Animaux sauvages captifs : des mesures très floues

Animaux sauvages captifs : des mesures très floues

Animaux sauvages captifs : des mesures très floues
29.09.2020
France
Animaux sauvages captifs : des mesures très floues
Multi-thèmes

Barbara Pompili vient d’annoncer les mesures sur le bien-être animal, attendues depuis plus d’un an, et résultant de groupes de travail dont nous avons fait partie avec les autres associations de défense animale, et les ministres concernés. D’ailleurs, de quoi parle-t-on exactement? D’une loi? D’ordonnances? D’arrêtés? Comme trop souvent en France à ce sujet, on a attendu bien longtemps pour des avancées floues et minimales. Mais personne n’est dupe. Ces mesures vont dans le bon sens, mais sont trop faibles, sont loin de balayer assez de sujets et se situent bien en deçà des attentes sociétales !

Cinq ans pour fermer 4 élevages de visons dont 2 sont traînés en justice ? Il était grand temps!

En quatre ans, sept élevages de visons ont fermé. Il n’en reste donc plus que quatre en fonctionnement. Et parmi ces quatre restants, nous avons engagé des procédures en justice contre deux d’entre eux. L’audience concernant celui de Montarlot est d’ailleurs fixée au 13 octobre prochain.

En tant qu’association rapporteuse du groupe sur la fourrure s’étant réuni au ministère de la Transition écologique durant le printemps et l’été 2019, c’est bel et bien grâce à nos campagnes incessantes et répétées que ces fermes à visons ont fermé au fil du temps ! Avec l’appui de nos partenaires de la Fur Free Alliance qui ont encore récemment interpellé les ambassades de France dans leurs pays.

Quand on pense que la Pologne, deuxième fournisseur de fourrure au monde, va les faire clore et que les Pays-Bas ferment leurs 160 élevages de visons en mars quand ils avaient prévu trois ans pour le faire, on voit que la France prend son temps. Mais nous prenons acte de cette décision tant attendue et poursuivons notre campagne pour que de nouveaux visons ne naissent pas au printemps prochain dans ces fermes maltraitantes et polluantes.

Pas de date pour la fin des cirques avec animaux… Le dressage occulté et des approximations dans la mise en œuvre !

Aucune date de fin des cirques avec animaux n’est annoncée, ni la manière dont cela se fera! Les hippopotames et éléphants seraient les premiers à bénéficier de la fin de la captivité et de l’itinérance. Cela se passerait par vagues. Les fauves en dernier… Mais la ministre oublie que le cirque, ce n’est pas seulement l’itinérance, c’est aussi le dressage, qui est, lui, totalement occulté! Et les animaux qui ne participent pas aux spectacles, qui ne devraient même pas être maintenus captifs?

La ministre de la Transition écologique a reçu les représentants des circassiens la semaine dernière, et les échanges furent « houleux » à en croire les professionnels du dressage. D’autres rendez-vous seraient à prévoir. Un délai de plusieurs années laissé aux cirques pour arrêter l’exploitation des félins est une nouvelle gifle assenée aux lions et tigres qui n’ont jamais connu autre chose de toute leur existence. C’est une gifle pour ceux qui ont été abattus… C’est une gifle aux hippopotames et éléphants qui resteront encore des mois voire des années, certains jusqu’à leur mort dans les camions des cirques. Pour Jumbo, Boulie, Mina et Kamala, Nelly et Brigit, tous sur les routes depuis des dizaines d’années… Pour Baby et Samba aussi.

En vingt-et-un ans de campagne pour l’arrêt des cirques en France, nous avons vu les deux tiers des cirques renoncer aux spectacles avec animaux. A l’époque, il y avait cinq cents félins dans les cirques. Comment l’État fera-t-il pour garantir le respect de ces mesures, quand il n’existe même pas de fichier des animaux sauvages captifs des cirques ? Depuis toujours les félins alimentent le trafic lucratif.

Pour Muriel Arnal, présidente de One Voice :

«Ces annonces arrivent après plus d’un an d’attente. Ce ne serait pas inquiétant si elles n’étaient pas si floues. Plus de vingt-trois pays en Europe ont déjà légiféré avec clarté ! L’Inde, New York ont légiféré ! On attendait de la France un rugissement pour tous ces animaux qui souffrent, elle a timidement miaulé…»

Les marathoniens de l’océan sortiront des bassines chlorées au minimum dans sept ans

Nous nous réjouissons de l’arrêt immédiat de la reproduction et de l’interdiction de l’acquisition de nouveaux cétacés captifs selon nos demandes. La ministre envisage la création d’un sanctuaire; nous proposons notre expertise avec nos partenaires pour cet accompagnement… Hier, deux bélugas retrouvaient une semi-liberté. C’est possible, et tellement souhaitable!

