Station de primatologie de Rousset : pour les différents primates exploités, un même sort

Station de primatologie de Rousset : pour les différents primates exploités, un même sort

Station de primatologie de Rousset : pour les différents primates exploités, un même sort 04.11.2025
Rousset, Bouches-du-Rhône Station de primatologie de Rousset : pour les différents primates exploités, un même sort
Expérimentation animale

Qu’ils soient issus des mêmes lignées ou non, les primates dans les laboratoires partagent le même quotidien : la souffrance. Les éléments, bien que partiels, issus des documents reçus du CNRS et de l’Université d’Aix-Marseille concernant les protocoles utilisant ces animaux dressent un aperçu tout autant glaçant des conditions réelles de « vie » de macaques rhésus. Nombreux sont ceux nés ou passés par le site de Rousset qui souhaite agrandir son exploitation.

Iroquoise, née en 2013 à Rousset, a présenté de nombreuses blessures causées par des bagarres entre individus, rendus agressifs par la captivité et le stress intense des tests invasifs. Elle a donné naissance à Indira en 2017. Toutes deux ont été utilisées dans le même projet. Indira, comme sa mère, portait sur le visage des marques visibles de traumatismes : plaies, griffures, blessures, morsures.

Derrière ces noms, il y a des vies. Des êtres sentients, capables de peur, d’attachement et de douleur. Car les macaques rhésus sont des êtres surprenants, parmi les rares mammifères à rougir de plaisir, comme de nombreux oiseaux utilisant la couleur pour attirer des partenaires.

Dans un site d’élevage comme Rousset, leurs histoires s’effacent derrière les rapports administratifs, mais les tortures qu’on leur inflige, elles, se répètent — de génération en génération.

Le point commun entre tous ces primates : la souffrance au quotidien

Qu’ils soient nés à Rousset, transférés depuis d’autres centres ou exploités dans des projets différents, tous partagent le même destin : l’enfermement, la privation, la douleur. Derrière les protocoles et les termes scientifiques, leur détresse est la seule constante.

Akira, né en 2009 à Rousset et mort en 2018, a subi la pose de plots et de chambres crâniennes qui se sont infectées. Des plaies sont aussi signalées, causées par des bagarres avec d’autres primates dues à leurs conditions de captivité. Les notes des chercheurs indiquent :

« Toujours présence de l’affaissement du cortex suite au nettoyage de la chambre. Animal pas bien en cage : tête en arrière, bave, vomissement, faible. »

En 2018, il est noté :

« Animal pas bien en cage à 18 h. Poil hérissé et vomissement observé dans la journée. […] puis décision de l’opérer le lendemain en urgence pour retrait de la chambre ».

Le jour suivant, Akira est décédé sur la table d’opération.

Eliott, né en 2009 à Rousset et décédé en 2019, a été soumis à un projet de recherche sur les effets de la cocaïne, le forçant à des prises répétées de cette drogue. Les notes mentionnent qu’il est resté « avec un air hébété (regard dans le vide et posture prostrée) pendant plusieurs jours ». Il a subi des agressions de la part des autres singes, nécessitant la pose d’agrafes. Les fiches signalent de nombreuses blessures dues à des affrontements. Des stimulateurs électriques ont été implantés dans son torse.

Ces extraits traduisent la violence physique et psychologique infligée à ces animaux, victimes de protocoles prolongés et invasifs.

Voilà comment, en 2025, les primates sont encore utilisés et traités dans les laboratoires de notre pays.

Loin de tendre vers une réduction de l’expérimentation animale, la France s’engage au contraire sur la voie d’une industrialisation de l’élevage de primates, en totale contradiction avec les objectifs européens de transition vers des méthodes alternatives.

L’agrandissement du site du CNRS à Rousset, prévu pour en faire un élevage national, en est la preuve. Derrière le terme technocratique de « Centre national de primatologie » se cache une réalité brutale : l’expansion d’un site destiné à produire et fournir toujours plus de singes pour les exploiter. Ensemble, faisons entendre la voix de ces animaux : demandez avec nous l’annulation de ce projet !

Pour en savoir plus sur les destinées de souffrance de ces primates :

Station de primatologie de Rousset: des lignées entières de primates souffrant dans les labos

Station de primatologie de Rousset: des lignées entières de primates souffrant dans les labos

Station de primatologie de Rousset: des lignées entières de primates souffrant dans les labos
04.11.2025
Rousset, Bouches-du-Rhône Station de primatologie de Rousset: des lignées entières de primates souffrant dans les labos
Expérimentation animale

Après avoir saisi la justice pour obtenir la transparence sur le sort des primates utilisés en France, One Voice a finalement reçu — de manière incomplète — plusieurs documents du CNRS et de l’Université d’Aix-Marseille.
Bien que partiels, ces éléments dressent déjà un tableau accablant. Ils permettent de reconstituer le parcours de plusieurs de ouistitis nés, transférés ou détenus dans l’élevage du CNRS à Rousset, et d’entrevoir les conditions réelles de « vie » des primates utilisés pour des expériences en France.

Des familles entières de primates victimes d’expériences sur plusieurs générations

Sur le site du CNRS à Rousset, la souffrance n’est pas le lot d’un seul individu : elle se transmet, génération après génération. Des lignées entières de primates y sont exploitées.

