Suite à nos recours, la Cour de justice européenne s’est positionnée et
Barbara Pompili envisage de mettre fin à la chasse à la glu cette année ! Si les chasseurs
contre-attaquent, nous serons encore sur leur chemin.
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Lettre à Gérald Darmanin
Lettre à Gérald Darmanin
Lettre à Gérald Darmanin
28.07.2020
Lettre à Gérald Darmanin
Cirques
A la suite de multiples cas de cirques se mettant à une activité de parcs zoologiques sans le moindre agrément, mettant en danger les animaux ainsi que le public, nous écrivons au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
Monsieur Gérald Darmanin
Ministre de l’Intérieur
Place Beauvau
75008 Paris Cedex 08
Vannes, le 15 juillet 2020
Objet : Rappel aux préfets pour l’application de la règle de droit en matière de bien-être animal et d’exploitation d’établissements détenant de la faune sauvage captive.
Monsieur le Ministre,
Notre association constate avec stupéfaction que de plus en plus d’établissements mobiles présentant au public des animaux d’espèces non domestiques tels des éléphants, des tigres, des lions ou même des singes, se livrent à une nouvelle activité de parc zoologique en dépit des agréments préfectoraux dont ils sont titulaires et qui ne permettent pas une telle activité.
Les visites de « ménageries » sont en effet autorisées pour les structures mobiles dans la limite de sept jours par an, au-delà desquels les établissements sont considérés comme des structures fixes et sont donc soumis à une réglementation spécifique avec des obligations renforcées en termes de sécurité, de bien-être animal, de sensibilisation du public et d’objectif de conservation des espèces.
Le cirque Medrano a ainsi ouvert sa base technique au public sous le nom de « Jungle Park ». De mai à septembre, les visiteurs peuvent « admirer » les animaux exhibés (lamas, chevaux, tigres, lions et éléphants) tout en profitant d’autres activités pour les enfants. L’établissement, qui se présente comme « un parc animalier et un parc de jeux gonflables pour enfants », ne respecte en rien les règles afférentes à une telle activité.
De la même façon et dans ces mêmes structures itinérantes fleurissent sur le territoire national des activités de « soigneurs d’un jour » qui permettent aux visiteurs, y compris des enfants, de s’approcher d’un hippopotame, d’un éléphant ou d’autres animaux dans des conditions illégales et inacceptables tant pour l’animal concerné que pour le public mis ainsi en danger.
Les visiteurs du « Centre de protection des Tigres » de Rémy Demantes à Dampierre-en-Burly ont ainsi la possibilité de toucher et de nourrir les animaux, parfois même des bébés tigres. Ces petits sont prématurément séparés de leur mère à chaque génération, pour être exploités. Cette maltraitance a des conséquences délétères sur leur bien-être physique et psychologique à long terme.
Notre association a dénoncé ces faits auprès des différentes préfectures des départements concernés, sans succès.
Les individus détenus par ces établissements ne connaissent donc aucun répit et sont exploités toute l’année, même lorsqu’ils sont censés récupérer des mois d’itinérance, si éprouvants.
Ces situations illustrent une fois encore que ces animaux sont considérés avant tout comme des opportunités financières par leurs propriétaires, qui n’hésitent pas à les exhiber continuellement au détriment de leur bien-être.
Ces animaux appartiennent à des espèces sauvages qui sont en train de disparaître dans la nature. En captivité dans notre pays, ils supportent une cruauté au quotidien, sans aucune possibilité de retraite pour des individus parfois très âgés.
C’est la raison pour laquelle nous vous saisissons de cette question qui fait écho à différentes problématiques majeures d’ordre public, parmi lesquelles des enjeux environnementaux, ainsi que de bien-être pour ces animaux.
Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de toute notre considération.
Muriel Arnal
Présidente de One Voice
Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend
Nos enquêteurs ont rapporté des images de la première corrida de l’année depuis la Covid-19. Six taureaux ont perdu la vie dans d’incommensurables souffrances, sous les coups de jeunes toreros à peine sortis de l’école.