Depuis l’annulation en janvier 2018 de l’arrêté delphinarium adopté en mai 2017, l’État a laissé naître et mourir des dauphins dans les bassins sans agir. On déplore que pendant trois ans, des delphineaux soient nés dans ces bassins. Depuis que nous avons assigné l’État au Conseil d’État pour faute, il l’a fait attendre un an, assurant à la plus haute juridiction administrative que des mesures de bien-être animal arrivaient. Aujourd’hui, ces annonces sont constructives. Nous attendons à présent des précisions concernant le sort des individus actuellement captifs. Une autre question se pose : où vont aller les orques dans deux ans ?

Parmi ces annonces, on déplore l’absence de certains thèmes pourtant fondamentaux, et de décisions fortes, sans être surpris de la mollesse de notre pays en la matière. La France était et reste donc complètement à côté de la plaque, à rebours des attentes sociétales car la ministre ne fixe pas de cadre, ni de date, ni de moyens pour y parvenir. Évidemment, ces paroles ont le bénéfice d’exister, mais il ne faudrait pas que le gouvernement pense que nous nous contenterons de compromissions. On ne peut pas attendre encore dix, quinze ans avant les prochaines avancées ! Les animaux ne le pourront pas.

Éleveuse indigne, non à la récidive (1er acte) !

Éleveuse indigne, non à la récidive (1er acte) !

Éleveuse indigne, non à la récidive (1er acte) !
28.09.2020
Éleveuse indigne, non à la récidive (1er acte) !
Animaux familiers

Sud de la France… Des supérettes familiales de chats et de chiens proposent à la vente, en toute illégalité à force de conditions sanitaires ignobles, des animaux, appartenant à des espèces choisies et à la mode. Bien que condamnées, elles s’entêtent ! Audience à Bordeaux le 30 septembre 2020 à 14h.

L’audience a été renvoyée au 26 janvier prochain.

L’urgence s’imposait : nous étions en 2014, et l’élevage de Mme Marie-France Auchier, près de Bergerac en Dordogne, faisait l’objet d’une première saisie par la Cellule Zoé de One Voice, assistée par la gendarmerie. 181 animaux avaient été libérés, les chiens et la plupart des chats ayant ensuite trouvé une famille d’accueil. Son activité menacée, Mme Auchier a recelé ses « stocks » dans l’élevage de Mme Guerra situé dans le Lot-et-Garonne voisin, assistée d’un vétérinaire complaisant, voire complice. Nouvelles saisies, simultanées, prise en charge vétérinaire et transport des rescapés vers nos refuges partenaires. En dépit d’une interdiction préfectorale d’exercer prononcée en 2013, Mme Auchier avait délibérément poursuivi son activité, ce qui avait donné lieu à un nouveau procès en juillet 2018.

Aujourd’hui, elle persiste et signe

Voilà que cette dame réitère en faisant appel de sa condamnation prononcée en 2018 (un an de prison avec sursis, cinq ans d’interdiction d’exercer et saisie de tous ses animaux au profit de One Voice. Le vétérinaire fut quant à lui condamné à deux mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende). La récidiviste, a-t-elle donc le diable au corps qu’elle s’obstine dans des procédures censées, nous en sommes persuadés, lui donner le droit de faire n’importe quoi avec les animaux ?… Nous serons présents pour lui dire basta ce 30 septembre 2020 à 14 heures à la cour d’appel de Bordeaux !

Chiens et chats, biens de consommation que l’on peut malmener ? Comme nous, dites non ! #AnimaleriesjeRefuge

Jon, Hannah, Céleste, Patty et Marli vont de mieux en mieux !

Jon, Hannah, Céleste, Patty et Marli vont de mieux en mieux !

Jon, Hannah, Céleste, Patty et Marli vont de mieux en mieux !
25.09.2020
Loire
Jon, Hannah, Céleste, Patty et Marli vont de mieux en mieux !
Cirques

Les cinq lions faméliques que nous avons sauvés d’un cirque en début d’été ont bien changé ! Nourris, soignés, ils se métamorphosent de jour en jour. Malheureusement, les maltraitances passées ont laissé des marques et des blessures indélébiles, les empêchant de pouvoir un jour s’adapter à la vie sauvage. À défaut, nous leur préparons une retraite paisible dans un sanctuaire en Toscane.

Depuis notre sauvetage du lion Jon et de ses quatre compagnes du cirque qui les martyrisait, les cinq fauves découvrent ce à quoi peut ressembler une existence qui ne soit pas torture.

