Dans ces fermes, les visons sont enfermés dans des cages exiguës, sans accès à l'eau, alors que dans la nature ces petits mammifères semi-aquatiques y passent le plus clair de leur temps. Durant leur courte vie de quelques mois, ils sont nourris à même le grillage des cages, pour être ensuite gazés (car il ne faudrait pas souiller la fourrure avec le sang), puis écorchés. A l'horreur qu'ils subissent, il convient d'ajouter que les excréments de visons, leur sang et leurs carcasses génèrent de vrais dégâts environnementaux.
Nous ne pouvons accepter que des élevages à fourrure continuent de s'agrandir sur le sol français, au mépris de la dignité des visons et de la maltraitance criante qu'ils endurent dans de pareilles situations.
Cette décision de la préfecture va à rebours de la prise de conscience collective des autres pays européens. Comme par exemple, aux Pays-Bas où la Cour Suprême a confirmé la loi interdisant la production de fourrure sur son territoire, pour des raisons éthiques.
Nous soutenons l'association Combactive qui mène cette lutte sur place.
Nous attaquons l'arrêté préfectoral!
Commentaires 86
Chris | dimanche 24 décembre 2017
canadeau | dimanche 24 décembre 2017
chanel49 | samedi 23 décembre 2017
koutaiba | samedi 23 décembre 2017