Australie: un immense merci pour votre soutien!

Australie: un immense merci pour votre soutien!

Australie: un immense merci pour votre soutien!
07.03.2020
Australie: un immense merci pour votre soutien!
Animaux sauvages

Le cataclysme climatique en Australie a déjà détruit plus de 10 millions d’hectares de forêts et 40 % de la biodiversité du pays. Aujourd’hui, même si le sujet semble oublié des médias, l’île-continent brûle toujours. Alors que plus d’un milliard d’animaux ont péri, des associations locales se démènent au chevet des survivants. Merci à tou-t-es celles et ceux qui ont renfloué notre Fonds d’Actions Solidaires pour leur porter secours en urgence!

Crédits photos : Animals Australia, Shoalheaven Bat Clinic, Vets For Compassion, Wildcare

Nous nous réjouissons que vous ayez répondu massivement à notre appel à l’aide du 7 janvier dernier pour l’Australie ! Un immense merci à tou-te-s celles et ceux qui ont participé… Votre mobilisation nous a permis de relancer notre Fonds d’Actions Solidaires et de répondre rapidement aux immenses besoins de ce pays toujours en proie aux flammes !

Priorité donnée aux petites associations

Grâce à votre générosité, nous avons pu soutenir les actions d’associations locales. Nous avons pris conseil auprès de nos partenaires australiens du film Kangaroo pour sélectionner des structures sérieuses et fiables, en accordant une attention particulière à celles qui manquaient le plus cruellement de moyens.

  • Vos dons vont permettre à l’association Wildcare de continuer à nourrir et abreuver les animaux survivant dans des zones dévastées, aussi longtemps que nécessaire. Les bénévoles distribuent fruits et légumes à la faune en détresse sur de très vastes étendues. Mais ils désespéraient de pouvoir poursuivre leur action à cause du coût énorme d’une telle quantité d’aliments (même achetés en gros au meilleur prix), ainsi que celui de l’essence nécessaire pour parcourir tant de kilomètres. Désormais, l’équipe ne rencontre plus d’obstacle pour s’occuper des animaux esseulés, y compris les plus petits d’entre eux. Les bébés kangourous, koalas et opossums orphelins bénéficient d’une prise en charge spéciale. Ils sont placés bien à l’abri dans des poches douillettes ou des incubateurs et profitent de préparations à base de lait.
  • Les chauves-souris — grandes oubliées dans la liste des victimes et pourtant terriblement impactées par les incendies — sont soignées à la Shoalheaven Bat Clinic. Avec beaucoup d’ingéniosité, cette petite association est parvenue à créer un lieu extraordinaire pour s’en occuper. Grâce à vous, une seconde volière va pouvoir être construite et accueillir d’autres bébés en perdition.
  • Les bénévoles de Geco interviennent après les feux de forêt pour préserver toute forme de vie qui y subsiste. Ils prennent soin des arbres et de la flore endommagés autant que des animaux qui en dépendent. Votre aide leur est d’un précieux secours pour mener à bien ce travail titanesque.
  • Chez Vets For Compassion, les vétérinaires bénévoles et leurs équipes se rendent sur les lieux des incendies au plus près du chevet des animaux, et grâce à vos dons, avec de la nourriture et surtout des fournitures médicales et du matériel renouvelés.
  • Les fonds alloués à l’association Wildlife Rescue South Coast vont lui permettre d’aider à reconstruire les nurseries ainsi que les lieux d’accueil et de convalescence détruits dans le bush pour les animaux blessés et brûlés.
  • Wires et Animals Australia sont deux grandes associations qui redistribuent les fonds à de petites structures qu’elles connaissent.

Chantier colossal

Nous sommes très émus et heureux d’avoir pu débloquer une aide globale de 78 000 € et de secourir, grâce à vous, ces êtres ayant vécu l’enfer ! Nous n’oublions pas leurs congénères ayant péri dans les flammes, ces images de kangourous paniqués tentant vainement de fuir, de koalas encerclés, désespérés, résignés jusqu’à la morsure du feu, de tous ces animaux asphyxiés et brûlés… Le désastre et la peine sont immenses, mais nous savons que grâce à l’extraordinaire élan du cœur que nous partageons avec vous, des millions d’individus ont pu être sauvés, ou le seront. Alors que leur terre natale se consume encore et que leur situation est loin d’être stabilisée, nous restons mobilisés et nous vous savons à nos côtés.

Léa nous a quittés

Léa nous a quittés

Léa nous a quittés
06.03.2020
Léa nous a quittés
Animaux familiers

Léa, cette douce chienne que nous suivions depuis 2016 après qu’elle eut enduré les pires sévices, s’est éteinte… en paix. Entourée par l’amour infini de sa famille d’accueil, elle aura goûté la joie de vivre pendant plus de quatre ans.

Lysiane et Philippe sont bouleversés. Ils ressentent un terrible vide depuis la disparition de Léa, la jolie chienne qu’ils avaient recueillie au sortir de son calvaire. Des liens extrêmement forts s’étaient tissés entre eux et l’ancienne martyre d’un redoutable zoophile, que nous étions parvenus à faire incarcérer en 2016.

Terrible perte

Le couple nous a écrit un témoignage poignant. Bien sûr, il connaissait la terrible histoire de la chienne, les ignominies qu’elle avait subies, ses fragilités cardiaques. Mais, même en ayant la conscience accrue qu’elle ne serait pas éternelle, le deuil s’avère très difficile: «Léa avait pris une place que jamais nous n’aurions pu soupçonner, en ce 30 octobre 2015, quand, devenant famille d’accueil, elle était entrée dans notre vie.»