  • Ainsi, Fenouil, un ouistiti ayant passé plusieurs années à Rousset, est mort en 2022 après avoir subi de nombreuses expériences. Mais il a également été utilisé comme reproducteur. Huit petits sont nés de lui, parmi lesquels Nuphar, Narcisse et Navet, venus au monde en 2017.
  • Nuphar est décédé la même année que son père. Quelques jours avant leur mort, tous deux avaient subi des injections dans le cerveau dans le cadre du même projet expérimental. Ses frères, Narcisse et Navet, ont connu une fin de vie similaire : ils ont été tués après leur soumission au même protocole expérimental.
  • Le cas de Kaki, un autre ouistiti, illustre cette mécanique infernale. Décédé en 2023 d’une cause inconnue, il a laissé des descendants également morts dans des conditions opaques : Orange, née en 2018, et Pépin, né en 2019 à Rousset, tous deux décédés sans qu’aucune cause soit mentionnée.
  • Salakis, née en 2021 à Rousset, a été exploitée pour la reproduction. Cinq petits sont nés d’elle — leur sort reste inconnu.
  • Son frère Sauvage, né la même année, a présenté de graves blessures à la gorge et aux bras. En mai dernier, une griffe lui a été arrachée à la suite d’« une erreur du manipulateur », qui aurait tiré sur lui alors qu’il s’accrochait à la cage.

Dans la nature, les ouistitis sont les petits bavards de la jungle

Aussi connus sous le nom de marmousets, ces primates d’Amérique du Sud vivant en groupe sont très loquaces. Ils se donnent même des prénoms, usant pour cela de vocalisations spécifiques. La coopération est une pratique omniprésente dans les groupes de ouistitis, notamment dans l’éducation des jeunes, tous genres confondus.

Dans les laboratoires, les ouistitis connaissent une détresse permanente

Pourtant, le sort de nombre de ces petits mammifères restera la captivité dans la solitude et la souffrance. Car la France reste le premier pays d’Europe exploitant des animaux, dont des primates, dans ses laboratoires, en contradiction avec les objectifs européens de réduction de leur nombre. Bien loin aussi d’ambitions de pays comme les États-Unis, où l’Institut national de santé (NIH) entend inverser ses pratiques d’ici cinq ans : faire des méthodes non-animales la norme et de celles utilisant des êtres vivants les alternatives minoritaires.

Avec cet agrandissement du site du CNRS de Rousset, notre pays et le domaine de la recherche font perdurer des pratiques cruelles et obsolètes, financées par des millions d’euros d’argent public. Exigez avec nous l’abandon de ce type de projet !

Pour en savoir plus sur les destinées de souffrance de ces primates :

Dans la nature, les ouistitis sont les petits bavards de la jungle : 

Aussi connus sous le nom de marmousets, ces primates d’Amérique du Sud vivant en groupes sont de grands loquaces, se donnant même des prénoms entre eux, en utilisant des vocalisations spécifiques. La coopération est une pratique omniprésente dans les groupes de ouistitis, notamment dans l’éducation des jeunes, tout genre confondu. 

 

Dans les laboratoires, les ouistitis connaissent une détresse permanente : 

Pourtant le sort de nombreux de ces petits mammifères restera la captivité dans la solitude et la souffrance. Car la France reste le premier pays d’Europe exploitant des animaux dont des primates dans ses laboratoires, en contradiction des objectifs européens visant leur réduction. Bien loin aussi d’ambitions de pays comme les Etats-Unis, où l’Institut national de santé (NIH) entend inverser leurs pratiques d’ici cinq ans : faire des méthodes non-animales la norme et celles utilisant des êtres vivants les alternatives minoritaires. 

Avec un agrandissement du site du CNRS de Rousset, notre pays et le domaine de la Recherche organisent une stagnation dans des pratiques cruelles et obsolètes, alimentées par des millions d’euros d’argent public. Demandez l’abandon de ce type de projet avec nous !

Pour en savoir plus sur les destinés de souffrance de ces primates : 

Le 13 novembre, inauguration d’un Chatipi à Neuvic pour les chats libres

Le 13 novembre, inauguration d’un Chatipi à Neuvic pour les chats libres

Le 13 novembre, inauguration d’un Chatipi à Neuvic pour les chats libres
04.11.2025
Neuvic
Le 13 novembre, inauguration d’un Chatipi à Neuvic pour les chats libres
Animaux familiers

Le jeudi 13 novembre à 9 h, impasse de la Fontaine du Berger, One Voice inaugurera le Chatipi de Neuvic. Ce nouvel abri, destiné aux chats errants, permettra de mieux encadrer la population féline tout en sensibilisant les habitants à leur situation.

L’inauguration se déroulera en présence de Madame Dominique Miermont, Maire de Neuvic, de Madame Angélique Raynaud-Vedrenne, co-présidente bénévole du Refuge animalier bortois, et de Madame Mathilde Perrot pour One Voice. Un pot convivial suivra la cérémonie.

Les chats errants, des êtres vulnérables et non autonomes

Trop souvent perçus, à tort, comme autonomes et débrouillards, les chats errants ne sont pourtant pas capables de survivre durablement seuls. Privés de soins et d’abri, ils subissent le froid, la faim, les maladies, et sont parfois victimes de la malveillance humaine.

Le projet Chatipi permet d’offrir un refuge sûr à ces animaux invisibles et de leur donner une chance de vivre dignement, tout en apaisant la cohabitation avec les riverains. Il permet également de sensibiliser les habitants à leur situation et de faire évoluer les mentalités : l’élément matériel rappelle que ces animaux ont besoin de soins, de protection, et qu’ils ne survivent pas dignement sans intervention humaine. En impliquant les habitants – enfants comme adultes –, le projet crée aussi par son aspect pédagogique un lien entre protection animale et engagement citoyen, au cœur même des quartiers concernés.

