Le 5 décembre, les cris stridents des lapins angoras retentiront dans 13 villes de France

Le 5 décembre, les cris stridents des lapins angoras retentiront dans 13 villes de France

Le 5 décembre, les cris stridents des lapins angoras retentiront dans 13 villes de France
01.12.2020
Le 5 décembre, les cris stridents des lapins angoras retentiront dans 13 villes de France
Exploitation pour la Mode

En vue de sensibiliser le public, et à la suite des enquête et révélations de One Voice sur l’épilation à vif des lapins angoras pour leur laine, d’août 2020, de 2018 et de 2016, l’association de défense des animaux organise des happenings synchronisés dans toute la France, le 5 décembre 2020, au son des appels à l’aide des lapins.

En vue de sensibiliser le public, et à la suite des enquête et révélations de One Voice sur l’épilation à vif des lapins angoras
pour leur laine, d’août 2020, de 2018 et de 2016, l’association de défense des animaux organise des happenings synchronisés dans toute la France, le 5 décembre 2020, au son des appels à l’aide des lapins.

L’épilation des lapins, à vif, les fait hurler de terreur et de douleur. De la peau est arrachée dans l’opération, renouvelée plusieurs fois par an.

Une majorité de Français appelle de ses vœux que cesse la cruauté sur les animaux, d’autant plus quand elle a pour but la seule vanité. D’autres textiles existent pour avoir chaud l’hiver.

One Voice a déposé plainte auprès de la Cour européenne de justice, à la suite de la décision du Conseil d’État de maintenir cette méthode.

Site dédié avec vidéos et photos de l’épilation des lapins : https://www.stopangora.fr/

Lieux et horaires des happenings « angora » de One Voice du 5 décembre 2020 :

Nos responsables militants d’antennes locales seront sur place.

Cambodge, Russie, États-Unis : des macaques en soute vers les laboratoires

Cambodge, Russie, États-Unis : des macaques en soute vers les laboratoires

Cambodge, Russie, États-Unis : des macaques en soute vers les laboratoires
30.11.2020
Cambodge, Russie, États-Unis : des macaques en soute vers les laboratoires
Expérimentation animale

Prévenus par un lanceur d’alerte, avec notre partenaire Action for Primates, nous volons au secours de macaques à longue queue transportés du Cambodge aux États-Unis en passant par la Russie dans les soutes des avions de la compagnie AirBridgeCargo. De nombreuses compagnies aériennes ont déjà cessé de participer à ce commerce de la souffrance. Écrivons à l’entreprise russe pour lui demander de ne plus transporter de singes vers les laboratoires !

Action for Primates et One Voice ont été contactés au sujet de deux transports de singes effectués en novembre dernier sur un vol AirBridgeCargo, une compagnie aérienne cargo russe membre du groupe Volga-Dnepr. Selon notre source basée dans un aéroport de Moscou, ces animaux, destinés à être utilisés dans des expériences, ont été transportés en tant que fret sur les vols RU / ABW748 et R ABW738 les 2 et 23 novembre du Cambodge à l’aéroport international Sheremetyevo Alexander S. Pouchkine en Russie, puis transférés sur le vol RU/ABW701 vers les États-Unis, sur une distance totale de plus de 15 000 kilomètres.

Nous avons été mis au courant du fait que les singes avaient été importés par les sociétés américaines Envigo et Charles River, deux grandes entreprises spécialisées dans le commerce international (fournisseurs et importateurs) de primates non humains pour l’expérimentation animale. Ce n’est que récemment qu’un projet d’agrandissement de l’installation d’élevage de primates d’Envigo à Alice, au Texas, a été rapporté dans les médias.

Le Cambodge est un exportateur majeur de macaques à longue queue vers les laboratoires, principalement aux États-Unis et au Japon. Entre 2017 et 2018, il a exporté 15530 singes à des fins de recherche. Pendant le transport aérien, les singes sont enfermés dans de petites caisses et voyagent dans la soute. Ils souffriront de stress et d’anxiété toute leur vie, car ils sont contraints de faire de très longs voyages à travers le monde.

