exigeons la fin du « cou de l’oie »

Pour que « tradition » ne rime plus avec décapitation : à Saint-Bonnet-près-Riom, exigeons la fin du « cou de l’oie »

Pour que « tradition » ne rime plus avec décapitation : à Saint-Bonnet-près-Riom, exigeons la fin du « cou de l’oie » 11.09.2025
Saint-Bonnet-près-Riom, Puy-de-Dôme, France
Pour que « tradition » ne rime plus avec décapitation : à Saint-Bonnet-près-Riom, exigeons la fin du « cou de l’oie » Exploitation pour le spectacle

De Beaux à Lesmont en passant par Arfeuilles, chaque année, des jeunes fêtent leur passage à l’âge adulte en arrachant la tête d’oies et de lapins suspendus par les pattes. Alors que, grâce à la mobilisation du public, certaines communes ont abandonné cette pratique honteuse, d’autres s’entêtent. Comme Saint-Bonnet-près-Riom, dans le Puy-de-Dôme, où ces tristes festivités doivent se tenir le 21 septembre prochain. Nous appelons une fois de plus à l’interdiction totale de ce spectacle macabre partout où il se pratique encore.

Aucune tradition ne justifiera jamais la mutilation de cadavres d’animaux

Des oies et des lapins morts, accrochés par les pattes arrière à des cordes au-dessus de la route. Des jeunes gens juchés sur des chevaux qui passent en dessous, attrapent leur cou et tirent de toutes leurs forces jusqu’à ce que la chair cède et que la tête s’arrache. Le tout sous les hourras d’un public hilare pour qui les animaux ne sont rien d’autre qu’un objet d’amusement. Voilà ce qu’est le jeu du cou de l’oie tel qu’il se pratique notamment à Saint-Bonnet-près-Riom, où nous avons enquêté en 2023 avant de déposer plainte.

Après l’avoir interdit sous la pression en 2024, la mairie a décidé de faire marche arrière cette année, vantant une « nouvelle organisation »… qui a surtout pour objectif de verrouiller le dispositif : sécurité privée, lieu tenu secret, invités triés sur le volet… Mais pour les animaux, rien ne change. Ils continueront d’être tués dans des conditions douteuses spécialement pour l’occasion, alors que les organisateurs se refusent toujours à apporter la moindre précision sur leur origine.

Assez de paroles, des actes ! Exigeons l’interdiction de ce « spectacle »

Face à ces habitudes d’un autre âge, une seule solution : une mobilisation citoyenne massive. De Beaux, en Haute-Loire, à Arfeuilles dans l’Allier, nous multiplions les appels à dénoncer cette barbarie érigée au rang de tradition. En 2024, à Lesmont dans l’Aube, la commune avait interdit les décapitations. Il y a quelques semaines, c’est le préfet de l’Allier qui rappelait clairement au maire d’Arfeuilles que cette pratique est également illégale.

Nous écrivons aujourd’hui au maire pour lui demander à nouveau d’interdire cette manifestation. Et au préfet du Puy-de-Dôme, tenu d’intervenir dans le cas où le maire refuserait de le faire. Pour soutenir ce combat, chaque signature compte : dès à présent, signez notre pétition !

 

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Audience pour deux chiens maltraités enfin saisis

Audience pour deux chiens maltraités enfin saisis

Audience pour deux chiens maltraités enfin saisis
09.09.2025
Alpes-Maritimes
Audience pour deux chiens maltraités enfin saisis
Animaux familiers

En février 2025, One Voice a été alertée par une de ses militantes à propos d’une sombre affaire. La police et plusieurs associations de protection animale venaient de procéder à la saisie de deux chiens dans un logement niçois. Enfermés dans des conditions abominables, ils étaient très amaigris et blessés. Le couple qui aurait dû s’occuper d’eux sera jugé par le tribunal judiciaire de Nice mardi 16 septembre à 8h30. Nous y serons en tant que partie civile.