Une action locale pour apaiser la cohabitation

Face à une population féline croissante, la commune de Neuvic a souhaité agir durablement. L’objectif de ce projet est double : offrir une vie plus digne aux chats sans foyer et créer une cohabitation harmonieuse avec les riverains. Cette démarche vient renforcer les actions déjà engagées par la municipalité, notamment les campagnes de stérilisation.

Une collaboration efficace entre partenaires

Ce Chatipi est le fruit d’une coopération entre la mairie de Neuvic, le Refuge animalier bortois et One Voice, à l’origine du projet.

  • La mairie a réalisé et financé la dalle en béton ainsi que la clôture du site. Elle sera chargée, avec ses bénévoles, de nourrir quotidiennement les chats, d’entretenir le chalet et prendra en charge les frais vétérinaires éventuels à long terme.
  • Le Refuge animalier bortois a pris en charge l’aménagement intérieur du chalet. Il assurera aussi les trappages pour les stérilisations et le suivi sanitaire des animaux.
  • One Voice a, quant à elle, financé le chalet, les panneaux pédagogiques, les chatières et des croquettes. Elle prendra également en charge les frais de stérilisation, d’identification et de tests sanitaires de quinze chats.

Huit chats fréquentent d’ores et déjà l’espace Chatipi. Ils sont identifiés au nom de la mairie.

Un programme national pour la protection animale

Le Chatipi de Neuvic s’inscrit dans un programme national porté par One Voice, qui compte déjà plus de soixante installations à travers la France, implantées aussi bien dans des écoles, EHPAD ou hôpitaux. Ces structures offrent aux chats libres un refuge sûr tout en servant de support pédagogique et de levier de sensibilisation à la protection animale.

📍 Informations pratiques 

Adresse : impasse de la Fontaine du Berger, 19160 Neuvic

Date : Jeudi 13 novembre 2025

Heure : 9 h

Un pot convivial sera organisé à l’issue de l’inauguration.

Peyrelevade : un Chatipi au sein d’un établissement médico-social – Inauguration le 13 novembre

Peyrelevade : un Chatipi au sein d’un établissement médico-social – Inauguration le 13 novembre

Peyrelevade : un Chatipi au sein d’un établissement médico-social – Inauguration le 13 novembre
04.11.2025
Peyrelevade
Peyrelevade : un Chatipi au sein d’un établissement médico-social – Inauguration le 13 novembre
Animaux familiers

Le jeudi 13 novembre à 14 h, l’EEAP MAS du Pays de Millevaches, établissement de la Fondation Jacques Chirac, l’association locale Arist’o Chats et One Voice inaugureront un nouveau Chatipi à Peyrelevade (Corrèze). Installé au cœur du jardin sensoriel de l’Établissement accueillant des enfants, adolescents et adultes en situation de handicap, cet espace vise à protéger les chats errants tout en valorisant le lien entre les animaux et les résidents. L’objectif est que ces derniers puissent venir voir les chats, participer à leur nourrissage et que l’espace Chatipi serve de support à des projets thérapeutiques et de nouvelles activités éducatives en lien avec les animaux. L’inauguration se fera en présence de Monsieur Florian Curbelié, directeur de l’EEAP MAS du Pays de Millevaches, de Madame Sarah Cadusseau, présidente de l’association Arist’o Chats, et de Madame Mathilde Perrot pour One Voice.

Une action concrète et bientraitante

Déjà engagé dans la médiation animale, l’EEAP MAS souhaitait répondre de manière bienveillante à la présence de chats errants sur son site. Grâce au soutien de One Voice, de l’association Arist’o Chats et de ses propres équipes, l’établissement a créé un espace sécurisé et durable pour ces animaux vulnérables, tout en intégrant leur présence dans le quotidien des résidents.

Le Chatipi devient ainsi un lieu régénérant, où les animaux jouent un rôle apaisant et médiateur : réduction de l’anxiété, stimulation de la communication, développement de l’attention et du lien social, création de repères dans un cadre familier et rassurant. Les jeunes résidents peuvent observer les chats, prendre soin d’eux, les nourrir et interagir avec eux. De leur côté, les félins l’acceptent puisqu’il est pensé pour leur bien-être. Il s’agit d’un projet à forte portée affective, sensorielle et émotionnelle.

Un partenariat tripartite efficace

Ce projet est le fruit d’un partenariat étroit : l’EEAP MAS a lancé le coup d’envoi du projet avec la création de la dalle en béton et l’installation du chalet. L’aménagement s’est fait conjointement avec l’association Arist’o Chats, qui assurera le trappage des chats et leur transport vers la clinique vétérinaire, ainsi que leur suivi sanitaire à long terme. L’EEAP MAS se chargera d’entretenir le chalet et d’assurer le nourrissage quotidien des petits félins. Il prendra également en charge les frais vétérinaires au long cours des animaux. One Voice a quant à elle assuré le financement du chalet, des chatières, des panneaux, du parcours pédagogique et des soins initiaux (stérilisation, identification, tests sanitaires) pour quinze chats.

Par ailleurs, le Refuge Animalier Bortois, qui a largement soutenu l’EEAP MAS dans la gestion des chats errants, sera présent lors de l’inauguration. Il est partenaire d’un autre Chatipi qui devrait être inauguré à Neuvic le même jour, dans la matinée.

