Pour Milo et Mina, les loups du plateau de Millevaches, la mobilisation continue!

Pour Milo et Mina, les loups du plateau de Millevaches, la mobilisation continue!

Pour Milo et Mina, les loups du plateau de Millevaches, la mobilisation continue! 03.04.2025
Corrèze
Pour Milo et Mina, les loups du plateau de Millevaches, la mobilisation continue! Animaux sauvages

Sous la pression de syndicats agricoles aveuglés par la haine, la préfecture de Corrèze refuse de protéger le couple de loups présent sur le plateau de Millevaches. Uniques en France du fait de leur génétique, ils ne demandent qu’à vivre. Avec notre partenaire, nous redoublons d’efforts pour les défendre!

Une famille sans pareille…

Nous leur avons donné un nom: Milo et Mina. En mai 2023, un loup avait déjà été tué à Tarnac, mais aujourd’hui, ils sont les derniers représentants de leur espèce dans le Limousin. Ensemble, ils forment un couple unique. Milo, un mâle germano-polonais, a traversé une grande partie de l’Europe pour arriver sur le plateau de Millevaches. C’est là que sa route a croisé celle de Mina, une jeune louve d’à peine deux ans dont les origines italo-alpines viennent d’être confirmées. Craintive et peu expérimentée, elle se déplace souvent avec son compagnon. Elle se porte bien et pourrait bientôt donner naissance à des louveteaux issus d’un croisement génétique exceptionnel… si seulement les éleveurs arrêtaient de réclamer sa mort.

… que les autorités veulent abattre

Depuis qu’ils ont été découverts à l’été 2024, les deux loups sont pourchassés sans relâche, au point que Milo a été grièvement blessé. Cet acharnement doit cesser! Mercredi 19 mars, main dans la main avec les naturalistes de l’association Carduelis, nous étions à Tulle pour faire entendre leur voix au préfet. Fidèle à ses habitudes, l’État est resté sourd aux arguments des scientifiques et des protecteurs des animaux, préférant se ranger du côté de ceux qui ne veulent voir dans la nature que les animaux bientôt menés à l’abattoir. Le profit, une vision à court terme et le néant pour la biodiversité. Les autorisations de tir sont maintenues et le lobby de l’agriculture se frotte les mains. Pour lui, peu importe que Milo et Mina soient les seuls loups sur tout le territoire de la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne réunies. Peu importe aussi qu’ils n’aient causé aucun « dommage » aux troupeaux depuis novembre 2024. Les syndicats ne désirent qu’une chose: les exterminer, quel qu’en soit le prix.

La cohabitation, la seule solution 

Pourtant, une autre voie est possible, la seule qui fonctionne réellement. En Italie, les loups, beaucoup plus nombreux qu’en France, sont de véritables mascottes. Dans les Abruzzes, les éleveurs se sont adaptés à leur présence et les animaux sauvages attirent maintenant touristes et amoureux de l’environnement, stimulant l’économie de la région. Alors pourquoi ne pense-t-on qu’à les massacrer de notre côté des Alpes?

Pour Milo et Mina, nous préparons de nouvelles actions. Soyez nombreux à nous y rejoindre et signer la pétition que nous portons en partenariat avec Carduelis!

Pour apaiser l’industrie du fromage, encore des bouquetins massacrés !

Pour apaiser l’industrie du fromage, encore des bouquetins massacrés !

Sous la pression de fromagers apeurés, encore des bouquetins massacrés ! 27.03.2025
Haute-Savoie
Pour apaiser l’industrie du fromage, encore des bouquetins massacrés !

En 2025, sans une mobilisation générale, 20 bouquetins du massif du Bargy potentiellement en pleine santé seront encore une fois massacrés pour apaiser le lobby du fromage. Cet acharnement doit cesser. Comme nous, opposez-vous à ce nouvel arrêté de la préfecture de Haute-Savoie, soumis à consultation jusqu’au 4 avril prochain.

