La canicule, un supplice supplémentaire pour les animaux

La canicule, un supplice supplémentaire pour les animaux

La canicule, un supplice supplémentaire pour les animaux
01.07.2025
France
La canicule, un supplice supplémentaire pour les animaux
Habitat naturel

Contraints d’annuler nos actions de ce mercredi pour cause de canicule, nous pensons à tous les animaux qui souffrent de cette chaleur extrême et vivent constamment exposés aux risques que cela entraîne : incendies, sécheresse, manque d’eau, etc. Nous continuons à nous battre pour que captifs ou libres, ils puissent vivre dignement, sans être victimes de la hausse des températures causée par les humains. 

Les conditions de vie indignes des animaux captifs, aggravées pendant les fortes chaleurs 

Alors qu’ils subissent l’année entière un quotidien délétère, les animaux prisonniers des cirques souffrent davantage lorsque les températures atteignent des sommets : l’eau vient à manquer, sur le bitume des parkings ou dans les camions de tôle, ils suffoquent. Nous avons ainsi alerté l’opinion publique sur le sort d’un âne sans eau ni ombre dans un cirque. 

L’absurdité de la captivité bat son plein lorsque Marineland infligeait à l’ours Raspoutine les températures extrêmes de la Côte d’Azur. L’enfermement cruel est sans limite lorsqu’il s’agit de « divertir », peu importe la souffrance générée. La chaleur intense se répercute également violemment sur les orques Wikie et Keijo si loin des eaux islandaises où leurs parents ont été capturés. L’eau de leurs bassins devrait être refroidie à 15°C au maximum, ce qui n’est déjà pas le cas en temps normal.

Dans les élevages destinés à l’expérimentation animale, comme ceux de chiens à Gannat ou Mézilles, ou de primates à Rousset, des centaines d’animaux sont enfermés dans des cages ou des volières, souvent sans isolation thermique suffisante. Privés d’un environnement naturel, ils endurent la canicule, sans possibilité de se rafraîchir ni de s’abriter efficacement. Double peine avec les expériences…

Pour les individus abandonnés à eux-mêmes tels que les chats errants, cette fournaise ne fait qu’aggraver leur situation déjà dramatique. 

Le transport vers les lieux d’abattage est insupportable, mais il devient carrément suffocant lors des chaleurs extrêmes. Les animaux des cirques se retrouvent aussi ballottés de ville en ville dans des camions-cages surchauffés. 

Les primates victimes de l’expérimentation, eux, sont importés depuis l’Île Maurice ou l’Asie pendant vingt heures ou plus, dans des cages minuscules, sans accès à la nourriture ni à l’eau. 

Les animaux libres, premiers témoins du dérèglement climatique 

Les animaux sauvages sont les premières victimes du dérèglement climatique. Ils voient leurs territoires partir en fumée, doivent affronter des feux qu’ils ne peuvent fuir. Ceux qui ne sont pas piégés dans les incendies peinent à se nourrir et à s’hydrater. Il y a urgence à préserver leurs habitats : la 6e extinction de masse est en cours. Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme considère la crise climatique comme une « crise des droits humains ». Mais qu’en est-il de tous les animaux et des écosystèmes qui souffrent de par l’action de notre espèce et désormais de notre inaction quasi générale ? 

Ces derniers jours, avec un thermomètre très largement au-dessus des normales saisonnières, ont été pour eux d’une violence sans nom. Les centres de soins qui leur portent secours sont surchargés. 

Il est temps de repenser nos pratiques vis-à-vis de la nature, pour leur survie. Ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, et les chasseurs et l’urbanisation à outrance leur assènent le coup fatal. 

Pourtant, huit Français sur dix sont d’accord avec le principe d’interdire la chasse dans les régions ayant souffert de la sécheresse (sondage Ipsos/One Voice, octobre 2023).

Nous appelons les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités plutôt que de céder aux volontés destructrices des lobbys de l’agriculture intensive et de la chasse. Il est de notre devoir à tous de protéger le monde dans lequel nous évoluons et la multitude de faune et de flore qui le peuple. Ces événements météorologiques extrêmes viennent nous rappeler que nous sommes dépendants de cette nature que l’humanité chahute tant. Pour elle et tous ceux qui l’habitent, nous continuons à lutter

Face à la mort des poissons de la Grenne, One Voice interpelle la préfecture restée silencieuse

Face à la mort des poissons de la Grenne, One Voice interpelle la préfecture restée silencieuse

Face à la mort des poissons de la Grenne, One Voice interpelle la préfecture restée silencieuse
26.06.2025
Loir-et-Cher
Face à la mort des poissons dans la Grenne, One Voice interpelle la préfecture restée silencieuse
Habitat naturel

Également appelée « ruisseau de Tuilerie », la Grenne subit des altérations de son milieu naturel… et pour cause : une entreprise classée Seveso seuil bas (1) est installée à proximité. Le 12 mars 2025, tous les poissons présents meurent, sans alerte ni explication des autorités. Animaux sauvages et familiers, flore et humains sont menacés par des risques sanitaires potentiels. Le temps passe, et pourtant, l’opacité règne : la préfecture du Loir-et-Cher ne donne aucun détail sur les vérifications de l’eau. Aujourd’hui, One Voice soutient les riverains, sollicite la communication des informations et la restauration de ce milieu naturel habité.