Quatre ans de bonheur

C’est avec une immense générosité que ces humains bienveillants avaient ouvert leur porte à la malheureuse. Nous leur avions proposé de prendre en charge l’accompagnement comportemental de Léa afin de l’aider à se reconstruire. Nous la suivions de près en assumant également les lourds traitements dont elle avait besoin. Son cœur avait gravement pâti des agressions passées… Pourtant, entourée d’amour et de patience, elle avait réussi à panser progressivement les traumatismes physiques et psychiques de sa précédente existence. Petite chienne intelligente et sensible, elle avait su mettre de côté ses souffrances pour adopter ses compagnons humains «dans une relation complice et porteuse de joies immenses». Grâce à eux, elle a pu savourer de multiples bonheurs. Elle adorait notamment le bord de mer, «demandant avec beaucoup de vigueur à retrouver le sable sous ses pattes et les grands espaces pour enfin respirer librement». Mais ce sont surtout la présence de ses proches, les nombreux câlins et les attentions qui la comblaient.

 

Unis à jamais

La présence sans faille à ses côtés de Lysiane et Philippe, les interminables parties de jeu avec Axel, l’autre chien du foyer, auront permis à Léa de retrouver l’insouciance et une envie de vivre communicative. Aujourd’hui, alors que la fatigue l’a finalement emportée, nous partageons la peine de sa famille. Mais nous devons garder au cœur la flamme qui l’habitait et penser aux merveilleuses années qu’elle a connues avec les siens. Elle brillera pour toujours.

Fenia : pour que la roue tourne !

Fenia : pour que la roue tourne !

Fenia : pour que la roue tourne !
05.03.2020
Russie
Fenia : pour que la roue tourne !
Animaux sauvages

Dès son plus jeune âge, Fenia a subi les mauvais coups du sort, et surtout de la violence des humains. Cette jeune ourse russe a connu la vie dans ce qu’elle a de pire : assassinat de sa mère, captivité, abandon, errance… Heureusement, de bonnes fées ont lutté pour inverser ce destin. Et nous en sommes !

On dit souvent que le destin ne tient qu’à un fil. Celui de Fenia tenait très concrètement à une corde. Cette jeune ourse ne serait probablement plus de ce monde si deux randonneuses ne l’en avaient pas délivrée. Elle était en effet enchaînée à un arbre au fin fond d’une forêt du massif de l’Altaï, au sud-ouest de la Sibérie, lorsque les femmes l’ont découverte, en 2016. Pétrifiée et affamée, Fenia était plongée dans une détresse indescriptible. Que lui était-il arrivé pour qu’elle se retrouve ainsi prisonnière et complètement isolée ? Aussitôt contactée, la police a tenté de comprendre l’origine de son drame. L’enquête a révélé que l’oursonne avait d’abord dû faire face à la mort de sa mère, tuée par des braconniers. Ensuite, elle était tombée entre les mains d’un photographe, seulement séduit par son côté peluche… Et puis, le bébé grossissant et devenant encombrant, l’homme avait fini par se débarrasser de son jouet en l’abandonnant dans les pires conditions…

Une route d’errance

Prise en charge par Baltic Animal Care, association de protection animale locale, avec laquelle nous avions travaillé lors de notre infiltration des centres d’entraînement des chiens pour tuer les renards, ours, etc., en Russie, Fenia a pu recevoir les premiers soins et être sauvée. Mais, à ce jour, la pauvre n’a pas encore connu de réel répit. Malgré leur constante mobilisation, ses bienfaiteurs n’ont pas réussi à lui offrir un véritable toit. Depuis 2016, l’ourse a été ballottée, en avion, en bus, entre Saint-Pétersbourg et Moscou… Et de fondation en centre de réhabilitation, de clinique vétérinaire en famille d’accueil, personne n’a pu ou accepté de l’héberger dans de bonnes conditions, par manque de moyens et/ou de place. Une piste pleine d’espoir se dessinait pourtant, récemment, du côté d’un sanctuaire en Roumanie prêt à la recueillir. Hélas, la CITES russe a refusé l’exportation.

Un toit pour Fenia !

Accablés par cette série de déconvenues, Baltic Animal Care nous a alertés pour secourir Fenia. Elle loge actuellement dans un abri de fortune, au sein d’un centre normalement dédié aux oursons captifs encore capables de se réadapter au milieu naturel. Une perspective malheureusement inenvisageable pour Fenia, désormais trop âgée et trop imprégnée par les humains pour retrouver l’autonomie. En revanche, elle a besoin d’un enclos digne de ce nom, avec suffisamment d’espace pour vagabonder, tout en sécurité. Nous avons donc immédiatement répondu présent et versé 7000 euros à Baltic Animal Care en vue de financer une grande enceinte. Nous avons hâte que Fenia s’y sente enfin chez elle, en paix… Et nous sommes heureux d’avoir contribué à faire tourner la roue !

Rapport de notre enquête sur le combats d’animaux sauvages et de chiens en Russie

Des chiffres qui tuent…

Des chiffres qui tuent…

Des chiffres qui tuent…
17.02.2020
Des chiffres qui tuent…
Expérimentation animale

Les statistiques européennes sur l’expérimentation animale ont été officialisées le 5 février par un rapport de la Commission1, la dernière du genre, aux élus du Parlement européen. Six documents, des milliers de pages, et un vaste micmac dont les animaux sortent perdants. Que d’écrans de fumée pour masquer plus de 22 millions de victimes animales dans les laboratoires européens !

