Wikie et Keijo : l’espoir d’un sanctuaire pour les orques de Marineland

Wikie et Keijo : l’espoir d’un sanctuaire pour les orques de Marineland

Wikie et Keijo : l’espoir d’un sanctuaire pour les orques de Marineland
12.12.2025
Antibes
Wikie et Keijo : l’espoir d’un sanctuaire pour les orques de Marineland
Exploitation pour le spectacle

COMMUNIQUE DE PRESSE Antibes, le 12 décembre 2025

Le gouvernement français a annoncé son souhait d’un transfert prochain de Wikie et Keijo vers un sanctuaire marin au Canada, une première en Europe pour des orques. Après des années de mobilisation sur le terrain et de travail conjoint avec les vétérinaires et biologistes marins jusque dans les tribunaux, One Voice accueille cette décision comme une victoire décisive pour le bien-être des orques et un tournant majeur dans la sortie progressive de la captivité des cétacés en France.

Le ministre de la Transition écologique vient d’annoncer son souhait que Wikie et Keijo, les deux dernières orques détenues à Marineland Antibes, soient transférées vers un sanctuaire marin en Nouvelle-Écosse (Canada) d’ici l’été 2026.

One Voice, qui travaille depuis cinq ans à la concrétisation de ce projet de sanctuaire aux côtés du Whale Sanctuary Project et des plus grands spécialistes mondiaux, salue une avancée majeure et remercie le ministère pour son écoute et son engagement en faveur d’une solution enfin digne pour ces deux orques. Le sanctuaire peut être prêt à les accueillir dès le mois d’août. À terme, il offrira une véritable vie à d’autres individus captifs.

Cette décision ouvre un nouvel horizon pour l’ensemble des cétacés encore captifs en France, alors que plusieurs pays amorcent une transition similaire. Au Mexique, les 135 dauphins détenus en delphinarium doivent être progressivement transférés vers des sanctuaires marins. One Voice appelle Marineland à accompagner pleinement ce mouvement, à maintenir les orques sur place en sécurité jusqu’à l’achèvement du sanctuaire, et à renoncer à tout transfert vers un autre delphinarium.

Il y a deux ans, l’association avait déjà empêché en urgence l’envoi de Wikie et Keijo au Japon. Elle n’a jamais cessé de croire qu’un avenir meilleur était possible – pour Wikie, dont les parents avaient été capturés dans l’Atlantique Nord mais aussi pour son fils Keijo, jeune orque de 12 ans encore fragile, endeuillé par la perte de plusieurs membres de sa famille.

Accompagner Wikie et Keijo vers une vie nouvelle

La préparation du transfert constitue désormais une étape clé. Après des années de captivité, les orques devront bénéficier d’une remise en forme progressive : bilans de santé, soins spécialisés et exercices adaptés pour renforcer une musculature peu sollicitée. Cette transition devra se faire conjointement avec les soigneurs de Marineland et les experts partenaires de One Voice.

Le transport vers la Nouvelle-Écosse, qui s’effectuera par avion, nécessite une logistique rigoureuse et des moyens dédiés. Sur place, les installations du sanctuaire — 40 hectares de mer protégée, au coeur du biotope naturel des parents de Wikie — seront finalisées : double filet sécurisé, zone d’adaptation, surveillance continue. Les orques pourront enfin nager en ligne droite, plonger et évoluer dans un environnement vivant, loin de la monotonie des bassins artificiels.

One Voice appelle à la mobilisation collective pour que ce transfert aboutisse dans les meilleures conditions et ouvre la voie à l’accueil d’autres orques captives dans l’avenir.

Une mobilisation nationale le 13 décembre

One Voice organise ce samedi 13 décembre une grande journée de sensibilisation dans plusieurs villes de France — dont Nantes, Paris, Metz, Brive-la-Gaillarde et Montpellier — pour défendre les droits des animaux et rappeler l’urgence de solutions éthiques pour les cétacés encore détenus.

À Antibes, où se trouve Marineland, l’action aura une résonance toute particulière. Les équipes militantes de One Voice y mèneront une mobilisation renforcée pour informer le public sur la situation de Wikie et Keijo, expliquer le projet de sanctuaire en Nouvelle-Écosse et appeler le parc à prendre enfin ses responsabilités.

Cette mobilisation nationale s’inscrit dans la continuité du combat mené par One Voice depuis des années pour ouvrir la voie aux sanctuaires marins comme alternative crédible et nécessaire.

