

Cirque Muller : toujours illégal, toujours aussi indécent pour les animaux
Une fois encore, le cirque Muller s’installe et méprise les lois. Infractions, maltraitance animale et exhibitions d’un autre âge sous le couvert hypocrite du « spectacle ». Malgré l’interdiction, des bébés tigres sont nés tandis qu’un singe, menacé d’extinction, est contraint de monter sur le dos d’un poney en piste. Jumbo croupit dans une minuscule benne d’eau stagnante, symbole de l’inaction des autorités. Nous avons de nouveau saisi l’administration, appelant à des contrôles stricts suivis de sanctions exemplaires.
Un cirque à l’existence fantôme, installé sans droit ni respect
C’est sur le parking d’une zone commerciale à Arles qu’a surgi sans autorisation et contre l’avis de la population le « Grand Cirque Zavatta », pour une série de représentations du 22 juillet au 1er août. Derrière cette façade mensongère, sans existence légale, la famille Muller, tristement célèbre pour son mépris constant des lois.
Malgré une plainte des commerçants, soutenus par le maire d’Arles, Patrick de Carolis, le cirque a pu effectuer ses représentations. Le temps que la justice réagisse, les circassiens ont eu tout le loisir de démonter, fuir pour recommencer ailleurs, en toute impunité.

Des bébés tigres illégalement nés, destinés à souffrir
Dans une remorque, à l’arrière du cirque, trois jeunes tigres âgés de quelques mois. Leur simple existence constitue une infraction : depuis décembre 2023, la reproduction des animaux sauvages dans les cirques itinérants est interdite. Ces petits n’ont pas vu le jour par accident : ils sont nés pour être dressés, exhibés, brisés. Comme les lionceaux du cirque Claudio Zavatta, ils incarnent une dérive mortifère tolérée par un État complice.
En 2028, l’exploitation des espèces non domestiques devra cesser. Mais d’ici là ? Ces jeunes félins n’auront connu que la cage, la contrainte et la peur. La famille Muller, en perpétuant ces naissances illégales, accroît le nombre d’êtres vivants que nous devrons, un jour, arracher à l’exploitation. L’État ferme les yeux. Les sanctuaires, eux, débordent déjà.

Humiliation sur la piste : un magot, menacé d’extinction, harnaché sur un poney, Jumbo toujours martyrisé
Le sommet de l’abjection est atteint sous le chapiteau. Un macaque de Barbarie — sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction*, vêtu d’un pantalon grotesque, est attaché sur le dos d’un poney contraint de tourner inlassablement sur la piste. Cette scène, que d’aucuns appellent encore « spectacle », est une caricature de l’humiliation animale. Pendant ce temps, des enfants rient. On leur apprend que faire souffrir peut être drôle.

Et toujours, Jumbo que One Voice suit inlassablement depuis dix ans. Enfermement, isolement : les plaintes et signalements se succèdent. Ses conditions de vie, illégales pour un hippopotame, n’ont jamais changé. Il était coincé encore récemment dans une benne d’eau croupie, puante, sous un soleil écrasant. Sur la piste, il est traîné de force. Le directeur, avec une ironie glaçante, vante sa capacité à courir à 50 km/h et affronter des crocodiles. Puis, évoque la « beauté » de sa peau. Est-ce cela que nous voulons transmettre ? Que la souffrance se vend, tant qu’elle brille sous un projecteur ? Et que l’eau croupie serait un secret de beauté ignoré ?
Les Muller étaient déjà réinstallés à Uzès début août. Nous avons signalé aux deux préfectures des Bouches-du-Rhône et du Gard ces constats alarmants et infractions manifestes, et demandé des contrôles suivis de sanctions exemplaires.
Exigeons la fin immédiate de cette ignominie.
Sauvons Jumbo, après 40 ans de captivité ! Réclamons ensemble son placement urgent dans un sanctuaire.
Et exigeons plus encore : signez pour une interdiction totale des animaux dans les cirques. Ce combat n’est pas une lubie. C’est une nécessité morale.
*dernière catégorie avant le statut d’espèce disparue, d’après la classification mondiale établie par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature – UICN.