Le 28 mai 2021, le Conseil d’État étudiait sur le fond la requête déposée notamment par One Voice contre les arrêtés de 2018 et 2019 autorisant la chasse à la glu. Une décision positive avait été rendue par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), il était permis d’être optimiste.
News Archives :
Canards appelants: pas d’impunité! Audience à Amiens pour un chasseur ce 29 juin.
En novembre 2020, malgré l’arrêté qui interdit la chasse aux canards, l’OFB interpelle un chasseur en flagrant délit, avant de tomber dans un guet-apens. L’audience le 29 juin 2021 au tribunal de police d’Amiens. One Voice est partie civile.
One Voice part à la rencontre des collégiens
One Voice part à la rencontre des collégiens
One Voice part à la rencontre des collégiens
24.06.2021
Côtes-d’Armor
One Voice part à la rencontre des collégiens
Cirques
En janvier dernier, nous sommes partis à la rencontre de deux classes de 4e dans un collège des Côtes-d’Armor. Invités par une enseignante engagée dans la défense des animaux, nous avons évoqué les conditions de vie des chats errants et celles des éléphants de cirque. Les collégiens ont ensuite rédigé une nouvelle émouvante.
Les animaux ressentent-ils des émotions ? Quelles sont les différences entre un animal qui vit dans son milieu naturel et un animal enfermé derrière les barreaux d’une cage ? Quel est le rôle d’une association comme One Voice ? Invités par une enseignante sensible et engagée dans la défense animale, nous sommes allés à la rencontre de collégiens des Côtes-d’Armor. Là, grâce à des photos et des vidéos, nous avons présenté aux élèves les conditions de vie des chats errants et des éléphants de cirque. Les adolescents ne comprenaient pas toujours pourquoi ces chats sans abri étaient en mauvaise santé. Avec l’enseignante, nous avons écouté leurs remarques, leurs ressentis. Nous avons passé du temps à décrypter les images et à expliquer que ces félins passent leur journée à chercher un abri, de la nourriture, qu’ils ne sont pas soignés… Un travail pédagogique nécessaire pour éveiller les consciences des plus jeunes.
De nombreuses questions
Passionnés par les deux sujets, les collégiens avaient beaucoup de questions. Les points de vue ont fusé, les idées aussi. Car si l’objectif de cette action pédagogique était bien évidemment de les sensibiliser aux conditions de vie très dures des chats errants et des éléphants captifs, l’idée était aussi de les inviter à s’exprimer et à se forger une opinion personnelle, à travers un temps d’échanges et de débats.
Pour illustrer notre propos, nous avons évoqué la véritable histoire de Samba : une éléphante qui a grandi au Kenya auprès des siens, puis qui a été capturée, enfermée et asservie dans un cirque. Les élèves ont pris conscience de la cruauté de ce trafic des animaux sauvages. Ils ont rempli un tableau pour visualiser les différences de mode de vie : dans la savane/sur un parking, jeux avec les autres en plein air/ dressage ; enchaînement, solitude… Puis, aidés par un auteur, les collégiens ont écrit et illustré l’histoire de Happy : un éléphanteau originaire de Thaïlande, capturé, forcé à faire des numéros de clown, puis sauvé par une jeune militante. Happy end !
Extraits de l’œuvre des collégiens, l’histoire de Happy.
Semaine d’action à travers l’Europe contre l’expérimentation animale pour tester le botox
Semaine d’action à travers l’Europe contre l’expérimentation animale pour tester le botox
Semaine d’action à travers l’Europe contre l’expérimentation animale pour tester le botox
22.06.2021
Union Européenne
Semaine d’action à travers l’Europe contre l’expérimentation animale pour tester le botox
Expérimentation animale
Les tests cruels de botox sur les souris ont toujours cours malgré l’existence de tests disponibles depuis dix ans ne nécessitant pas l’usage d’animaux – Du 21 au 26 juin, semaine d’action de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale (ECEAE) à travers l’Europe, dont One Voice est le représentant français historique.