85 personnalités prennent la défense des associations de protection animale après le refus d’un fonds d’urgence
Alors que les associations de protection animale et leurs soutiens crient leur détresse depuis plusieurs semaines, le gouvernement vient d’exprimer son refus d’accorder un fonds d’urgence qui leur aurait été salutaire. Face à cette situation et à l’incompréhension, 85 personnalités signent une lettre ouverte à l’initiative d’Ethics For Animals, One Voice, L’Arche des Associations et du Collectif Chats 100% Stérilisation Obligatoire parue aujourd’hui dans Mediapart.
Ralentissement de la croissance de la population de loups en France : One Voice exige l’arrêt de leur abattage !
D’après les derniers chiffres de l’OFB, la croissance de la population des loups en France ralentit et leurs territoires au niveau géographique stagne. One Voice demande la suspension en urgence des tirs sur les loups dont les dérogations sont assouplies, et attaque devant le Conseil d’État les arrêtés de 2019.
Figuig : stoppons le projet de route qui va éventrer la palmeraie !
One Voice dénonce la construction d’une route qui va éventrer la palmeraie de Figuig au Maroc.
Un enfant tue un renardeau: deux victimes
Un enfant tue un renardeau: deux victimes
Un enfant tue un renardeau: deux victimes
21.07.2020
Un enfant tue un renardeau: deux victimes
Animaux sauvages
Révoltés par des images de chasseurs obligeant un enfant à tuer un renardeau, des psychologues, professionnels de la protection de l’enfant, philosophes, juristes, scientifiques et artistes dénoncent cette brutalité. Déjà plus de 180 signataires…
Scène de déterrage ordinaire : des chasseurs extirpent brutalement des renardeaux de leur terrier et les tuent à coups de pince sur la tête devant deux enfants de 5 et 12 ans. Ils imposent au plus grand de frapper lui-même un renardeau à mort, au milieu des rires. Le jeune garçon n’y arrive pas. Au sol, le petit animal agonise en agitant les pattes. C’est ce que nous révèlent les images d’une enquête de l’association One Voice.
Apprendre à un enfant à tuer de la sorte un animal, c’est aussi tuer quelque chose de précieux et fragile à l’intérieur de lui-même: sa sensibilité envers le vivant, sa façon d’être au monde.
Nous ne pouvons nous résoudre à accepter sans mot dire de telles violences physiques et psychologiques infligées aux plus vulnérables, qu’ils soient humains ou non humains, notamment au cours des parties de chasse.
Pour ces enfants la banalisation de la violence, l’incitation à infliger des souffrances à un être sensible, sont autant de causes reconnues de traumatismes aux séquelles lourdes. Les animaux occupent une place particulière dans le développement des jeunes humains: lorsqu’ils parlent des animaux, leur vocabulaire est plus étendu que sur d’autres sujets. Les enfants dont les compagnons familiers sont victimes de mauvais traitements sont traumatisés, et ceux qui ont été témoins de violences commises envers les animaux présentent plus de risques de les imiter. Ils s’avèrent également plus à risque de commettre des violences envers des humains. De témoin à victime, de victime à auteur, ce Lien indéniable est reconnu et étudié dans de nombreux États. La force de ce Lien statistique a conduit plusieurs agences publiques à travers le monde (dont le FBI aux États-Unis) à porter leur attention sur la manière dont les gens traitaient les animaux afin de déceler ou d’analyser les violences envers les personnes. Nous devons nous en inspirer.
Nous demandons:
1 – L’interdiction de faire participer des enfants à une chasse. La violence n’est jamais un exemple, quelle qu’en soit la victime. Instrumentaliser un enfant pour la pratiquer ne doit plus être autorisé.
2 – La reconnaissance dans le droit français de la sensibilité des animaux sauvages et libres, afin que cessent les souffrances que la faune subit en toute impunité.
3 – L’instauration de cours dédiés à la sensibilité animale et à l’apprentissage de l’empathie pour les animaux dans les programmes scolaires, car nous sommes convaincus qu’il existe bien d’autres manières de considérer le vivant à transmettre à nos enfants. L’empathie et la bienveillance en font partie.