Premiers soins

Malgré leurs séquelles physiques et psychiques lourdes, les premiers soins qu’ils ont reçus ont permis de traiter les urgences et d’apaiser leurs souffrances. Jon n’est plus en danger depuis les opérations de sa queue et de ses dents à vif. Nous attendons la prochaine intervention et la pose, par un spécialiste, de prothèses en chrome-cobalt pour remplacer ses deux crocs manquants. Des bilans de santé complets des quatre lionnes ont également été effectués. Pour l’occasion, Hannah, Céleste, Patty et Marli ont été anesthésiées. Des échographies ont permis de s’assurer qu’aucune d’entre elles n’était gestante. Mais les auscultations ont confirmé leur état dramatique : corps couvert de plaies et de cicatrices, dentition extrêmement abîmée. La pointe de la queue blessée de Céleste a pu être traitée mais malheureusement ses pattes avant dégriffées sont condamnées à le rester. De leur côté, Marli et Patty sont, comme Jon, dans l’attente d’une intervention pour soigner chacune un croc ravagé par les caries. Et Patty aura besoin d’examens plus approfondis pour trouver la cause de sa fragilité au niveau des hanches et de l’arrière-train.

Convalescence et rapprochement

En attendant, les cinq rescapés mènent une existence paisible et douce chez notre partenaire Tonga Terre d’Accueil. Ils ont besoin de temps pour se reconstruire. Mais ils ne l’ont pas perdu pour manger à leur faim et atteindre leur poids de forme ! Quelle joie de les voir, repus, le pelage brillant, étendus sur la terre, respirant l’odeur de l’herbe… Les lionnes s’avèrent particulièrement joueuses, Céleste notamment qui s’est déjà amusée à démonter complètement son auge. Pendant ce temps, dans l’enclos voisin, Jon adore somnoler au soleil, comme il le ferait dans la nature. Mais les appels d’Hannah dans sa direction le réveillent souvent ! Nous avons donc entrepris d’entamer les rapprochements entre le mâle et ses compagnes, le 21 septembre dernier, en commençant par Hannah puisqu’elle semblait la plus pressée. La rencontre a cependant été furtive : si Jon a fait preuve de beaucoup de courtoisie, la dame s’est – contre toute attente – montrée réticente… Un mystère dont seuls les deux félins connaissent, sans doute, la raison ! Mais si l’expérience n’était pas concluante pour cette première fois, cela ne présage pas de l’issue des prochaines tentatives. Nous irons à leur rythme et selon leurs désirs.

L’horizon de la Toscane

Tandis que les grands convalescents continuent d’apprendre à goûter les bonheurs simples de la vie et reprennent des forces, nous préparons leur futur transfert en Toscane avec deux partenaires : la LAV et la Born Free Foundation. Puisque, privés de griffes et brisés, Jon, Hannah, Céleste, Patty et Marli ne pourront plus jamais s’adapter à la vie sauvage, nous allons leur aménager un vaste enclos entouré de verdure, au sein du sanctuaire de Semproniano, afin de leur offrir un avenir le plus radieux possible.

Flogas Sunset Cruise, mort en plein galop

Flogas Sunset Cruise, mort en plein galop

Flogas Sunset Cruise, mort en plein galop
19.09.2020
Flogas Sunset Cruise, mort en plein galop
Animaux domestiqués

Flogas Sunset Cruise est mort sur une piste de galop de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer. Audience ce 23 septembre.

Cravaché et talonné, ce cheval “de” compétition a été victime de la frénésie de son cavalier. Alors qu’il montrait tous les signes d’épuisement, il a dû obéir à celui qui le chevauchait et galoper… jusqu’à la mort. Rendez-vous au tribunal de grande instance de Grasse, le 23 septembre 2020 à 8h30.

Image : capture d’écran YouTube

Édit du 27 novembre 2020

L’accusé a été condamné à 12 mois de prison avec sursis simple.
Comme peines complémentaires, il lui est fait interdiction définitive de détenir un animal quelle que soit sa catégorie, et d’exercer la profession de cavalier pendant cinq ans.

Edit au 23 septembre 2020, 15h00
Le bourreau de Flogas Sunset Cruise n’a même pas daigné se déplacer à l’audience.

Les réquisitions sont :

➡️ 3 mois de prison avec sursis ;
➡️ 800€ d’amende ;
➡️ et interdiction à vie de détenir des équidés et de travailler dans ce secteur.

Mis en délibéré au 26 novembre.

Il s’appelait Flogas Sunset Cruise… Un cheval flamboyant, comme un coucher de soleil. Hélas, son prénom ne lui a pas porté chance. Il s’est couché, définitivement, après avoir tout donné. C’était le 10 octobre 2016, lors d’une séance de travail à l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer. Il n’avait que dix ans.

