Pendant la saison 2020-2021, les enquêteurs de One Voice ont infiltré le milieu de la chasse en enclos. Des laies pleines, des animaux qui agonisent, sans aucune issue.
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Avec la chasse en enclos, on est sûr de remporter de gros lots !
Dans les enclos cynégétiques et les parcs clôturés, les animaux sont pris au piège. Les chasseurs les abattent sans difficulté, pour le seul plaisir de tuer.
Kludsky a fui la justice française et a envoyé Dumba en Allemagne
Kludsky a fui la justice française et a envoyé Dumba en Allemagne
Kludsky a fui la justice française et a envoyé Dumba en Allemagne
02.04.2021
Allemagne
Kludsky a fui la justice française et a envoyé Dumba en Allemagne
Cirques
À peine plus de quarante-huit heures après la publication de notre article annonçant que nous engagions de nouvelles procédures et que nous irions jusqu’au bout, la dresseuse de Dumba a mis les voiles à l’étranger. Nous avons suivi le camion de Dumba jusque dans un zoo exploitant des éléphants en Allemagne les 20 et 21 février 2021. Notre procédure continue en France et nous en engageons une autre en Allemagne.
Photo : Maimona Bakkioui – Facebook
Partis aux aurores samedi 20 février, ils ont enfermé Dumba et ont roulé quasiment sans s’arrêter sur plus d’un millier de kilomètres, jusqu’à changer de pays.
Les circassiens font leur spécialité de la fuite de la justice
Nous réaffirmons ce que nous dénonçons depuis le début : les circassiens fuient la justice d’un pays à l’autre, sans se faire inquiéter outre mesure.
Mais c’est mal nous connaître s’ils pensent s’en tirer à si bon compte : nous avons suivi leur camion jusqu’à leur destination finale, un parc de type zoo, géré par des circassiens, où des éléphants sont exhibés devant le public et contraints à faire dans des numéros. Bref, la dresseuse Kludsky a fui la France pour l’Allemagne, y a abandonné Dumba – qui est en vente, rappelons-le – et est rentrée en Espagne afin d’être tranquille. Enfin, c’est ce qu’elle pense.
La procédure en France a des conséquences partout
Son certificat de capacité lui ayant été délivré en France, notre action en justice se poursuit pour le lui faire retirer. Même en Allemagne, elle ne pourra alors plus exploiter Dumba.
Une nouvelle procédure en Allemagne
Nous engageons une procédure en Allemagne. Quel que soit le pays, Dumba ne devrait pas être exploitée. La veille de son arrivée, il y avait plus de trente centimètres de neige dans le parc.
Une nouvelle réglementation en préparation
En France, ce qui se prépare est la légalisation de ces parcs zoologiques tenus par d’anciens circassiens avec une réglementation plus souple que pour les zoos, permettant que les animaux soient encore exploités jusqu’à leur mort. C’est inadmissible.
Pour Dumba et tous les autres animaux aux mains des dresseurs de cirque, nous irons jusqu’au bout de notre combat.
Dans les laboratoires, l’agonie sans fin des macaques
Les macaques à longue queue subissent des expériences barbares dans les laboratoires européens. Signez notre pétition !
Charles Vinick, un homme au chevet des orques
Spécialiste des océans et des orques, Charles Vinick se consacre à la création d’un sanctuaire pour les cétacés captifs. Il nous parle de son expérience avec Keiko.
Chasse à la glu : la Cour de justice de l’Union européenne vole au secours des oiseaux !
Chasse à la glu : la Cour de justice de l’Union européenne vole au secours des oiseaux !
Chasse à la glu : la Cour de justice de l’Union européenne vole au secours des oiseaux !
17.03.2021
Chasse à la glu : la Cour de justice de l’Union européenne vole au secours des oiseaux !
Animaux sauvages
Nous étions à la Cour de justice de l’Union européenne le jeudi 19 novembre 2020 pour entendre les conclusions de l’avocate générale à la suite de notre plainte auprès de l’Europe dans le cadre de nos recours au Conseil d’État sur la chasse à la glu de 2018 et 2019 en France. Aujourd’hui mercredi 17 mars, la Cour européenne a rendu sa décision, et elle va dans notre sens : elle soutient les oiseaux ! Ils en avaient tant besoin.
Fin de la récréation pour les colleurs de merles et de grives !