En raison des préoccupations de la population au sujet de l’expérimentation animale et de son opposition à cette pratique, de nombreux transporteurs de fret et compagnies aériennes, dont American Airlines, British Airways, United Airlines, South African Airways, Delta Airlines, Eva Air, Air Canada et China Airlines, ont pris la décision de ne plus contribuer à la cruauté et aux souffrances animales inhérentes au commerce international des primates non humains en refusant de transporter ces animaux destinés à l’industrie de la recherche.

Merci d’agir en envoyant un courriel poli à AirBridgeCargo afin de l’inviter à rejoindre la liste des compagnies aériennes qui ont renoncé au transport des primates non humains.

Les adresses électroniques des bureaux d’AirBridgeCargo du monde entier peuvent être trouvées ici : https://www.airbridgecargo.com/en/page/35/office-locator

Siège social d’AirBridgeCargo à Moscou :
Courriel : service.rus@airbridgecargo.com
Courriel : info@airbridgecargo.com

Bureau britannique :
Courriel : AOG@volga-dnepr.co.uk

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La semaine dernière, des singes ont été transportés du Cambodge vers les États-Unis pour subir des expériences. Avec @Action4Primates & @onevoiceanimal, je demande à #AirBridgeCargo et @volgadneprgroup d’arrêter ce transport cruel. #ExpérimentationAnimale https://one-voice.fr/news/cambodge-russie-etats-unis-des-macaques-en-soute-vers-les-laboratoires/

Éleveuses indignes, non à la récidive (2e acte)!

Éleveuses indignes, non à la récidive (2e acte)!

Éleveuses indignes, non à la récidive (2e acte)!
24.11.2020
Agen
Éleveuses indignes, non à la récidive (2e acte)!
Animaux familiers

Encore un éleveur professionnel… de la maltraitance, récidiviste patenté, que One Voice épingle au tribunal ! Il faut en finir avec ces spécialistes de la souffrance des chiens et des chats. Il est temps que l’État sanctionne sévèrement ces individus malfaisants. Audience le 24 novembre 2020 à Agen.

Le profil de Madame Guerra, exploitante récidiviste, éleveuse de chats et de chiens, est le même que celui de cette autre professionnelle de la maltraitance lucrative qu’est Madame Auchier, voisine et acoquinée, dont nous vous reparlerons car elle aussi a son actualité.

Ce 24 novembre 2020 à Agen, nous assignons Madame Guerra au tribunal de grande instance, car exercer l’activité professionnelle d’élevage et de vente d’animaux, malgré une interdiction judiciaire, ne va pas sans démontrer une certaine persistance dans l’erreur. Et nous pouvons dire persistance dans l’horreur. Parce que, pour les animaux de cette prétendue éleveuse, que nous suivons depuis des années, le cauchemar reste identique. Il faut que cela cesse…

Cette fois, cela suffit

En 2015, ne constatant aucun respect des réglementations des installations classées, nous avions fait saisir chez elle 59 chiens et chats dans un état déplorable (en plus de la centaine chez Mme A.). Elle avait été condamnée en première instance. Qu’importe l’interdiction d’exercer alors prononcée, elle a recommencé, et même fait appel du jugement. Bien que l’appel ait aggravé sa sanction, Madame Guerra a persévéré…

La revoici donc au tribunal, et il suffit d’énoncer les maux dont souffrent les derniers animaux saisis, pour juger de sa qualité d’éleveuse : pertes de poids massives, parasitismes interne et externe, œdèmes des parois du tube digestif, diarrhées, ventres de batracien…

Bonne nouvelle : les bergers blancs suisses ont été soignés et remis sur pied. Tous sont désormais en famille d’accueil, aux frais de One Voice… Mais pour l’association, la coupe est pleine : la prochaine fois, nous réclamerons de la prison ferme pour cette prétendue éleveuse qui n’est rien d’autre qu’une maquignonne de la souffrance ! Tous ces prétendus « pros » qui font leur métier de l’exploitation des animaux resteront sous nos radars.