Dix ans se sont écoulés depuis que le premier fabricant de produits à base de toxine botulique (communément appelé « botox ») a reçu l’autorisation réglementaire d’un test ne nécessitant pas l’usage animaux. Après Allergan, deux autres entreprises mondiales, Merz et Ipsen, sont passées aux tests sans animaux en 2015 et 2018. En dépit de ces victoires pour la défense des droits des animaux, les tests de botox sur les souris, extrêmement cruels, sont toujours pratiqués.
One Voice, membre de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale (ECEAE), demande à l’Agence européenne des médicaments (EMA) de supprimer de la réglementation européenne le test DL50 sur les souris. L’ECEAE organisera une semaine d’action dans toute l’Europe du 21 au 26 juin pour protester contre l’usage continuel de souris dans ce test barbare d’empoisonnement.
Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare :
«Il est inacceptable que des animaux, des êtres sentients, soient encore soumis à une mort atroce pour un produit largement utilisé à des fins cosmétiques malgré la disponibilité de technologies non animales.»
Occasionnellement utilisé à des fins médicales, le poison bactérien est bien connu pour son usage cosmétique destiné à réduire temporairement les rides et ridules du visage. Chaque lot de botox est évalué au moyen du test d’empoisonnement controversé DL50 (Dose Létale), qui consiste à injecter dans l’abdomen de souris différentes doses de toxine botulique afin de trouver la dose adéquate et qui tue la moitié des animaux. Ce test cause aux souris des souffrances épouvantables. Elles suffoquent lentement par paralysie musculaire alors qu’elles sont pleinement conscientes. En Europe, on estime à 400 000 le nombre de souris mourant dans ces circonstances atroces.
Les protestations soutenues de l’ECEAE et d’autres associations ont persuadé les fabricants Allergan, Merz et Ipsen de recourir aux tests cellulaires, qui remplacent ainsi la plupart de leurs expériences sur les animaux. Cependant, ces entreprises mènent toujours certains tests sur des souris.
La société Sloan Pharma recourt encore au cruel test DL50. En 2019, un permis lui a été délivré pour effectuer ce test sur 46 800 souris en Allemagne.
La Pharmacopée Européenne, qui réglemente les essais par lots des produits à base de botox, autorise un certain nombre de méthodes de tests sans animaux, mais elle permet également toujours le test DL50 sur les souris. L’ECEAE demande à l’autorité de régulation EMA de supprimer celui-ci de la Pharmacopée.
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Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à la Maison d’accueil spécialisée de Montanay le 24 juin 2021 à 15h
La Maison d’Accueil Spécialisée Robert Ramel (MAS), de la Fondation OVE à Montanay dans le département du Rhône, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants au sein de son établissement. One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec les lieux qui en font la demande et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère, et en particulier à la MAS Robert Ramel, d’être l’occasion d’une médiation animale possible. L’inauguration du chatipi aura lieu à Montanay mercredi 24 juin 2021 à 15h.
Des députés européens font part de leurs inquiétudes à la Commission européenne concernant le piégeage de singes sauvages à Maurice
Des membres du Parlement européen ont fait part de leurs préoccupations à la Commission européenne concernant le piégeage de macaques sauvages à longue queue (Macaca fascicularis) à Maurice.
One Voice rejoint la coalition pour une loi ambitieuse sur les lanceurs d’alerte !
One Voice rejoint la coalition pour une loi ambitieuse sur les lanceurs d’alerte !
One Voice rejoint la coalition pour une loi ambitieuse sur les lanceurs d’alerte !
17.06.2021
France
One Voice rejoint la coalition pour une loi ambitieuse sur les lanceurs d’alerte !