C’est une scène d’horreur dont ont été témoins ceux qui ont secouru Kingston et Thanos. Aperçus avec un homme dans la rue quelques jours plus tôt, les deux chiens vivaient dans un appartement crasseux, le premier prisonnier d’une cage et le second attaché aux toilettes par une courte longe… et un collier étrangleur. Le dogue argentin et l’American Staffordshire terrier étaient aussi maigres, faibles et apeurés l’un que l’autre et présentaient des blessures. Leur peur ne surprend pas au vu de la virulence avec laquelle le maître des lieux leur a mis leur muselière sous les yeux atterrés des policiers présents… Grâce à leur mobilisation et à celle de la SPA de Monaco, la SPACA de Vence et l’association l’Espoir des Petites Pattes, Kingston et son compagnon de misère ont pu être mis en sécurité immédiatement. Les vétérinaires qui les ont examinés n’ont fait que confirmer leur état et ont même décelé une otite purulente chez Thanos.

Des victimes de l’irresponsabilité humaine

L’homme qui détenait Kingston et Thanos nie tout en bloc. Il aurait quitté son domicile une dizaine de jours auparavant et aurait confié ses clés à un ami. Ami qui serait donc entièrement responsable de l’état dramatique de ses chiens… mais dont il refuse de révéler l’identité. Un coupable fantôme, voilà qui est bien pratique. Il n’en reste pas moins que sa compagne, au nom de laquelle les animaux étaient identifiés, et lui-même sont poursuivis pour des faits d’abandon, mauvais traitements et infractions relatives à la détention d’un chien de première ou deuxième catégorie.

Pendant combien de temps encore des animaux seront-ils vendus en click&collect par des animaleries, dans des salons du chiot ou encore par le biais de petites annonces sur Internet? Combien d’abandons et d’abattages en fourrière découleront encore de cette marchandisation éhontée? Si Kingston et Thanos ont été sauvés à temps, c’est loin d’être le cas de tous ceux dont les humains se lassent

Pour porter leur voix devant la justice, nous serons présents au tribunal judiciaire de Nice mardi 16 septembre à 8h30.

Oiseaux en péril : One Voice saisit le Conseil d’État pour faire suspendre la chasse

Oiseaux en péril : One Voice saisit le Conseil d’État pour faire suspendre la chasse

Oiseaux en péril : One Voice saisit le Conseil d’État pour faire suspendre la chasse
02.09.2025
France
Oiseaux en péril : One Voice saisit le Conseil d’État pour faire suspendre la chasse
Animaux sauvages

Alors que les populations d’oiseaux s’effondrent en France, où ils subissent de plein fouet le changement climatique et l’intensification de l’agriculture, le Gouvernement a publié un arrêté autorisant l’abattage de centaines de milliers d’entre eux, alors même que leurs espèces sont menacées. Face à ce choix irresponsable, nous saisissons ce jour le Conseil d’État et demandons en urgence la suspension de la chasse pour neuf espèces particulièrement fragiles. Plus que jamais, nous continuons d’appeler à l’interdiction pure et simple de ce loisir injustifiable, a fortiori à l’heure où la biodiversité s’écroule. Audience le 19 septembre à 11h au Conseil d’Etat.

Un nouveau recul face aux lobbys des chasseurs

Une fois encore, le gouvernement a préféré ménager les chasseurs plutôt que de protéger les oiseaux. Les restrictions initialement envisagées ont été largement édulcorées sous la pression des lobbys cynégétiques. Comme pour les piégeages traditionnels, déjà condamnés par la justice grâce à nos actions, ou les tourterelles des bois, dont la chasse devrait être réouverte après des années de suspension, l’exécutif a reculé, sacrifiant des dizaines de milliers de vies sur l’autel des intérêts d’une minorité.

