Un don de 50 € vous reviendra à 17 € après déduction fiscale.
66% de votre don est déductible de vos impôts dans la limite de 20% de vos revenus imposables.
En utilisant Lilo, un moteur de recherche francais, vos recherches sur internet participent au financement de One Voice
Lilo, comment ça marche ?le mardi 09 juin 2020 | 23
Mutilé, affamé, enfermé, transporté, dominé… Pendant toute sa vie, Jon n’aura connu que cela. Nous l’avons sauvé du cirque qui l’exploitait. Les mensonges répétés des services vétérinaires sont de plus en plus flagrants.
Jon est sorti de l’enfer, nous ne le laisserons jamais y retourner.
Mais combien d’autres y sont encore ?
Suite à la diffusion des images du sauvetage du lion Jon, la préfecture de l'Eure a publié un communiqué de presse. On y apprend, entre autres choses, qu'une inspection a été réalisée le 27 avril 2020 dernier par les inspecteurs vétérinaires du préfet, lesquels n'ont pas remarqué l'état déplorable des animaux et notamment de Jon, et pire, ont conclu à leur "apparente bonne santé"...
Jon vient d’être sauvé, sa garde nous a été confiée par la Procureure d’Évreux et les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) de l’Eure que nous remercions de cette collaboration ayant débuté il y a 2 ans. Son état est pire encore que celui de lions captifs de zoos dévastés dans des pays en guerre. Pourtant, il vient bien d’un cirque en France !
Nous suivons leur calvaire depuis deux ans, et tout ce temps la préfecture, responsable du bien-être des animaux et de leur suivi régulier, n’a pas bougé. À la presse, présente sans que nous l’ayons prévenue, la préfecture de l'Eure aurait dit le jour de la saisie que les animaux étaient en « bonne santé générale ».
Il reste quatre lionnes, anciennes camarades de bagne de Jon : Hannah, Patty, Céleste et Marli, aux mains du dresseur. Nous les avions, elles aussi, filmées dès 2018 jusqu’en mars dernier. Nous déposons plainte en leur nom !
À l’arrivée chez notre partenaire, le refuge Tonga terre d’accueil, Jon, engourdi par le trajet, entre enfin dans son enclos. Le sol est mou sous ses pattes, quelle douceur ! Son regard, étonné mais encore craintif, fend le cœur.
Une auge d’eau est à sa disposition. Mais il ne connaît pas cet objet, et le renverse. Ses pattes « grattent » et semblent vouloir déplacer l’objet, sans succès. Aucun bruit de griffe n’est audible. Soudain nous comprenons : il a été dégriffé !
C’est alors qu’il baisse la tête et prend l’auge dans sa gueule : des crissements stridents s’en échappent tant il mord fort. Ces sons reflètent son martyre. Il n’a plus de canines : toutes ses dents ont été meulées jusqu’à la pulpe. Ce furent ses premiers gestes en sortant de la cage de transport : chercher à se soulager de cette douleur lancinante.
Voilà ce qu’il a subi en plus de la faim : des mutilations définitives. Qu’elles aient été effectuées pour mieux le dominer ne fait aucun doute. À son arrivée, c’est un lion sans dents, sans griffes, sans forces, qui demeure prostré dans un coin, comme s’il avait renoncé à vivre.
La vérité est loin du boniment des dresseurs justifiant la captivité par une meilleure qualité de vie supposée dans les camions, loin des braconniers chasseurs de trophées en Afrique ! Jon est à l’article de la mort, et souffre en permanence !
Les équipes de Natuurhulpcentrum, nos partenaires belges venus nous aider pour les premiers soins, sont encore sous le choc. Jon présente des plaies ouvertes à la queue et de multiples cicatrices, la peau de son ventre pend, ses côtes sont apparentes… Qui sait quels autres sévices il a endurés ?
Les premiers jours au refuge, l’auge en métal a été remplacée par un bac fixe installé pour que Jon s’hydrate. Comme il souffre terriblement et n’a plus de dents, il est nourri de petits morceaux. Une réalimentation très progressive, en somme, car une quantité « normale » pourrait le tuer.
Il joue à présent avec joie avec la balle et les branches qui sont mises à sa disposition pour enrichir son quotidien, par une équipe aux petits soins. Il a également découvert avec curiosité son enclos extérieur ouvert sur le ciel, et senti les rayons du soleil pour la première fois sur son pauvre pelage. Sans préjuger de la suite, car il y aura de nombreuses vérifications médicales à faire, on peut déjà dire que son état s’améliore à vue d’œil. Une place l’attend en Afrique, dans le sanctuaire de notre partenaire Born Free, qu'il découvrira une fois remis sur pied.
Une audience est prévue ultérieurement, car la saisie de Jon ne préjuge malheureusement en rien de l’issue du procès. Nous nous battrons jusqu’au bout pour qu'il reste loin de l’enfer qu’il a vécu.
Via Twitter
Jon ne vient pas du zoo d’un pays en guerre. @onevoiceanimal l’a secouru d’un cirque en France juin 2020. Selon @Prefet27, il est en bonne santé.
@Ecologie_Gouv, @barbarapompili, les #CirquesSansAnimaux, c’est quand ils seront tous morts? https://www.lion-de-cirque.fr/
Via le site du ministère
Cher Ministère de la Transition écologique et solidaire,
Jon ne vient pas du zoo d’un pays en guerre. One Voice l’a secouru d’un cirque en France, il y a quelques jours. Pour le Préfet de l’Eure, les animaux de ce cirque sont en bonne santé.
Les #CirquesSansAnimaux, c’est quand ils seront tous morts? https://www.lion-de-cirque.fr/
Respectueusement
Un don de 50 € vous reviendra à 17 € après déduction fiscale.
66% de votre don est déductible de vos impôts dans la limite de 20% de vos revenus imposables.
En utilisant Lilo, un moteur de recherche francais, vos recherches sur internet participent au financement de One Voice
Lilo, comment ça marche ?
Commentaires 23
pat | vendredi 12 juin 2020
Imane | vendredi 12 juin 2020
caro | jeudi 11 juin 2020
Marie-Paule | jeudi 11 juin 2020