Les bouquetins du massif de Bargy continuent d’être abattus à vue qu’ils soient sains ou non, et ce, alors qu’ils sont déjà très peu nombreux. Tout cela, pour acheter la paix des éleveurs qui craignent une transmission de la brucellose aux animaux qu’ils exploitent. Après le combat interassociatif mené en faveur de ces grimpeurs hors pair, la préfecture
de Haute-Savoie a appris sa leçon et ne prévoit plus de les abattre en masse. Il était temps ! Cela étant, faire (enfin !) la « bonne élève », d’accord, mais il ne faudrait manifestement pas en demander plus aux services de l’État, qui comptent tout de même en tuer vingt…

Encore un massacre à l’aveugle…

La préfecture soumet à la consultation publique un projet de nouvel arrêté autorisant
l’abattage de 20 bouquetins « non marqués », c’est-à-dire jamais testés et déclarés « sains ».

Seuls les animaux malades sont euthanasiés après capture. Les autres sont relâchés après test et marquage. Mais pour ceux qui ont le malheur de traverser les zones les plus escarpées et inaccessibles aux humains (tant mieux pour leur tranquillité !), des tirs sont une fois de plus prévus. Inacceptable.

… orchestré de plus en plus tôt au nom des intérêts économiques

Quand cessera cet acharnement ? Eux qui sont déjà braconnés par des chasseurs et dont
l’espèce est, rappelons-le, protégée. Pourquoi ne pas les laisser vivre en paix ? Pour mieux
protéger les intérêts économiques de l’industrie du fromage !
Responsabiliser les éleveurs, alors même que cette maladie provient des animaux qu’ils
exploitent ? Hors de question. Comme toujours, il est facile d’accuser la nature en général et la faune sauvage en particulier plutôt que de reconsidérer ses pratiques !

Cerise sur le gâteau : ces abattages indifférenciés auront lieu du 15 avril au 15 juin, soit pile pendant la période de nidification des gypaètes barbus, de majestueux oiseaux des
montagnes, qui luttent pour survivre… Non contents de s’acharner sur les bouquetins, les
services de l’État nuiront donc grandement à leur tranquillité dans un moment crucial : leur reproduction.

Pour refuser cet arrêté, écrivez à ddt-consultations-publiques@haute-savoie.gouv.fr avant le 4 avril en listant bien vos arguments dans votre réponse.

 

 

Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!

Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!

Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!
27.03.2025
France
Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!
Animaux sauvages

En 2023, le ministère de la Transition écologique publiait un arrêté désignant l’une des listes d’ « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD). Valide trois ans, ce texte condamne à mort des millions d’animaux considérés injustement par l’État comme indésirables. Pour faire entendre la voix de ces victimes d’un acharnement permanent, One Voice a demandé son annulation. Audience le 31 mars à 14 h 00 au Conseil d’État.

« ESOD » : pour l’État, les tuer à tout prix

Renards, martres, belettes, fouines, corneilles noires, corbeaux freux, pies bavardes, étourneaux sansonnets et geais des chênes… Considérés comme « ESOD » du groupe 2, ces animaux sont victimes d’un acharnement permanent. Et ce alors même qu’ils sont déjà visés par des battues administratives souvent illégales et par la chasse, y compris dans le cadre de la vénerie sous terre pour les renards et leurs petits.

En classant pour trois ans ces espèces, l’arrêté ministériel du 4 août 2023 organise leur massacre. Les pièges tournent à plein régime – tuant et mutilant y compris des animaux familiers – et les balles pleuvent, même en dehors de la saison de chasse. Plutôt que d’apprendre à cohabiter avec ces êtres sensibles et intelligents, l’État adopte une fois de plus la logique des chasseurs en choisissant la violence. 

Devant la haute juridiction administrative : obtenir autant de déclassements que possible

Parce que ce classement arbitraire va conduire à des millions de morts et ne repose sur aucune logique scientifique, nous avons saisi la justice dès la publication de l’arrêté, sans obtenir sa suspension. Les juges ont considéré que, s’agissant d’ESOD, une intervention en urgence n’était pas justifiée…

Après des mois de procédure et une mobilisation nationale, nous serons présents au Conseil d’État pour l’audience au fond le 31 mars à 14 h 00 afin de défendre ces espèces, département par département. Une étape indispensable pour sauver des vies et pour éviter leur classement dans le prochain arrêté triennal. 