Un site sous surveillance, mais pas sans impact

Barbeaux, brochets, anguilles, truites, écrevisses : jusqu’à récemment, le bras de la Grenne abritait tout un écosystème. Mais le 12 mars, une véritable hécatombe est découverte : les individus sont retrouvés agonisants et s’éteignent les uns après les autres. Tel l’effet d’une bombe, la pollution qui serait à l’origine du désastre reviendrait aux activités de l’établissement Aalberts, situé à quelques pas de la rive. 

Spécialisée dans la production de systèmes de canalisation de liquides et de gaz, cette dernière n’est pas inconnue des habitants : déjà en 2018 et 2021, des produits toxiques sont rejetés dans l’eau. Des incendies se sont également déclarés dans l’usine. Cette société abrite de nombreux éléments chimiques dangereux, expliquant son classement en tant que SEVESO seuil bas… Elle est ainsi surveillée mais pas totalement vertueuse. Ces sites industriels, aux abords de zones naturelles, révèlent chaque jour un peu plus leur dangerosité et la mise à mort des animaux et de la biodiversité dans son ensemble. 

Une eau polluée, des poissons morts… et une absence de transparence

Une suspicion de présence de brome, de cyanure et de javel serait responsable de la dégradation de la qualité de l’eau. Des ingrédients toxiques, qui peuvent provoquer des irritations des voies respiratoires, des réactions oculaires, la mort. Surtout, ces composants ne disparaîtront pas sans une intervention humaine… 

Mais comme si de rien n’était, aucune mesure n’est prise : ni la population, ni d’ailleurs les agriculteurs qui en font partie et sont les premiers concernés, n’ont reçu d’éléments sur cette pollution. Alors qu’une analyse des eaux est réalisée, on note un manque crucial de transparence : après l’absence de publication par les préfets, ce sont désormais les rapports qui demeurent inconnus de tous. L’Office français de la biodiversité avait relevé une eau contaminée en alcalis, ce qui a conduit à l’interdiction de la pêche par arrêté. Mais du jour au lendemain, la décision est levée. Les substances nocives se seraient-elles envolées miraculeusement ? Contre les atteintes à l’environnement et l’empoisonnement de la nature, qu’il soit volontaire ou non, les faits ne resteront pas ignorés.

Dès maintenant, signez la pétition « La Grenne en vie ! », et avec One Voice, interpellez les autorités pour demander la communication des résultats des analyses et la restauration du lieu : 

Monsieur le Préfet, 

Le 12 mars 2025, de nombreux poissons sont retrouvés morts dans la rivière de la Grenne. Par suite, des analyses ont été réalisées et sont aujourd’hui passées sous silence. 

Or, les articles L. 311-1 et suivants du Code des relations entre le public et l’administration disposent que les personnes publiques ont l’obligation de communiquer les documents administratifs qu’elles détiennent aux personnes qui en font la demande.

C’est également ce qui ressort du Code de l’environnement, qui impose la communication « de toutes informations relatives à l’environnement détenues, reçues ou établies par les autorités publiques », dont « l’état des éléments de l’environnement, notamment l’air, l’atmosphère, l’eau, le sol, les terres, les paysages, les sites naturels, les zones côtières ou marines et la diversité biologique, ainsi que les interactions entre ces éléments » (articles L.124-1 et suivants). 

Les nombreux risques environnementaux et sanitaires sont aujourd’hui méconnus et pourtant, aucune communication n’a été faite aux riverains, ni même aux agriculteurs.

Qu’en est-il de l’utilisation de l’eau de cette rivière ? Faut-il attendre une nouvelle hécatombe avant que ne soient transmis ces documents ? 

Combien d’animaux, sauvages et domestiques, de végétaux, de plantes, d’algues, et de citoyens, seront touchés par les conséquences désastreuses de ce silence ? 

Nous vous demandons de mettre fin à l’opacité et de communiquer toutes informations relatives aux analyses effectuées à la suite de ces faits, dans des délais suffisants pour permettre à tout citoyen intéressé de connaître les incidences de cette pollution sur l’environnement et sa propre santé.

Nous sollicitons également la prise de mesures visant à restaurer et maintenir la biodiversité.    

Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de mes respectueuses salutations.

 

1 Site classé en raison des risques industriels, qu’ils soient modérés (seuil bas) ou majeurs (seuil haut), liés à la présence de produits chimiques dangereux. L’usine doit alors respecter des règles de sécurité strictes pour prévenir tout accident.