Cerfs et biches massacrés dans le Morbihan: One Voice mobilisée pour l’audience du 19 décembre

Cerfs et biches massacrés dans le Morbihan: One Voice mobilisée pour l’audience du 19 décembre

Cerfs et biches massacrés dans le Morbihan: One Voice mobilisée pour l’audience du 19 décembre
11.12.2025
Morbihan
Cerfs et biches massacrés dans le Morbihan: One Voice mobilisée pour l’audience du 19 décembre
Animaux sauvages

Le 19 novembre 2023, à Langonnet, c’est un vrai carnage auquel se sont livrés plusieurs chasseurs, massacrant des biches et des cerfs. Une fois de plus, ils ont considéré que leur soi-disant droit à tuer ne devait souffrir aucune limite. Alors que des millions d’animaux sont abattus chaque année, pour ces hommes ce n’est jamais suffisant : ils ont sciemment violé les règles et maquillé les infractions pour laisser libre court à leur volonté de tuer. Contre ces faits, One Voice se constitue partie civile et sera présente à l’audience du 19 décembre 2025 à 9h00 au tribunal judiciaire de Grasse.

Des quotas trafiqués pour tuer toujours plus

Les chasseurs redoublent d’efforts pour tuer toujours plus. La preuve à Langonnet, où certains d’entre eux ont délibérément enfreint les rares règles censées encadrer la chasse. Le 19 novembre 2023, ils ont abattu de sang-froid, en une seule journée, neuf cerfs élaphes et six biches. Et ce alors même que l’abattage de seulement six individus était autorisé pour le reste de la saison 2023-2024 – et c’est déjà bien trop.

Pour couvrir ces tirs illégaux, deux biches ont été déclarées comme des mâles, une bague a été prise sur un territoire voisin et des documents de chasse ont été falsifiés. Tout a été orchestré pour dissimuler la réalité et contourner les règles, alors même que des dizaines de milliers de cervidés sont déjà tués chaque année par les chasseurs.

Ces infractions sont d’autant plus préoccupantes que sous la pression de l’industrie forestière — qui tend à réduire la nature à une simple « ressource » –, un rapport récent propose de classer ces animaux comme espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD). Une logique absurde qui prétend protéger les forêts, ou plutôt la filière bois, tout en sacrifiant ceux qui en sont les habitants emblématiques.

Insécurité à la chasse, un cas de plus

Comme si l’abattage illégal des cerfs (et les fraudes qui l’accompagnaient) ne suffisait pas, les règles de sécurité les plus élémentaires ont été ignorées. Aucun panneau n’indiquait la tenue d’une battue. Depuis un terrain agricole accessible au public, les chasseurs impliqués ont tiré en direction d’un fond de vallée où passe une route départementale, sans se soucier du danger. Et ce, avec des munitions dont la portée s’étend sur plusieurs kilomètres…

Une irresponsabilité sidérante, mais tristement banale. Chaque année, les accidents de chasse se multiplient, touchant animaux familiers, promeneurs et riverains. Malgré nos demandes répétées au Gouvernement pour des mesures réellement protectrices, ces faits illustrent une nouvelle fois l’urgence d’en finir avec ce loisir mortifère.

Pour les cervidés abattus, les sanctions doivent être exemplaires

Manipuler les données officielles pour tuer davantage rend particulièrement difficiles les contrôles. Les chasseurs encourent des amendes, jusqu’à cinq ans de retrait du permis de chasse, ainsi qu’une formation à la sécurité à la chasse pour les organisateurs de battue. Pour tous ces animaux morts dans l’ombre, nous partons au combat pour des condamnations à la hauteur des illégalités constatées.

Nous serons présents à l’audience du 19 décembre 2025 à 9h00 au tribunal judiciaire de Grasse. Apportez votre soutien en dénonçant cette pratique mortelle et cruelle

Une journée dans la peau d’un singe de laboratoire

Une journée dans la peau d’un singe de laboratoire

Une journée dans la peau d’un singe de laboratoire
14.12.2025
France
Une journée dans la peau d’un singe de laboratoire
Expérimentation animale

Ce récit proposé par One Voice, c’est un aperçu du quotidien des 3500 primates que les laboratoires exploitent chaque année en France. Parmi eux, près de 2800 sont mis à mort. Ces bribes de vécu sont issues de plusieurs « fiches individuelles » de primates. Ceux-là sont décédés (causes de la mort non communiquées) ou, nettement moins nombreux, revendus à d’autres laboratoires pour subir souffrances et peurs, encore. Ces extraits, issus de documents (pourtant) publics, One Voice ne les obtient que rarement et très souvent en se battant jusqu’en justice.

«Ils », ce sont les laboratoires, qui ne veulent pas que l’on sache ce qui se passe réellement derrière leurs murs. En attendant l’ensemble des documents que le CNRS et l’Université d’Aix-Marseille ont été condamnés à nous transmettre fin novembre, nous avons assemblé, à partir des premiers documents partiels reçus et d’anciens documents et photographies d’autres lieux, des extraits de ce que subissent ces êtres vivants sensibles. 