Dans la ferme à fourrure d’Eure-et-Loir, 1000 visons abattus pour cas de Covid-19

Dans la ferme à fourrure d’Eure-et-Loir, 1000 visons abattus pour cas de Covid-19

Dans la ferme à fourrure d’Eure-et-Loir, 1000 visons abattus pour cas de Covid-19
22.11.2020
Dans la ferme à fourrure d’Eure-et-Loir, 1000 visons abattus pour cas de Covid-19
Exploitation pour la Mode

Le gouvernement vient d’annoncer que les 1000 visons de l’élevage d’Eure-et-Loir, dont nous avions révélé des images des conditions de détention délétères en 2019 et 2020, viennent d’être abattus. Des cas de Covid-19 ont en effet été détectés parmi les animaux. Pas encore parmi les éleveurs et le personnel… Nous réitérons notre appel à une fermeture immédiate des quatre élevages hexagonaux restants !

Depuis des années, nous n’avons eu de cesse de dénoncer, images et expertises à l’appui, l’horreur que vivent les visons dans les élevages, qu’ils soient français ou étrangers, outre les risques considérables pour la biodiversité que font courir les visons d’Amérique à leur cousins européens. Nous avons mobilisé nos concitoyens, porté plainte contre plusieurs élevages, écrit à la préfecture d’Eure-et-Loir et au ministère de la Transition écologique, obtenu la fermeture de nombre d’entre eux, été référent du groupe fourrure lors des discussions au ministère de l’écologie en 2019…

La dangerosité des élevages de visons pour un potentiel vaccin

Ces dernières semaines, nous avons alerté aussi l’opinion sur la dangerosité du virus SARS-CoV-2 dans les élevages de nos voisins néerlandais, danois, italiens, suédois, grecs, espagnols et même américains, transmis par le personnel humain aux visons. Les conditions de détention étaient propices au développement du virus entre animaux, où il avait muté… rendant potentiellement inopérant tout vaccin pour les humains.

Une fermeture des quatre élevages, tout de suite !

La ministre de la Transition écologique a annoncé leur fermeture d’ici cinq ans. Au vu des derniers développements, c’est beaucoup trop long : il faut les fermer immédiatement ! Et surtout ne pas permettre que les éleveurs puissent recommencer à exploiter ces malheureux animaux dans six mois ou un an. Notre plainte est encore en cours contre cet élevage et nous avons obtenu récemment que celui de Montarlot ne puisse pas s’agrandir.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare :

«Nous avons déposé plainte contre les éleveurs d’Eure-et-Loir pour les cruautés perpétrées sur les visons de leur élevage. Que de souffrances pour en arriver là. Plus aucun vison ne doit naître dans cet élevage ni dans les trois autres. Il est grand temps de repenser notre rapport aux animaux sauvages. »

Persécuter des animaux pendant le confinement, ça suffit !

Persécuter des animaux pendant le confinement, ça suffit !

Persécuter des animaux pendant le confinement, ça suffit !
21.11.2020
Persécuter des animaux pendant le confinement, ça suffit !
Animaux sauvages

Juste après le reconfinement, de nombreux arrêtés préfectoraux ont commencé à être publiés. One Voice en attaque une vingtaine dans les départements concernés, afin de les faire suspendre en urgence et d’épargner le plus d’animaux possible.

Au lendemain du début du deuxième confinement, le ministère de la Transition écologique a permis que de nombreuses préfectures exaucent le souhait des chasseurs de continuer leurs massacres dans les forêts, en groupes organisés, pendant que ces mêmes forêts sont interdites à tous les sportifs de plein air et de nature, aux familles ou encore aux cueilleurs de champignons solitaires. Les consignes sanitaires ne sauraient apparemment pas les concerner. Le sort de leurs voisins et amis non plus…

Mais la « chasse de régulation », dont il est fait mention, par opposition à la « chasse de loisir » n’a pas de sens en droit français : seule la seconde existe. Ce n’est que grâce au travail incessant des défenseurs des animaux et à la mobilisation citoyenne que celle-ci peut être restreinte…

En l’occurrence, les arrêtés querellés sont problématiques car comme d’habitude, les arguments avancés par les chasseurs et repris par les préfectures, notamment les « dégâts » occasionnés soi-disant par les animaux, sont fallacieux et tout à fait discutables.