Inauguration du Chatipi de Drancy le 5 juillet : un projet éthique pour les chats errants et de sensibilisation citoyenne

Inauguration du Chatipi de Drancy le 5 juillet : un projet éthique pour les chats errants et de sensibilisation citoyenne

Inauguration du Chatipi de Drancy le 5 juillet : un projet éthique pour les chats errants et de sensibilisation citoyenne
25.06.2025
Drancy
Inauguration du Chatipi de Drancy le 5 juillet : un projet éthique pour les chats errants et de sensibilisation citoyenne
Animaux familiers

Le samedi 5 juillet 2025 à 11 h au 5, Villa de l’Avant-Garde, Drancy inaugurera son tout premier Chatipi. Ce projet permettra d’encadrer la population féline, d’offrir un abri aux chats errants et de sensibiliser les habitants à leur situation, souvent méconnue. L’inauguration de l’abri, situé sur un terrain municipal, se déroulera en présence de Mesdames Aude Lagarde, Maire de Drancy, Marie-José Pinto-Vaz, Présidente de l’association Les Animaux Errants de l’Économie, et Mathilde Perrot, représentante de One Voice.

Une urgence locale

Malgré les actions de terrain menées par la Ville de Drancy et les associations locales, la commune fait face à une population de chats errants toujours grandissante, liée à de trop nombreux abandons ou encore, à la non-stérilisation des animaux par leurs propriétaires. Trop souvent perçus, à tort, comme autonomes, les chats sans famille sont en réalité confrontés aux maladies, au froid, à la faim, parfois même à la malveillance humaine.

À l’initiative de la ville et en partenariat avec One Voice, ce Chatipi permettra non seulement d’offrir un abri aux félins sans foyer, qui seront stérilisés et identifiés, mais aussi d’informer les citoyens sur l’importance de cette opération et sur la nécessité de respecter ces êtres vivants.

Implanté dans un quartier pavillonnaire, cette action a reçu un accueil très favorable des riverains, preuve que la sensibilisation et la médiation peuvent faire évoluer les mentalités. 

Répartition des tâches 

One Voice, créatrice du projet, a financé le chalet, les chatières et les panneaux pédagogiques, les frais vétérinaires pour quinze chats (stérilisation, identifications et tests pour les maladies félines), ainsi que trente kilos de croquettes pour le lancement de l’action.

L’association Les Animaux Errants de l’Économie prendra en charge l’achat de nourriture, le nourrissage et les frais vétérinaires des résidents du Chatipi, sur le long terme. Elle organisera les trappages, le suivi sanitaire des chats, l’aménagement et le nettoyage du chalet. Les félins les plus sociables seront proposés à l’adoption. 

La commune de Drancy a gracieusement mis à disposition un terrain lui appartenant. Les services techniques de la ville ont pris en charge la création de la dalle en béton soutenant le chalet, le montage de celui-ci ainsi que l’installation des panneaux et chatières. La ville gèrera par ailleurs l’entretien dans le temps de tout ce matériel.

Un programme national aux multiples visages

À travers la France, plus de soixante Chatipis ont déjà vu le jour, y compris dans des EHPAD, des écoles et des hôpitaux, pour apporter du réconfort ou servir de support pédagogique. Cette initiative, qui mêle protection animale et éducation citoyenne, est aujourd’hui reconnue pour son impact concret sur le terrain.

📍 Information pratiques

Adresse : 5, Villa de l’Avant-Garde, 93700 Drancy

Date : Samedi 5 juillet 2025

Heure : 11 h

L’inauguration sera suivie d’un pot convivial organisé par la mairie.

Expérimentation animale: ce que révèle notre rapport sur les inspections des laboratoires

Expérimentation animale: ce que révèle notre rapport sur les inspections des laboratoires

Expérimentation animale: ce que révèle notre rapport sur les inspections des laboratoires
25.06.2025
France
Expérimentation animale: ce que révèle notre rapport sur les inspections des laboratoires
Expérimentation animale

One Voice a obtenu et attentivement analysé pas moins de 567 rapports d’inspection dressés entre 2013 et 2023 dans 67 départements français où des animaux subissent des expériences. Irrégularités en masse, projets mis en œuvre avant même d’avoir reçu les autorisations nécessaires, sanctions pas appliquées… Ces documents mettent au jour la réalité de l’expérimentation animale: en plus de souffrir sous les scalpels, les animaux utilisés ne sont même pas convenablement protégés par les rares garde-fous prévus par la réglementation. Nous sollicitons des vérifications plus fermes au sein des laboratoires et plus de transparence, car obtenir ces documents a été un combat à part entière*.