C’est cette réalité cruelle et douloureuse que les laboratoires tentent de cacher derrière des critères de« bien-être ». 

8h00

Je me réveille avec le bruit des clés et des portes métalliques.
Les néons s’allument d’un coup, sans prévenir.
Je me recroqueville au fond de ma cage froide.
Depuis que je suis arrivé dans ce nouveau laboratoire,
Je ne sais jamais ce qui va se passer.

9h00

J’entends les autres singes s’affoler.
Des cris. Des coups contre les cages.
Certains mordent les barreaux, leurs dents saignent parfois.
Certains se battent entre eux, de peur, comme moi.
Mon cœur bat trop vite.
Je n’arrive pas à me calmer.
Ils me donnent à manger, le goût est différent en ce moment.
Ils disent que le « protocole cocaïne » commence.
Je sens des choses différentes dans mon corps depuis.
Je n’ai pas le choix, c’est la seule nourriture disponible.

10h00

Ils ouvrent la cage de mon voisin.
Ils le prennent par le cou avec leur tige métallique.
Lui crie, s’accroche.
Ils le sortent de force.
Un autre compagnon s’est fait arracher un ongle comme ça.
Et il n’est pas retourné dans sa cage hier.
Je vois et j’entends tout.
Je crie maintenant. Je suis le suivant.

Un peu plus tard

Je perds souvent la notion du temps
À cause de toutes ces choses qu’on m’injecte.
Ils m’installent de force dans un système qui me bloque.
Immobile, impuissant, contraint. Effrayé.
La compote donnée « en récompense » n’a jamais suffit.
Chaque fois c’est toujours aussi douloureux.
Ils me branchent des fils sur le corps.
Ils m’ont opéré pour installer du matériel dans ma poitrine je ne sais plus quand.
Je subis des chocs électriques en ce moment,
Chaque jour plus intenses.
Aujourd’hui les chocs étaient très forts.
Ma main et mon pied tremblent sans que je le décide.
Ils me font davantage de piqûres depuis plusieurs jours.
Ils disent que mon dispositif s’est infecté.
Je reste immobile. Je n’ai pas le choix. J’ai mal.

Retour dans la cage

La porte se referme.
Le silence revient, mais pas le calme.
Je suis mal, je vomis beaucoup.
J’ai peur.
Tout le temps.
Ils notent des choses sur leurs feuilles.
Moi, j’endure chaque minute, chaque heure.
Au début j’espérais. La liberté, tout le temps.
Maintenant j’attends la fin, encore.
Je m’appelle Eliot, ne m’oubliez pas.

Le récit d’Eliot, c’est également celui d’environ 3500 primates qu’ils exploitent chaque année en France. «Ils », ce sont les laboratoires. 90 % des expérimentations animales qu’ils réalisent ne sont pas imposées par la loi

 

Pour Eliot et tous les autres, agissez à nos côtés :

  • dites non à l’extension de l’élevage de primate du CNRS;
  • dites stop à l’expérimentation sur les primates.

Sécurité à la chasse : quatre morts et sept blessés en moins de deux mois

Sécurité à la chasse : quatre morts et sept blessés en moins de deux mois

Sécurité à la chasse: au moins quatre morts et sept blessés en moins de deux mois
12.12.2025
France
Sécurité à la chasse: au moins quatre morts et sept blessés en moins de deux mois
Animaux sauvages

Entre le 19 octobre et le 6 novembre 2025, quatre chasseurs ont trouvé la mort en pourchassant des animaux et au moins sept autres personnes ont été blessées à cause de ce loisir cruel. One Voice dénonce des accidents récurrents qui ajoutent de nombreuses victimes aux 45 millions d’animaux massacrés chaque année. La chasse est une pratique mortelle, il est urgent de la réformer !

Chasseur drogué: un chien percuté par une voiture, le conducteur agressé

En octobre dernier, un automobiliste circulait sur une route départementale empruntant le hameau d’Espanel quand il a percuté un chien « de chasse » qui traversait la route en pleine battue aux sangliers. Probablement sonné, l’homme de 60 ans a été violemment assailli par le chasseur. Coups au visage, dégradation de son véhicule… il a perdu une dent et ses lunettes dans ce déchaînement de violence insensé. Condamné quelques mois plus tôt pour violences conjugales, l’agresseur a été contrôlé positif à la cocaïne et aux amphétamines à l’issue de sa garde à vue. C’est à ce genre d’individus, dangereux aussi bien pour les humains que pour les autres animaux, qu’on offre un permis qui a tout d’une mauvaise plaisanterie et le droit de détenir une arme…

Quatre chasseurs décédés en poursuivant des animaux

En deux mois, deux chasseurs se sont noyés en persécutant des animaux, le premier dans un plan d’eau de Maudétour-en-Vexin (Val-d’Oise) où son chien s’était aventuré pendant une battue aux sangliers, et le second à Travecy (Aisne) après être tombé d’une barque en pleine chasse aux canards. Un troisième homme a perdu la vie aux alentours de Brue-Auriac (Var) après s’être lancé seul à la recherche d’un sanglier blessé pendant une battue, alors qu’un dernier aurait chuté mortellement à La Morte (Isère) en voulant récupérer la dépouille d’un animal qu’il venait d’abattre.