C’est une très belle victoire ! Après l’Espagne, Malte et Chypre, où la tradition de la chasse à la glu était également solidement implantée, la Cour de justice de l’Union européenne a tranché : la chasse à la glu doit prendre fin en France aussi, et pas seulement au moyen d’un quota réduit à zéro.
Car selon la Cour de justice de l’Union européenne,
«Un État membre ne peut pas autoriser une méthode de capture d’oiseaux entraînant des prises accessoires dès lors qu’elles sont susceptibles de causer aux espèces concernées des dommages autres que négligeables. Le caractère traditionnel d’une méthode de capture d’oiseaux, comme celle de la chasse à la glu, ne suffit pas, en soi, à établir qu’une autre solution satisfaisante ne peut lui être substituée.»«Pour les chasseurs qui s’amusaient à coller rouges-gorges, merles, grives musiciennes pour les manger, la fin de la récréation a sonné ! Cette magnifique victoire démontre combien il vaut la peine de ne jamais plier face à ce lobby figé dans ses pratiques cruelles et destructrices. Le combat pour les oiseaux n’est pas terminé, ils restent menacés par d’autres chasses traditionnelles. Nous serons là !»Muriel Arnal, présidente de One Voice
Comme nous l’avons exposé de nombreuses fois depuis plusieurs années, la chasse à la glu est d’une part cruelle, car les oiseaux restent collés aux branches où, pris de panique, ils se débattent et s’arrachent des plumes, se cassent des membres ; d’autre part, elle est non sélective, c’est-à-dire qu’elle piège sans distinction tous les oiseaux qui se posent, et non uniquement les oiseaux des espèces que les chasseurs cherchent à capturer pour leur faire subir une vie en captivité à servir d’appelants.
Une « importance culturelle » qui ne fait pas le poids
La Cour n’a en effet pas suivi l’avis de l’avocate générale. Pour la Cour européenne, « Il est très vraisemblable […] que les oiseaux capturés subissent un dommage irrémédiable, les gluaux étant, par nature, susceptibles d’endommager le plumage de tous les oiseaux capturés. »
Dans cette décision, le procédé de la glu est condamné très clairement. Une tradition régionale n’est donc pas en soi un critère qui permet de déroger à la directive européenne « oiseaux ». La capture par la glu endommage le plumage des oiseaux capturés et est donc prohibée. La Cour de justice de l’UE n’exige ainsi pas de certitude : le fait même que cette méthode de chasse puisse les tuer ou les handicaper est suffisant. Finalement, la technique est condamnée autant que la tradition.
Nous serons bientôt à nouveau devant le Conseil d’État
Nous disions que c’était aux chasseurs d’apporter la preuve que la chasse à la glu ne portait pas atteinte aux oiseaux. In fine, l’argument des chasseurs, assurant qu’ils relâchaient les oiseaux des espèces non concernées, a été balayé… Car, en effet, la glu, elle, ne fait aucune sélection entre les oiseaux ! C’est donc un réel espoir pour les oiseaux concernés par d’autres types de chasses, notamment celles dites traditionnelles !
Reste à présent au Conseil d’État, juridiction nationale, à se positionner à son tour.
Retrouvez le communiqué de presse de la Cour de justice de l’Union européenne
Dans 19 villes de France, One Voice mobilise sur l’errance féline
11 millions d’individus : c’est la population de chats errants estimée en France en 2018 (voir notre rapport). Face à cette situation, One Voice organise un week-end d’actions coordonnées dans toute la France les 12, 13 et 14 mars prochains. Dans dix-neuf villes, les militants de l’association de défense des animaux sensibiliseront le public lors de rassemblements statiques où les passants pourront signer les pétitions et discuter autour d’une documentation informative et de quizz. Des associations locales spécialisées dans les chats ont été conviées à se joindre à l’événement. Nous demandons la mise en place d’un plan national d’urgence pour endiguer l’errance féline.
À Gannat, MBR Farms joue au chat et à la souris sur le dos des chiens pour l’expérimentation animale
À Gannat, MBR Farms joue au chat et à la souris sur le dos des chiens pour l’expérimentation animale
À Gannat, MBR Farms joue au chat et à la souris sur le dos des chiens pour l’expérimentation animale
10.03.2021
Allier
À Gannat, MBR Farms joue au chat et à la souris sur le dos des chiens pour l’expérimentation animale
Expérimentation animale
À Gannat, un élevage pour les laboratoires, où ont également lieu des expériences sur les chiens, cherche à s’agrandir… toujours davantage. Début 2019, nous avons déposé un recours au tribunal administratif de Clermont-Ferrand avec notre partenaire, FNE Allier. La procédure est toujours en cours.