En France, les laboratoires doivent faire l’objet de contrôles préfectoraux obligatoires tous les trois ans en moyenne, voire chaque année pour ceux utilisant des primates, des chiens ou des chats. De quoi relever les manquements aux textes réglementant ces pratiques et contraindre les établissements en défaut à les corriger… en théorie. La réalité est tout autre.

Des irrégularités à n’en plus finir

Pour avoir accès à ces 567 rapports d’inspection, nous avons dû nous battre, réclamant auprès des tribunaux ce que les administrations auraient dû nous fournir sur simple demande. Face aux conclusions de ces visites, pourtant souvent programmées à l’avance, on comprend pourquoi le lobby de l’expérimentation animale défend bec et ongles son opacité et se frotte les mains des décisions de justice limitant cette transparence.

Périodes de quarantaine non respectées à l’arrivée des animaux dans les laboratoires, cages trop petites, stress non pris en compte… Ce qui se joue pour les victimes dans ces établissements, avant même qu’elles subissent la moindre expérience, déroge clairement aux normes de « bien-être » en vigueur. Est-ce vraiment si surprenant? Quand on sait que les agents qui y travaillent ne répondent même pas à la maigre obligation d’instruction à laquelle ils sont tenus? Entre enseignements manqués depuis des années et tableaux de suivi des compétences non mis à jour, il ne faut pas s’étonner si la souffrance des individus destinés aux paillasses carrelées est elle aussi prise à la légère… 

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Sans sanctions, rien ne change pour les animaux 

Que se passe-t-il lorsque de telles infractions sont relevées? L’immense majorité du temps, absolument rien. Des animaux proviennent d’élevages non agréés, sans la moindre dérogation? Pas grave. Pour plusieurs non-conformités recensées du même genre, nous n’avons pas trouvé la moindre trace d’une condamnation. Des laboratoires enferment plus de cinq souris dans une boîte en plastique de la taille d’une demi-feuille A4? Qu’importe! Ils ne seront pas punis pour ces faits, à l’image de l’Institut Pasteur.

Alors les illégalités perdurent… comme nous l’avons dénoncé par exemple pour les singes exploités à SILABE. Quand l’agrément du centre de primatologie strasbourgeois a été annulé, les conditions innommables dans lesquelles ils étaient détenus ont été ignorées… C’est le vice de procédure qui a fait pencher la balance…

La France doit enfin se mettre à niveau

Avec nettement moins d’inspections que les autres pays de l’Union européenne et des visites inopinées dévoilant plus de violations que celles prévues, la France confirme sa place de mauvaise élève de l’Europe. Quand on sait que de nombreux projets sont mis en œuvre avant validation du ministère et sans même avoir reçu l’avis d’un comité éthique –entité largement dépourvue d’impartialité et d’indépendance-, on ne peut que mesurer l’aberration! Cette farce cruelle dont les animaux paient le prix doit cesser.

Nous demandons: 

  • L’instauration de deux contrôles par an, avec un minimum de 50% d’inspections inopinées, et de vraies sanctions.
  • Que le système d’inspection français soit contrôlé par la Commission européenne.
  • L’interdiction de « l’euthanasie » des animaux par toute autre méthode que le surdosage d’anesthésique, sauf cas exceptionnel justifié pour des raisons vétérinaires et strictement dans l’intérêt de l’animal concerné, avec rapport détaillé.
  • L’interdiction des mises à mort pour des raisons pratiques sans intérêt expérimental et en dehors des situations d’euthanasie médicale, qu’il s’agisse d’animaux utilisés ou d’animaux nés et détenus sans avoir été expérimentés.
  • L’obtention des rapports d’inspection sur simple demande, tel que déjà prévu par la loi.

Signez et partagez nos pétitions pour les animaux victimes de l’expérimentation animale!

* Nous remercions chaleureusement Nicolas Marty, notre ancien collègue (de 2022 à 2024), qui a mis à disposition de One Voice de nombreux documents obtenus après des procédures qu’il avait engagées avant son embauche. Il a depuis fondé l’Observatoire de l’Expérimentation Animale.

One Voice, AVES et Animal Cross attaquent l’énième arrêté ministériel anti-loups

One Voice, AVES et Animal Cross attaquent l’énième arrêté ministériel anti-loups

One Voice, AVES et Animal Cross attaquent l’énième arrêté ministériel anti-loups 25.06.2025
France
One Voice, AVES et Animal Cross attaquent l’énième arrêté ministériel anti-loups Animaux sauvages

Encore un arrêté ministériel publié ce 21 juin, rendant plus aisée la mise à mort de loups… Les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture continuent de raconter qu’aucune mesure de protection n’est envisageable pour certains troupeaux, tout en publiant une liste de prétendues « mesures »… qui en sont justement. Cette manipulation grossière appelle une réponse ferme. One Voice, AVES et Animal Cross, saisissent à nouveau la justice pour faire annuler ce texte injustifiable.