Un promeneur, un coureur et une enfant touchés

Quand ils ne sont pas blessés, parfois grièvement, par les animaux qu’ils traquent, comme dans le secteur de La Clapade (Aveyron) ou à Saint-Nazaire-des-Gardies (Gard), ou qu’ils ne s’estropient pas entre eux, voire eux-mêmes, les acharnés de la gâchette ont parfois la bonne idée d’entraîner des enfants dans leur lubie, sans égard ni pour leur sensibilité ni pour leur vie, comme cette fillette d’une dizaine d’années hospitalisée pendant un jour et demi après une battue aux chevreuils. Nul besoin d’être de la famille d’un chasseur pour être en danger cependant: tous les citoyens qui cherchent simplement à profiter de la nature sont concernés! En novembre, un joggeur a ainsi été gravement atteint par une balle près de Vaison-la-Romaine (Vaucluse). Quelques jours plus tard, c’était au tour d’un homme qui se promenait dans la campagne finistérienne de recevoir un éclat de balle dans la jambe pendant une battue aux sangliers. Des victimes nombreuses et facilement évitables si seulement les chasseurs renonçaient à leur soif de tuer.

Un problème systémique

Ces accidents sont ceux que nous avons pu relever dans la presse. Combien d’autres passent sous le radar des médias? Les fédérations de chasse ont beau se désolidariser des responsables en rejetant toute la faute sur eux, nous ne sommes pas dupes. Chaque année, ces hommes armés privatisent la nature pour leur loisir, la rendant inévitablement dangereuse pour tous, au point que la saison 2024-2025 a vu une augmentation record du nombre d’accidents et de morts, et toujours autant de dizaines de millions d’animaux massacrés. Cela doit cesser.

Faites entendre votre indignation en signant notre pétition pour une réforme radicale de la chasse!

La fourrière SACPA de Perpignan attendue devant la justice pour maltraitance animale

La fourrière SACPA de Perpignan attendue devant la justice pour maltraitance animale

La fourrière SACPA de Perpignan attendue devant la justice pour maltraitance animale
10.12.2025
Perpignan
La fourrière SACPA de Perpignan attendue devant la justice pour maltraitance animale
Animaux familiers

“Euthanasies” sauvages de chiens, chats et chatons, animaux laissés sans soins, locaux inadaptés… Mercredi 17 décembre, le responsable de la fourrière de Perpignan et le groupe SACPA auquel elle est rattachée seront jugés par le tribunal judiciaire. One Voice dénonce le rôle de l’État dans les maltraitances et les abattages de masse au sein de ces structures où nos compagnons sont tués en toute légalité. 

En 2023, les associations locales Un Gîte Une Gamelle et S.P.A. des Pyrénées-Orientales ont saisi la justice après avoir reçu un signalement inquiétant d’un salarié de la fourrière de Perpignan. Faute de visites suffisamment fréquentes d’un vétérinaire sur le site, certains chiens souffrant de diarrhées, d’une conjonctivite purulente ou encore d’une blessure à la patte sont restés livrés à eux-mêmes pendant des jours, sans que le moindre soin leur soit prodigué. Ne s’arrêtant pas là dans les mauvais traitements et l’illégalité, le responsable des lieux a vacciné et “euthanasié” lui-même plusieurs chats, chiens et chatons, alors que ces actes doivent obligatoirement être effectués par un vétérinaire. On ose à peine imaginer la peur et la souffrance de ces animaux, malades, délaissés et tués dans leurs box…

Le vrai visage des fourrières

Depuis 2022 et notre enquête au sein de la fourrière SIVU du Lot-et-Garonne, nous n’avons eu de cesse de dénoncer l’enfer qui attend les animaux derrière les portes de ces établissements. Absence de soins et d’hygiène, abattages massifs, parfois sans justification ni vétérinaire… À Ranguevaux, à Passerelles Vers l’Emploi ou encore à la SACPA de Vaux-le-Pénil, la négligence et les maltraitances que nous avons documentées laissent sans voix, quoi qu’en aient à dire les structures incriminées. Et ce cauchemar est loin de ne concerner que quelques lieux véreux. Même dans ceux qui sont en règle, les chiens et chats récupérés au bord des chemins ne trouvent qu’enfilades de box minuscules bétonnés et maculés de déjections, aboiements et miaulements angoissés… et pas un geste d’affection pour les rassurer. Au bout de huit jours, si personne ne s’est enquis d’eux et s’ils n’ont pas trouvé de place dans les refuges qui débordent, ils sont abattus sans état d’âme avant d’être expédiés à l’équarrissage, oubliés de tous. 