Les chiffres officiels de Bruxelles, compilant les données des 28 États membres en 2017, nous disent moins de 10 millions de victimes dans les laboratoires européens, 9,58 millions précisément.

Nous le disons tout net : il s’agit-là d’une vision tronquée, cosmétique, et qui ne prend pas en compte l’ensemble des animaux utilisés de façon directe ou indirecte à des fins scientifiques ! La barre symbolique des 10 millions (ils étaient 11,5 millions en 2013) d’animaux utilisés dans diverses procédures a été artificiellement obtenue, car on a extrait de ce total tous les animaux génétiquement modifiés, présentés séparément, et tous les animaux réutilisés plusieurs fois. Mais pas seulement…

On ne tient pas non plus compte des expériences réalisées sur des formes fœtales alors que la Directive européenne les inclut dans son périmètre2. On écarte également les animaux tués pour prélever des organes et tissus, pourtant largement employés dans les recherches in vitro. Tous ressentent pourtant angoisse et douleur, et restent des victimes à part entière, non ?

Et surtout on oublie un chiffre terrible, relevé par les scientifiques de l’ECEAE, la coalition européenne que One Voice représente en France : quelques 12,6 millions d’animaux élevés dans les laboratoires de l’Union meurent ou sont euthanasiés sans même avoir été « expérimentés », car trop vieux, malades ou simplement inutiles.

Comment jouer avec les données…

À force de retraitements statistiques et de changements de périmètre, aujourd’hui en Europe comme hier en France, les comparaisons sont impossibles, la réalité est masquée.

Un règlement européen3 introduit en juin 2019 a ainsi changé les normes de collecte des statistiques nationales. Résultat : c’est au mieux fin 2022 que nous disposerons de chiffres consolidés au nouveau format européen. Ils seront incomparables à ceux des années antérieures et peut-être d’ici là un nouveau périmètre viendra-t-il brouiller les chiffres anciens avec les actuels, et les futurs. Ce jeu de bonneteau sur les chiffres peut continuer à l’envi afin de rendre les pratiques illisibles pour le citoyen…

Les animaux souffrent plus !

D’autres mauvaises nouvelles ? Certes ! La proportion des animaux réutilisés dans plusieurs expériences consécutives, le pire cauchemar, reste stable (2 %). On voit aussi grimper le niveau des souffrances infligées dans les laboratoires : les procédures dites sans réveil ou avec douleur sévère, niveau le plus élevé, ont augmenté de 3 % entre 2016 et 2017. 17 % des animaux expérimentés dans les laboratoires européens sont soumis à ces procédures aux dommages irréversibles. C’est énorme, 429 000 animaux rien qu’en France en 2017 !

Les animaux restent donc la chair à canon de recherches « fondamentales » ou appliquée à des troubles ou diagnostics destinés aux humains (alors que 90% des résultats obtenus par expérimentation animale ne sont, in fine, pas transposables à notre médecine), ou pour des tests sur la toxicité de produits commerciaux qui engagent des méthodes létales dans plus d’un cas sur trois.

En France, 3e pays le plus tueur d’Europe, de peu derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, 126 comités d’éthique veillent au grain et font passer le message d’un respect accru des animaux. La preuve : Bruxelles relève pourtant qu’en 2017, aucun des 3 708 projets de recherche soumis en France aux comités d’éthiques n’a été refusé. De quoi douter de la vigilance de ces comités, qui fonctionnent souvent à huit-clos sans respect des règles de représentation des membres de la société civiles à leurs débats.

Insupportable supercherie !

Le bien-être animal étant une valeur consacrée par l’article 13 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, l’Europe clame en objectif final « le remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques ou éducatives », mais précise : « quand ce sera possible sur un plan scientifique ». Dans le même temps, la Commission a fait fondre le budget de l’unique organisme européen chargé de promouvoir des méthodes alternatives4…  Alors ne nous étonnons pas si les chiffres sont décevants, et surtout si la méthode employée révèle une façade en carton-pâte, derrière laquelle les pires horreurs perdurent pour le profit d’un système assassin.

Face à une vaste opération de désinformation, et parce que nous connaissons la souffrance à l’œuvre dans les structures de recherche ou chez leurs fournisseurs, comme l’élevage de chiens de Mézilles, One Voice reste d’autant plus mobilisée sur ce dossier noir de l’expérimentation animale !

 

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/com-2020-16-f1-en-main-part-1.pdf
2 Directive 2010/63/EU
Règlement (EU) 2019/10102, OJ L 170, 25.6.2019, p. 115–127
4 L’EURL ECVAM avait un budget de 8 millions d’euros en 2016, de 6,5 millions en 2017…

Seize chiens miraculés, sauvés des griffes du chasseur périgourdin maltraitant

Seize chiens miraculés, sauvés des griffes du chasseur périgourdin maltraitant

Seize chiens miraculés, sauvés des griffes du chasseur périgourdin maltraitant
14.02.2020
Dordogne
Seize chiens miraculés, sauvés des griffes du chasseur périgourdin maltraitant
Animaux familiers

Après notre investigation et la diffusion de nos images successives sur les conditions délétères de détention de chiens chez Richard Mandral, un chasseur basé en Dordogne, et après avoir saisi la justice forçant le préfet à agir, nous avons pu sauver seize d’entre eux.