 

Une duplicité ministérielle sans vergogne

En février, un premier arrêté modifiait le cadre juridique entourant les tirs de loups et instaurait la fiction de la “non-protégeabilité”  des vaches et des chevaux. Ce concept, non défini à l’époque, vient d’être « précisé » dans un arrêté publié six mois plus tard. Résultat : ces fameuses “mesures de réduction de vulnérabilité” sont des dispositifs de protection, déjà reconnus pour les élevages de moutons et de chèvres par exemple.

Autrement dit, les ministères ont sciemment travesti la réalité pour mieux faire passer leur projet. La tromperie est manifeste, l’intention limpide : maquiller un dispositif d’abattage sous couvert de “gestion”.

Nous avions dénoncé cette opération de diversion lors de la consultation publique. Nous la combattons aujourd’hui en justice, comme nous l’avons fait pour le texte précédent. Le gouvernement ne peut continuer impunément à manipuler les textes pour mieux délégitimer toute tentative de coexistence entre humains et animaux sauvages.

Pourquoi ne pas aller au bout de la démarche et financer ces nouvelles mesures en les reconnaissant comme de vraies protections ? Parce qu’il est beaucoup plus simple de nourrir la haine que les éleveurs vouent aux loups que de chercher de vraies solutions pour cohabiter. Doit-on redire encore une fois que les tirs létaux ne sont pas efficaces ? Le rapport sur le pastoralisme de l’Assemblée nationale publié en avril dernier le démontre lui-même, dans la lignée de notre propre étude sur le même sujet. 

Une stratégie de contournement pour mieux abattre

Car ne nous y trompons pas : il ne s’agit nullement ici d’améliorer la protection des troupeaux. Ces mesures ne seront ni reconnues officiellement ni financées. Elles ne servent qu’un seul objectif : justifier administrativement les tirs. Les éleveurs, laissés à eux-mêmes, n’y trouveront aucune aide concrète. En revanche, ils se verront accorder le droit de tuer.

Depuis l’aval donné par le Conseil de l’Union européenne pour appliquer le déclassement des loups, les discours les plus brutaux se sont libérés. Certains députés, galvanisés par ce recul, ne cherchent même plus à masquer leur volonté d’extermination. Le député Pierre Cordier l’a exprimé sans détour à l’Assemblée : « Les grillages, ça ne sert à rien ; il faut tirer ! » Pas une voix ne s’est élevée pour contredire cette déclaration glaçante.

Vers une liquidation systématique

Ce ne sont pas de simples dérives : c’est une politique assumée d’élimination. La préfète en charge du Plan national d’action sur les loups s’est d’ailleurs étonnée d’un  “chiffre inédit” de loups abattus. Non pas pour s’en alarmer, mais pour craindre que le quota annuel ne soit atteint trop tôt. Toute son inquiétude portait sur la marge de manœuvre restante pour continuer à céder aux injonctions des lobbys agro-pastoraux.

Nous résistons

Face à cette offensive méthodique contre une espèce native de notre région du globe, nous ne plierons pas. Nous appelons toutes celles et ceux qui refusent cette logique d’extermination à se mobiliser. Le 2 juillet, en particulier pour Camille, Milo et Mina, nous serons respectivement à Mâcon et Tulle et porterons haut et fort la voix des loups. Si vous ne pouvez vous joindre à nous, signez et partagez notre pétition. Faisons barrage ensemble à cette politique d’anéantissement.

 

Stop au tiercé de cochons à Vabres-l’Abbaye : la détresse animale n’est pas un divertissement

Stop au tiercé de cochons à Vabres-l’Abbaye : la détresse animale n’est pas un divertissement

Stop au tiercé de cochons à Vabres-l’Abbaye : la détresse animale n’est pas un divertissement
24.06.2025
Aveyron
Stop au tiercé de cochons à Vabres-l’Abbaye : la détresse animale n’est pas un divertissement
Exploitation pour le spectacle

Chaque été à Vabres-l’Abbaye (Aveyron), de jeunes cochons sont poursuivis, soulevés et malmenés pour amuser le public lors d’une « course » aberrante baptisée le « tiercé de cochons ». Cette pratique, qui dure depuis plus de quarante ans, suscite des critiques croissantes. En 2022, One Voice avait déjà tiré la sonnette d’alarme en adressant une lettre ouverte aux autorités locales. La fête, qui se tient sur quatre jours à compter du 4 juillet – et propose pourtant diverses activités conviviales, entre concours de pétanque, buvette, restauration, concerts, maquillage et jeux gonflables —, peut tout à fait se passer de cette course indigne. Il est temps d’y mettre un terme. Il est possible de se divertir sans terroriser des animaux.

Forcés à courir, franchir des obstacles, poursuivis par des humains qui les effraient en frappant des mains et en les poussant par-dessus des fûts métalliques ou bottes de paille, les porcelets apeurés, poussés à bout, sont traités comme des objets de divertissement, leurs cris et leur détresse ignorés au nom d’une « animation » dépassée et cruelle.