En attendant, signez nos pétitions pour le retrait des renards de la liste des ESOD et pour une réforme radicale de la chasse !

En moins de deux mois, 428 projets validés : 1 659 056 animaux condamnés, dont des milliers trépanés

En moins de deux mois, 428 projets validés : 1 659 056 animaux condamnés, dont des milliers trépanés

En moins de deux mois, 428 projets validés : 1 659 056 animaux condamnés, dont des milliers trépanés
26.03.2025
France
En moins de deux mois, 428 projets validés : 1 659 056 animaux condamnés, dont des milliers trépanés
Expérimentation animale

Depuis ce début d’année, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) n’y a pas été avec le dos de la cuillère. Entre le 1er janvier et le 21 février 2025, ce ne sont pas moins de 428 projets qui ont été autorisés et 1 659 056 animaux condamnés à subir toutes sortes d’expériences douloureuses avant de perdre leur « utilité » et d’être mis à mort.
Au-delà des chiffres se cachent des individus aux destins funestes…
Aujourd’hui, One Voice révèle en particulier le sort réservé aux primates de cette série de protocoles et demande une fois de plus les documents qui autorisent ces tests aux autorités.

Des centaines de singes à cerveau ouvert

Qu’il s’agisse de l’étude de la maladie de Parkinson ou des accidents vasculaires cérébraux, le point commun est le suivant : des primates sont mutilés, leur boîte crânienne ouverte pour y brancher des dispositifs invasifs. 

Selon les termes techniques, glaçants d’un résumé de projet, les singes subissent une trépanation et « l’implantation d’un plot de tête et d’une chambre d’enregistrement par l’intermédiaire de vis en titane chirurgicalement implantées sur la tête ». En clair : un foret de perceuse s’enfonce jusqu’à leur cerveau. Puis un tube en métal y est fixé avec une fenêtre scellée par un bouchon avant toute « utilisation ». Lors des tests, l’opercule est retiré et des électrodes sont directement insérées au cœur de l’organe. 

Sans parler de la douleur, ces expériences peuvent provoquer des infections (comme nous avons pu le constater à NeuroSpin), entraîner une accumulation de liquides, endommager la couche protectrice de l’encéphale ou, pire encore, causer délibérément des lésions irréparables !

Des heures durant, selon un second protocole tout aussi déconnecté des tortures endurées, ils sont soumis à une série d’interventions : « Les animaux ayant réussi l’entraînement auront par la suite une deuxième chirurgie crânienne sous anesthésie générale pour implanter les chambres d’enregistrement ou les matrices multi-électrodes ». Une bien sinistre récompense…

Sur ces 596 singes, 252 seront réutilisés dans d’autres expériences ou renvoyés au sein d’élevages. Quant à ceux jugés trop « abîmés » par les procédures, ils seront simplement mis à mort. Leur supplice prendra fin, encore une fois, non par compassion, mais parce qu’ils ne sont plus « utilisables ».

Des centaines de milliers d’animaux domestiques sous le scalpel des labos

Malheureusement, ces 596 primates ne sont qu’une infime partie des victimes… À côté d’eux, 1 624 660 animaux domestiques subiront, eux aussi, les coups de bistouri de leurs bourreaux :

Nous continuerons de demander au ministère l’accès aux dossiers de demande de projets afin de vérifier leur conformité et la rigueur de leur évaluation. Dans l’objectif que la transparence progresse, nous n’arrêterons pas de dénoncer ces tests cruels et d’exiger une réduction du nombre d’animaux utilisés.

Si, comme trois quarts des Français, vous êtes pour la fin de l’expérimentation animale (One Voice/Ipsos avril 2023), demandez avec nous la fin de ces méthodes barbares !