Premiers signataires:
AJD (association Animal, Justice et Droit) – Anouk Aimée, actrice – Ariane Ambrosini, juriste à l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) – Yaël Angel, docteur en droit, rédactrice du Petit Journal du Parti animaliste – Françoise Armengaud, philosophe – Charlotte Arnal, journaliste – Muriel Arnal, présidente de One Voice – Yann Arthus-Bertrand, président de la fondation GoodPlanet – Association Stéphane Lamart – Dominique Audoin, enseignante – Béatrice Babignan, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Laetitia Barlerin, Dr vétérinaire et journaliste – Aurélien Barrau, astrophysicien – Delphine Batho, Députée des Deux-Sèvres – Michel Baussier, docteur-vétérinaire – Pr Laurent Bègue-Shankland, professeur de psychologie sociale, membre de l’Institut universitaire de France – Esther Benbassa, sénatrice EELV de Paris – Jean-Marc Benkemoun, psychiatre des hôpitaux honoraire, pédopsychiatre, médecin légiste – Stéphane Bern, animateur radio et télévision – Jean-Michel Bertrand, réalisateur – Yolaine de la Bigne, journaliste L’animal et l’homme, et Université d’été de l’animal et de la Journée mondiale des intelligences animales – Mya Bollaers, comédienne – Pascal Bouchez, philosophe, LLSETI, Université Savoie Mont-Blanc – Allain Bougrain Dubourg, journaliste, écrivain – Lorène Bourdin, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Sabine Brels, juriste en droit international animalier – Martine Brousse,présidente La Voix de l’Enfant – Florence Burgat, philosophe – Valérie Cabanes, juriste internationale, auteure de Homo Natura, en harmonie avec le Vivant – Aurélie Cagnard, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Béatrice Canel-Depitre, maître de conférences à l’université du Havre – Aude Carfantan-Rousse, enseignante – Evelyne Cash, médecin – Roland Cash, médecin, économiste de la santé – Samantha Cazebonne, députée LaREM, vice-présidente du groupe d’études condition animale et initiatrice d’une proposition de loi visant à protéger les mineurs de l’exposition à la violence exercée sur les animaux – Julie Céard, avocat au Barreau d’Aix-en-Provence, Droit animalier, Droit de l’Enfant – Magali Celle, commandant de Police E.R – Georges Chapouthier, biologiste et philosophe – Marie-Christine Charmier, présidente-fondatrice d’Enfant, Animal, Nature – Prévention de la Violence – Gérard Charollois, vice-président honoraire du tribunal judiciaire de Périgueux – Marie Charpentier, directrice de Recherches CNRS – Anne Chicard, thérapeute, auteure, criminologue – Chantal Clady, enseignante CPC – Catherine Collet, ex attachée de presse Unité Jeunesse TF1 – émissions éducatives – Jean-Yves Collet, réalisateur TV de films animaliers, docteur vétérinaire- Christophe Coret, président d’AVES France – Étienne Clément, éducateur spécialisé, Président LPO Champagne-Ardenne – Dominique Cottereau, maître de conférence associée à l’université de Tours – Réale Couchaux, ancienne enseignante second degré – Pr Jean-François Courreau, vétérinaire, président de Faune Alfort – Michel Cros, journaliste, écrivain – Jennifer Dalrymple, écrivaine-autrice-illustratrice – Émilie Dardenne, maîtresse de conférences en anglais et études animales Univ° Rennes 2 – Mylène Demongeot, comédienne – Pierre Déom, auteur et illustrateur de la revue La Hulotte – Marie-Bénédicte Desvallon, avocat au Barreau de Paris, Présidente de l’association Avocats & Droits de l’Animal et responsable de la section Droits de l’animal de la Société de Législation Comparée – Philippe Devienne, docteur-vétérinaire et philosophe – Damien Deville, géographe et anthropologue – Mymi Doinet, auteure jeunesse – Sophie Dol, docteur vétérinaire – Loïc Dombreval, député LREM des Alpes-Maritimes, docteur vétérinaire, président du groupe d’étude parlementaire condition animale – Caroline Dramais-Boishardy, responsable AJAS-Savoie – Dominique Droz,psychologue clinicienne – Julien Dugnoille, professeur en anthropologie – Catherine Dumonteil-Kremer, autrice, formatrice, instauratrice de la journée de la non-violence éducative en France – Stéphane Durand, éditeur et cinéaste – Catherine Enjolet,fondatrice du Concept Les liens Du Sens-Human Links, Parrainage d’enfants –Pascale