L’arrêté prétend encadrer la chasse de 15 espèces d’oiseaux migrateurs. En réalité, les quotas fixés sont absurdes. 15 oiseaux par jour et par chasseur, avec près d’un million de permis, cela représente potentiellement près de 15 millions d’abattages chaque jour… Une nouvelle mesure cosmétique qui n’apportera aucune protection réelle aux oiseaux, éternelles victimes d’humains pour qui la nature n’est qu’un terrain de jeu.

Nous exigeons une suspension de la chasse !

Face à cette décision irresponsable, nous avons déposé un recours devant le Conseil d’État et saisi en urgence le juge des référés. Nous demandons la suspension immédiate de la chasse pour neuf espèces particulièrement menacées : cailles des blés, canards pilets, canards siffleurs, canards souchets, fuligules milouins, fuligules morillons, grives mauvis, sarcelles d’été et sarcelles d’hiver.

Au-delà de ce recours, dont l’audience aura lieu le 19 septembre à 11h au Conseil d’État, nous appelons à nouveau à l’interdiction pure et simple de la chasse, un loisir injustifiable, tout particulièrement à l’ère de la sixième extinction de masse. Ensemble, faisons entendre la voix des oiseaux : signez pour exiger la fin de ce passe-temps mortifère !

L’État s’acharne contre les alouettes : nous saisissons à nouveau le Conseil d’État

L’État s’acharne contre les alouettes : nous saisissons à nouveau le Conseil d’État

L’État s’acharne contre les alouettes : nous saisissons à nouveau le Conseil d’État
02.09.2025
France
L’État s’acharne contre les alouettes : nous saisissons à nouveau le Conseil d’État
Animaux sauvages

100 000 alouettes des champs pourront être tuées par les chasseurs aux filets dans les mois qui viennent. Attirées par les cris désespérés de congénères utilisés comme « appelants », elles se poseront au sol. Les pantes se refermeront violemment sur elles. Une fois ramassées, soit elles seront gardées pour la fois suivante, soit elles mourront d’une torsion du cou, l’une après l’autre. Malgré des dizaines de décisions de justice condamnant ce mode de capture dans le cadre de cette chasse du Sud-Ouest et du Grand-Est, l’État persiste et signe, au mépris des animaux et des (quelques) règles censées les protéger. Nous demandons au Conseil d’État de suspendre immédiatement cet arrêté qui contrevient une fois de plus à la directive «Oiseaux». 

Des dizaines de milliers de vies piétinées au nom d’une «tradition»

Longtemps indissociable des campagnes françaises, le chant des alouettes s’éteint petit à petit. En quelques années, les populations nicheuses ont diminué de 28 à 39%, et celles qui passent l’hiver en France de près de 49%. Pourtant, elles continuent d’être massivement chassées, y compris avec des modes de capture archaïques qui génèrent des souffrances inacceptables.

Contre ces pratiques d’un autre âge, depuis des années, nos recours en justice portent leurs fruits. Glu, tendelles, pantes et matoles… de la Cour de justice de l’Union européenne au Conseil d’État, la justice nous donne raison, recours après recours. Mais, en France, tout fonctionne comme si le lobby cynégétique était plus puissant que la justice. Et cela, nous ne l’accepterons jamais.

Les chasseurs ordonnent, l’État s’exécute

En 2023 déjà, le gouvernement tentait de réautoriser les filets dans cinq départements, sous couvert d’une pseudo-« expérimentation scientifique », qui n’a trompé personne. Dans les Ardennes, seul département pour lequel la justice s’est prononcée à ce jour, l’arrêté a été annulé et les captures ont été jugées illégales.

Aujourd’hui, le ministère de la Transition écologique va encore plus loin et assume son pied de nez aux oiseaux et aux juges. Pour la saison 2025-2026, il vient de décider que 98 702 alouettes pourront être capturées et tuées en Gironde, dans les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques – sans compter celles qui mourront sous la grenaille des fusils.

Pour une suspension immédiate des massacres

Quelques jours après avoir déposé un recours pour obtenir la fin de la chasse des palombes aux filets, nous demandons au Conseil d’État de suspendre immédiatement les mises à mort. Les alouettes n’ont pas à périr pour amuser quelques humains en quête de sensations. Elles ont le droit de vivre, de voler, de chanter, et nous nous battrons pour elles aussi longtemps qu’il le faudra.

