le lundi 08 février 2016 | 15

Une peine exemplaire pour un tortionnaire de chien !

Une peine exemplaire pour un tortionnaire de chien !

Mis à jour le 09 mars 2018

Pour Justice le bien nommé, trouvé le cou, le museau et les pattes ligotés avec de l'adhésif, justice a été rendue ! Encore mieux : convaincue du Lien qui existe entre les violences faites aux animaux et celles qui sont faites aux humains, la juge a demandé que le coupable soit génétiquement fiché…

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Sauvé de justesse

A l'arrière d'un centre commercial de Windsor, dans l'Ontario (Canada), un petit chien d'environ 7 ans a été laissé pour mort. Son museau étroitement muselé par de l'adhésif, ainsi que ses pattes et son cou, laissent présumer de la violence de ce qui s'est passé. Heureusement, un promeneur passait par là. Sans lui, il serait mort étouffé. Lorsqu'il a été libéré, il était si faible qu'il ne tenait même plus debout… Il a été pris en charge par l'association locale : Windsor/Essex County Humane Society.

Un jugement exemplaire

Une enquête a permis de retrouver le coupable. La juge en charge de l'affaire n'a pas hésité à le condamner à une peine exemplaire : deux ans de prison ferme et trois ans de probation, assortis d'une interdiction de détenir un animal pendant 25 ans. Mais elle ne s'est pas arrêtée là. Elle a en effet également demandé un prélèvement ADN pour que ce tortionnaire d'animaux soit fiché dans la banque nationale de données génétiques que les autorités utilisent pour résoudre des crimes. Il est en effet admis que les criminels qui s'en prennent aux humains ont eu pour premières victimes des animaux (voir notre dossier à ce sujet ici).

Et en France ?

En France, on l'a vu récemment avec le cas de Griffin, il n'y a pas d'exception. La violence s'exerce indépendamment de l'espèce : rappelons qu'il a frappé sa femme et jeté son chat par la fenêtre après y avoir mis le feu. Ce qui est important, c'est l'auteur du crime, pas la qualité de la victime. Aujourd'hui, une personne condamnée ou contre laquelle il existe un ou plusieurs indices graves ou concordants pour certaines infractions voit ses données génétiques conservées dans un fichier national (FNAEG) géré par le Ministère de la Justice. 

One Voice demande au Garde des sceaux que les actes de cruauté et sévices sur animaux fassent partie des infractions permettant le prélèvement et la conservation des traces et empreintes génétiques permettant de résoudre les crimes et délits d'atteinte aux personnes.

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Commentaires 15

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France Bertero (vrai nom ) | lundi 08 février 2016

Je suis scandalisée par une telle cruauté sur ce pauvre animal qui a été sauvé de justesse.Comment peut-on en arriver là ??? Ce pauvre chien a peut-être tout essayé pour se faire aimer mais apparemment ce fût un échec. Peut-être faut-il être encore plus sévère avant de faire adopter un animal ??? Pourtant je me suis rendue compte en adoptant une adorable chatte de 10 ans, qui était derrière des barreaux depuis un an déjà avec beaucoup d'autres chats, que le questionnaire était déjà très sérieux, ils ne l'ont pas lâchée comme ça, avant d'avoir un certain nombre de garanties. Avant, il parait qu'elle errait dans la rue. Nous ne savons rien de son passé mais avec ma fille, qui me l'a trouvée le 13 janvier dans un refuge et me l'a apportée le 14, et je crois que ce fût dès notre première rencontre, tout comme avec ma fille, un coup de foudre réciproque, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Rien ne lui manque, elle a tout son confort et je cherche à lui faire oublier son passé Depuis nous vivons toutes les deux des moments merveilleux, et grâce à ma GRISETTE ma vie a complètement changée ....
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Bernadette | lundi 08 février 2016

Evidemment que des actes de cruauté sur des animaux font partie des infractions permettant le prélèvement et la conservation des traces génétiques, tout comme ce qui est fait pour résoudre les crimes et délits d'atteintes aux personnes.

Milou | lundi 08 février 2016

Que les tortionnaires soient punis à la hauteur de leur crime .

Valdi | lundi 08 février 2016

Ignoble