Autre campagne de l’association (ou multiples)
One Voice rejoint la coalition d’une trentaine de structures qui appellent à une loi plus ambitieuse et plus protectrice des lanceuses et lanceurs d’alerte.
La Directive européenne sur les lanceurs d’alerte va être adaptée en droit français. Nous nous joignons à la coalition d’une trentaine de structures, associations et syndicats pour appeler à une loi plus ambitieuse encore, plus protectrice de ces défenseurs de l’éthique, du bien commun : les lanceurs et lanceuses d’alerte.
Les lanceurs d’alerte répondent à un impératif : l’éthique. Sur la question des animaux, la législation et les réglementations sont peu protectrices malgré des avancées symboliques ces dernières années, et des connaissances scientifiques qui ne cessent de s’étoffer sur l’intelligence, la sensibilité et le comportement.
Les animaux ont grand besoin de lanceurs d’alerte !
Cette législation est truffée d’exceptions en fonction de l’utilisation que l’on fait des animaux. Les chats et les chiens peuvent être torturés sans fin dans les laboratoires, alors que leur maltraitance est réprimée quand leur usage est de réconforter nos familles. Quand ils sont destinés à la chasse, les chiens sont considérés comme des outils… Les chevaux, bien que n’ayant pas tous la même vie (certains sont exploités pour les courses hippiques, d’autres pour l’équitation, les randonnées, les corridas, les cirques et la médiation animale), finissent pourtant quasiment tous à l’abattoir. Les chats passent du statut d’êtres aimés et choyés à celui de déchets à gérer par les communes quand ils sont errants.
Les animaux sauvages en France sont pratiquement tous chassés ou piégés, considérés comme nuisibles même si la dénomination a changé… Les éléphants et les tigres, animaux venant d’ailleurs, sont soumis et exhibés de ville en ville sous des chapiteaux, manquent de soins et finissent leur existence dans des camions. Les visons et les lapins angoras victimes de l’élevage vivent dans des conditions radicalement différentes de la nature. Les singes sont transportés d’un bout à l’autre de la planète pour terminer sur les paillasses des laboratoires, les taureaux sont élevés pour finir avec une dague entre les cornes, se vidant de leur sang dans les arènes…
Dans tous les cas, les humains utilisent et régentent la vie des animaux. Y compris quand ceux-ci sont sauvages et en liberté. La nature, elle aussi, est saccagée. L’habitat des animaux ne cesse de diminuer à cause de l’agriculture intensive et de l’urbanisation grandissante partout dans le monde.
Les lanceurs d’alerte : chez nous, un maillon essentiel pour améliorer la cause animale
Comme dans tous les pans de notre société, les lois doivent s’appliquer. Or non seulement les réglementations existantes ne vont pas assez loin à nos yeux, mais elles ne sont même pas respectées ni contrôlées de manière à être exécutées à la lettre.
C’est pourquoi notre association s’appuie sur de nombreux lanceurs d’alerte qui nous signalent des problèmes là où ils travaillent, dans leur voisinage, là où nul ne peut savoir ce qui se passe car les crimes sont cachés, ou nous transmettent des documents qui, si nous les publiions, pourraient faire l’objet de poursuites. Quand nos enquêteurs et enquêtrices suivent une piste, qu’ils et elles doivent mener des investigations sous couverture, c’est l’association elle-même qui devient alors lanceuse d’alerte.
Ces trois aspects de notre travail avec et de lanceurs d’alerte seraient notamment garantis si les propositions de notre appel étaient adoptées.
Une loi qui peut aller encore plus loin…
L’Union européenne a adopté en 2019 une directive pour protéger les lanceurs d’alerte. Celle-ci doit être adaptée et retranscrite dans le droit français en décembre 2021. Nous demandons avec la Maison des lanceurs d’alerte et la trentaine d’associations regroupées en coalition au Parlement d’aller plus loin, et qu’ils soient encore mieux protégés.
