Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche! Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!

Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!

Animaux sauvages
27.03.2025
France
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En 2023, le ministère de la Transition écologique publiait un arrêté désignant l’une des listes d’ « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD). Valide trois ans, ce texte condamne à mort des millions d’animaux considérés injustement par l’État comme indésirables. Pour faire entendre la voix de ces victimes d’un acharnement permanent, One Voice a demandé son annulation. Audience le 31 mars à 14 h 00 au Conseil d’État.

« ESOD » : pour l’État, les tuer à tout prix

Renards, martres, belettes, fouines, corneilles noires, corbeaux freux, pies bavardes, étourneaux sansonnets et geais des chênes… Considérés comme « ESOD » du groupe 2, ces animaux sont victimes d’un acharnement permanent. Et ce alors même qu’ils sont déjà visés par des battues administratives souvent illégales et par la chasse, y compris dans le cadre de la vénerie sous terre pour les renards et leurs petits.

En classant pour trois ans ces espèces, l’arrêté ministériel du 4 août 2023 organise leur massacre. Les pièges tournent à plein régime – tuant et mutilant y compris des animaux familiers – et les balles pleuvent, même en dehors de la saison de chasse. Plutôt que d’apprendre à cohabiter avec ces êtres sensibles et intelligents, l’État adopte une fois de plus la logique des chasseurs en choisissant la violence. 

Devant la haute juridiction administrative : obtenir autant de déclassements que possible

Parce que ce classement arbitraire va conduire à des millions de morts et ne repose sur aucune logique scientifique, nous avons saisi la justice dès la publication de l’arrêté, sans obtenir sa suspension. Les juges ont considéré que, s’agissant d’ESOD, une intervention en urgence n’était pas justifiée…

Après des mois de procédure et une mobilisation nationale, nous serons présents au Conseil d’État pour l’audience au fond le 31 mars à 14 h 00 afin de défendre ces espèces, département par département. Une étape indispensable pour sauver des vies et pour éviter leur classement dans le prochain arrêté triennal. 

En attendant, signez nos pétitions pour le retrait des renards de la liste des ESOD et pour une réforme radicale de la chasse !

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