Alors que nous venons de saisir le Conseil d’État, nous avons plus que jamais besoin de vous pour mener ce combat. Si, comme 83 % des Français (sondage Ipsos/One Voice, octobre 2022), vous êtes opposé à ces pratiques, signez pour notamment mettre fin aux chasses les plus cruelles !

Après les flammes, les balles ? Pour l’interdiction de la chasse dans l’Aude

Après les flammes, les balles ? Pour l’interdiction de la chasse dans l’Aude

Après les flammes, les balles ? Pour l’interdiction de la chasse dans l’Aude
02.09.2025
Aude
Après les flammes, les balles ? Pour l’interdiction de la chasse dans l’Aude
Animaux sauvages

L’année 2025 a été marquée par des incendies record. Dans l’Aude, une femme a péri. Des milliers d’hectares de végétation ont été réduits en cendres. Et combien d’animaux, pris au piège des flammes, ont perdu la vie ? Pourtant, comme si de rien n’était, la chasse est sur le point d’ouvrir dans le département. One Voice demande officiellement au préfet d’agir en suspendant les tirs pour la saison à venir.

Année après année, une véritable hécatombe

Ils subissent déjà de plein fouet les effets des canicules, du dérèglement climatique, de l’agriculture et de l’urbanisation à tout crin. Désormais, ils doivent faire face aux incendies massifs qui se répètent d’année en année, à l’image de ceux qui ont ravagé l’Aude cet été. Oiseaux, mammifères, batraciens, insectes… Désorientés par la fumée, ils ne parviennent pas à s’enfuir et subissent l’assaut insupportable du feu.

Ceux qui ne mourront pas ne disposeront plus d’aucun abri pour se remettre et guérir leurs blessures. Plus d’eau ni de nourriture, seulement des troncs morts à perte de vue. Malgré cette situation déchirante, et alors que, sur place, des bénévoles tentent de leur porter secours, les chasseurs préparent leurs fusils, à quelques jours de l’ouverture de la saison 2025-2026.

Signez pour interdire la chasse dans les zones sinistrées !

Nous n’acceptons pas que les balles succèdent aux flammes. Près de neuf Français sur dix (87 %) sont favorables à l’interdiction de ce loisir dans les forêts affectées par la sécheresse (sondage Ipsos/One Voice, octobre 2023), une mesure de bon sens à laquelle s’opposent pourtant les autorités, trop occupées à défendre les intérêts des amateurs de la gâchette.

Pour exiger l’interruption immédiate des tirs et accorder un peu de répit aux animaux, nous vous invitons à signer les pétitions de Futur Asso et d’une citoyenne engagée exigeant une trêve. Et nous écrivons au préfet de l’Aude : Monsieur le Préfet : interdisez la chasse cette année !

Capture d’oiseaux à la glu, détention et relâcher illégaux d’animaux sauvages… Deux hommes devant la justice

Capture d’oiseaux à la glu, détention et relâcher illégaux d’animaux sauvages… Deux hommes devant la justice

Capture d’oiseaux à la glu, détention et relâcher illégaux d’animaux sauvages… Deux hommes devant la justice
01.09.2025
Var
Capture d’oiseaux à la glu, détention et relâcher illégaux d’animaux sauvages… Deux hommes devant la justice
Animaux sauvages

À Carcès (Var), deux hommes ont été auditionnés pour avoir détenu sans la moindre autorisation une vingtaine de tortues et d’oiseaux sauvages, dont certains appartenaient à des espèces protégées. En plus d’avoir maintenu en captivité ces animaux, dont plusieurs ont été saisis dans un état préoccupant, ils sont accusés d’avoir procédé à des captures dans la nature, notamment à l’aide de gluaux, ou encore d’avoir relâché des individus d’espèces exotiques envahissantes. Nous espérons un verdict exemplaire à l’issue de l’audience qui se tiendra au tribunal judiciaire de Draguignan le 4 septembre à 8 h 45.