Fin du calvaire pour des canards dans la Somme: l’homme condamné pour mauvais traitements

Fin du calvaire pour des canards dans la Somme: l’homme condamné pour mauvais traitements

Fin du calvaire pour des canards dans la Somme: l’homme condamné pour mauvais traitements
25.03.2025
Fin du calvaire pour des canards dans la Somme: l’homme condamné pour mauvais traitements
Chasse

Après avoir torturé des canards et des oies pendant plus de dix ans, l’éleveur de Ponthoile est condamné par le tribunal correctionnel d’Amiens. Contre toute cette horreur, le fait que nous nous soyons constitués partie civile a porté ses fruits. C’est aujourd’hui une victoire au nom des milliers d’oiseaux migrateurs entassés et mutilés toute leur vie, avant d’être revendus pour satisfaire des chasseurs à la hutte.

Cauchemar à l’élevage : un trafic démantelé

Une enquête de l’OFB a révélé que le tortionnaire faisait subir de nombreux sévices aux oiseaux… depuis 2011 ! Prisonniers à vie, les animaux maintenus les uns sur les autres étaient très souvent mutilés au niveau des phalanges de leurs ailes. Une douleur extrême pour les 3 000 oiseaux destinés à servir d’appelants vivants pour attirer leurs semblables lors de la chasse. 

L’éleveur exerçait son commerce en toute illégalité, sans aucune tenue de registre. Avide de profit, il se débarrassait des oiseaux en les vendant à des réseaux clandestins. Ces canards, réduits à de simples objets ou déchets à ses yeux, n’ont jamais connu la vie paisible à laquelle ils avaient droit. 

Un bourreau condamné pour détention sordide

L’individu a été reconnu coupable d’activités illégales, de ventes non autorisées et de mauvais traitements envers les canards et les oies… Le tribunal ayant hélas mis de côté la pollution des eaux engendrée et le fait que les animaux aquatiques ayant succombé aient été jetés sans état d’âme ni remords. Une peine d’amende de 10000 euros, assortie d’une interdiction d’exercer pendant cinq ans a été prononcée. Quoi de plus normal au regard de l’atrocité de tels actes? Une sanction dissuasive contre les abus commis dans ces exploitations, quels qu’ils soient, et le commerce clandestin des oiseaux.

Pour dénoncer les élevages illégaux et mettre un terme à ceux que contrôlent les chasseurs, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

Retour des chasses traditionnelles: nouvelle audience contre l’acharnement de l’État

Retour des chasses traditionnelles: nouvelle audience contre l’acharnement de l’État

Retour des chasses traditionnelles: nouvelle audience contre l’acharnement de l’État
24.03.2025
Retour des chasses traditionnelles: nouvelle audience contre l’acharnement de l’État
Chasse

Alouettes des champs, pluviers dorés, vanneaux huppés… Pendant des années, ils ont été soumis à l’horreur des chasses traditionnelles. Grâce à notre mobilisation, la justice a définitivement enterré ces pratiques d’un autre âge. Mais depuis deux ans, le Gouvernement a choisi le passage en force en les réautorisant via de pseudo-« expérimentations scientifiques ». En 2023, nous avons ainsi obtenu la suspension en urgence des captures dans les Ardennes. Le 26 mars à 10 heures, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne examinera notre recours au fond contre cet arrêté.

Des traditions archaïques, cruelles et…illégales

Enduire une branche de glu et attendre qu’une grive s’y colle et y agonise pendant des heures. Capturer un pluvier doré, espèce classée « quasi menacée » par l’UICN, le faire crier pour qu’il attire ses congénères et actionner les filets qui se refermeront violemment sur eux. Les ramasser puis les tuer. Voilà la réalité des pratiques « traditionnelles » autorisées pendant des décennies au nom d’un loisir morbide.