d’Erm, auteure, réalisatrice. Romain Espeisse, animateur nature – Muriel Falaise, Maître de conférences en droit privé, Université Lyon 3 – Marion Fargier, juriste à l’ASPAS – Adrien Favre, photographe et réalisateur animalier – Toni Ferri, philosophe et chercheur – Ange Fiorito, juge – Elisabeth de Fontenay, philosophe, essayiste – Cécile De France, actrice – Anne Frémaux agrégée de philosophie et docteure en écologie politique – Florianne Frenaison, enseignante 1er degré – Céline Gagnepain, consultante en parentalité – Anne-Claire Gagnon, docteur-vétérinaire, Présidente de l’association contre la Maltraitance Animale et Humaine (AMAH) – Hélène Gateau, docteur-vétérinaire et journaliste – Camille Génissel, coach-comportementaliste – Pierre Georget, doctorant Paris 2 – Roland Gérard, éducateur à l’environnement et cofondateur du Réseau Ecole et Nature – Agnese Ghersi, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Florence Giardi, professeure des écoles – Angelo Giavatto, maître de conférences en philosophie, Université de Nantes/membre de l’Institut Universitaire de France – Marc Giraud, écrivain et chroniqueur animalier – Brigitte Gothière, directrice de L214 et Dominic Hofbauer, éducateur en éthique animale, responsable de L214 Éducation – Blanche De Granvilliers, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’animal – Magali Greiner, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal – Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste – Kheira Guernan, psychologue clinicienne, protection de l’enfance – Astrid Guillaume, sémoticienne Sorbonne, présidente fondatrice de la Société française de zoosémiotique – Laurence Harang, professeur de philosophie, écrivain – Catherine Helayel, juriste, essayiste – Dr Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste – Catherine Helayel, juriste, essayiste – Robert Hossein, réalisateur, acteur, metteur en scène – Dimitri Houbron, député LREM de la 17e circonscription du Nord – Cécile Huchard, enseignante-chercheuse en littérature – Julienne Hugy, psychologue clinicienne – Bénédicte Iturria-Ladurée, docteur vétérinaire, Secrétaire générale adjointe de l’OABA, l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoir – Yannick Jadot, député européen EELV – Laetitia Jeangros, ancienne enfant placée, auteure – Sophie Joissains, sénatrice – Melvin Josse, directeur de Convergence Animaux Politique – Pierre Jouventin, éthologiste-écologue – Katia Kanas, co-fondatrice et ex présidente de Greenpeace France – Bastien Lachaud, député la France insoumise de la Seine-Saint-Denis – Annie Lahmer, conseillère régionale EELV – Luce Lapin, journaliste – Marie-Laure Laprade, enseignante, présidente Éducation Éthique Animale – Bruno Lassalle, docteur-vétérinaire – Manuel Leick-Jonard et Fiona Mille, Commission Condition animale EELV – Frédéric Lenoir, écrivain, philosophe, Président d’Ensemble pour les animaux – Joël Lequesne, psychologue clinicien, ancien psychologue de l’Éducation nationale – Patrick LLored, chercheur en éthique animale, Université de Lyon – Thierry Lodé, biologiste, professeur en écologie évolutive – Ninon Maillard, historienne du droit, Université Paris-Nanterre – Sophie Marceau, actrice – Fabien Marchadier, professeur de droit privé – Jean-Pierre Marguénaud, agrégé de Droit privé et de sciences criminelles, directeur de la Revue Semestrielle de Droit Animalier – Marie-Claude Marsolier, chercheure en génétique – Gilles Martin, reporter-photographe, street artiste – Olivier Maurel, cofondateur de l’Observatoire de la Violence Éducative Ordinaire (OVEO) – Laurence Mermet, enseignante – Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur – Anne-Laure Meynckens, présidente de l’association Animal360, intervenante dans les écoles primaires – Raphaël Mezrahi, humoriste – Valérie Michon, maître de Conférences en Sciences de Gestion – ex-enseignante en clinique médico-pédagogique (Annexe du Lycée Lakanal – Sceaux) – Hubert Montagner, professeur des Universités retraité, ancien Directeur de Recherche à l’INSERM – Arielle Moreau, avocate en droit des animaux – Alexandra Morette, présidente de Code Animal – Sébastien Moro, médiateur scientifique en cognition et comportement animal – Vincent