Comme d’autres collectionnent les timbres, des Carçois gardaient chez eux une vingtaine d’animaux sauvages. C’est une plainte de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a permis à l’Office français de la biodiversité (OFB) de lancer une enquête sur ce qui se tramait dans ce logement. La perquisition effectuée sur place en novembre 2024 est parlante : pas moins de 22 tortues d’Hermann, deux perruches à collier asiatiques, un Gros-bec, un Verdier d’Europe et une Grive musicienne ont été saisis. Et ils ne sont pas les seuls à être passés entre les mains de ces personnes.

Maltraitance et irresponsabilité

Comment tous ces animaux en sont-ils arrivés à devenir leurs captifs ? Bien que les mis en cause nient toute capture d’oiseaux dans la nature, expliquant les « trouver […] par terre blessés ou mal en point » et les récupérer pour les soigner, les conclusions de l’enquête contredisent formellement leurs dires. En effet, des traces de colle ont été retrouvées sur les plumes de ces oiseaux, signe indéniable qu’ils se sont débattus dans des gluaux, cette technique de chasse extrêmement cruelle qui, en plus de meurtrir leurs cibles, n’est absolument pas sélective. On peut également s’interroger sur les fameux soins qui leur auraient été apportés au vu de leur état calamiteux au moment de la perquisition. L’un présentait des plaies au-dessus du bec, un deuxième avait une épaule bloquée et un hématome très important, et un troisième avait toutes les rémiges de l’aile droite cassées, entre autres. De quoi remettre en doute les qualités de leurs « soigneurs »…

Ces derniers pensaient-ils aussi bien faire en abandonnant dans la nature des perruches à collier et des tortues de Floride classées espèces exotiques envahissantes, chose strictement interdite ? Qu’est-il advenu d’elles, livrées à elles-mêmes dans un environnement qui n’était pas le leur et dont elles allaient bien malgré elles bouleverser l’écosystème ?

Des individus sentients, pas des trophées ni des marchandises !

Cela faisait plus de dix ans que l’un des mis en cause s’affichait sur ses réseaux sociaux avec un milan, des écureuils, des faucons et bien d’autres. Une fois de plus, des humains se sont amusés à soumettre des animaux sauvages par caprice, à l’image du « propriétaire » d’Akilla, et au péril de leurs vies. Si les oiseaux et les tortues enfermés à Carcès au fil des années ne semblent pas avoir été victimes de transactions en plus du reste, c’est loin d’être toujours le cas dans ces sombres affaires. Le trafic de faune sauvage figure parmi les plus lucratifs des commerces illicites, avec celui des drogues et des armes. Et ce sont les animaux qui trinquent. Nous ne tolérerons pas qu’ils continuent à subir ce sort impunément.

Nous serons présents en tant que partie civile à l’audience qui aura lieu au tribunal judiciaire de Draguignan le 4 septembre à 8 h 45. Nous attendons de la justice qu’elle prenne la défense de tous les animaux sauvages qui ont été capturés, transportés, enfermés et relâchés illégalement.

À Paris, le lobby hippique fait sa publicité auprès des jeunes sur le dos des chevaux

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À Paris, le lobby hippique fait sa publicité auprès des jeunes sur le dos des chevaux
29.08.2025
Paris
À Paris, le lobby hippique fait sa publicité auprès des jeunes sur le dos des chevaux
Autre campagne de l’association (ou multiples)

La place de la Concorde s’apprête à devenir un lieu de promotion du monde hippique auprès des enfants. En perte de fréquentation, le secteur tente de charmer, notamment le jeune public, pour faire naître des vocations – qui restent de la maltraitance animale professionnelle – et gagner de nouveaux accros. En autorisant cette manifestation, la capitale s’éloigne fortement des principes de sa « Charte en faveur du bien-être animal ». One Voice rappelle que derrière les promesses illusoires de gains figure toujours autant de misère animale et humaine. Nous interpellons la mairie.