Une dimension pédagogique

Un parcours éducatif sur la condition des chats sans foyer sera installé à proximité du Chatipi afin de sensibiliser les enfants, familles et visiteurs au problème de l’errance féline. Cette démarche permet de changer la perception qu’ont les gens de ces animaux souvent invisibles, et de renforcer l’implication citoyenne autour du bien-être animal. Objectif : confronter les enfants, les familles et les visiteurs à la réalité de l’errance féline tout en valorisant une approche fondée sur le respect et la bientraitance des chats.

📍Inauguration

Date : Jeudi 13 novembre 2025

Heure : 14 h

Lieu : EEAP MAS du Pays de Millevaches – 12, route du Puy Chabrol, 19290 Peyrelevade.

Un pot convivial sera proposé à l’issue de l’inauguration

Audience à la cour d’appel: les braconniers du Cher ne s’en tireront pas à bon compte

Audience à la cour d’appel: les braconniers du Cher ne s’en tireront pas à bon compte

Audience à la cour d’appel: les braconniers du Cher ne s’en tireront pas à bon compte
03.11.2025
Cher
Audience à la cour d’appel: les braconniers du Cher ne s’en tireront pas à bon compte
Animaux sauvages

Entre 2022 et 2024, six chasseurs ont traqué des cerfs et des sangliers à bord de leurs 4×4 dans les forêts du Cher. Des actes d’une violence inouïe qui auraient coûté la vie à des dizaines d’animaux… abattus ou écrasés par les véhicules de leurs tortionnaires. One Voice s’est constituée partie civile dans cette affaire documentée par l’Office français de la biodiversité (OFB), pour laquelle les braconniers ont été relaxés fin avril 2025 en raison d’un vice de procédure. Nous avons fait appel et serons présents à la cour d’Appel de Bourges le 13 novembre à 9h pour demander un verdict à la hauteur de la cruauté infligée.

Les six chasseurs, membres, pour certains, du rallye de chasse à courre local, ont tous reconnu les faits. Pendant près de deux ans, ils se sont livrés à une traque totalement illégale et d’une rare brutalité. Au volant de leurs 4×4, ils ont poursuivi des animaux en pleine nuit pour les tuer à coups de fusil… ou en les écrasant. En août 2022, un sanglier percuté par l’une des voitures a été achevé à la dague. Et ce n’est qu’une des dizaines de victimes qui ont été terrorisées avant d’être mises à mort, parfois filmées par leurs bourreaux.

Détention d’armes de gros calibre sans déclaration, circulation nocturne sur des parcelles agricoles privées, sortie de route en état d’ébriété… la liste des infractions s’ajoutant à ce déchaînement de cruauté est longue.

Pour les animaux persécutés, justice doit être rendue

Pour ces faits intolérables, ces individus avides de sang encourent quatre ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. Pourtant, le 30 avril 2025, le tribunal de Châteauroux les a relaxés. La raison? La nullité d’un des actes d’enquête, l’OFB ayant identifié les six responsables avec des caméras posées sans l’accord d’un magistrat… 

Nous avons fait appel de cette décision, refusant qu’un vice de procédure efface la gravité des actes reprochés à ces acharnés de la gâchette. Le 13 novembre, à 9h, nous souhaitons que la cour d’Appel de Bourges prononce des peines exemplaires, et demandons également le retrait des permis de chasse, la confiscation des armes et une interdiction d’en détenir de nouvelles.

Joignez votre voix à la nôtre pour défendre toutes les victimes de la chasse en signant notre pétition pour une réforme radicale de cette pratique mortifère.

Deux nouveaux Chatipis pour les chats errants de l’Hérault – Inaugurations à Montpellier et Azillanet les 19 et 20 novembre

Deux nouveaux Chatipis pour les chats errants de l’Hérault – Inaugurations à Montpellier et Azillanet les 19 et 20 novembre

Deux nouveaux Chatipis pour les chats errants de l’Hérault – Inaugurations à Montpellier et Azillanet les 19 et 20 novembre
03.11.2025
Hérault
Deux nouveaux Chatipis pour les chats errants de l’Hérault – Inaugurations à Montpellier et Azillanet les 19 et 20 novembre
Animaux familiers

Les mardi 19 et mercredi 20 novembre, One Voice inaugurera deux nouveaux Chatipis dans l’Hérault : à Montpellier, en partenariat avec le Crous et l’association Les Chats libres du Crous, puis à Azillanet, aux côtés de la mairie et de l’association Les Minous Libres Azillanetois. Ces projets solidaires et éthiques, troisième et quatrième du département après ceux de Villeneuve-lès-Béziers, s’inscrivent dans une démarche concrète de protection des chats errants et de sensibilisation à leur sort.

Montpellier : un partenariat inédit avec le Crous pour le bien-être des chats libres

Le mardi 19 novembre, à 9h30, One Voice, l’association Les Chats libres du Crous et le Crous de Montpellier inaugureront un nouveau Chatipi dans le parc Boutonnet (2, rue Monteil).
Ce projet solidaire et éthique marque une première collaboration entre One Voice et le Crous, dans la continuité des actions menées pour protéger les chats sans abri du site.

L’inauguration aura lieu en présence de Madame Delphine Simon, trésorière de l’association et adjointe responsable des ressources humaines au Crous, Madame Julie Vernadat, présidente de l’association, et Madame Mathilde Perrot pour One Voice.