L’État en faute

Chaque année, des milliers de chiens et de chats sont ainsi tués, et ce dans l’indifférence totale de nos dirigeants. Non contents de détourner le regard, ceux-ci continuent d’alimenter cette hécatombe en autorisant les salons du chiot, les petites annonces en ligne et même le click & collect dans des animaleries, lesquelles auraient dû cesser de vendre des chats et des chiens depuis janvier 2024. Tant que nos compagnons seront traités comme de vulgaires biens de consommation, les achats impulsifs et les abandons qui en découlent perdureront et avec eux le cycle infernal de l’errance et des abattages à la chaîne. Il est temps que l’État prenne ses responsabilités!

Le 17 décembre prochain, nous attendons du tribunal judiciaire une condamnation à la hauteur des actes de maltraitance du responsable de la fourrière de Perpignan. Signez nos pétitions pour demander la fin de l’omerta et des abattages dans les fourrières et un plan national de lutte contre l’errance féline.

Agrandissement du centre de primatologie de Rousset : un mois d’actions avec One Voice et une mobilisation qui paie

Agrandissement du centre de primatologie de Rousset : un mois d’actions avec One Voice et une mobilisation qui paie

Agrandissement du centre de primatologie de Rousset : un mois d’actions avec One Voice et une mobilisation qui paie
05.12.2025
Rousset, Bouches-du-Rhône Agrandissement du centre de primatologie de Rousset : un mois d’actions avec One Voice et une mobilisation qui paie
Expérimentation animale

Depuis l’été 2024, One Voice se mobilise contre l’intention du CNRS d’agrandir le site de primatologie de Rousset pour y tripler le nombre de singes élevés puis vendus aux laboratoires. Cette mise en lumière imprévue a conduit ce dernier  à ouvrir une concertation préalable d’un mois. Présentée comme « volontaire » et « transparente », mais menée comme une opération de communication, elle s’est terminée le 16 novembre.

Malgré les entraves, l’appel lancé par One Voice et ses partenaires associatifs a été entendu : plus de 2 200 avis majoritairement défavorables ont été déposés. Un signal fort, à la veille d’un bilan officiel attendu mi-décembre.

Juin 2024 : le CNRS tente de lancer discrètement un appel d’offres pour agrandir le site de primatologie de Rousset. Sitôt cette information révélée, One Voice interpelle le gouvernement et le CNRS pour obtenir les documents officiels sur ce projet contraire aux engagements européens de réduction du nombre d’animaux dans les laboratoires. Confrontés à leur silence, nous déployons alors une mobilisation d’ampleur en avril 2025 avec 150 associations et structures partenaires aux côtés du Collectif Vauclusien de Protection Animale. L’écho médiatique est immédiat. Le CNRS, qui espérait avancer sans bruit, lance alors une concertation préalable sous la surveillance d’un garant de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).

 

Durant un mois cet automne, notre association s’est mobilisée pour faire connaître ce projet, organisant avec ses militants une dizaine d’événements sur le terrain. Au total, plus de 1 000 tracts ont été distribués à Rousset et dans les communes alentour. 

Transparence affichée, opacité organisée

Censée éclairer le public, cette concertation préalable promettait la transparence. À la place, le CNRS a fourni une plaquette promotionnelle sans réel scénario alternatif et organisé une seule réunion à Rousset, première commune concernée. Nos actions ont permis de faire venir des dizaines d’habitants. La quasi-totalité d’entre eux a exprimé son opposition. Tout au long de ce mois de concertation, les obstructions se sont accumulées pour nous empêcher d’obtenir des réponses nettes : rétention de documents cruciaux, questions restées sans réponse… Une opacité entretenue qui est généralisée par le CNRS. Présent aux quatre réunions, le Gircor, lobby de l’expérimentation animale, n’a même pas jugé bon d’en informer le public. Son président, également vétérinaire au CNRS, est intervenu sans mentionner sa double casquette.

La bataille continue

Sans notre mobilisation d’avril 2025, cette concertation n’aurait même pas eu lieu. Le CNRS a tenté de l’instrumentaliser pour redorer son image. Peine perdue. Malgré les tentatives d’influence du lobby, l’opposition est massive à première vue : sur les 2 238 avis déposés, plus de 93 % sont défavorables. Le garant rendra son bilan officiel dans quelques semaines. D’autres consultations suivront en 2026. Nous ne céderons rien : One Voice poursuivra jusqu’au bout son combat contre ce projet injustifiable.