Munier, photographe animalier – Philippe Muyl, réalisateur – Nagui, animateur radio/télévision et producteur – Lucie Nayak, sociologue – Jean-Marc Neumann, juriste / consultant en protection animale chargé d’enseignement en droit de l’animal / Université de Strasbourg – Anne-Louise Nicolas-Laurent, avocat au Barreau de Rennes, membre de l’association Avocats & Droits de l’animal – Professeur Jean-Claude Nouët – Rodolphe Oppenheimer, psychanalyste, psychothérapeute – Matthieu Orphelin, député groupe Écologie démocratie solidaritéde Maine-et-Loire – Jean-Marie Ouary, président association Mille Traces – Yves Paccalet, philosophe et naturaliste – Thierry Paquot, philosophe, Président de La Rue aux Enfants – Candice Patou, actrice – Hélène Patrolé, enseignante 1er degré – Corine Pelluchon, philosophe, professeure à l’université Gustave Eiffel – Julien Peron, Fondateur du Festival pour l’école de la vie et du congrès Innovation en Éducation, réalisateur et producteur de films – Valérie Perrin, auteure – Anne-Laurence Petel, députée LREM de la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône – Maud Petit, députée MoDem du Val-de-Marne, coprésidente du groupe d’études droits des enfants et protection de la jeunesse – Christophe Pioch, psychologue social et du travail – Annabelle Pongratz, psychologue clinicienne – Estelle Prietz-Ducasse, docteur-vétérinaire – Aloïse Quesne, maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Saclay, Evry Val d’Essonne – Aurélien Raynaud, peintre sculpteur animalier – Philippe Reigné, agrégé des facultés de droit et professeur du CNAM – Magali Richaud, avocate au Barreau de Béziers – Dr Jean-Paul Richier, praticien hospitalier, psychiatre, coordinateur du collectif PROTEC – Sylvie Rocard, communicante – Muriel Rolland de Rengervé, écrivain – Corinne Rolland, photographe naturaliste, cofondatrice du Collectif Renard Blaireau – Laurence Rossignol, sénatrice groupe socialiste, ancienne ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes – François-Xavier Roux-Demare, doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Brest – Madline Rubin, directrice de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) – Amandine Sanvisens, présidente de PAZ – Louis Schweitzer, président de la Fondation Droit Animal, Ethique & Sciences (LFDA) – Agnès Sinaï, journaliste, enseignante à Sciences Po – Pascal Sourdin, Animal Cross – Stop Violence France – Cédric Sueur, maître de conférences à l’Université de Strasbourg – Henry-Jean Servat, écrivain – Olivia Symniacos, avocate spécialiste des droits des animaux – Hélène Thouy, avocate, co-fondatrice du Parti animaliste – Catherine Le Troquier, maire de Valaire (41120) – Frédérique Tuffnell, députée de Charente-Maritime (2e circonscription) – Alexandre Varga, acteur – Élodie Vieille Blanchard, présidente, Association végétarienne de France – Cédric Villani, député groupe Écologie démocratie solidarité de l’Essonne – Christelle Waysbort, docteur vétérinaire, co-fondatrice de l’association de Protection Vétérinaire – Isabelle Yvos, co-présidente du Parti animaliste
Pour rejoindre les signataires, envoyez vos nom, prénom, qualité (optionnelle) à: stopviolencesenfantanimal@gmail.com
« Museaux & Sacs à Dos », deux sportifs engagés pour les animaux
1300 kilomètres sur la route du GR5 pour sensibiliser à la cause animale, c’est le périple « Museaux et Sacs à Dos » prévu cet été 2020 par Manuel et Joris.
Naelys Provence : une marque au double label One Voice
Naelys Provence fabrique des savons et soins cosmétiques et s’est engagée avec One Voice en obtenant deux labels pour sa marque.
Pour Hannah, Céleste, Patty, Marli, la fin du supplice
Pour Hannah, Céleste, Patty, Marli, la fin du supplice
Pour Hannah, Céleste, Patty, Marli, la fin du supplice
15.07.2020
Pour Hannah, Céleste, Patty, Marli, la fin du supplice
Cirques
Elles ont une quinzaine d’années. Comme Jon, elles sont nées dans un camion et n’ont jamais connu autre chose que le sol métallique et les barreaux des cages, sans protection contre le froid de l’hiver et la chaleur de l’été. Hannah, Céleste, Patty et Marli, les quatre lionnes que nous avons sauvées, portent les stigmates physiques et psychiques de l’enfer qu’elles ont vécu au cirque.