Nous déposons des recours en annulation et des référés-suspensions dans les départements suivants. Les dates d’audience y seront ajoutées au fur et à mesure que les tribunaux administratifs (TA) nous les auront communiquées.

8 – Dans les Ardennes, audience de référé le 01/12/20 à 14h au TA de Châlons-en-Champagne.

16 – En Charente, audience de référé le 9/12/20 à 15h30 au TA de Poitiers.

24 – En Dordogne

32 – Dans le Gers, audience de référé le 9/12/20 à 15h au TA de Pau.

34 – Dans l’Hérault

37 – En Indre-et-Loire

41 – Dans le Loir-et-Cher, audience de référé le 4/12/20 à 10h au TA d’Orléans.

44 – En Loire-Atlantique, audience de référé le 26/11/20 à 14h au TA de Nantes.

49 – Dans le Maine-et-Loire, audience de référé le 26/11/20 à 14h au TA de Nantes.

53 – En Mayenne, audience de référé le 26/11/20 à 14h au TA de Nantes.

54 – En Meurthe-et-Moselle

57 – En Moselle

62 – Dans le Pas-de-Calais, audience de référé le 27/11/20 à 14h au TA de Lille.

64 – Dans les Pyrénées-Atlantiques

66 – Dans les Pyrénées-Orientales

68 – Dans le Haut-Rhin, audience de référé le 25/11/2020 à 11h au TA de Strasbourg.

70 – En Haute-Saône

80 – Dans la Somme, audience de référé le 3/12/2020 à 15h30 au TA d’Amiens.

81 – Dans le Tarn

87 – En Haute-Vienne, audience de référé le 25/11/20 à 14h30 au TA de Limoges.

88 – Dans les Vosges

90 – En Territoire de Belfort, audience de référé le 27/11/2020 à 10h00 au TA de Besançon.

Non à la traque des animaux dans les Ardennes pendant le confinement : audience le 1er décembre

Non à la traque des animaux dans les Ardennes pendant le confinement : audience le 1er décembre

Non à la traque des animaux dans les Ardennes pendant le confinement : audience le 1er décembre
20.11.2020
Non à la traque des animaux dans les Ardennes pendant le confinement : audience le 1er décembre
Animaux sauvages

Le 1er décembre à 14h, nous serons au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, pour faire suspendre en urgence l’arrêté préfectoral des Ardennes du 13 novembre (après correction de celui du 5 novembre 2020), qui autorise les chasseurs à traquer des animaux à mort dans le département pendant que le reste de la population doit rester confiné.

Cet arrêté, comme ceux dont nous connaissons déjà les dates d’audience (dans le Pas-de-Calais, La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Mayenne et la Haute-Vienne) a été obtenu par les chasseurs qui ont fait pression sur le gouvernement lequel a publié une circulaire… très approximative sur ce qu’est la chasse. En effet, il est fait mention d’une chasse « de loisir » qui s’opposerait à une autre dite « de régulation ». En réalité, cette distinction n’existe pas en droit et pour les chasseurs, tuer des êtres sensibles est toujours un plaisir répertorié comme un loisir.

Pendant que la France entière se confine à domicile, dans les Ardennes les chasseurs obtiennent des dérogations pour sortir en groupe afin de massacrer sangliers, chevreuils, daims, cerfs élaphes, mouflons, et des espèces classées comme susceptibles d’occasionner des dégâts dans le département (renards, corbeaux freux, corneilles noires, pies bavardes, lapins de garenne, pigeons ramiers, chiens viverrins, visons d’Amérique, ratons laveurs, ragondins, rats musqués et bernaches du Canada).

En plus de totalement contrevenir aux mesures sanitaires mises en place pour protéger autrui, cette mesure porte préjudice aux animaux, dont la responsabilité et les dégâts en tant que tels ne sont absolument pas démontrés. Ils auraient tant besoin, en cette période de sixième extinction de masse, de vivre en paix !