Ils s’appellent Héros, Ondine, Inano, Xena, Léonie, Plume, Rosalie, Mimi, Freya, Napoléon, Ido, Hiti et Gascogne. Il y a aussi trois chiots que Richard Mandral n’a même pas daigné nommer, soigner ni identifier, nous les avons appelés Théo, Lina et Axel. Ce sont des chiens et des chiennes qui ont, contrairement à leurs camarades restés chez le chasseur, la chance de trouver un toit aimant, une famille chaleureuse, qui ne les traitera pas comme des machines, les uns pour la chasse, les autres pour la reproduction.

Jeudi 6 février 2020, le chasseur a cédé ces seize malheureux, sous les yeux de la DDSCPP. Notre travail de vérification et de suivi sans relâche avait fait monter la pression, et il leur fallait tenir leurs engagements pris auprès du juge.

Chaque chien a été installé dans une caisse de transport, et passé la première inquiétude bien naturelle, ils se sont, pour la plupart, endormis, eux qui n’avaient jamais connu la rassurante et douce sensation d’une chaude couverture sous leur corps endolori.

Après quelques heures de voyage, ils ont tous été menés chez des vétérinaires. Les comptes rendus sont sans équivoque : vers, puces, tiques, nodules, lésions, conjonctivites, abcès dentaires, otites, escarres, mammites, œdèmes vulvaires, hernies, boiteries, etc. Combien de temps ont-ils vécu en ayant mal au ventre ? En ayant mal aux pattes, aux yeux, aux dents, aux oreilles ? Quelles souffrances vivent encore ceux qui n’ont pas été sauvés ?

«Il en résulte une mise en danger de la vie de ces animaux, car certaines de ces pathologies (parasitisme, infections, reproduction non maîtrisée…) peuvent conduire à de graves troubles généraux, pouvant le cas échéant entraîner la mort.»Extrait de l’attestation du vétérinaire

Puis, ce fut la découverte de personnes aimantes, chaleureuses. Ils ont savouré les premières vraies caresses, senti l’herbe fraîche sous leurs pattes, eux qui pour la plupart n’avaient connu que la loi du plus fort pour survivre… Ils ont commencé leurs traitements, et les chiots, dont on ignorait s’ils allaient survivre, sont déjà en meilleur état.

Évidemment, ce n’est pas le cas de tous ces chiens qui sont à la limite de la maigreur avec cachexie, et ont pour certains de graves problèmes de santé consécutifs à des défauts de soin manifestes. Quand on sait que pour la DDCSPP, il n’y a « aucune raison » de retirer l’ensemble de ses animaux à ce chasseur, cela nous fait bondir. Beaucoup d’entre eux ne sont pas identifiés, certains ne lui appartiennent même pas !

Nous allons avoir besoin de vous pour placer définitivement ces grands chiens qui n’attendent qu’un foyer aimant pour s’épanouir, et de grandes balades quotidiennes pour retrouver le goût de la vie, ainsi que le confort qui aurait dû leur être offert depuis toujours. Environ soixante-quinze chiens sont encore là-bas, nous ferons tout pour qu’ils soient sauvés à leur tour. Quant à ce chasseur sans conscience et aux autorités qui ont laissé faire, nous n’en resterons pas là.

Dans l’affaire des chiens « de chasse », de qui se moque-t-on?

Dans l’affaire des chiens « de chasse », de qui se moque-t-on?

Dans l’affaire des chiens « de chasse », de qui se moque-t-on?
13.02.2020
Dans l’affaire des chiens « de chasse », de qui se moque-t-on?
Animaux familiers

Malgré des résultats d’inspections vétérinaires pires que les précédents, le préfet de Dordogne refuse de prendre les mesures adéquates pour les chiens détenus par ce chasseur. Pour eux, nous ne lâcherons rien.

Inspection après inspection chez le chasseur de Dordogne, les rapports rédigés pour la préfecture s’avèrent pires que les précédents. Pourtant, le préfet refuse d’imposer des mesures qui permettraient aux chiens de bénéficier de soins adaptés. Nous avons déposé un référé au tribunal administratif de Bordeaux, car une fois de plus la préfecture de Dordogne ne cherchait qu’à nous contrer au lieu de mettre au premier plan l’intérêt des animaux, en souffrance manifeste chez Richard Mandral. Mais exactement comme pour Bony et Glasha, dès notre référé déposé, le préfet a ordonné des mesures, et donc le tribunal a rejeté nos demandes en attendant l’application des mesures préfectorales. Nous verrons ce qu’il en est à l’issue du délai de l’arrêté préfectoral, et ne lâcherons rien.

Les inspections de la DDCSPP, les services vétérinaires de l’État, chez le chasseur de Dordogne, ont conclu à une situation pire que la précédente, et le préfet n’a pas pour autant ordonné de mesures à la hauteur du problème.

Quelles pressions sont à l’œuvre ? Celles des chasseurs ?

À ce stade, nos images dévoilées à plusieurs mois d’intervalle prouvent que la situation est dramatique et que les autorités ne font rien de tangible. Pourquoi préfèrent-elles protéger le chasseur plutôt que les chiens clairement victimes de mauvais traitements ? Depuis des mois, nous enquêtons et diffusons des vidéos du chenil du chasseur périgourdin qui fait de la reproduction en totale infraction avec la loi, et chez qui les chiens ne bénéficient pas de soins, sont à l’attache ou dans de grandes meutes affamées où règne la loi du plus fort.