Gannat, dans l’Allier partage avec beaucoup d’autres villes françaises de 6 000 habitants l’espoir d’un tissu économique vivant. Y développer des activités est essentiel, même si celles-ci impliquent que des vies animales le payent au prix fort. Mais ici comme ailleurs, One Voice ne peut accepter que l’on torde le cou aux règles de droit, surtout quand il s’agit du destin de milliers de chiens innocents destinés à des expériences dites d’utilité scientifique au profit de multinationales sans état d’âme.
Zone de quoi ? De non-droit !
Déjà en 1999 nous nous battions contre cet élevage de chiens. Nous avions d’ailleurs réussi à sauver quatre chiennes uniquement considérées et dénommées comme « produit » dans cette usine à chiens, dont il a récemment été dévoilé des images par L214.
Et en mars 2019 c’est avec France Nature Environnement Allier que nous avons demandé en justice l’annulation d’un arrêté par lequel la ville a autorisé, début 2019, la société MBR Farms à démolir cinq bâtiments pour en construire un nouveau, réputé à vocation « industrielle ».
Le montage est complexe : Envigo (ex-Harlan, géant mondial de l’industrie des animaux dits de laboratoire et partie prenante dans MBR Farms) occupait pour la même activité des bâtiments vétustes situés avenue des Portes Occitanes, près de l’Intermarché, du Point P, du Gedimat, du McDonald’s locaux… Bref, une zone commerciale quand ce genre d’activité relève des installations classées à risque pour l’environnement et exige des études d’impact pour toute extension, ici 3 600 m2 de plus…
Au chat et à la souris avec la loi
Les autorités jouent ici au chat et à la souris avec la loi, un peu comme à Mézilles. Leur interprétation relève de la fable : quand Madame la mairesse décrète que « produire » des chiens pour les laboratoires est une activité industrielle, on peut lui accorder que le rythme des naissances et le traitement barbare des chiens évoquent l’industrie. Mais voilà, un élevage d’animaux peut-il s’exonérer des règles de bien-être animal et de protection environnementale en vigueur dans les filières spécialisées en vertu de son seul avis d’élue ?
Le préfet local a également, semble-t-il (un document reste à produire), dispensé MBR Farms d’une étude d’impact sur cet aménagement, les nuisances sonores et la gestion des eaux usées étant cependant mises en question. Mais visiblement, si on fait plus grand ici, ce sera mieux à tous les niveaux, car malgré l’extension, Madame la mairesse assure que le volume d’activité ne changera pas. À voir…
Nous avons donc contesté MBR Farms par tout moyen légal la régularité de cette rénovation/extension de bâtiments au tribunal administratif de Clermont-Ferrand avec FNE Allier. Cet agrandissement est dédié à l’ignoble pratique consistant à faire naître à la chaîne des chiens pour les vendre aux laboratoires où ils sont torturés pour des expériences. Aucune place supplémentaire ne doit être accordée à cette activité ! La procédure est toujours en cours.
Signez notre pétition pour une transparence totale sur les animaux expérimentés, le financement de méthodes substitutives et l’emploi systématique et unique de celles-ci quand elles existent !
Silabe, un établissement de l’Université de Strasbourg, au cœur du commerce international des singes pour l’expérimentation animale
Silabe, un établissement de l’Université de Strasbourg, au cœur du commerce international des singes pour l’expérimentation animale
Silabe, un établissement de l’Université de Strasbourg, au cœur du commerce international des singes pour l’expérimentation animale
09.03.2021
Bas-Rhin
Silabe, un établissement de l’Université de Strasbourg, au cœur du commerce international des singes pour l’expérimentation animale
Expérimentation animale
One Voice a eu accès à des informations selon lesquelles, plus d’un millier de macaques à longue queue ont été importés année après année, et renvoyés chez nos voisins, ailleurs en Europe.
Photo: Cruelty Free International/SOKO-Tierschutz.
Au cœur d’un commerce opaque… et cruel
La France, par l’intermédiaire de la “Plateforme Silabe”, constitue depuis de nombreuses années une zone de transit – en plus d’être un lieu d’expérimentation – pour des milliers de primates venus de Maurice et du Vietnam à destination de laboratoires européens en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie tels que Accelera, Aptuit, Bayer AG, Covance et Merck, où ils subissent test sur test leur vie durant.