Nous avons déposé également un recours en annulation. Mais dans un premier temps et vu l’urgence du moment, notre référé-suspension pourrait permettre que l’arrêté soit interrompu au plus vite. C’est cette audience qui aura lieu le 1er décembre au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne à 14h.

Référé-suspension pour la chasse en Haute-Vienne pendant le confinement

Référé-suspension pour la chasse en Haute-Vienne pendant le confinement

Référé-suspension pour la chasse en Haute-Vienne pendant le confinement
19.11.2020
Référé-suspension pour la chasse en Haute-Vienne pendant le confinement
Animaux sauvages

Si une chose est certaine, c’est que les chasseurs savent obtenir ce qu’ils veulent de nos gouvernants… En Haute-Vienne, la permission de sortir en groupe pendant le confinement leur a été accordée… pour tuer des animaux. Nous avons déposé un référé-suspension et un recours en annulation pour l’arrêté préfectoral du 5 novembre 2020 qui autorise cette dérogation insupportable. Nous serons au tribunal administratif de Limoges le 25 novembre à 14h30 pour défendre leurs vies !

Comme dans le Pas-de-Calais, en Loire-Atlantique, dans le Maine-et-Loire ou en Mayenne, l’arrêté préfectoral contesté a été pris quelques jours à peine après l’envoi d’une circulaire du ministère de la Transition écologique, parlant d’autorisation de la chasse de régulation, en opposition à ce qui serait une chasse de loisir… Pourtant, cette distinction n’existe pas dans le droit français.

Cet arrêté permet donc aux chasseurs de tirer dans les bois de la Haute-Vienne en groupe, quand l’ensemble des randonneurs, cyclistes, cueilleurs de champignons et familles sont confinés pour raisons sanitaires. Les forêts ne peuvent visiblement être que le théâtre du martyre et de l’agonie d’êtres vivants qui n’ont rien demandé à personne.

Et ici comme dans les trois départements de l’ouest du pays, les grands cormorans sont ciblés malgré le classement de leur espèce comme protégée. Sont aussi autorisés la traque des chevreuils, des cerfs et des sangliers, et le tir des renards à cette occasion. Enfin, les animaux qualifiés d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts sont eux aussi l’objet d’une traque sans relâche, et sans justification légale de notre point de vue.

Le sort de tous ces animaux inoffensifs – car aucune preuve n’est apportée desdits dégâts ni de leur surnombre – sera débattu en audience au tribunal administratif de Limoges le 25 novembre à 14h30. Nous refusons de les abandonner.

Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes

Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes

Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes
18.11.2020
Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes
Animaux sauvages

Plus encore qu’ailleurs, les préfets de Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire et de Mayenne dépassent les bornes ratifiant quasi aveuglément les demandes des chasseurs ! Trois arrêtés préfectoraux, pratiquement copie conforme les uns des autres, sont parus début novembre, autorisant les chasseurs à déroger au confinement, et à massacrer tous types d’animaux, notamment les grands cormorans, pourtant protégés ! Un scandale. Nous les attaquons au tribunal administratif de Nantes en vue de les voir suspendus en urgence, et de les faire ultérieurement annuler sur le fond, pour excès de pouvoir. Audiences prévues pour les trois départements à Nantes le 26 novembre à 14 h.

Sans surprise, à la suite de la publication de la circulaire ministérielle autorisant la chasse « de régulation » pendant le confinement, les arrêtés préfectoraux ont poussé tels des champignons. Le président de la Fédération nationale des chasseurs, non content de ce privilège, cherche à obtenir encore plus de dérogations pour ses ouailles, apparemment sans considération aucune pour la santé et la survie de son prochain…

Un droit de tuer permettant de ne pas respecter le confinement

Ainsi, dans les trois départements, les chasseurs (y compris venus de départements voisins), auront la possibilité de cocher la case « Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative » de leur autorisation de sortie, voire se verront distribuer une dérogation de la part de la Fédération des chasseurs, pour tirer sur la plupart des animaux vivant là en toute quiétude. Il est invraisemblable que l’ensemble des amateurs de sports de nature soient confinés, à l’exception de personnes qui sont armées !