Nous avons apporté la preuve par l’image de chiens poussés au cannibalisme, de chiots, d’adultes à l’attache, de chiens malades et même de cadavres à l’abandon. Pourtant, pour les autorités, : « aucune raison » de retirer au chasseur tous ses chiens. Il n’y a pas d’urgence, ni de maltraitance. Un simple quota suffit. Aucune mesure coercitive n’a été mise en place pour que la situation s’améliore ! Les inspections des services vétérinaires de la préfecture vont dans notre sens, mais la préfecture refuse de prendre les mesures adéquates pour ces chiens, qui sont pourtant sous sa responsabilité.

Jusqu’où s’étend le pouvoir des chasseurs dans notre pays, eux qui nous font vivre dans de nombreuses régions dans des zones de non-droit ? Qu’est-ce qui fait que ces chiens ne sont pas protégés comme les autres chiens ?

Une situation qui s’aggrave d’inspection en inspection sans aucune conséquence…

En juin 2018, les services de l’État dénombraient 112 chiens au lieu des 45 autorisés. Le problème n’était pas nouveau… À cette occasion, ils ont mentionné la non-conformité des conditions de stockage de l’alimentation des chiens, des protections contre les intempéries et températures excessives, ainsi que celles des lieux de détention (présence de vieux matériel agricole pouvant occasionner des blessures, d’animaux blessés ou sans soins, absence de suivi vétérinaire, hébergements non adaptés avec des chiens maintenus à l’attache à l’extérieur toute l’année, etc.). Et dans la mise en demeure, sont déjà mentionnés les problèmes d’identification des chiens, de leur abreuvement, des agressions entre congénères, dites « conflits de hiérarchie »…

Depuis, les inspections se suivent et démontrent que la condition de ces animaux empire sans que rien soit mis en place par l’État pour imposer l’application de la règlementation ! Pire, il a laissé la situation s’aggraver et laissé des chiens en souffrance, dont au moins un est décédé.

«L’administration fait donc valoir qu’elle n’a pas été inactive dans ce dossier et qu’elle a diligenté cinq inspections. Or ces démarches sont la conséquence des plaintes déposées et des images publiées par l’association requérante ! Par ailleurs, alors que les non-conformités persistent au fil des inspections, aucune sanction effective n’était prise depuis bientôt deux ans pour protéger les chiens et endiguer les naissances.»Extrait du référé de One Voice

De la reproduction sauvage et du trafic de chiens

Les autorités s’abritent derrière l’aspect rustique du lieu, et sur le fait que ce sont des « chiens de chasse », mais comme l’écrit notre avocate :

«Il n’existe pas de réglementation particulière pour les meutes de chiens de chasse. De ce fait, c’est la loi concernant les chiens qui s’applique, autrement dit celle des animaux de compagnie d’espèces domestiques.
Personne ne peut croire que les 100 chiens de M. Mandral qui est seul pour s’en occuper puissent bénéficier de la même attention et des mêmes soins, ni qu’il chasse quotidiennement avec une meute d’une telle importance.
»

Tous les chiens — quel que soit l’usage qu’en font les humains — doivent bénéficier des mêmes soins, des mêmes protections et du même respect ! Là-bas, les sillons creusés par certains chiens maintenus à l’attache autour de leur niche témoignent de la restriction de leurs mouvements… Les autres se font mordre dans les enclos communs, et meurent…

Le juge des référés a refusé d’enjoindre à la préfecture de Dordogne de recenser, retirer et faire procéder au bilan clinique des chiens détenus par ce chasseur, et de procéder au suivi des animaux cédés à une association de protection animale, en attendant la fin de l’application des mesures de la préfecture.
Nous serons toujours là après!

Notre pays doit inverser urgemment la vapeur en ce qui concerne le bien-être des animaux, et leurs conditions de détention. Constater qu’il y a un double standard entre les chiens dits de chasse et les autres aux yeux des autorités est plus que préoccupant. Le fait de fermer les yeux sur le mal-être de ces pauvres animaux malades est inacceptable. La négligence et l’aspect rustique d’une propriété ne devraient en rien aveugler les autorités, moins encore les juges ! Nous ne lâcherons rien, les dysfonctionnements en matière de protection animale sont criants. La mort et les souffrances de ces pauvres chiens ne resteront pas impunies.

Le temps des sanctuaires marins

Le temps des sanctuaires marins

Le temps des sanctuaires marins
05.02.2020
Le temps des sanctuaires marins
Exploitation pour le spectacle

Inexorablement, le temps des sanctuaires marins est en train d’advenir. Le public occidental se détourne peu à peu des spectacles de cétacés captifs et les delphinariums seront bientôt contraints au choix suivant : soit livrer leurs derniers détenus à la Chine ou au Moyen-Orient, soit les confier à un sanctuaire.

Certains de ces parcs ont d’ailleurs commencé leur mutation en multipliant les attractions alternatives aux exhibitions de dauphins, en acceptant la fin de la reproduction de leurs orques, ou en s’orientant vers des présentations prétendument «pédagogiques» qui ne trompent personne.

Pourtant, le futur est déjà là, bien réel !

En Islande, Little Grey et Little White, les deux femelles bélugas libérées du Changfeng Oceanworld à Shanghai, n’attendent que le printemps pour découvrir enfin l’eau glacée de la Baie de Klettsvik, aménagée pour elles par Sea Life Trust, leur propriétaire légal.