 Plusieurs campagnes de stérilisation avaient été menées sur le campus par la mairie de Montpellier et d’autres associations locales. Le Chatipi vient aujourd’hui pérenniser ces efforts en offrant aux chats un lieu sûr où se nourrir, s’abriter et vivre dignement, tout en sensibilisant étudiants et personnel à la stérilisation et aux soins.

Le projet a été soutenu par trois partenaires complémentaires : le Crous a mis en place la dalle en béton, monté le chalet et le panneau d’information, et participe au nourrissage quotidien des chats et à l’entretien du site. L’association Les Chats libres du Crous assure le trappage, le suivi sanitaire et contribue à l’achat de nourriture. One Voice a financé le chalet, les chatières, le panneau pédagogique, trente kilos de croquettes ainsi que quinze stérilisations, identifications et tests sanitaires. À long terme, les frais vétérinaires et d’entretien seront partagés entre l’association et le Crous, dans une gestion conjointe et solidaire. 

Azillanet : une mobilisation locale exemplaire pour les chats du village

 Le mercredi 20 novembre, à 11h00, un Chatipi sera inauguré rue de la Mairie (à l’intersection de la rue de la Rampe) en présence de Monsieur le Maire Alexandre Dye, Madame Suzanne Hails, présidente de l’association Les Minous Libres Azillanetois, et Madame Mathilde Perrot pour One Voice.

À Azillanet, la dalle en béton et un mur de soutènement ont été réalisés par la mairie, qui a également participé au montage du chalet avec les bénévoles de l’association. Les Minous Libres Azillanetois ont pris en charge la peinture, l’aménagement intérieur (sol, étagères, lino) et le financement de ces éléments, et assureront le nourrissage, le suivi sanitaire et les frais vétérinaires au long cours, tandis que One Voice a réglé le chalet, les chatières, les panneaux, les croquettes, les stérilisations, identifications et tests sanitaires. 

La candidature d’Azillanet a été plébiscitée eu égard à une situation urgente : le nourrissage des chats s’effectuait en bord de route, dans un environnement dangereux et en présence d’un voisin hostile. Le projet Chatipi a permis de mettre en sécurité ces chats, de leur offrir un lieu de vie adapté et d’instaurer une cohabitation harmonieuse entre les félins et la population. On compte aujourd’hui près de cinquante chats errants dans la commune, dont une trentaine déjà stérilisés.

Une réponse concrète et pédagogique à l’errance féline

One Voice, qui lutte depuis des années contre l’errance féline en France, déploie des partenariats triangulaires entre collectivités, associations locales et acteurs citoyens.
L’objectif : identifier, stériliser et soigner les chats sans abri avant de les relâcher sur leur site d’origine, désormais équipé d’un chalet en bois où ils peuvent se nourrir, s’abriter et s’hydrater.

 Au-delà de la protection concrète des chats errants, le projet Chatipi revêt une forte dimension pédagogique. Il invite à réfléchir sur le sort des chats dits « libres », souvent perçus à tort comme des animaux heureux dans la rue, alors que leur quotidien est marqué par la faim, les maladies et les dangers constants.

En créant des lieux visibles et intégrés à la vie locale, Chatipi fait évoluer les mentalités et sensibilise habitants et institutions à la nécessité d’une cohabitation respectueuse et responsable avec les animaux. Il incarne un lien entre protection animale et engagement citoyen, au cœur même des régions.

📍 Informations pratiques

  • Montpellier : mardi 19 novembre, 9h30 – parc Boutonnet (2, rue Monteil).
  • Azillanet : mercredi 20 novembre, 11h00 – rue de la Mairie (à l’intersection de la rue de la Rampe).

Vienne: la préfecture condamne un nombre illimité de blaireaux à endurer 30 jours de battue

Vienne: la préfecture condamne un nombre illimité de blaireaux à endurer 30 jours de battue

Vienne: la préfecture condamne un nombre illimité de blaireaux à endurer 30 jours de battue
29.10.2025
Vienne
Vienne: la préfecture condamne un nombre illimité de blaireaux à endurer 30 jours de battue
Animaux sauvages

Le 14 octobre, la préfecture de Vienne a pris un arrêté autorisant la mise à mort de blaireaux à Moulismes et dans les communes limitrophes de Plaisance, Adriers, Persac et Saulgé. Un texte publié trop tardivement pour être suspendu, avec des justifications fantaisistes -les blaireaux deviennent soudainement des tueurs de moutons- et sans le moindre égard ni pour les animaux ni pour la législation… Face à cet acharnement et à l’illégalité de ce texte, One Voice saisit la justice et demande son annulation.

L’arrêté a tout d’une déclaration de guerre aux blaireaux. Alors que ces animaux peuvent déjà être chassés tout au long de la période de chasse en cours, mais aussi durant les périodes complémentaires de déterrage, la préfecture de Vienne en rajoute en autorisant une battue d’une ampleur incompréhensible. Pendant pas moins de 30 jours, c’est un nombre illimité d’individus qui risqueront d’être abattus dans un rayon de 233 kilomètres. Un vaste terrain de jeu sur lequel le lieutenant de louveterie pourra être rejoint par toute personne qu’il jugera utile de désigner, sans aucun contrôle. Les blaireaux seront ensuite mis à mort par tout moyen que le lieutenant estimera approprié… Pratique pour les chasseurs en mal de sensations fortes, qui vont pouvoir s’en donner à cœur joie.

Cerise sur le gâteau: ce massacre a été décidé sans avis préalable du directeur départemental de l’agriculture et de la forêt. Les citoyens, quant à eux, n’ont pas été informés du contexte ni des objectifs de cette opération, pas plus qu’ils n’ont pu émettre leur opinion à ce sujet, dans un irrespect total des procédures.