La souffrance animale niée au nom du divertissement

Cette pratique, même si elle peut à première vue sembler anodine, est pourtant une forme de maltraitance animale. Elle inflige un stress intense et un tourment inutile à ces êtres sensibles, qui méritent respect et protection, non d’être utilisés comme des jouets pour amuser la foule. Elle apprend à nos enfants que l’on peut rire de la souffrance d’autrui. La tradition ne peut en aucun cas justifier ce genre de traitement dégradant.

Il est temps de briser le silence autour de ce « jeu » scandaleux. De plus en plus de voix dénoncent cette brutalité et demandent la fin immédiate de ce tiercé cruel. Que deviennent ces petits cochons après la course ? Les entasse-t-on dans un camion à destination de l’abattoir ? Les renvoie-t-on dans un élevage intensif pour être engraissés d’abord ?…

Pour une fête respectueuse et porteuse de valeurs

La commune de Vabres-l’Abbaye, riche d’un patrimoine culturel à valoriser, doit tourner la page de cette pratique indigne qui ternit son image. Nous appelons le comité des fêtes, les élus locaux et l’ensemble de la population à stopper cette souffrance et adopter des alternatives respectueuses, des activités festives sans violence ni exploitation animale.

Nous devons transmettre aux générations futures des valeurs d’empathie, de respect et de compassion. La cruauté n’a pas sa place dans nos traditions, nos fêtes ni dans notre société. Le tiercé de cochons doit cesser, et c’est ensemble que nous pouvons y parvenir, de la même manière que notre mobilisation collective a permis de mettre un terme au jeu du « cou de l’oie » à Lesmont en 2025 et Saint-Bonnet-près-Riom en 2024.

Chèvres férales : la justice tranche, les préfets s’acharnent

Chèvres férales : la justice tranche, les préfets s’acharnent

Chèvres férales : la justice tranche, les préfets s’acharnent
24.06.2025
Savoie Chèvres férales : la justice tranche, les préfets s’acharnent
Animaux familiers

Quelques chèvres échappent à la surveillance de leur propriétaire et divaguent dans les hauteurs ? Pour les préfets, la solution est toute trouvée : les faire abattre sans délai par des chasseurs assermentés. Bien entendu, les propriétaires, identifiés, ne sont pas inquiétés. En Haute-Savoie, nous avons obtenu la suspension en urgence de l’arrêté par le tribunal. C’est maintenant en Savoie que nous attaquons un nouvel ordre de battue avec notre partenaire l’AJAS, et demandons au préfet de retirer immédiatement son arrêté. 

L’abattage de chèvres divagantes, nouveau sport régional ?

Ce déferlement de violence a une explication : ces quelques individus représenteraient un danger « grave et immédiat » pour les humains, à cause de potentielles attaques ou accidents de la route… Et ce alors que, selon la préfecture elle-même, ils évoluent loin de tout, dans des zones difficilement accessibles. Quant à la protection des bouquetins, rappelons que la préfecture de Haute-Savoie en fait déjà abattre chaque année pour rassurer les producteurs de reblochon et autres fromages…

Bref, une fois de plus, les autorités succombent à la logique des chasseurs : un problème, une solution, tuer des animaux. Comment croire qu’en 2025, il serait absolument impossible de les capturer ? La réalité est claire : pour les autorités, leur vie ne vaut pas la peine de chercher des alternatives qui, pourtant, existent. Alors elles choisissent la facilité, une fois de plus. 

Derrière la brutalité de l’État, l’indifférence des propriétaires

En Savoie comme dans le département voisin, les propriétaires sont clairement identifiés. Mais ne veulent pas agir. Plutôt que de le leur imposer, les préfets se tournent alors machinalement vers les lieutenants de louveterie, ces chasseurs dont la fonction consiste à tuer des animaux qui, bien souvent, ne posent aucun problème

Il est grand temps de mettre un terme à ces arrêtés ordonnant l’abattage d’animaux domestiques dont le seul tort est de vivre. Avec l’AJAS, nous attaquons l’arrêté du préfet de Haute-Savoie devant le tribunal administratif de Grenoble. 

Voici ce que vous pouvez demander à la préfète de Savoie en lui adressant un courrier : 

« Madame la Préfète,

L’abattage des chèvres échappées à leurs propriétaires n’est pas la solution.

Ces animaux ne présentent aucun risque grave et imminent pour la sécurité publique.

Le 5 juin 2025, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu un arrêté similaire du préfet de Haute-Savoie. La juge des référés y a reconnu qu’aucun intérêt public ne s’opposait à la suspension de l’arrêté, manifestement illégal.

Enfin, il est évident que des solutions alternatives à l’abattage existent, notamment la capture. Il n’est pas acceptable que les propriétaires des chèvres, qui sont connus, échappent à leur responsabilité au seul motif qu’ils ne souhaitent pas intervenir. Il est temps d’abandonner le réflexe consistant à faire tuer des animaux au moindre problème !