Le combat fut long, du Conseil d’Etat à la Cour de justice de l’Union européenne, mais après des dizaines de procédures, menées parallèlement à la LPO, la justice nous a donné raison en annulant depuis 2018 les arrêtés ministériels fixant les quotas d’oiseaux pouvant être tués, puis en enterrant définitivement les captures à la glu en 2021, aux tendelles en 2023 puis aux cages et aux filets en 2024

Contre les oiseaux et la justice, l’État s’entête

On le sait, les autorités, du Président de la République aux préfets, sont prêtes à tout pour satisfaire les demandes de cette minorité bien trop puissante. En 2023, elles ont donc lancé dans cinq départements des « expérimentations » confiées aux chasseurs — ces grands scientifiques… — pour contourner les décisions de justice confirmées année après année et réautoriser ces pratiques cruelles. Le but de la manœuvre? Contester en justice à nouveau les décisions déjà rendues par les juges.

Il y a deux ans, nous avons obtenu l’interruption en urgence de ces pseudo études dans les Ardennes, la Gironde et le Lot-et-Garonne. Par contre, dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, le juge ne nous ayant pas suivis, ces captures en vue de tuer ont été autorisées aussi l’année suivante. 

Le 26 mars à 10 heures, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne tiendra son audience à propos de l’arrêté du préfet des Ardennes de 2023. Parce que les traditions ne justifieront jamais la souffrance des animaux et le mépris de la justice, nous continuerons le combat contre ces pratiques archaïques condamnées par 83% des Français. Ensemble, exigeons encore et toujours une réforme radicale de la chasse !

Sondage : 9 Français sur 10 en faveur des ours

Sondage : 9 Français sur 10 en faveur des ours

Sondage : 9 Français sur 10 en faveur des ours 20.03.2025
France
Sondage : 9 Français sur 10 en faveur des ours Animaux sauvages

Les ours hivernent aujourd’hui paisiblement à la suite d’un été synonyme de tourmente sous les tirs d’effarouchement qui sont distribués à tout va par l’État. Mais cette tranquillité est brève, puisque la menace de leur déclassement plane et séduit certains élus européens. Ces animaux seront-ils les prochaines victimes des lobbys ? Rien n’assouvit la soif de pillage de la nature et de la biodiversité des éleveurs et des chasseurs, qui harcèlent sans relâche la faune sauvage. Certains causent même la mort des animaux. Pourtant, tout comme nous, les Français sont majoritairement favorables à leur présence. C’est ce que montre le sondage Ipsos réalisé pour One Voice sur l’opinion des Français à l’égard des ours bruns.

Les histoires influencent notre perception des ours sans toujours refléter la réalité!

Les Français sont assez partagés au sujet de l’image que les histoires renvoient des ours bruns. Elle est cependant jugée davantage positive (39%) que négative (29%). Les femmes jugent moins positivement l’image des ours véhiculée par les histoires (33% affirment qu’elle est généralement positive) que les hommes (44%).

Si, pour la moitié des Français, ces histoires, contes et légendes n’influencent pas leur perception des ours (51%), c’est sans doute parce qu’ils sont conscients que ces représentations des ours dans la fiction ne correspondent pas à la réalité (64%). La majorité des moins de 35 ans déclare toutefois que ces œuvres de fiction ont pu avoir un impact sur sa vision des ours (62%) et ils sont également bien plus nombreux à estimer que ces représentations correspondent à la réalité (47% vs 29% des 60 ans et plus).

Une faible inquiétude de la population, qui perçoit les ours bruns comme indispensables à la biodiversité

Une très faible minorité des sondés éprouvent de l’anxiété vis-à-vis des ours bruns. Ils ne sont que 23% à craindre leur présence, dont seulement 6% confient être très inquiets. 

C’est donc sans surprise que les Français interrogés affirment aussi massivement que la présence des ours en France ne représente pas un danger pour eux-mêmes et leur famille (86%), et notamment les plus de 60 ans (92%) même si un quart des moins de 35 ans déclarent le contraire. Cela peut notamment s’expliquer par le fait qu’ils sont conscients que les ours bruns ont tendance à fuir les humains (77%).

Les ours bruns sont des animaux importants aux yeux de près de neuf Français sur dix

Ces derniers s’accordent en effet à dire qu’ils jouent un rôle clé dans les écosystèmes (83%) et qu’ils ont largement leur place dans la nature en France (87%).