A priori, nombre d’entre eux subissent aussi des tests sur place, après être arrivés fort probablement dans les soutes d’avions d’Air France, via Roissy. Silabe a déjà été au cœur de polémiques, de manifestations et de campagnes, initiées notamment par d’autres associations françaises qui s’étaient heurtées à un mur[1], et de révélations. Elle était gérée par une association privée bénéficiant de fonds ministériels, et contrôlée par l’Université de Strasbourg. Il s’agit à présent d’un établissement secondaire de cette université, qui prend donc la forme d’un établissement d’enseignement public national à caractère scientifique culturel et professionnel.
Ce sont de très jeunes primates qui font le voyage. Beaucoup de ceux venus de Maurice ont à peine un an et demi. De très frêles individus pesant deux kilos environ sont envoyés par “lots”, dans des caisses sans confort, loin de l’attention et de la protection de leur mère. Le temps et les conditions de transport sont terriblement éprouvants pour les petits : stress, peur, etc.
Et qu’est-ce qui les attend? Les paillasses carrelées froides des laboratoires, des trépanations, des contentions insupportables, des produits irritants, des électrodes inquiétantes, des médicaments-poisons…
Les singes ayant beaucoup de valeur pour les chercheurs, les survivants sont parfois vendus à d’autres laboratoires pour encore des années d’expériences. Pour finir, l’euthanasie ou l’abattage les attend, sans qu’ils entrevoient la moindre issue, la moindre retraite…
La réduction du nombre d’animaux dans la recherche: une utopie?
La loi européenne prévoit que les primates utilisés à des fins scientifiques proviennent exclusivement d’élevages ou de colonies entretenues sans apport d’animaux capturés dans la nature, et ce à partir du 10 novembre 2022 pour tous les membres de l’UE dont la France. Il s’agit donc d’un durcissement des règles afférentes au commerce des singes. Mais qui va effectuer les contrôles, a fortiori dans les pays où sont effectuées les captures?
Parmi les réglementations européennes, il est aussi indiqué que la recherche en général doit réduire son usage des animaux. Mais qu’attend-on?
Un manque continu de transparence
Qui plus est, Silabe n’est qu’une succursale de ces transferts parmi tant d’autres. Année après année en France, les chiffres de l’utilisation d’animaux pour la recherche stagnent à un niveau surréaliste! Quand on creuse, le manque de transparence est évident.
Autre sujet d’interrogation: bien sûr, les trajets en provenance du Vietnam et de Maurice sont légaux, mais pourquoi la France en général et la plate-forme Silabe en particulier en sont-elles une étape?
Nous avons écrit à Frédérique Vidal, ministre de la Recherche, pour l’alerter sur cette question. Avec notre partenaire Action for Primates (Royaume-Uni), nous avons besoin de votre soutien! Écrivons ensemble aux ambassades de Maurice et du Vietnam pour que cesse l’importation de singes vers la France pour subir des expériences sans fin. Et signez notre pétition pour une transparence totale sur les animaux expérimentés, le financement de méthodes substitutives et l’emploi systématique et unique de celles-ci quand elles existent!
[1] Campagnes et manifestations
- Rassemblements annuels organisés depuis 2015 par Pro Anima, Animalsace, Fight for Monkeys, Code Animal, Reporters for Animals Only.
- Code Animal a fait campagne sur les singes en quarantaine avec des photos publiées : https://www.code-animal.com/code-animal-donne-un-visage-aux-singes-detenus-a-niederhausbergen/ & https://www.code-animal.com/fermons-le-centre-de-primatologie-de-luniversite-de-strasbourg-a-niederhausbergen/
- Animal Testing a aussi publié un article sur Air France et le transport de singes mentionnant le centre : https://animaltesting.fr/enquetes-transport-aerien-animaux-laboratoire-roissy
- Pro Anima fait campagne depuis plusieurs années sur les activités du centre.
Elle a demandé des documents à l’ADUEIS/SILABE, en vain.
Avis de la CADA concernant ses réclamations : https://cada.data.gouv.fr/20173109/
L’association a déposé un référé devant le tribunal administratif pour obtenir les documents, et contacté la Cour des comptes européenne ainsi que la cour nationale qui aurait diligenté une enquête.
Chenil du Jura : dans le silence ouaté, des cris de désespoir
Quand la neige tombe, le silence assourdit les bruits. Mais dans le chenil du Jura, les chiens donnent encore de la voix. Ils souffrent, ils appellent. Qui les entendra ?