De « nuisibles » à « protégés », tous les animaux sont logés à la même enseigne : bons à être abattus

Outre les animaux considérés comme « nuisibles » par les chasseurs et pudiquement nommés « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts », toujours les premiers à subir les tirs incessants des obsédés de la gâchette, chaque département a autorisé de tuer ceux qui sont enregistrés comme « grand gibier », et même des oiseaux se faisant de plus en plus rares en France !

En Loire-Atlantique, l’arrêté préfectoral du 6 novembre 2020, et dans le Maine-et-Loire et en Mayenne, ceux du 5 novembre 2020, autorisent tous trois « la régulation du grand gibier (sangliers, cervidés) ; […] le tir du renard lors de battues aux sangliers et chevreuils » ; […] la régulation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts [pour lesquels la préfecture de Mayenne précise qu’ils sont les renards, ragondins, rats musqués, corbeaux freux, corneilles noires, fouines et pies bavardes] ; […] et enfin, la destruction à tir des grands cormorans ».

Une suspension à obtenir d’urgence car pour les individus concernés, c’est une question de vie ou de mort

La suspension de tels arrêtés, si favorables aux intérêts des chasseurs dans une période si critique pour l’ensemble des Français, est par-dessus tout, une question de vie ou de mort pour les individus concernés et leurs écosystèmes. Une annulation a posteriori ne permettra pas de réparer les « destructions » illicites qui seront réalisées. Et comme toujours, la justification d’une telle mesure à l’encontre des animaux n’est adjointe d’aucun élément de preuve de l’existence d’une surpopulation, de dégâts, ou même de l’espèce responsable de ces derniers… Enfin, les arrêtés, pris en toute hâte, ne respectent pas la procédure, car ils ont été publiés sans consultation publique.

Le juge des référés a fixé les audiences pour les recours que nous avons déposés en vue d’une suspension en urgence des arrêtés préfectoraux du Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique et de la Mayenne au même endroit, le même jour à la même heure, à savoir au tribunal administratif de Nantes le 26 novembre à 14 h. Nous y serons.

Chasse et confinement dans le Pas-de-Calais : audience le 27 novembre!

Chasse et confinement dans le Pas-de-Calais : audience le 27 novembre!

Chasse et confinement dans le Pas-de-Calais : audience le 27 novembre!
18.11.2020
Chasse et confinement dans le Pas-de-Calais : audience le 27 novembre!
Animaux sauvages

Malgré le confinement qui devrait imposer à tous la décence de ne pas sortir pour leurs loisirs, à la demande des chasseurs, le préfet du Pas-de-Calais a pris un arrêté « chasse de régulation » sur son territoire. Mais quel que soit le nom que l’on donne à la chasse autorisée en temps de confinement, les animaux continuent à être traqués dans les forêts, des forêts inaccessibles aux promeneurs et aux familles ! Nous avons donc attaqué l’arrêté préfectoral manquant d’arguments substantiels qui vient d’être publié, pour obtenir sa suspension en urgence et son annulation. L’audience aura lieu au tribunal administratif de Lille vendredi 27 novembre à 14 h.

La parution fin octobre de la circulaire ministérielle autorisant la chasse dite de « régulation » pendant le confinement, par opposition aux « chasses de loisir » – officiellement pour éviter une explosion des dégâts aux cultures et exploitations forestières – a ouvert une brèche, une aubaine pour les chasseurs. Le 5 novembre, la préfecture du Pas-de-Calais a ainsi publié un arrêté autorisant le massacre de sangliers, chevreuils, daims, cerfs Sika, et d’animaux d’espèces classées comme susceptibles d’occasionner des dégâts dans le département : pigeons ramiers, renards roux, corbeaux freux, corneilles noires, pies bavardes, rats musqués.

De fallacieux les années précédentes, les arguments sont ici carrément inexistants !

