Le 19 juin, One Voice sera présente dans quatorze villes pour dire non à l’exploitation des animaux dans les cirques

Le 19 juin, One Voice sera présente dans quatorze villes pour dire non à l’exploitation des animaux dans les cirques

12.06.2021
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One Voice organise une action coordonnée de sensibilisation à la souffrance des animaux dans les cirques le 19 juin dans quatorze villes de France. Ses militants iront au contact du public pour distribuer des tracts, faire signer les pétitions de l’association, expliquer la problématique et représenter le point de vue de ces sans-voix, les animaux, sur le dressage, l’isolement, l’enfermement et la promiscuité, l’exhibition permanente, l’itinérance, le trafic potentiel ou encore le bruit…

One Voice organise une action coordonnée de sensibilisation à la souffrance des animaux dans les cirques le 19 juin dans quatorze villes de France (cliquez ici pour l’événement Facebook avec la liste des villes et les détails ou envoyez un mail à militants@one-voice.fr). Ses militants iront au contact du public pour distribuer des tracts, faire signer les pétitions de l’association, expliquer la problématique et représenter le point de vue de ces sans-voix, les animaux, sur le dressage, l’isolement, l’enfermement et la promiscuité, l’exhibition permanente, l’itinérance, le trafic potentiel ou encore le bruit…

Dans les cirques, les animaux sont maintenus dans le stress et la souffrance du fait de leurs conditions de détention. La brutalité du dressage n’a pas d’égale, ou alors celle des décibels de la musique tonitruante, de la lumière aveuglante des spectacles ou encore de la dureté de l’enfermement dans des camions-cages et de l’itinérance.

Un calvaire sans fin qui fait dire à des spécialistes des animaux qu’il s’agit d’une vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue, que leur bien-être ne peut y être accompli.

À peine nés, ils sont séparés de leur mère pour les besoins du dressage. S’ensuivent des années de brimades sous la domination d’humains. Ils devront leur vie durant se produire en spectacle sous les regards et dans un bruit assourdissant, en alternance avec des moments d’ennui et de transport. Sans jamais pouvoir décider de quoi que ce soit, eux qui dans la nature auraient un territoire de centaines voire de milliers d’hectares. Tigres, lions, éléphants, singes, zèbres, lamas, dromadaires, autruches, chevaux… Ces animaux, à la dignité bafouée, subissent tous le même sort épouvantable.

La proposition de loi en suspens

Pour rappel, le 29 janvier 2021, la proposition de loi contre la maltraitance animale a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Elle vise notamment et entre autres à l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques. À ce jour, ce texte législatif n’a toujours pas été mis à l’ordre du jour de la Conférence des Présidents du Sénat. Cette proposition de loi va laisser les animaux dans les cirques, ne condamnant que leurs déplacements…

Une note interministérielle qui fait tache

La note interministérielle que One Voice a révélée, qui enjoint aux préfets d’accepter de recevoir tous les cirques avec animaux et de ne leur mettre aucun bâton dans les roues tant que la législation n’est pas modifiée, est un scandale de plus pour notre pays. Une honte nationale et une tache indélébile aux yeux de notre population.

Signée par les ministères de la Transition écologique, de la Culture et de l’Intérieur, cette note prend le contre-pied intégral des mesures annoncées par Mme Pompili en septembre 2020. 

Pour Muriel Arnal, présidente de One Voice :

«Le gouvernement aurait pu profiter des confinements pour organiser la reconversion des circassiens plutôt que de distribuer de l’argent sans la moindre contrepartie (plus le nombre d’animaux détenus était important, plus il donnait d’argent). Tout ce temps perdu pendant lequel les dresseurs ont fait reproduire leurs lions et leurs tigres, où le business des bébés fauves a battu son plein. Y a-t-il une réelle volonté politique de changement pour les animaux détenus dans les cirques ?»

Vivre sous la menace et mourir dans un camion, c’est non !

Nous demandons l’interdiction de l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques qu’ils soient itinérants ou fixes. Les avancées scientifiques ont enrichi les connaissances que nous avons des animaux. Des mesures en phase avec celles-ci doivent être prises. La fin de l’itinérance ne suffit pas. Il est indispensable notamment que les spectacles cessent et que ces animaux bénéficient d’une retraite à l’abri des regards dans des sanctuaires.

La loi n’est déjà pas appliquée telle qu’elle est écrite à l’heure actuelle. Il n’y a qu’à évoquer l’état des animaux dont nous avons dénoncé les conditions de détention et obtenu la mise à la retraite ces dernières années : Jon et les quatre lionnes, les dix tigres dans un camion, Maya, Lechmee et Elyo, ou encore Micha, Bony et Glasha… Ils ne sont déjà pas suffisamment protégés et soignés – y compris dans les cirques fixes.

Nous exigeons que cette proposition de loi soit enfin examinée et validée par le Sénat. Nous ne cesserons notre combat que le jour où tous les cirques seront sans animaux.

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