Leur détresse est criante. Les longues années de calvaire ont laissé des marques profondes sur Hannah, Céleste, Patty et Marli. Leurs pauvres corps meurtris témoignent de la souffrance que les quatre lionnes ont endurée depuis leur venue au monde : la captivité, la faim, les blessures, les portées à répétition pour le lucratif trafic de lionceaux et, bien sûr, le dressage. Nos enquêteurs – qui ont visité et filmé beaucoup de spectacles et de ménageries de cirque – ont été frappés par l’extrême violence du numéro qu’elles devaient exécuter avant leur saisie. Sous la menace du fouet, terrorisées, elles peinaient à se déplacer. Même seulement à tenir debout…
Sauvetage bouleversant
Et pour cause… Lorsque nous les avons sauvées le 7 juillet dernier et en les approchant au plus près, nous avons encore pu mieux mesurer l’état déplorable dans lequel elles se trouvaient. Nous avions chargé notre partenaire Natuurhulpcentrum d’assurer leur transfert du cirque au refuge de Tonga Terre d’Accueil, à qui nous avons confié leur suivi quotidien, tandis que nous en assurons la garde et la prise en charge jusqu’au procès du cirque. Ce sont quatre lionnes efflanquées, couvertes de plaies laissées par les coups, édentées, titubantes et hagardes qui sont arrivées dans l’espace de convalescence. Hannah est sortie la première de la caisse de transport avec calme, nous observant de ses grands yeux. Nous avons immédiatement constaté ses difficultés à marcher avec un arrière-train instable. Puis, tour à tour, Céleste, Patty et Marli ont suivi. Pas toutes au même rythme, mais selon leur niveau d’anxiété. Marli s’est montrée particulièrement stressée. Il lui a fallu une heure et demie avant de se résoudre à rejoindre la tanière, tout son être tremblant, ravagé par les traumatismes passés, autant physiques que moraux.
Goûter la vie
En découvrant leur nouveau lieu de vie, les lionnes semblaient éberluées. Quel bonheur de les voir s’essayer à faire leurs griffes sur de grosses souches d’arbre, apprécier le confort d’un terrain sain et moelleux sous leurs pattes, s’y prélasser sur le dos en toute sérénité, manger à leur faim… Quelle émotion d’observer Patty, la plus maigre des quatre, déformée sur la pointe de sa hanche gauche, lourdement handicapée au niveau de l’arrière-train et chutant fréquemment, se saisir de la grosse balle avec laquelle Jon aime aussi tant jouer. Dès qu’elle l’a vue, elle n’a plus voulu la lâcher. Scène bouleversante d’un animal, après quinze ans de privations, s’accrochant à ce jouet comme à un trésor inestimable… Mais quelle colère aussi de se dire que ces lionnes âgées, n’avaient jamais connu jusque-là qu’une cage vide, au sol sale et froid, dans le camion du dresseur.
Panser les blessures
Le chemin sera long avant que Hannah, Céleste, Patty et Marli se remettent des souffrances inouïes qu’elles ont subies. Le rapport vétérinaire du 9 juillet, établi pour le moment uniquement à partir d’observations visuelles, est déjà extrêmement préoccupant. Qu’en sera-t-il lorsque les félines seront examinées plus à fond, dès que leur état leur permettra de supporter une anesthésie ? Nous redoutons le pire. On sent qu’elles sont âgées et fatiguées par leur vie de supplices. Pour l’heure, nous sommes heureux de leur offrir ce temps de convalescence et de reconstruction avec l’espoir qu’il leur soit salvateur. Elles vont à présent être soignées, reprendre des forces et du poids. Dès le lendemain de leur arrivée au refuge, les sas de leurs tanières ont été ouverts et elles ont pu explorer l’espace extérieur. Marcher sur l’herbe, s’allonger au soleil, échanger des câlins leur est extrêmement profitable. Se retrouver ensemble les rassure et les aide à garder confiance en l’avenir. Bientôt, quand leur bilan de santé complet aura été effectué, elles seront à nouveau réunies avec Jon qui peut déjà les voir à distance et échanger avec elles. Puisse la porte de la délivrance rester grande ouverte devant elles et les conduire à la résilience.