Des blaireaux… tueurs de moutons?!

Pourquoi cette frénésie? Selon les éleveurs, ce serait parce que les blaireaux s’attaquent… à des moutons. Qui croirait à cette histoire à dormir debout? Certainement pas les chercheurs qui se sont penchés sur cette question en 2024, soulignant que dans les cas recensés soumis à leur étude, aucun mustélidé n’était à l’origine de la prédation sur des troupeaux d’ovins. Tout au mieux peuvent-ils se nourrir d’animaux déjà morts, auquel cas on ne comprend pas bien ce que cela peut faire aux éleveurs… Sachant que les dégâts causés par les blaireaux sur les cultures, pourtant minimes, sont très régulièrement exagérés, ces déclarations invraisemblables n’étonnent qu’à moitié… 

Des mesures alternatives existent

Pour justifier cette tuerie, les autorités osent prétendre qu’elle serait « nécessaire », les blaireaux ne pouvant soi-disant pas être piégés. Quand on sait que les chasseurs vont chercher ces animaux au fond de leurs terriers pendant chaque partie de vénerie sous terre, on croit rêver. Une fois de plus, l’État, main dans la main avec les fous de la gâchette, démontre son obsession pour les effusions de sang, ne mentionnant aucune mesure alternative à ces atrocités. Pourtant, seule la mise en place de répulsifs olfactifs, clapets anti-retour et autres clôtures basses permettrait de protéger les cultures à long terme.

Pour protéger les blaireaux et empêcher les autorités de trouver de nouvelles excuses toujours plus farfelues, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse.

En trois mois, l’État français a autorisé l’expérimentation de plus d’1,8 million d’animaux

En trois mois, l’État français a autorisé l’expérimentation de plus d’1,8 million d’animaux

En trois mois, l’État français a autorisé l’expérimentation de plus d’1,8 million d’animaux dans les laboratoires français
28.10.2025
France
En trois mois, l’État français a autorisé l’expérimentation de plus d’1,8 millions d’animaux dans les laboratoires français
Expérimentation animale

En France, les autorisations de protocoles impliquant des animaux se poursuivent, mois après mois, sans remise en question. Recherche fondamentale, appliquée, tests réglementaires ou toxicologiques : tous continuent d’entraîner la souffrance et la mort de centaines de milliers d’êtres sentients. Entre le 22 juillet et le 22 octobre 2025, 1 867 167 animaux ont été intégrés à des projets d’expérimentation autorisés par le ministère de la Recherche. One Voice vous en présente quelques exemples !

Derrière ces chiffres, des projets d’une grande diversité continuent d’être menés sur tout le territoire, illustrant combien la France n’engage en rien une véritable transition vers une science sans animaux, malgré les connaissances et les outils qui permettraient d’en réduire l’usage.

Sur les primates : des vies brisées au nom de la science

En France, 3 378 primates — principalement des macaques et des ouistitis — continuent d’être utilisés dans des expériences d’une cruauté inacceptable. Des animaux sociaux, intelligents, arrachés à leurs congénères et condamnés à des mois de souffrance dans des cages de laboratoire. Voici une liste non exhaustive des sévices qu’ils subissent : 

  • Dans le cadre d’études de toxicologie, 2 500 macaques recevront quotidiennement des substances testées par voie orale ou par injection. Ils subiront des prélèvements de sang et de tissus, parfois des implants chirurgicaux. Certains seront isolés jusqu’à trois mois, maintenus en contention sur une chaise pendant les manipulations. Les effets attendus : douleur, stress, perte de poids, altérations physiologiques. La grande majorité d’entre eux seront tués, quelques-uns réutilisés dans d’autres expériences.
  • Dans un autre protocole, 32 macaques subiront des injections directement dans les yeux, des examens répétés sous anesthésie et des prélèvements douloureux. À jeun, stressés par la contention, ils ressentiront une douleur aiguë avant d’être eux aussi tués pour l’analyse de leurs yeux. Là encore, 28 d’entre eux ne survivront pas. Les 4 restants seront utilisés dans un autre projet. 
  • Afin d’étudier le virus de la fièvre jaune, 66 macaques en seront délibérément infectés par des moustiques porteurs. Ils endureront fièvre, vomissements, perte d’appétit et fatigue extrême avant de mourir de l’infection ou d’être abattus pour « étude ».
  • Enfin, 320 ouistitis et 225 macaques subiront des implants chirurgicaux dotés de dispositifs permettant d’administrer des molécules testées et suivre leurs paramètres physiologiques. Les conséquences : douleur, inflammation, isolement, stress intense. 

Pendant que ces expériences se multiplient, l’État prévoit d’agrandir la Station de primatologie de Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, pour en faire un « Centre national de primatologie ». Un chantier public estimé à 30 millions d’euros, financé par nos impôts, pour prolonger la captivité et la souffrance de milliers d’animaux.

Nous dénonçons ce projet avec force. Plutôt qu’investir dans la souffrance, la France doit le faire dans la science du futur : sans animaux, éthique et réellement innovante.

