Pour réaliser toujours plus de tests sur des singes, l’État finance, à hauteur de 30 millions d’euros, la construction d’un Centre National de Primatologie en France Pour réaliser toujours plus de tests sur des singes, l’État finance, à hauteur de 30 millions d’euros, la construction d’un Centre National de Primatologie en France

Pour réaliser toujours plus de tests sur des singes, l’État finance, à hauteur de 30 millions d’euros, la construction d’un Centre National de Primatologie en France

Expérimentation animale
18.07.2024
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Le 27 juin dernier, le CNRS a lancé un appel d’offres pour agrandir son site et construire un centre national de primatologie à Rousset, dans les Bouches-du-Rhône. Ce projet, dont le coût est estimé à plus de 30 millions d’euros, sera payé par nos impôts. Face à des financements qui se font toujours au détriment des animaux, avec nos partenaires Action for Primates, Abolición Vivisección, Peta et Cheshire Animal Rights, nous interpellons le gouvernement français et appelons le public à se joindre à nous.

Dans son appel d’offres, le CNRS veut augmenter « la production de primates » afin de répondre aux besoins de la recherche académique nationale. Il est indiqué que l’État a classé les macaques comme une « ressource stratégique » : voila comment sont considérés ces êtres sensibles et intelligents…  

Le CNRS persiste :  nous avons révélé il y a quelques mois que l’Etat avait déjà dépensé 10 millions d’euros pour l’achat de 500 macaques femelles. Comme si l’importation par centaines de macaques condamnés à subir toutes sortes de tests ou rester enfermés à vie ne suffisait pas, voilà maintenant qu’un nouveau centre d’élevage et d’expérimentation de primates sera construit en France. Ce projet est la preuve évidente que la demande en animaux pour les tests ne diminue pas, et que l’obligation légale de respecter les 3R (réduire, remplacer et limiter la souffrance animale) n’est pas respectée par nos institutions. Les macaques seront condamnés à une vie de captivité, d’ennui, de peur et d’expérimentations douloureuses. 

Des financements accordés au détriment des méthodes alternatives

Pour imposer trépanations, injections et prélèvements divers à plus de 3500 primates chaque année, les instances publiques sont toujours au rendez-vous. En revanche, quand il s’agit de financer des méthodes alternatives, donc sans animaux, c’est une tout autre histoire. Depuis 2021, le financement par le FC3R n’a même pas atteint un million d’euros. Pourtant, en 2023, les trois quarts des Français étaient opposés à l’expérimentation animale… 

Nous exhortons donc les représentants politiques à soutenir un financement accru de la recherche sur ces méthodes. Nous demandons aussi aux laboratoires de privilégier systématiquement les méthodes alternatives disponibles, comme le requiert la loi, et aux professionnels de se former aux tests sans animaux.

Appel à l’action : nous devons agir maintenant !

Nous contactons le CNRS pour demander des informations sur ce projet et exiger plus de transparence. Pour mettre un terme à ces pratiques cruelles et dépassées, demandez avec nous la fin de l’utilisation des macaques dans les laboratoires en signant notre pétition, et vous aussi, écrivez aux autorités !

Téléchargez le courrier pour interpeller la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Téléchargez le courrier pour interpeller le CNRS.

Sur Twitter (copier et coller le texte suivant) : 

@sretailleau, @CNRS : avec @onevoiceanimal, @Action4Primates, @StopCamarles, @peta et #CheshireAnimalRights, je refuse que mes impôts financent un nouvel élevage de primates pour de l’#ExpérimentationAnimale. #SingesDeLabo

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