Très logiquement, 85% des Français considèrent également que le retour des ours bruns en France représente un réel bienfait pour la biodiversité.

Une meilleure protection des troupeaux par les éleveurs est attendue pour faciliter la cohabitation avec les ours bruns!

Les Françaises et Français semblent donc avoir de la considération pour les ours. D’ailleurs, la majorité d’entre eux pense qu’ils ne sont pas des animaux agressifs (52%) et que s’ils s’en prennent aux troupeaux, c’est que ceux-ci ne sont pas protégés (56%).

Ainsi, près de neuf sondés sur dix affirme que les éleveurs doivent être tenus de mettre en place des mesures de protection pour leurs troupeaux (87%) afin d’éviter ces attaques d’ours bruns. Ils sont par ailleurs 85% à estimer que l’indemnisation des éleveurs par l’argent public doit être conditionnée à l’introduction de mesures de protection par ceux-ci (présence humaine, enclos, chiens…).

Les Français affirment que la réintroduction des ours bruns dans les Pyrénées peut perturber les écosystèmes et souhaitent les épargner de certaines pratiques de chasse

À propos du déplacement d’ours bruns de l’étranger vers la France pour réintroduire l’espèce dans les Pyrénées, la majorité des Français (63%) affirme que c’est une pratique qui peut être risquée et perturber l’équilibre des écosystèmes.

Attachée à la préservation des ours bruns, l’immense majorité des Français déclare qu’elle souhaite interdire les tirs létaux sur des espèces en mauvais état de conservation (83%) dont font partie les ours bruns. Dans le même temps, la majorité d’entre eux affirme souhaiter interdire les tirs d’effarouchement sur les ours (65%), pratique qui effraie les ours dans leur milieu naturel.

 

L’enquête a été réalisée par l’Institut Ipsos du 30 octobre au 4 novembre 2024 auprès de 1000 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 à 75 ans. L’échantillon a été interrogé par Internet via l’Access Panel Online d’Ipsos (méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).

 

Pour la paix pour les ours et faire cesser les tirs d’effarouchement à leur encontre, signez notre pétition

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Le 26 mars à 14h, inauguration du Chatipi pour aider les chats errants de Saint-Geniès-de-Comolas

Le 26 mars à 14h, inauguration du Chatipi pour aider les chats errants de Saint-Geniès-de-Comolas

Le 26 mars à 14h, inauguration du Chatipi pour aider les chats errants de Saint-Geniès-de-Comolas 07.03.2025
Gard
Le 26 mars à 14h, inauguration du Chatipi et ateliers pédagogiques pour sensibiliser la population au sort des chats errants de Saint-Geniès-de-Comolas
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie et des associations locales, pour identifier, stériliser et soigner les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et s’abriter. La mairie de Saint-Geniès-de-Comolas, dans le Gard, et l’association Chats des Rues, sont investies de longue date dans cette cause. À ce titre, pour compléter encore leur engagement, elles ont contacté l’association One Voice afin de fournir un abri durable aux félins sans famille, et sensibiliser davantage le public à leur sort. L’inauguration aura lieu à l’espace Chatipi, le mercredi 26 mars à 14 h.

L’inauguration se déroulera devant l’espace Chatipi sis chemin de Montfaucon à Saint-Geniès-de-Comolas, au niveau de la parcelle B 282. Monsieur le Maire Olivier Jouve et une partie de son conseil municipal seront présents. Concernant l’association Chats des Rues, la présidente Madame Marie-Louise Humblot sera accompagnée d’une grande partie du bureau et des bénévoles. Enfin, Mesdames Mathilde Perrot et Aurore Defix représenteront l’association One Voice. Monsieur Mehdi Mekerle, directeur du Centre de loisirs de Saint-Geniès-de Comolas, est également convié et sera accompagné de plusieurs enfants du centre. 

Des ateliers pédagogiques pour sensibiliser les enfants au sort des chats errants

Chatipi est un dispositif éthique visant à créer des espaces pour les chats errants afin de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Une soixantaine d’entre eux sont en cours de développement dans toute la France. 