… d’autant plus qu’en France, les défenseurs des animaux sont surveillés de près
À l’heure actuelle, les défenseurs des animaux sont la cible d’une cellule de gendarmerie nommée Demeter, qui va à l’encontre du rôle essentiel des lanceurs d’alerte. Car, répondant à un impératif éthique, ils se trouvent du côté de la vérité et de la transparence, pour le bien commun. L’écologie ne s’arrête pas au tri des déchets ou aux pistes cyclables : elle englobe l’intégralité de l’écosystème, animaux compris. La manière dont nous nous comportons vis-à-vis de ces derniers est essentielle.
Des propositions pour aller plus loin
Dernièrement, nous avons été contactés par des lanceurs et lanceuses d’alerte pour Dumba, pour les orques et dauphins du Marineland. Pour les beagles des États-Unis qui finissent expérimentés sans fin en France… Nous devons pouvoir protéger ces lanceurs d’alerte, comme les journalistes peuvent protéger leurs sources.
Nous avons pu consulter des informations confidentielles sur les macaques à longue queue envoyés du Vietnam ou de Maurice chez Silabe en France et en Europe. Si d’aventure nous recevions des documents sensibles, nous ne pourrions pas les publier sans être passibles de poursuites judiciaires. Nous demandons à bénéficier d’une immunité pénale pour cela. Le public a le droit de savoir comment sont utilisés ses impôts.
Enfin, comme nous l’avons fait avec beaucoup de fierté, notre association a été elle-même lanceuse d’alerte à de nombreuses reprises.
Sur les conditions de détention des ours Micha, Bony et Glasha ainsi que des autres animaux détenus par les Poliakov. De même, quand nos enquêteurs ont dû se poster nuit après nuit sur un toit à plus de dix mètres de hauteur, donnant lieu à la plus grande saisie de tigres depuis au moins dix ans en France et en Europe.
Pour les visons, nous n’avons cessé de tirer la sonnette d’alarme sur les dangers des pollutions dues aux élevages, sur la souffrance des animaux eux-même et, ces derniers mois, les risques sanitaires liés à la COVID-19…
Pour les orques du Marineland d’Antibes, menacées d’être envoyées en Chine.
Sur le danger que représentent les individus violents envers les animaux, nous ne cessons de dire qu’il faut utiliser ces connaissances comme outil de prévention des violences intrafamiliales (ce phénomène a été conceptualisé par l’un des membres de notre bureau et se nomme le Lien).
Sur les horreurs perpétrées par les chasseurs en enclos, les déterreurs de renards et de blaireaux, les chasseurs à courre et les chasseurs tout court…
Sur le danger de montrer des spectacles d’animaux soumis à des enfants, de les faire assister et de les initier à des corridas ou à des chasses, ce qui va à l’encontre du développement de leur empathie et inhibe leur capacité à protéger les animaux à l’âge adulte et plus généralement l’ensemble des êtres en situation de faiblesse…
Sur tous ces sujets, nous devrions être nous aussi entendus et protégés.
L’ensemble des propositions de cette coalition est accessible sur un site dédié créé par la Maison des lanceurs d’alerte. Pour les soutenir, signez notre appel !
Contre les blaireaux et nous, éleveurs et chasseurs comme cul et chemise
Pour que les chasseurs puissent tuer les blaireaux comme bon leur semble et pour nous empêcher de les défendre, la FNSEA cherche à répertorier l’intégralité des terriers du pays.
États-Unis/France : les vols de Senator International Air Freight remplis de chiens pour les laboratoires
En mai, une centaine de beagles a été envoyée des Etats-Unis vers les laboratoires français. Faisons renoncer Senator International à ce funeste commerce.
Naomi Rose : « Et si on regardait le monde à travers le regard des dauphins ? »
Nous avons interviewé la biologiste Naomi Rose. Elle nous parle des effets dévastateurs de la captivité sur les grands mammifères marins. Et nous invite à changer de regard.