Avec nous, vous pouvez encore agir : signez la pétition et faites-la circuler

Rejoignez nos actions de terrain : militants@one-voice.fr

 

 

Que subissent les microcèbes du Muséum national d’Histoire naturelle élevés pour des expérimentations ?

Que subissent les microcèbes du Muséum national d’Histoire naturelle élevés pour des expérimentations ?

Que subissent les microcèbes du Muséum national d’Histoire naturelle élevés pour des expériences ?
03.12.2025
Ile-de-France
Que subissent les microcèbes du Muséum national d’Histoire naturelle élevés pour des expérimentations ?
Expérimentation animale

One Voice se bat depuis des années pour obtenir la transparence dans l’expérimentation animale. Nous avons déposé un recours auprès du tribunal administratif de Paris. Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) refuse de nous communiquer l’ensemble des documents réclamés depuis plusieurs années concernant l’élevage de microcèbes de Brunoy — le plus grand au monde de ces petits lémuriens destinés à l’expérimentation. L’audience aura lieu ce jeudi 4 décembre. One Voice demande que le tribunal confirme l’obligation de transparence du Muséum qui non seulement vend les microcèbes aux laboratoires, mais qui pratiquent des tests également sur certains d’entre eux. 

Depuis 2021 et notre rassemblement devant le MNHN, nous demandons la fermeture de cet élevage. Environ 500 microcèbes y sont maintenus dans des conditions opaques pour être expérimentés dans les laboratoires. Pour comprendre ce qu’il s’y passe réellement, nous avons exigé du MNHN la transparence sur la gestion de ces animaux : registres d’entrées et de sorties, dossiers de suivi, réunions du comité de « bien-être animal » et correspondances administratives.

Face au silence du Muséum, nous avions saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) qui nous avait déjà donné raison en décembre 2022. Malgré cet avis favorable, le MNHN a persisté dans son refus de transmettre les informations sollicitées.

One Voice demande aujourd’hui que le tribunal de Paris confirme l’obligation de transparence du Muséum qui non seulement vend les microcèbes aux laboratoires, mais qui expérimente également sur certains d’entre eux, comme repéré dans la littérature. Si certaines expérimentations pratiquées pourraient s’apparenter à de « simples études comportementales », d’autres ne sont anodines qu’en apparence. Pour l’une d’elles par exemple, sous l’intitulé “adaptabilité à son environnement”, des individus ont été isolés, sous-alimentés pendant plusieurs jours, et ensuite décapités puis expédiés à des laboratoires étrangers. 

Il s’agit du troisième recours déposé à l’encontre du MNHN, lequel a déjà écopé de deux condamnations, pour obtenir les éléments publics relatifs à cet élevage   preuve de sa résistance persistante à toute transparence concernant le sort des animaux qu’il détient. Une opacité hors-la-loi très répandue dans le milieu de l’expérimentation animale, One Voice venant tout juste de remporter une victoire face à des pratiques similaires du CNRS et de l’Université d’Aix-Marseille. 

One Voice poursuivra son combat jusqu’à la fermeture de cet élevage, jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur le sort réservé aux microcèbes de Brunoy et l’arrêt des expérimentations sur tous les lémuriens. Agissez avec nous en signant la pétition !

Victoire pour les choucas des tours: quatre arrêtés mortifères de 2022 et 2023 étaient illégaux

Victoire pour les choucas des tours: quatre arrêtés mortifères de 2022 et 2023 étaient illégaux

Victoire pour les choucas des tours: quatre arrêtés mortifères de 2022 et 2023 étaient illégaux
28.11.2025
Bretagne
Victoire pour les choucas des tours: quatre arrêtés mortifères de 2022 et 2023 étaient illégaux
Animaux sauvages

Le 27 novembre, le tribunal administratif de Rennes a annulé quatre arrêtés autorisant l’abattage massif de choucas des tours dans le Finistère et les Côtes-d’Armor en 2022 et 2023. Une victoire importante pour ces oiseaux victimes de tirs acharnés chaque année en Bretagne, alors même qu’ils sont protégés. One Voice demande aux préfectures de respecter les décisions de justice et d’enfin se tourner vers des mesures non létales. 

Chaque année, les préfectures de l’ouest de la France ordonnent le massacre de milliers de choucas des tours alors que les petits sont encore dépendants de leurs parents. Si la justice avait, grâce à notre action, suspendu en urgence trois textes visant ces oiseaux en 2022, sauvant ainsi 27 000 individus, elle était restée sourde à leur souffrance l’année suivante.

