Trafic d’animaux: Leboncoin récidive en publiant les annonces d’un vendeur de peaux de chats sauvages Trafic d’animaux: Leboncoin récidive en publiant les annonces d’un vendeur de peaux de chats sauvages

Trafic d’animaux: Leboncoin récidive en publiant les annonces d’un vendeur de peaux de chats sauvages

Faune sauvage
22.03.2024
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Sur Leboncoin, trois annonces proposant des peaux de chats sauvages à la vente ont été mises en ligne comme de simples objets alors qu’elles sont le fruit d’un trafic illégal. Elles n’ont rien à faire sur la plate-forme, qui une fois de plus ferme les yeux sur la marchandisation des animaux et ne parvient même pas à faire respecter son propre règlement. Pour ces victimes de braconnage, nous portons plainte.

Il y a quelques jours, sur la plate-forme Leboncoin, un vendeur agissant évidemment sous pseudonyme a mis en ligne trois annonces dans l’espoir de vendre des peaux de chats sauvages. En ne dépensant pas plus de 10 ou 20 euros, il est donc possible pour n’importe quel acheteur d’acquérir un « tapis »… arraché du dos d’un animal. Et ce en toute tranquillité.

Alors même que les victimes de ces actes appartiennent à une espèce triplement protégée. Ce qui est loin d’arrêter les trafiquants: dans le monde, le commerce illégal d’animaux sauvages et de « produits dérivés » pourrait s’élever jusqu’à quelque 20 milliards d’euros par an. Et la France n’est pas en reste puisqu’elle fait partie des pays de l’Union européenne qui concentrent l’essentiel de ces échanges.

Leboncoin complice de la marchandisation des animaux

La firme a-t-elle déjà oublié le communiqué qu’elle a publié en septembre 2023, annonçant qu’elle interdisait (enfin!) la vente de ces animaux? Il faut croire que oui… Derrière les effets d’annonces, les contrôles semblent toujours aussi inexistants.

Fin 2023, avec l’aide de notre partenaire l’École du Chat Libre de Toulouse, également à nos côtés pour cette nouvelle procédure, nous avions porté plainte contre Leboncoin pour des milliers de nos compagnons cédés non identifiés et parfois même avant l’âge légal. Un manque de vérification totalement illégal et irresponsable, alors que des milliers d’animaux continuent à être abattus chaque année en fourrière et que les refuges manquent de plus en plus cruellement de place.

Nous saisissons la justice

Pour les animaux qui tentent tant bien que mal de vivre loin des humains, nous dénonçons aussi ces manquements qui facilitent le trafic et permettent aux braconniers de faire leur commerce sur le dos de leurs victimes. Et pour les félins qui ont fait les frais de ces pratiques, nous déposons plainte contre le vendeur.

Pour demander la fin du commerce d’êtres vivants en ligne, continuez à écrire à la directrice générale du Boncoin en passant par leur formulaire de contact ou en leur envoyant notre modèle de courrier type à l’adresse postale indiquée dans celui-ci.

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