Par la présente, je vous demande donc, Madame la Préfète, de bien vouloir retirer votre arrêté.

Je vous prie d’agréer mes sincères de croire en l’assurance de mes respectueuses salutations. »

Adresse : Préfecture de la Savoie, Château de ducs de Savoie Accueil général, Pl. Caffe, 73000 Chambéry

Vente illégale d’un lion à un taxidermiste: la famille Gougeon récidive

Vente illégale d’un lion à un taxidermiste: la famille Gougeon récidive

Vente illégale d’un lion à un taxidermiste: la famille Gougeon récidive
19.06.2025
France
Vente illégale d’un lion à un taxidermiste: la famille Gougeon récidive
Exploitation pour le spectacle

Au printemps 2025, nous avons reçu des documents indiquant qu’un dresseur bien connu de notre association aurait vendu un lion à un taxidermiste étranger, qui aurait lui même revendu l’animal naturalisé à une société parisienne. Seul hic dans ce système qui autorise encore la « naturalisation » d’animaux pour couronner leur vie de misère: le cirque n’avait pas le droit d’avoir cet animal et encore moins de le céder pour s’enrichir sur son dos. Face à cette transaction honteuse et illicite, nous avons déposé plainte auprès de la procureure de la République de Paris.

Des fauves traités comme des objets jusqu’après leur mort

Teddy Gougeon doit décidément se plaire dans les tribunaux… En 2024, nous l’avions déjà fait condamner pour son exploitation illégale d’animaux non domestiques, pour laquelle il ne possédait aucun certificat de capacité, et pour mauvais traitements commis par un professionnel. Verdict: six mois de prison avec sursis et une interdiction de détenir un animal sauvage pendant 5 ans pour le dresseur du Cirque William Zavatta.

On sait maintenant que le circassien ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a vendu à un taxidermiste la dépouille d’un lion qu’il n’avait aucun droit ni de détenir, ni de céder à qui que ce soit. Comment celui-ci a-t-il été tué avant d’être mis à tremper dans un bain de tannage, comme Dorian avant lui? Avait-il seulement un nom? Après toute une vie d’exploitation, ses bourreaux ne se sont pas gênés pour tirer une dernière fois profit de lui, se livrant à un trafic totalement prohibé. Ils ont même réussi à obtenir un permis d’exportation du corps vers l’Indonésie auprès de la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (DRIEAT Île-de-France) en décembre 2024. Tout semble aller comme sur des roulettes pour les ennemis des animaux…

Vers la mise en place d’une loi bâclée… et un trafic débridé?

Ce n’est pas la première fois que nous dénonçons ces agissements. En 2021, nous avions déjà mis au jour les manœuvres d’un dresseur de la même famille, Joseph Gougeon, qui avait eu recours à un taxidermiste non agréé, chez qui nous avions mené l’enquête. Un trafic juteux qui peut rapporter plus de 10000 euros par individu à la peau cupidement arrachée… et qui a de quoi allécher les circassiens. Alors que l’entrée en vigueur de l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques itinérants arrive à grands pas et que le ministère de la Transition écologique a définitivement renoncé à financer des places en sanctuaire, que vont-ils faire de ceux qu’ils ne pourront plus fouetter sous leurs chapiteaux? Fidèles à eux-mêmes, il y a fort à parier qu’ils choisiront l’option la plus rentable, au détriment des animaux et au mépris de la loi… L’État s’en lavera-t-il aussi les mains, si le trafic de faune sauvage explose à cause de son incompétence? Nous ne le permettrons pas!

Au nom du lion tué et vendu pour être expédié à l’étranger, nous avons déposé plainte contre Teddy Gougeon et la société de taxidermie impliquée, et demandons l’ouverture d’une enquête. Joignez votre voix à la nôtre en signant notre pétition: dites stop aux animaux dans les cirques!

Saône-et-Loire : un nouveau loup, une vieille haine

Saône-et-Loire : un nouveau loup, une vieille haine

Saône-et-Loire : un nouveau loup, une vieille haine
18.06.2025
Saône-et-Loire
Saône-et-Loire : un nouveau loup, une vieille haine
Animaux sauvages

Depuis 2019, les loups tentent timidement de revenir en Saône-et-Loire. Chaque fois, la même histoire se répète : l’animal s’installe, déclenche la fureur des lobbys agricoles, puis est abattu. En 2020, 2021, 2023… tous ont été tués. Alors qu’il faudrait investir massivement dans les moyens de protection, le préfet a décidé, le 15 mai, de réduire les mesures de protection que doivent mettre en place les éleveurs de six communes pour obtenir des subventions publiques. Parce que la cohabitation entre humains et vie sauvage est la seule voie viable, nous attaquons cet arrêté devant le tribunal administratif de Dijon.