Chiens et chats : nos compagnons exploités dans les laboratoires en France

En France, des milliers de chiens et de chats continuent d’être soumis, année après année, à des expériences longues, douloureuses et souvent mortelles. Derrière chaque protocole se cache une réalité insupportable : des animaux, affectueux, sont transformés en outils de recherche. En voici quelques exemples : 

  • Pour tester des dispositifs médicaux, 240 chiens subiront une ou plusieurs chirurgies pouvant durer jusqu’à trois heures. Implantations, réouvertures, prélèvements sanguins répétés : malgré l’anesthésie, les douleurs post-opératoires, les infections et la gêne locomotrice sont fréquentes. Tous seront abattus à la fin des études.
  • Dans un autre projet, 90 chiens recevront des molécules expérimentales par injection, parfois directement dans le cerveau ou les articulations. Ces procédures entraînent stress, douleurs, et des lésions nerveuses peuvent apparaître. Là encore, la majorité ne survivra pas.
  • 260 chats seront utilisés dans des études infectieuses impliquant l’administration de virus ou de bactéries. Injectés, écouvillonnés quotidiennement, soumis à des prélèvements répétés, ils développeront fièvre, toux, ulcères buccaux, conjonctivites, diarrhées ou vomissements. 220 seront tués, les derniers exploités dans un autre projet.
  • 80 chiens seront vaccinés, puis exposés à des agents pathogènes administrés par voie oro-nasale. Prélèvements sanguins fréquents, écouvillons rectaux quotidiens, contention et stress répétés font partie du protocole. Les animaux non vaccinés, utilisés comme témoins, développeront diarrhées, vomissements et fièvre, avant d’être abattus.
  • Enfin, 50 chiens subiront des chirurgies lourdes d’implantation de dispositifs vasculaires. Malgré l’anesthésie, les douleurs post-opératoires, la fatigue et la perte d’appétit sont inévitables. Tous seront mis à mort à la fin des expériences.

Voici les atrocités qui continuent de se produire chaque jour dans les laboratoires français.

Les rongeurs : toujours aussi nombreux à être soumis à des projets douloureux et mortels

Avec plus de 1,4 million d’individus exploités, les rongeurs demeurent les animaux les plus utilisés dans les laboratoires français. Souris, rats, lapins, hamsters représentent la majorité des protocoles, souvent parmi les plus invasifs.

En voici quelques exemples : 

  • Dans un projet sur la maladie de Charcot, 6 170 souris seront soumises à des injections répétées, dont certaines directement dans le système nerveux central, afin d’étudier la progression de la maladie. Elles développeront une paralysie progressive avant d’être abattues.
  • Pour étudier les lésions du nerf optique, 3 075 souris recevront jusqu’à trois injections dans l’œil, suivies d’une section du nerf, provoquant inflammation, douleur et perte de la vision.
  • Dans un projet de neurobiologie, 180 souris seront soumises à des chirurgies, implantations de lentilles et tests comportementaux. Privées de nourriture et isolées, elles recevront des chocs électriques, avant d’être tuées.
  • Pour étudier les transplantations de moelle osseuse, 8 564 souris seront irradiées, greffées et régulièrement prélevées, provoquant stress, perte de poids et douleurs répétées sur plusieurs semaines, malgré la qualification de ces procédures de « modérées ».
  • 7 624 souris seront victimes d’un projet sur la maladie d’Alzheimer, endurant gavage, anesthésie et chirurgie terminale. Les femelles gestantes subiront mises-bas prématurées, et développeront troubles moteurs et cognitifs avant d’être mises à mort.
  • 45 000 souris seront soumises à des prélèvements sanguins, anesthésies, interventions chirurgicales et injections répétées, dont implantations sous-cutanées et administrations. Elles subiront douleur, hématomes, hypothermie, stress, perte de poids et troubles moteurs, avant d’être, pour la plupart, abattues.
  • 4 692 souris recevront des neurotoxines par injection ou voie orale dans un protocole de botulisme, entraînant paralysie progressive, hypothermie et isolement, entraînant une mort certaine.
  • 9 934 souris seront manipulées sur plusieurs semaines pour tester des traitements contre des cellules tumorales et métastatiques après avoir reçu des injections de cellules tumorales. Elles subiront stress, douleur, irradiation et restriction de mobilité, certaines pathologies évoluant jusqu’à la perte d’appétit et de poids. La totalité des souris sera tuée.
  • Enfin, 7 680 souris seront soumises à une péritonite de gravité sévère provoquée artificiellement, par chirurgie ou injection de contenu intestinal. Elles présenteront baisse de la température corporelle, perte de poids et abattement, avant d’être sacrifiées à des fins d’observation.

Une science éthique et moderne est possible

 

La transition vers une science sans animaux n’est plus une utopie : elle est massivement soutenue par les Français (sondage Ipsos/One Voice, avril 2023), par près de 150 scientifiques européens issus de 19 États membres, par le Parlement européen en 2010 et 2023, ainsi que par des parlementaires français.

Aussi exigeons-nous que les laboratoires appliquent pleinement la loi, en donnant la priorité aux méthodes alternatives chaque fois qu’elles sont disponibles.

Nous encourageons les professionnels à se former aux techniques de recherche sans animaux, et exhortons nos représentants politiques à soutenir un financement nettement accru de ces approches.

Car la science du XXIᵉ siècle ne peut plus se reposer sur des pratiques d’un autre temps.

Ensemble, demandons à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de s’engager en faveur d’une recherche éthique et moderne.
Téléchargez notre courrier-type et agissez à nos côtés pour une science enfin sans animaux.