Des méthodes non létales existent 

Le 27 novembre dernier, le tribunal administratif de Rennes a enfin reconnu que quatre des arrêtés que nous avions attaqués étaient illégaux. Ces textes, définitivement annulés, ne répondaient à aucune nécessité. Tout à leur impatience de satisfaire les agriculteurs, les représentants de l’État ont une fois de plus été incapables de démontrer qu’ils avaient cherché des solutions alternatives avant d’ordonner ces tueries. Obstruction des cheminées, utilisation de répulsif, agrainage ciblé, assolement… les méthodes de cohabitation sont pourtant nombreuses. En plus d’épargner les animaux, elles sont plus durables, les tirs n’étant même pas efficaces contre les dégâts faits aux cultures, ce que le juge n’a pas manqué de rappeler, mettant en avantle risque d’augmenter le problème en dynamisant les populations de choucas”.

La justice n’est plus dupe  

Cette victoire s’inscrit dans le cadre d’une jurisprudence croissante en faveur des choucas. Fin 2024, la cour administrative d’appel de Nantes avait ainsi déjà souligné l’importance d’utiliser des mesures non létales avant d’envisager la mise à mort d’animaux appartenant à des espèces protégées. Six mois plus tard, nous avons obtenu la suspension de nouveaux arrêtés dans trois départements, avec ce même appel à protéger les animaux.

Partout où les choucas des tours sont pris pour cible, nous continuerons à répondre présents! Joignez votre voix à la nôtre en signant notre pétition pour une réforme radicale de la chasse.

Les loups en urgence absolue : le projet d’arrêté réduisant leur protection est dévoilé

Les loups en urgence absolue : le projet d’arrêté réduisant leur protection est dévoilé

Les loups en urgence absolue : le projet d’arrêté réduisant leur protection est dévoilé
27.11.2025
Les loups en urgence absolue : le projet d’arrêté réduisant leur protection est dévoilé
Animaux sauvages

Le projet d’arrêté ministériel sur les loups marque un tournant dramatique pour ces animaux : les tirs deviennent plus faciles que jamais – sur simple déclaration dans de nombreux cas -, tandis que les mesures de protection des troupeaux ne seront même plus obligatoires. Une hécatombe annoncée pour satisfaire les demandes des lobbys agricoles et des chasseurs qui n’ont qu’un mot à la bouche : l’éradication pure et simple de chaque loup en France. Face à cet assaut d’une violence inédite, l’heure est à la mobilisation générale et massive : jusqu’au 19 décembre, prenez part à la consultation du public pour dire non à ce recul historique !

Les loups retirés des espèces protégées : la grande régression s’accentue

Le projet d’arrêté commence par une annonce choc : les loups sont purement et simplement retirés de la liste des mammifères protégés en France. À la place, le gouvernement essaye de construire un régime sorti de nulle part, qui poursuit l’objectif clair de faciliter toujours plus les abattages et contient un flou juridique inquiétant sur les sanctions encourues en cas de braconnage. 

Le texte maintient certes formellement une interdiction générale de tuer, capturer ou perturber… mais les dérogations deviennent si larges et si faciles qu’elles deviendront la norme. Ce projet n’est qu’une étape et nous savons vers quoi elle mènera : rendre les loups chassables. Le gouvernement ne le dit pas, mais la mécanique administrative est en marche, et les lobbys agricoles et cynégétiques pèsent de tout leur poids. Seule une mobilisation massive permettra de mettre en échec leur projet cauchemardesque.

Tirs létaux sans protection des troupeaux : un basculement intolérable

Pour la plupart des troupeaux, le texte autorise désormais des tirs mortels en l’absence de toute mesure de protection. Plus besoin de chiens de protection. Plus besoin de clôtures. Plus besoin de gardiennage. Rien. Autrement dit : les éleveurs pourront tuer des loups au nom de la défense d’un troupeau… qu’ils n’auront même pas fait l’effort de protéger. 

L’État supplée l’absence de protection en offrant la carabine comme solution par défaut. C’est une rupture historique avec le principe de protection des espèces menacées… mais qui conduisait malgré tout chaque année à tuer près de 200 individus. Désormais, on tire d’abord, on protège peut-être ensuite, ou pas. Un renversement total et d’une violence inédite contre la vie sauvage de notre pays.

Ce projet d’arrêté ouvre la voie à l’abattage massif des loups et constitue une rupture grave avec toute éthique de coexistence. Nous ne pouvons pas laisser passer un tel recul pour les animaux sauvages. C’est tout le patrimoine des générations futures qui est en jeu. Jusqu’au 19 décembre, participez à la consultation pour vous opposer au massacre des loups et signez notre pétition. Si l’arrêté était publié en l’état, nous l’attaquerions en justice.

Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups ! Stop à la persécution des loups !