Au Canada, le Whale Sanctuary Project s’apprête quant à lui à ouvrir le premier de ses lieux de retraite en Nouvelle-Écosse.

Au cœur d’une baie fermée à l’abri des tempêtes, dont la surface excédera de plus de 300 fois celle d’un bassin de delphinarium, des orques et des bélugas anciennement prisonniers pourront bientôt retrouver l’océan, plonger dans les profondeurs et nager dans une eau vivante et naturelle. Plusieurs sites similaires sont également prévus en Colombie-Britannique et dans l’État de Washington.

Mais pour y garder qui ?

Jusqu’à présent, aucun parc marin américain ou canadien n’a jamais consenti à accorder la moindre retraite à ses détenus gorgés d’antibiotiques, de calmants et d’antidépresseurs. Tous sont morts à un âge précoce sur leur lieu de détention. « Il serait irresponsable de risquer la santé de ces magnifiques animaux en les déplaçant physiquement dans un environnement expérimental dangereux», ose affirmer SeaWorld, qui qualifie les sanctuaires du terme méprisant de « cages de mer».  

Lori Marino, la neurobiologiste qui pilote le Whale Sanctuary Project depuis 2011 aux côtés d’autres spécialistes et à qui l’on doit la première étude sur la conscience de soi chez le dauphin, reste pourtant confiante :

«Nous nous attendons à ce que SeaWorld et le Marineland de l’Ontario finissent par saisir tout l’avantage qu’il y a à collaborer avec nous. De plus en plus de gens refusent d’aller voir leurs spectacles d’animaux vivants. Il ne s’agit pas de faire fermer ces parcs mais de les aider à se reconvertir en renonçant aux cétacés.»

Le Dr Spong ne perd pas espoir, lui non plus.

Depuis des années, il élabore les plans d’une baie fermée pour l’orque Corky à Double Bay, sur l’île Hanson au Canada, en attendant que SeaWorld se décide enfin à la relâcher.
Paul Spong est un cétologue qui a créé la station de recherche OrcaLab, non loin de Vancouver, afin d’y étudier la communauté des Orques Résidentes du Nord, à laquelle Corky a été enlevée. Âgée de 54 ans, elle est aujourd’hui l’orque captive la plus âgée au monde mais elle pourrait encore vivre jusqu’à 90 ans, voire au-delà. « Elle nagera à nouveau dans l’eau de l’océan et sa famille pourra venir lui rendre visite”, assure le Dr Spong, qui ajoute : “Cela peut arriver et je suis convaincu que cela arrivera”.

Et en France ?

Pour l’instant, Parques Reunidos, qui possède notamment le Marineland d’Antibes, n’envisagerait pas d’autre solution pour ses orques que de les expédier à l’étranger. On sait que la société espagnole poursuit son expansion internationale grâce à un accord conclu avec Harves Century Group pour le développement de futurs parcs à thème en Chine et au Vietnam. Elle participe notamment à la construction d’un gigantesque delphinarium sur l’île chinoise de Hainan, qui aura bientôt besoin de nombreux orques orques, dauphins et bélugas pour meubler ses bassins. Et à ce stade, bien sûr, l’éthique n’a plus sa place, ni le souci du bien-être animal, ni moins encore l’idée d’un sanctuaire. Il n’y a plus là que la seule recherche du profit.

Mais Marineland devra l’entendre s’il veut direr et redevenir prospère : pour Wikie, Inouk, Keijo et Moana aussi, le temps des sanctuaires marins est bel et bien venu… Signez notre pétition pour sauver nos orques.

Derrière ronces et murs en briques, neuf tigres

Derrière ronces et murs en briques, neuf tigres

Derrière ronces et murs en briques, neuf tigres
30.01.2020
Picardie
Derrière ronces et murs en briques, neuf tigres
Exploitation pour le spectacle

Pendant plus d’un an nous avons enquêté sur les tigres détenus par le dresseur de cirque Mario Masson. À deux pas du Parc Saint Paul et du Parc Saint Léger, entre les quatre murs d’une usine désaffectée de Picardie, nous avons découvert que les neuf tigres étaient enfermés toute l’année dans un camion-cage, sans réelle protection contre les intempéries, avec à peine assez de place pour tourner en rond. Nous portons plainte contre ce dresseur qui a déjà eu maille à partir avec la justice.

Depuis plus d’un an nos enquêteurs surveillent les tigres de Mario Masson. Barricadé au cœur d’un village, derrière une épaisse protection de ronces entremêlées autour de grands murs en briques le long d’une route nationale, le dresseur protège des regards son outil de travail. Derrière des voitures d’occasion mises en vente, les neuf tigres qui lui servent de gagne-pain se morfondent, enfermés dans un camion-cage, qu’il pleuve, vente ou que le thermomètre affiche quarante degrés. Sultan, Begel, Junior, Hashley, Tara, Ima, Houna, Hister et un autre dont nous ignorons le nom, n’en sortent qu’exceptionnellement, pour se soumettre et subir une vie de stress, sous la menace du fouet.

Maltraités dès la naissance

Au Parc Saint Paul, Mario Masson montre ses tigres dressés, puis propose aux spectateurs de se faire photographier un bébé tigre dans les bras, moyennant subsides en espèces. Le spectacle est assorti d’un discours qui n’est que propagande contre les défenseurs des animaux sauvages exploités par les cirques.