Comme souvent, l’arrêté ne démontre l’existence d’aucun dégât les années précédentes, ni que les animaux visés en seraient responsables. En réalité, cet arrêté vise à autoriser le maintien de la chasse en plein confinement, alors que tous les pratiquants de sports de nature sont contraints de rester chez eux.

En effet, d’une part il n’existe aucune distinction en droit entre la chasse de loisir et celle de régulation ! D’autre part, l’arrêté ne s’applique que pour la période de chasse habituelle de ces espèces. Enfin, le président de la fédération nationale des chasseurs (et aussi du département), Willy Schraen, a annoncé son intention de demander au Premier ministre d’obtenir que les chasses individuelles puissent être prises en compte dans les arrêtés préfectoraux, prouvant que ce qu’il cherche est encore plus de laxisme dans l’encadrement des autorisations de sortie pour chasser. Cerise sur le gâteau, des chasseurs qui se trouvent hors du département concerné peuvent même venir tuer les animaux sélectionnés comme « nuisibles » dans le Pas-de-Calais !

La préfecture du Pas-de-Calais fait donc passer les intérêts des chasseurs (sous couvert de régulation et de lutte contre les dégâts) avant les intérêts sanitaires et le droit à la santé de tout un chacun. Nous avons donc déposé un recours en référé suspension et un recours en annulation pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Lille. L’audience pour la suspension de l’arrêté est fixée au 27 novembre à 14 h.

Une compagnie aérienne renonce au commerce cruel des singes

Une compagnie aérienne renonce au commerce cruel des singes

Une compagnie aérienne renonce au commerce cruel des singes
15.11.2020
Une compagnie aérienne renonce au commerce cruel des singes
Expérimentation animale

En mai 2020, Action for Primates s’est associée à la Animal Rights Florida Foundation (ARFF) et à One Voice pour alerter nos sympathisants à propos d’une prochaine expédition de singes de l’île Maurice vers les États-Unis. Pas moins de 1200 macaques devaient être exportés pour faire l’objet d’expériences ou de tests de toxicité (empoisonnement). Nous avions invité les gens à prier la compagnie Skybus Jet Cargo, en charge du transport des animaux, de refuser cette mission.

Des personnes du monde entier ont répondu massivement à notre appel, ce qui démontre que le sujet de l’expérimentation animale suscite une inquiétude générale parmi la population. Cependant, eu égard au silence de Skybus, nous craignions que le voyage n’ait lieu comme prévu.

Cette semaine, nous avons appris que Skybus Jet Cargo était poursuivie pour rupture de contrat par une société du nom d’International Logistics Support. Lorsque nous avons pris connaissance de la plainte, nous n’avons pas douté que le procès concernait la fameuse expédition de primates qui avait motivé notre demande d’action. Skybus Jet Cargo avait apparemment annulé le voyage, en partie à cause de « certaines associations militantes politiques ». Au nom des singes, nous sommes heureux que Skybus ait choisi de ne pas participer au commerce cruel des primates.

Cette victoire surprise nous rappelle une citation attribuée au Mahatma Gandhi : « Vous ne pouvez jamais savoir quels seront les résultats de vos actions, mais si vous ne faites rien, il n’y aura aucun résultat. » Nous sommes profondément reconnaissants à toutes les personnes qui ont contacté Skybus Jet Cargo en réponse à notre appel !

Les dossiers judiciaires ont également révélé que Matthew Block, marchand de primates américain tristement célèbre, n’était autre que le propriétaire d’International Logistics Support. Fondateur de Worldwide Primates, l’homme avait fait en 1993 l’objet d’une condamnation pour crime – en l’espèce un trafic d’orangs-outans dans l’affaire dite ”The Bangkok Six”, où quatre bébés orangs-outans avaient trouvé la mort.

De plus, en 2018, il a été rapporté que Block avait plaidé coupable à une accusation fédérale de transmission intentionnelle de fausses informations par la poste, dans une tentative d’encadrer des militants animalistes en Floride. Block a accepté cinq ans de probation et le paiement de 14 872 $ correspondant au coût de l’enquête policière.