Sauvons les limules, victimes des usines à sang de l’industrie biomédicale

Sauvons les limules, victimes des usines à sang de l’industrie biomédicale

Sauvons les limules, victimes des usines à sang de l’industrie biomédicale
26.11.2025
Europe
Sauvons les limules, victimes des usines à sang de l’industrie biomédicale
Expérimentation animale

Malgré l’existence d’alternatives plus efficaces depuis des décennies, les tests pyrogènes* sont encore massivement pratiqués sur des animaux. Si l’Union européenne les a enfin interdits sur les lapins en 2024, des limules les subissent toujours. Existant depuis des millions d’années, elles sont à présent classées en danger d’extinction. Plus de 550 000 d’entre elles sont capturées chaque année pour leur sang, dont environ 150 000 qui ne survivent pas. One Voice se mobilise avec la coalition de l’ECEAE pour demander l’interdiction immédiate de ces tests cruels et l’emploi systématique des méthodes alternatives existantes.

Les limules, aussi appelées « crabes fer à cheval », ne sont en réalité pas des crustacés. Elles appartiennent à la même famille que les araignées ou les scorpions et vivent sur les côtes marines en Amérique et en Asie. Protégées des prédateurs sauvages par une grande carapace, elles possèdent dix yeux et cinq paires de pattes et existent depuis environ 450 millions d’années ! Mais ce n’est pas pour leur importance dans l’évolution du vivant ni pour leur conservation morphologique exceptionnelle ou encore leur rôle écologique qu’elles sont convoitées, mais pour certaines propriétés de leur sang, de couleur bleue, par l’industrie biomédicale, mais aussi pour leur chair par l’industrie de la pêche. Les quatre espèces existantes sont malheureusement classées comme espèces en danger.

Les limules, survivantes de cinq extinctions massives, mais menacées par l’industrie biomédicale

Leur sang est exploité dans le commerce de vaccins et de dispositifs médicaux lors de tests pyrogènes afin de contrôler l’innocuité des produits. Le sang des limules coagule au contact de certaines bactéries. Le test LAL (Limulus Amoebocyte Lysate) exploite ce phénomène.

Capturées à l’état sauvage, les limules sont ensuite maintenues hors de l’eau dans des chambres de prélèvement où les laboratoires leur implantent une aiguille dans le cœur sans anesthésie et leur retirent 30 % du sang. Les limules possèdent un système nerveux, ce qui les rend réactives au stress de ces captures et aux prélèvements. Relâchées avec un tiers de leur sang en moins, entre 10 % et 30 % d’entre elles meurent.

Cette exploitation est non seulement d’une grande cruauté mais affaiblit aussi progressivement la population mondiale de ces individus, allant même, en Asie, jusqu’à  décimer 90 % d’une espèce de limules, dite à  trois épines.

Une réglementation hétérogène dans le monde, qui encadre sans protéger

Aux États-Unis, les entreprises biomédicales doivent obtenir une autorisation d’exploitation, respecter des saisons de capture et déclarer précisément le nombre d’animaux prélevés. Le sang est collecté sur des limules vivantes, qui doivent être relâchées après prélèvement afin de réduire la mortalité, même si une proportion significative d’entre elles ne survit pas.

En Asie, ces êtres vivants font l’objet de restrictions variables selon les pays : zones protégées, interdiction de capture en période de reproduction ou limitation de l’exportation.

En Europe, où les limules ne vivent pas naturellement, la réglementation porte surtout sur l’importation d’animaux ou de produits dérivés.

Pourtant une alternative de synthèse existe depuis des décennies

L’Union européenne encourage et autorise depuis 2020 le recours à un substitut de synthèse, le facteur C recombinant (rFC), existant depuis 2003, qui permet de remplacer les molécules recherchées dans le sang de limule, déjà présent dans de nombreuses applications et bien plus efficace.

La réglementation qui impose le contrôle de la pyrogénicité des médicaments, vaccins et dispositifs médicaux est la Pharmacopée européenne. Malgré l’existence de méthodes sans recours aux animaux — aux résultats supérieurs, le test LAL exploitant les limules reste toujours mentionné dans cette réglementation et donc largement utilisé.

Mobilisons-nous pour interdire chaque année la souffrance de 550 000 limules

One Voice fait partie de l’European Coalition to End Animal Experiments (ECEAE), engagée dans le combat pour mettre fin à l’expérimentation animale.

La coalition représentée par Doctors Against Animal Experiments sera reçue le 12 décembre prochain pour exiger auprès de la Commission européenne le retrait de l’autorisation des tests issus du sang de limule afin de généraliser l’utilisation de son substitut de synthèse plus performant.

Aidez-vous à mettre fin à ce business juteux et cruel en signant la pétition pour donner plus de poids à notre demande avant le 30 novembre !

generics.video.play

*Les tests pyrogènes visent à vérifier si une substance ou un produit médical provoque une réaction chez le receveur, se manifestant par de la fièvre. Historiquement, ces tests étaient réalisés en injectant le produit à des lapins, puis en observant leur augmentation de température avant de les mettre à mort. D’autres méthodes utilisent le sang d’autres animaux dont les limules.