Tous ces tigres sont nés en captivité, et ont été arrachés à leur mère dès le plus jeune âge. Ils sont l’objet d’expériences génétiques sauvages pour obtenir des individus consanguins, à la robe blanche ou orange à bandes ocre, aux déformations et maladies génétiques notoires. Outre le potentiel trafic sous-jacent de lionceaux et tigreaux qui permettrait d’avoir toute la saison d’ouverture du parc des petits à disposition, leur manipulation par des humains est une maltraitance. Nous avions dénoncé publiquement ces agissements – courants dans ce milieu – et attaqué le parc, ainsi que plus récemment l’arrêté ministériel sur la faune captive, facilitant les élevages non encadrés.

Enfermés toute l’année…..

Mais pour les neuf tigres adultes produits cet été en public six fois en quatre jours, dans un festival de cirque, le quotidien n’est guère plus rose. Nous dévoilons aujourd’hui au grand jour la réalité de leur quotidien : ils sont enfermés toute l’année, sauf en de rares occasions (spectacles, clips ou photos dans des magazines)…

Les quartiers d’hiver n’en ont que le nom, puisque nos enquêteurs les ont vus sur place à chaque fois qu’ils s’y sont rendus. Tant l’été sous les températures caniculaires de cette région picarde si changeante, qu’à l’automne et en hiver où les cages sont battues par le vent et la pluie glaciale de ces humides et froides saisons. Ils ont été photographiés et filmés enfermés dans les compartiments-cages de ce qui n’est ni plus ni moins qu’une remorque de poids lourd, jusqu’à six jours d’affilée. Et ces six jours ne correspondent pas à une période entre deux sorties, mais au temps maximum d’enregistrement que nous avons obtenu, au prix de grands risques…

Des animaux protégés, en danger d’extinction, ici réduits en esclavage

Aucun enrichissement n’est offert aux tigres pour rompre la monotonie des heures qui passent. La réglementation (minimale) exige qu’ils puissent se dégourdir les pattes quotidiennement dans un parc d’ébat, de la taille approximative d’une piste de cirque et qu’ils aient accès à une piscine. Absents, une fois encore. Tout au plus changent-ils de compartiment quand leur litière est nettoyée.

Femelle ou mâle, en liberté chacun régnerait sur un territoire de plusieurs milliers d’hectares, dans la jungle tropicale… Ici, seul Sultan bénéficie d’une cage individuelle (mais sans toiture !). Les autres sont entassés quatre par quatre. Eux qui aspirent à l’indépendance plus que tout, sont plus stressés que jamais, asservis et forcés à cohabiter avec leurs congénères, sous les yeux de leurs geôliers. Le soir, elles et ils doivent se battre pour obtenir leur pitance. L’eau, vitale, ne leur est distribuée qu’avec parcimonie. Puis, les parois latérales du camion se ferment sur leur malheur. Le camion devient boîte obscure…

Pour ces raisons, en plus de mettre à disposition du public les images révoltantes de ces neuf bagnards enfermés jour et nuit, nous portons plainte pour mauvais traitements, qui plus est commis par un professionnel (ce qui est un délit), placement ou maintien d’un animal sauvage captif dans un habitat, environnement ou installation pouvant être cause de souffrance, et exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux. Nous proposons de les prendre en charge et de les placer dans l’un des sanctuaires dont nous sommes partenaires.

Victoire pour les macaques en Italie!

Victoire pour les macaques en Italie!

Victoire pour les macaques en Italie!
29.01.2020
Italie
Victoire pour les macaques en Italie!
Expérimentation animale

Le plus haut tribunal de droit administratif reconnaît pleinement les droits des animaux, contre l’avis des universités et du ministère de la Santé. La partenaire italienne de One Voice au sein de la coalition internationale ECEAE pour mettre fin à l’expérimentation animale en Europe, la LAV, vient donc de gagner ce bras de fer. Avec elle, interpellons le ministre Roberto Speranza afin qu’il révoque l’autorisation des expériences et permette de libérer les macaques. 425 300 personnes ont déjà signé la pétition de la LAV à cette fin. #CIVEDIAMOLIBERI !

Le Conseil d’État italien (Consiglio di Stato, la Cour suprême du droit administratif en Italie), appuyant la plainte de LAV, a annulé un précédent jugement du tribunal administratif régional du Latium. Il prononce l’arrêt de la fameuse expérience que les universités de Turin et Parme étaient en passe d’effectuer sur six macaques. Les animaux devaient être rendus aveugles (avant d’être euthanasiés) pour les besoins d’une recherche sur un trouble spécifique de la vision appelé « vision aveugle ». Selon le Conseil d’État, le ministère de la Santé n’a pas été en mesure de prouver qu’il n’existait aucune alternative aux opérations invasives menées sur le cerveau des macaques. D’après les juges, les chercheurs ont le devoir de démontrer que la souffrance que leurs expériences peuvent causer aux animaux est inévitable, et que l’« utilisation » de ces derniers à des fins scientifiques est le seul moyen de mener à bien la recherche. Le même devoir incombe au ministère de la Santé qui autorise cette recherche.

En comparant les divers droits et intérêts en présence (droits des animaux d’une part, liberté de la science et de la recherche d’autre part), le Conseil d’État a décidé que la protection et la sauvegarde des animaux prévalaient. La Cour a également condamné le ministère et les universités à rembourser 3000 euros à LAV pour ses frais de justice.