Une vingtaine d’enfants, âgés de 6 à 10 ans, inscrits au Centre de loisirs de la ville, assisteront à l’inauguration. Ils découvriront les besoins des chats errants et les défis auxquels ils doivent faire face dans la rue grâce à des ateliers pédagogiques mis en place par One Voice. L’objectif : expliquer d’où vient l’errance féline, rappeler que contrairement aux idées reçues, nos compagnons félins survivent difficilement livrés à eux-mêmes dans la nature où ils doivent faire face à la faim, au froid, aux maladies et à la malveillance humaine, et qu’il est nécessaire d’agir pour leur venir en aide.

Répartition des tâches et des responsabilités

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chalet et les chatières, prend en charge 30 kilos de croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 15 chats au démarrage de l’opération, ainsi que le panneau pédagogique.

De son côté, la mairie a mis à disposition le terrain et pris en charge la création de la dalle de béton, le montage du chalet et la pose d’un enclos grillagé attenant. 

L’association Chats des Rues, très impliquée pour les félins avec plus de 500 stérilisations effectuées depuis 2012, sera chargée de la gestion du Chatipi à long terme : aménagement du chalet, soins et nourrissage des pensionnaires, suivi sanitaire… En tout, une quinzaine de chats non adoptables devraient bénéficier du Chatipi de Saint-Geniès-de-Comolas.

La face cachée de la formation scientifique : des milliers d’animaux mis à mort chaque année

La face cachée de la formation scientifique : des milliers d’animaux mis à mort chaque année

La face cachée de la formation scientifique : des milliers d’animaux mis à mort chaque année
14.03.2025
France
La face cachée de la formation scientifique : des milliers d’animaux mis à mort chaque année
Expérimentation animale

Depuis 2020, l’utilisation d’animaux, toutes espèces confondues, dans le cadre des formations ne cesse d’augmenter. Professionnels et étudiants prennent part à ces séances d’apprentissage, afin d’acquérir ou d’améliorer des compétences préexistantes.

Ces gestes réalisés sur des milliers d’êtres vivants et sensibles aboutissent toujours à la mise à mort de la quasi-totalité d’entre eux… Encore une fois, malgré l’existence d’alternatives efficaces. One Voice lève le voile sur ces pratiques cruelles et exige la fin de ces méthodes obsolètes !

Des souris aux cochons : aucune espèce n’est épargnée

En 2022, selon les derniers chiffres parus à ce sujet, plus de 35 000 animaux ont été tués dans le cadre de formations au sein des universités et laboratoires français. Bien que la moitié d’entre eux soient des souris, toutes les espèces sont concernées. De nombreux rongeurs, ainsi que des lapins, cochons, moutons, chevaux et chiens servent à se faire la main. 

La souffrance au rendez-vous

Tous subissent des interventions invasives, souvent sans autre finalité que l’apprentissage des gestes techniques : mutilations osseuses, plaies cornéennes, chirurgies dentaires ou cardiaques… Les douleurs sont parfois si intenses qu’elles entraînent des troubles neurologiques et comportementaux, comme l’agressivité ou l’automutilation.

Qu’ils endurent plusieurs jours de souffrance ou soient immédiatement tués, leur sort est scellé dès leur entrée dans ces laboratoires.

Mise à mort systématique et chosification

À l’issue de la plupart des journées de formation, l’ensemble des animaux est tué. Sans compassion de la part de leurs tortionnaires, même ceux du groupe témoin, pourtant épargnés par les tests, n’échappent pas à ce sort.

Dans un projet intitulé « Formation à l’imagerie préclinique chez la souris : raffinement et réduction », des dizaines d’entre elles recevront un agent de contraste persistant dans leurs organes. Plutôt que d’attendre son élimination naturelle, elles seront mises à mort. La rentabilité prime sur leur bien-être — si on peut encore utiliser ce terme vu ce qu’elles subissent — et leur survie. Ironiquement, le projet se revendique d’une approche éthique en prônant le « raffinement » et la « réduction ».