Une « opération » séduction inadmissible

Les 5 et 6 septembre prochains, France Galop, organisatrice de courses et codétentrice du PMU, proposera en plein centre de la capitale une action promotionnelle déguisée en « grande fête populaire ouverte à tous et entièrement gratuite ». 

Ce lobby – qui ne chôme pas, avec des émissions sur des chaînes ciblant la jeunesse ou spécialisées dans le sport et sûr d’être protégé — annonce en toute transparence son ambition de « conquérir de nouveaux publics ». Des appuis remontant très haut, comme nous l’avons réprouvé récemment, quand même le gouvernement se mobilise, inquiet quant au risque de baisse des paris

Il est inconcevable de prévoir des animations et démonstrations « ludiques » pour embrigader les plus jeunes esprits dans ce milieu tirant profit d’êtres vivants poussés à l’extrême. Que dire, enfin, d’une telle mise en avant des jeux d’argent, sources d’addiction et de surendettement ?

Les modalités de l’exploitation équine : une opacité savamment entretenue

Soumission et injonction à la performance y sont permanentes. Les scandales de dopage et de mutilations pour la rentabilité sont légion. Il n’y a dans ce milieu aucune considération pour ces êtres sensibles, de leur conception forcée à leur mort précipitée.

La filière, aux dix milliards d’euros de chiffre d’affaires, ne veut surtout pas que les citoyens prennent conscience du lourd tribut qu’elle fait payer aux chevaux. 

La preuve en est que le seul chiffre disponible, arraché « à force d’insistance » par le journal Libération, est le suivant : en 2019, 135 d’entre eux sont morts en pleine compétition. Une donnée stable depuis trente ans, soit environ 4000 individus décédés sur cette période. 

S’y ajoutent les équidés abattus après les courses, les blessés ou épuisés, non rentables, qui disparaissent engloutis dans le secteur alimentaire (dont ils représentent 52 % de ceux tués pour leur chair dans l’Hexagone)… 

One Voice interpelle la mairie de Paris !

Pourquoi la municipalité a-t-elle autorisé cette publicité immorale sur l’une des places publiques les plus emblématiques de notre pays ? Cette approbation entre nettement en contradiction avec ses ambitions votées dans une Charte pourtant explicite. Nous écrivons à la maire et à son équipe.

Réclamez à nos côtés le statut d’animaux familiers pour les chevaux

Charnier de canards et sarcelles dans la Somme : One Voice porte plainte

Charnier de canards et sarcelles dans la Somme : One Voice porte plainte

Charnier de canards et sarcelles dans la Somme : One Voice porte plainte
27.08.2025
Somme
Charnier de canards et sarcelles dans la Somme : One Voice porte plainte
Animaux sauvages

Entre 50 et 60 cadavres de canards colverts, souchets, pilets et de sarcelles mutilés ont été découverts le 21 août 2025 près de Péronne, dans la Somme, quelques heures après l’ouverture de la chasse. Face à cet acte cruel et choquant, One Voice porte plainte pour que les responsables soient identifiés et punis. Alors que les oiseaux sont pris pour cibles de toutes parts par le gouvernement et que leurs chants s’éteignent petit à petit, l’heure est, plus que jamais, à la mobilisation citoyenne.

Un massacre insoutenable et une plainte déposée

Lundi 21 août, 18 heures, Péronne. Au cœur de l’été, un habitant de cette commune de la Somme découvre un amas de cadavres de canards sauvages et de sarcelles mutilés, dépecés et entassés par terre. Selon l’Office français de la biodiversité, ils venaient tout juste d’être abattus. Une cruauté insoutenable. Un mépris absolu pour la vie de ces oiseaux d’eau qui débutent leur migration et sont sans cesse harcelés par les chasseurs sur leur trajet, notamment dans les zones humides et les littoraux, à travers l’Europe entière. Et un drame de plus pour les canards dans ce département, où nous avons obtenu il y a quelques mois la condamnation d’un éleveur pour mauvais traitements.