Quelques jours avant l’audience judiciaire, le ministère a diligenté une inspection dans les laboratoires de l’université de Parme pour montrer que les conditions dans lesquelles étaient détenus les macaques étaient optimales. Or, le rapport consécutif à cette visite était clairement incomplet et pourvu de nombreuses lacunes. Il ne tenait pas compte de plusieurs paramètres relatifs au bien-être animal tels que la lumière, le bruit, l’exercice physique, le fouissage, la manipulation et les activités cognitives adaptées à l’espèce.

Ce jugement représente une véritable percée par rapport au flou entretenu autour de ce projet afin de camoufler son absence de prérequis et ses incohérences.
À présent, avec notre aide et la mobilisation citoyenne, la LAV, qui depuis l’été dernier mène la campagne #civediamoliberi assortie d’une pétition signée par quelque 425 300 personnes, enjoint le ministre de la Santé Roberto Speranza de révoquer l’autorisation de l’expérimentation et de libérer les macaques. Ces animaux ont été capturés dans le désert, amenés en Chine et, de là, envoyés en Europe, contraints de vivre en cage pour les soi-disant besoins d’une expérience déjà conduite par le passé et qui s’est avérée dénuée de tout bénéfice pour les patients.

Par ailleurs, quelques jours auparavant, la Commission européenne, répondant à une question sur les fonds « Horizon 2020 » et la Directive sur la protection des animaux, a déclaré que des projets scientifiques comme celui-ci ne peuvent être financés que sur la base des autorisations nationales existantes — ce qui n’est pas le cas pour l’Université de Turin…

«Nous voulons célébrer ce fantastique épilogue avec les centaines de milliers de personnes qui ont signé la pétition pour la défense des macaques et manifesté pacifiquement à nos côtés dans les rues de Turin, Parme et Rome. Cette victoire juridique, fruit d’une si longue bataille, est essentielle pour mettre fin dès maintenant aux expériences sur ces animaux et les mettre à l’abri d’opérations invasives.» a déclaré Gianluca Felicetti, président de LAV.

Muriel Arnal, présidente et fondatrice de One Voice ajoute : «Il est nécessaire à présent d’obtenir la libération de ces macaques, afin qu’ils puissent avoir une fin de vie digne d’être vécue ! En France, les expériences de ce type sont encore légion, et il est très difficile d’obtenir de telles informations sur les expériences. Le monde de la recherche doit évoluer, et investir massivement dans d’autres méthodes, excluant tout test sur des animaux !»

Nouveau scandale pour des chiens « de chasse »

Nouveau scandale pour des chiens « de chasse »

Nouveau scandale pour des chiens « de chasse »
27.01.2020
Nouveau scandale pour des chiens « de chasse »
Animaux familiers

Les affaires de maltraitance sur des chiens « de chasse » se suivent et se ressemblent désespérément. Nous venons d’être alertés du calvaire vécu par deux d’entre eux grâce à la vigilance de voisins. Nous allons les défendre !

Ce sont des hurlements à la mort qui ont d’abord alerté les riverains. En août dernier, un couple de résidents de la commune d’Allaire, dans le Morbihan, s’est inquiété d’entendre des chiens aboyer jour et nuit dans les environs. Rapidement, les témoins suspectent une affaire louche. Armés d’un simple magnétophone, ils enregistrent les pleurs des animaux horriblement audibles alors qu’ils proviennent d’une maison située à l’autre bout d’un champ. Et puis, après deux signalements auprès de leur mairie, ils s’enhardissent et décident d’aller rencontrer eux-mêmes le propriétaire des chiens afin de discuter avec lui.

Chiens à l’abandon

Arrivés sur les lieux, quelle n’est pas leur surprise de découvrir une maison inhabitée…. En effet, une voisine leur explique que la personne qui vivait là, un monsieur âgé, a quitté son foyer en autorisant son neveu chasseur à utiliser une minuscule parcelle de son terrain pour ses chiens. En découvrant l’enclos lugubre, sale et puant, le couple est saisi d’effroi : deux animaux terrorisés et efflanqués se tiennent là, parmi les détritus, plongés dans une immense détresse. L’un est même caché sous une tôle ondulée supposée leur servir d’abri ! Abandonnés à longueur de temps dehors, soumis à toutes les intempéries, cernés d’un mur de béton d’un côté et de grillage de l’autre, les malheureux chiens ne reçoivent quasiment jamais la visite de leur « maître » en dehors de ses parties de chasse. Privés d’eau et de nourriture, ils en sont réduits à s’alimenter de leurs propres excréments !

Agir vite

Catastrophé, le couple a multiplié les démarches auprès des autorités afin de sauver ces pauvres chiens. Hélas, le temps traîne et tandis que les humains tergiversent, les animaux dépérissent. Pour l’heure, ils sont toujours entre les mains du chasseur qui a trouvé bon de les placer dans un enclos … encore plus petit ! Heureusement, les témoins viennent également de nous informer de cette sinistre affaire et la Cellule Zoé s’en empare en la portant devant les tribunaux. Nous avons déposé plainte contre leurs propriétaires, gardiens ou détenteurs qui les annihilent au point de les laisser croupir comme des déchets lorsqu’ils ne les utilisent pas pour chasser. Et nous réclamons également en urgence la saisie conservatoire de tous les animaux détenus par ces personnes pour mettre à l’abri d’autres victimes potentielles !