 

Des Alpes aux Pyrénées: victoires en série pour les galliformes de montagne

Des Alpes aux Pyrénées: victoires en série pour les galliformes de montagne

Des Alpes aux Pyrénées: victoires en série pour les galliformes de montagne
24.10.2025
France
Des Alpes aux Pyrénées: victoires en série pour les galliformes de montagne
Animaux sauvages

Depuis 2021, One Voice monte au créneau pour sauver les galliformes de montagne chaque fois qu’ils sont livrés aux chasseurs par les préfets, sauvant ainsi des milliers d’individus. Cette année encore, nous avons saisi les tribunaux dans de nombreux départements pour faire suspendre les tirs contre ces oiseaux des sommets menacés. Et la justice s’est déjà rangée de notre côté: dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et en Isère, des centaines d’oiseaux auront la vie sauve, tandis que plusieurs arrêtés de 2022, 2023 et 2024 ont été définitivement annulés en Ariège et dans les Pyrénées-Orientales. 

Déjà victimes de l’abandon des pratiques pastorales douces, du tourisme et des sports d’hiver, les galliformes des montagne sont chaque année harcelés par les chasseurs avec la bénédiction des préfectures, alors qu’ils ne demandent qu’à vivre paisiblement. Nous saisissons les tribunaux pour défendre ces oiseaux classés quasi menacés par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 

Des centaines d’oiseaux épargnés dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes

À la suite de nos recours en référé, le juge de Marseille a suspendu les arrêtés pris par les préfets des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes. Les 122 tétras-lyres et les 197 perdrix bartavelles et rochassières visés dans ces départements auront la vie sauve. Le tribunal est allé jusqu’à rappeler aux acharnés de la gâchette que rien ne les empêche de participer au comptage de ces animaux des sommets sans exiger en contrepartie de pouvoir les massacrer… C’est un message clair et une reconnaissance primordiale de la nécessité d’interdire immédiatement l’abattage de ces individus.

Des décisions en demi-teinte du tribunal de Grenoble

En Isère, nous obtenons l’interruption immédiate du massacre de 84 perdrix bartavelles autorisé par le préfet. Cependant, malgré nos efforts, le juge a rejeté nos recours contre les autorisations accordées par les fédérations départementales de chasseurs de Savoie et Haute-Savoie visant cette espèce ainsi que les tétras-lyres. Et ce, malgré les stratégies totalement déloyales des chasseurs qui ont attendu le jour de l’audience pour enfin publier ces quotas, qu’ils avaient sciemment dissimulés pour éviter que nous en prenions connaissance. 

Cette décision incompréhensible remet en cause un arrêt de la Cour administrative d’appel, fait rare et inquiétant par sa rupture avec un historique de décisions de justice favorables aux galliformes de montagne.

L’illégalité de l’abattage des perdrix grises en Ariège et dans les Pyrénées-Orientales confirmée pour 2022, 2023 et 2024

Passé l’urgence, dans les Pyrénées, la justice confirme l’illégalité des abattages de perdrix grises de montagne en 2022, 2023 et 2024. Que ce soit dans les Pyrénées-Orientales ou en Ariège, les tribunaux administratifs de Montpellier et Toulouse ont rappelé qu’il n’était pas acceptable de tuer des animaux pour le plaisir alors que leurs populations s’effondrent. Tout en sanctionnant les autorités pour ne pas avoir respecté les règles minimales de procédure qui s’imposaient à elles, en choisissant de ne communiquer aucune information pertinente sur les conséquences de son arrêté en amont de sa publication. Une décision qui renforcera notre combat pour l’année prochaine, si l’État choisit à nouveau de balayer d’un revers de main ces jugements et de s’acharner une fois de plus contre ces oiseaux.

Après des saisons 2023 et 2024 records ayant permis de sauver des milliers de vies, les résultats obtenus en 2025 confirment la nécessité de protéger ces animaux victimes du loisir mortifère d’une petite minorité. Plus que jamais, nous avons besoin de vous pour porter la voix de ces oiseaux des sommets!

Expérimentation animale: le CNRS et l’Université Aix-Marseille persistent dans l’opacité

Expérimentation animale: le CNRS et l’Université Aix-Marseille persistent dans l’opacité

Expérimentation animale: le CNRS et l’Université Aix-Marseille persistent dans l’opacité
22.10.2025
Marseille, Bouches-du-Rhône
Expérimentation animale: le CNRS et l’Université Aix-Marseille persistent dans l’opacité
Expérimentation animale

Depuis des années, One Voice se bat pour lever le voile sur le sort des primates utilisés à des fins de recherche en France. Mais derrière les murs des laboratoires, le silence et l’opacité demeurent la règle. Face à ce refus de transparence, nous avons saisi la justice.

Le 12 juin dernier, le tribunal administratif de Marseille nous a donné raison, en enjoignant au CNRS et à l’Université Aix-Marseille (AMU) de nous transmettre les documents relatifs aux primates détenus dans leurs établissements. Certains primates proviennent de l’élevage de Rousset.

Pourtant, malgré cette décision de justice, le CNRS et l’AMU continuent de retenir certains documents, notamment les rapports d’inspection (réalisés par les services de l’État pour contrôler les conditions de détention et d’expérimentation des animaux), et d’occulter systématiquement d’autres informations essentielles, comme les causes de décès des singes.

Ces dissimulations empêchent toute traçabilité complète des animaux utilisés et contreviennent directement aux obligations de transparence auxquelles ces établissements sont soumis.

Notre combat se poursuit et nous ne céderons pas ! Nous avons à nouveau saisi le tribunal administratif afin que ces occultations soient levées et que la décision de justice soit pleinement exécutée.

L’audience est prévue le 3 novembre prochain.