Photo : OFB-SD71

Camille, dernier loup installé à Morey, pris pour cible

En décembre 2023, en Saône-et-Loire, un loup a été blessé d’une balle à la cuisse. Après avoir survécu des mois dans d’atroces souffrances, il a été retrouvé mort en février 2025, dans des conditions suspectes qui nous ont poussés à déposer plainte. Nous avions pourtant proposé de le transférer vers un sanctuaire en Italie. Nous n’avons rencontré que le silence des autorités.

Il y a quelques semaines, un nouvel individu, Camille, a été repéré à Morey, dans la même commune que son prédécesseur blessé. Les images captées par un piège photographique ont été authentifiées par la préfecture le 12 mai. Ce simple constat a suffi à relancer les tensions. La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs 71, dans une lettre ouverte, ont immédiatement appelé à l’élimination pure et simple de ce loup.

Le préfet plie sous la pression des lobbys

Pour les représentants de l’agriculture intensive, l’abattage de Camille ne suffisait pas. Ils n’ont qu’un seul objectif : éradiquer les loups coûte que coûte. Les mesures de protection ne les intéressent pas, et ils ont pesé de tout leur poids auprès du préfet avec un message simple : moins de mesures de protection, plus d’argent pour les éleveurs. Bref, le beurre et l’argent du beurre.

Accueilli sur les lieux le 13 mai avec des carcasses de moutons en signe de protestation, le préfet a cédé deux jours plus tard. Désormais, dans les six communes concernées, pour être subventionnés, les éleveurs n’auront plus à mettre en place deux mesures de protection (« cercle un »), mais seulement une (« cercle deux »).

Face à ce renoncement, nous avons déposé un recours devant le tribunal administratif de Dijon pour faire annuler l’arrêté préfectoral. Tuer Camille ne résoudra rien. Plutôt que de céder face à des lobbys rétrogrades, il est grand temps d’investir massivement dans les mesures de protection, qui permettront seules d’assurer une cohabitation harmonieuse entre les loups et les humains.
Rejoignez-nous devant la préfecture de Mâcon, le 2 juillet à 10h, pour Camille. Signez pour que les loups puissent enfin vivre en paix.

 

Cheval laissé pour mort, attaché à un tracteur : One Voice porte plainte pour dénoncer l’impunité

Cheval laissé pour mort, attaché à un tracteur : One Voice porte plainte pour dénoncer l’impunité

Cheval laissé pour mort, attaché à un tracteur : One Voice porte plainte pour dénoncer l’impunité
13.06.2025
Cheval laissé pour mort, attaché à un tracteur : One Voice porte plainte pour dénoncer l’impunité
Animaux familiers

Dans le village de Guenrouët, en Loire-Atlantique, courant avril, un homme a attaché un cheval à la fourche d’un tracteur, sans eau ni nourriture. Il l’a laissé là, jusqu’à ce que le pauvre animal, déjà d’une maigreur extrême, meure de soif et d’épuisement. Dans le même temps, ce propriétaire d’une décharge illégale continue de polluer l’environnement. One Voice porte plainte et exige que justice soit enfin rendue, pour mettre un terme à l’impunité de ceux qui pensent que les animaux et la nature leur appartiennent.

Pour le cheval, des maltraitances et un acte de cruauté inqualifiable

En avril 2025, des témoins bouleversés nous alertent : un cheval, vu quelques jours plus tôt attaché à un tracteur en plein champ, est retrouvé effondré, mort de soif et d’épuisement. Incapable de bouger, sans nourriture ni eau, il a agonisé dans l’indifférence. Son corps squelettique révèle une longue souffrance, infligée sciemment.

Ce n’est pas une négligence, mais un acte délibéré de cruauté. Une torture lente, volontaire, qui rappelle le sort tragique d’Happy ou encore de Casimir et Gazelle. L’auteur des faits n’en est pas à son coup d’essai. Bien connu des forces de l’ordre et des habitants pour des actes similaires, il continue pourtant à nuire. Comment a-t-on pu laisser faire ?

Nous exigeons des poursuites rapides et une condamnation exemplaire

Comme si cela ne suffisait pas, il est également propriétaire d’une décharge illégale, où s’entassent des déchets qui polluent les sols et les eaux. Malgré les condamnations, rien n’y fait. C’est l’exemple tragique de l’impuissance des autorités à faire respecter les règles lorsqu’il s’agit de protéger la nature. Il est désormais temps de prendre les mesures qui s’imposent.

Nous déposons plainte auprès du procureur de la République de Saint-Nazaire. Pour le cheval abandonné et laissé pour mort, l’homme risque 60 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement. Nous exigeons des poursuites rapides et une justice exemplaire, pour mettre un terme à l’impunité. En attendant, signez notre pétition pour que les chevaux obtiennent le statut d’animal familier !