Les auteurs ? Comme toujours, tout porte à croire qu’il s’agit de chasseurs en mal de sensations, pour qui les maigres règles qui protègent les animaux sont déjà insupportables. Les fédérations concernées commencent déjà à nous faire le coup du bon et du mauvais chasseur. Un numéro qui ne convainc plus personne : que ce soit en Sologne ou dans le Vercors, les braconniers disposent toujours d’un permis en bonne et due forme.

Les oiseaux sont assaillis de toutes parts : avec nous, portez leur voix !

Tant que ce loisir sera soutenu par les politiques, qui n’hésitent plus à violer ouvertement des décisions de justice comme le projet visant à réautoriser les chasses dites « traditionnelles »  par piégeage, ce type de massacres perdurera. Alors que la France détient un triste record européen avec 65 espèces d’oiseaux chassables, la solution est pourtant simple : l’interdiction pure et simple des tirs.

Mais le gouvernement et les chasseurs s’accrochent : récemment, la ministre chargée de la chasse a balayé d’un revers de main les récentes recommandations scientifiques appelant à suspendre la chasse d’oiseaux en déclin. Nous vous appelons donc plus que jamais à signer nos pétitions pour dire stop aux abattages d’oiseaux et pour une réforme radicale de la chasse !

Contournement Ouest de Montpellier : pour un projet inutile, combien d’animaux sacrifiés ?

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22.08.2025
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Habitat naturel

Entre Saint-Jean-de-Védas, Montpellier et Juvignac, l’État s’apprête à autoriser la construction de 6 kilomètres de voies nouvelles pour relier les autoroutes du nord au sud. Derrière les promesses de désengorgement urbain se cache une sombre réalité : un bétonnage aux lourdes conséquences pour les espèces locales, la biodiversité environnante, et la qualité de vie des habitants. Participez avec nous à la consultation du public pour dire non à ce projet anachronique — dont les premières victimes seront, comme toujours, les animaux — alors que des alternatives existent.

La vie sauvage détruite pour renforcer la voiture

Objectif affiché de ce projet : limiter les risques de bouchons dans l’agglomération en reliant deux autoroutes. Judicieux? Pas vraiment. La zone traverse plusieurs espaces naturels, des lieux d’habitats et de nidification très importants. C’est toute une biodiversité, particulièrement riche, qui sera décimée : de nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes et de chiroptères — toutes protégées — subiront de plein fouet le passage des bulldozers et l’urbanisation. Sans compter la hausse des émissions de gaz à effet de serre — jusqu’à 30 % selon l’autorité environnementale —, les particules fines et hydrocarbures qui dégraderont la qualité de l’air, et la pollution sonore pour les animaux et les habitants.

Plus de bitume, moins de nature et de surfaces agricoles. Il ne s’agit pas là de simples liaisons, mais d’une logique d’étalement urbain complètement dépassée. D’autant que l’on sait désormais que la construction de nouvelles infrastructures routières a pour conséquence première… une augmentation du trafic, et de l’utilisation de la voiture.

La création de routes ne favorise pas les modes de déplacement écologiques

Pourtant, des alternatives à ce projet existent : de l’allongement de la ligne de tramway à l’amélioration du réseau cyclable, c’est une approche totalement nouvelle qu’il faudrait désormais adopter. Mais les autorités n’y semblent pas encore prêtes, préférant s’en remettre à des modèles dépassés qui ont fait la preuve de leur caractère néfaste pour l’environnement.

À l’heure où des efforts massifs sont attendus pour lutter contre le dérèglement climatique, des travaux de ce type ne peuvent plus être soutenus. One Voice s’oppose à ce projet, qui va mettre en péril des milliers d’animaux et porter une atteinte irrémédiable à cet écosystème fragile. Avec nous, participez à la consultation ! Vous avez jusqu’au 28 août.