Et maintenant, les cirques vendeurs de chiots !

Et maintenant, les cirques vendeurs de chiots !

Et maintenant, les cirques vendeurs de chiots !
29.08.2020
Rhône
Et maintenant, les cirques vendeurs de chiots !
Cirques

Comme si la souffrance infligée n’était jamais suffisante, chez Zavatta on trouve aussi des chiots à vendre. Nous avons porté plainte.

Cet été chez Zavatta, on pouvait aussi acheter un chiot. Contre la « modique somme » de 150 euros pour un mâle ou 200 euros pour une femelle, il était possible d’acquérir un soi-disant chien de race (floue….) non vacciné, non identifié, voire… non sevré. Il faut dire que l’empressement était réel. En une semaine et quelques kilomètres, l’âge est passé de un à trois mois.

Grâce aux images de nos enquêteurs, nous savons que quatre chiots et – a priori – leur mère étaient détenus dans une petite cage, sur du béton nu, avec à peine de quoi boire malgré les fortes chaleurs et rien pour se cacher.

Nous avons donc porté plainte, notamment pour mauvais traitements et conditions
de détention non conformes, avec à l’appui le procès-verbal de l’huissier que
nous avons pu mandater sur place ; ainsi que pour conditions de cession illégales, prouvées
par les propos qui ont pu être enregistrés.

Les cirques ne doivent plus être une zone de non-droit. Que les animaux soient sauvages ou domestiques, nous nous battrons pour les protéger et faire respecter la loi !

Une bande organisée tente de piéger un loup alpin

Une bande organisée tente de piéger un loup alpin

Une bande organisée tente de piéger un loup alpin
13.08.2020
Une bande organisée tente de piéger un loup alpin
Faune sauvage

À quelques kilomètres de l’Italie, le massif des Écrins abrite un parc national majestueux, abritant des milliers d’espèces animales, des mammifères, des oiseaux, des insectes… Entre Huez, Briançon et Gap, dans ce lieu protégé, vivent, entre autres, des loups. Et depuis leur retour en France par les Alpes italiennes, ils n’ont cessé d’être dans le viseur des éleveurs, d’élus et de représentants de l’État. Ainsi, un groupe organisé a tenté de piéger pour l’abattre l’un de ces loups, dont le rôle de régulation naturelle est si bénéfique aux écosystèmes de nos montagnes. Nous portons plainte pour qu’aucun sentiment d’impunité ne puisse s’installer.

Les loups vivant dans le parc national des Écrins n’en finissent plus d’être la proie des éleveurs et braconniers des environs ! Déjà l’an dernier, nous avions déposé plainte contre le « Front de libération du Champsaur » pour « association de malfaiteurs en vue de commettre la destruction d’une espèce protégée et tentative de destruction, en bande organisée, d’une espèce protégée ». Cet été, avec quelques jours d’avance pour fêter ce sordide anniversaire, rebelote.

Pour l’amour de ses « bêtes »… On repassera !

Un éleveur, à la fois exploitant de bergerie, d’une boutique, d’une auberge et de chambres d’hôtes, s’est « dénoncé » lui-même dans la presse :

«Une nuit on a fait une patrouille de guet, avec une brebis vivante en appât. On a attendu pendant douze heures. Rien. On en a eu marre, on a tout rangé dans le fourgon. Et là, on l’a vu : quand on repartait, il était à vingt mètres derrière nous, assis, à nous observer…»

Même la tentative est un délit grave !

Nous avons porté plainte ce 31 juillet pour ces faits, appâter des loups en vue de les abattre est contraire à l’interdiction de destruction des animaux d’espèces protégées, et constitue un délit sanctionné par le code de l’environnement. L’abattage d’un animal d’une espèce protégée est sanctionné par une peine de 2 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende ; celle-ci est doublée lorsque les infractions sont commises au cœur d’un parc national ; et lorsque l’infraction est commise en bande organisée (c’est-à-dire quand elle a été préparée par plusieurs personnes), elle est même punie de 7 ans d’emprisonnement et 750.000 euros d’amende. Le code de l’environnement précise que la tentative est punie des mêmes peines. Il s’agit en effet d’un délit grave.

Un acharnement illégal et contre toute logique

Chaque année, la population lupine se réimplante plus durablement en France, sans qu’aucune attaque sur un humain soit jamais constatée. Pourtant, chaque année, l’État organise le massacre de nombre d’entre eux et ce de manière ascendante, malgré leur protection théorique. Cette année, leur territoire est resté le même et l’augmentation de leur population a ralenti. Nous avons écrit à la ministre de la Transition écologique pour demander la suspension des tirs sur les loups.

En attendant que les loups soient réellement protégés dans notre pays, nous nous battons pied à pied pour qu’aucun sentiment d’impunité ne puisse s’installer. Les loups ainsi que l’ensemble des animaux des Alpes doivent pouvoir bénéficier de vastes territoires pour vivre libres, et les humains en être heureux ! Notre plainte pour tentative de destruction d’animaux d’une espèce protégée, commise au cœur d’un parc national ou dans une réserve naturelle et en bande organisée, a été envoyée le 31 juillet 2020.