Simples déchets, lorsqu’ils ne sont pas éliminés, ils sont « recyclés ». Un projet publié le 8 janvier dernier l’illustre parfaitement : « Les femelles seront au maximum des animaux recyclés au sein de notre animalerie. » Derrière cette pratique, une logique comptable cynique : faire baisser les chiffres sans réduire la souffrance. Un tour de passe-passe qui permet de « laver plus blanc », tout en perpétuant les mêmes pratiques.

Certains projets précisent que « l’animal peut être placé sous anesthésie générale pendant une demi-journée, voire une journée entière », pour permettre l’acquisition de gestes techniques. Ces procédures, parfois multiples et successives sur un même animal, sont envisagées sans considération pour sa capacité à se rétablir. Fréquemment, son état est jugé « non compatible avec son réveil » après plusieurs interventions. L’euthanasie, souvent décrite comme « l’issue la plus favorable », met fin à son utilité, sans à peine un regard sur la souffrance qui lui a été infligée. Dans cette logique, tous ces animaux deviennent un simple outil, une chose à recycler ou éliminer lorsque l’objectif d’apprentissage est atteint.

Des alternatives existent, soutenons-les !

Certaines universités usent déjà de méthodes alternatives à l’expérimentation animale pour former leurs étudiants. À l’aide de vidéos, de mannequins-peluches de souris et de peau artificielle, afin de les préparer aux différents gestes techniques. 

Certains dispositifs, tels que PharSim, visent à remplacer les animaux de laboratoire utilisés dans l’enseignement supérieur en proposant une simulation électronique des préparations biologiques tout en préservant l’aspect pédagogique. Ils permettent aux étudiants de manipuler du matériel de laboratoire tout en respectant les principes éthiques et environnementaux qui devraient toujours prévaloir.

 

La préfecture du Gers envisage à nouveau d’abattre et d’ouvrir le ventre de 495 renards

La préfecture du Gers envisage à nouveau d’abattre et d’ouvrir le ventre de 495 renards

La préfecture du Gers envisage à nouveau d’abattre et d’ouvrir le ventre de 495 renards
13.03.2025
Gers
La préfecture du Gers envisage à nouveau d’abattre et d’ouvrir le ventre de 495 renards
Animaux sauvages

Ni vu ni connu, le préfet du Gers autorise de nouvelles mises à mort de renards à des fins « expérimentales ». Comme le mois dernier, il s’agirait de documenter leur régime alimentaire… au prix de près de 500 vies. Après la suspension de quatre arrêtés le 3 mars, nous serons à nouveau présents au tribunal administratif de Pau le 19 mars à 9 heures, pour exiger la suspension en urgence de ces nouveaux ordres.

Une première victoire en justice… et une préfecture qui s’acharne

Il y a quelques semaines, et aussi dans le Gers, le tribunal nous donnait raison en suspendant en urgence des décisions en tout point similaires. 660 renards ont donc d’ores et déjà été épargnés. 

Mis bout à bout, ce sont donc plus de 1000 individus que la préfecture souhaitait faire abattre. Le tout pour aller fouiller dans leur estomac au nom d’une obscure « expérimentation scientifique ». Et ce alors même que des milliers d’entre eux sont déjà décimés tous les ans dans le cadre de la chasse et du déterrage.

 

Massacrer les renards pour mieux les protéger : quand l’État marche sur la tête

Du côté de la préfecture, c’est la confusion totale : après avoir évoqué la « maladresse » de ses arrêtés, elle rétropédale en indiquant qu’ils auraient pour objectif de prouver que l’espèce n’est pas « ESOD 1 ». Un contre-sens absolu alors qu’en 2023, elle a elle-même demandé au ministre chargé de la chasse de la classer dans le département. 

Comme toujours, plutôt que de chercher des alternatives non létales, le préfet cède aux lobbys qui veulent la peau de ces animaux au pelage roux, harcelés partout et en tout temps. Il doit revenir sur sa décision. Nous saisissons en urgence le tribunal administratif de Pau, pour mettre fin à ces opérations : audience le 19 mars. En attendant, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

 

1 Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.