Poussé à bout

À l’époque, ce drame avait défrayé la chronique. Bien sûr, en plein effort, le jeune étalon n’était pas mort de sa belle mort. Il s’est effondré d’épuisement. Flogas Sunset Cruise n’était pas un cheval entraîné pour la course mais pour le saut d’obstacles. Or, de nombreux témoins ont attesté qu’ils avaient vu son cavalier irlandais, Kevin Thornton, le pousser au grand galop bien trop longtemps et au-delà de ses limites. Pire, plusieurs ont déclaré que l’homme lui avait assené de multiples coups de talon et de cravache alors qu’il montrait des signes évidents de harassement. L’un des principaux observateurs a souligné qu’à l’évidence, Flogas Sunset Cruise était à bout lorsqu’il s’est affaissé sur ses pattes postérieures. D’après ses dires, Kevin Thornton aurait continué à le frapper sur la croupe pour le forcer à se redresser. Mais le cheval hennissait à mort, puis s’est écroulé… Après quelques râles d’agonie, Flogas Sunset Cruise a succombé. Il était 17 h.

Maltraitance avérée

Le tribunal de la Fédération équestre internationale (FEI) s’est aussitôt saisi de l’affaire. Après plusieurs longs mois d’enquête, il a rendu son verdict en juin 2017, jugeant que Kevin Thornton « avait été au-delà de ce qui est considéré comme une conduite acceptable envers un cheval » et que « même si le cheval avait survécu, une accusation pour maltraitance du cheval aurait quand même été ouverte par la FEI ». Le cavalier s’est alors vu condamner à une amende de 10 000 CHF et quatre mois de suspension. Une sanction jugée trop légère par la secrétaire générale de FEI qui avait requis, quant à elle, deux ans de mise à pied.

Renvoi devant le tribunal correctionnel

Depuis, de l’eau est passée sous les ponts. Mais de notre côté, nous n’avons jamais oublié cette horrible tragédie. L’information judiciaire a largement démontré que les faits reprochés à Kevin Thornton étaient établis et que la preuve de sévices graves dans le but de provoquer la souffrance avait été apportée. C’est pourquoi nous nous sommes constitués partie civile pour que le renvoi du cavalier irlandais devant le tribunal correctionnel soit ordonné. C’est chose faite. L’audience aura lieu devant le tribunal de grande instance de Grasse, ce 23 septembre. Et nous comptons bien obtenir une condamnation exemplaire… En mémoire de Flogas Sunset Cruise, dont la flamme s’est éteinte bien trop tôt…

Nouvelle enquête : hurlements en musique pour les lapins angoras de France

Nouvelle enquête : hurlements en musique pour les lapins angoras de France

Nouvelle enquête : hurlements en musique pour les lapins angoras de France
14.09.2020
Nouvelle enquête : hurlements en musique pour les lapins angoras de France
Mode

Des lapins angoras épilés à vif… Nous dévoilons leurs hurlements et déposons plainte auprès de la Cour européenne de justice.

Une fois de plus, nous sommes obligés de publier des images révoltantes pour dénoncer la violence de l’élevage et de l’exploitation des lapins angoras. En 2020, la méthode usuelle pour récolter leur « laine » est toujours de les attacher par les pattes à une planche, les étirer pour qu’ils ne puissent plus bouger, et leur arracher la quasi-intégralité des poils par poignées. Nous avons déposé plainte auprès de la Cour européenne de justice, à la suite de la décision du Conseil d’État de maintenir cette méthode.

 

Après avoir entendu les cris stridents des lapins se faire épiler à vif lors de notre première enquête sous infiltration en 2016, après les images révélées en 2018 et celles de cette année, on ne peut que s’indigner une fois de plus de l’aveuglement et du silence assourdissant de nos autorités. Lors de notre recours devant le Conseil d’État, les services du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation avaient assuré que le processus de la « dépilation » était non invasif. Ils avaient maintenu la légalité de celui-ci, se basant sur les conclusions d’un rapport de l’INRA qui s’est avéré n’avoir jamais existé !

Une plainte auprès de l’Europe

Parallèlement à de multiples actions menées auprès du public avec notre partenaire PETA France, nous avons décidé de porter plainte auprès de l’Europe, car cela ne peut plus durer. Les cris glaçants de ces lapins à qui l’on arrache les poils sans anesthésie plusieurs fois par an, parfois en leur arrachant des lambeaux de peau, ça suffit !

 

Action de @PETA_France et @onevoiceanimal devant American Vintage pour dénoncer l’utilisation des lapins angora ? dans l’industrie textile. pic.twitter.com/8dkj9sa4Eq

— D Anthony (@AnthonyDepe) October 2, 2019

 

Notre nouvelle enquête renforce notre détermination à sauver ces lapins

Les lapins se débattent à qui mieux mieux, tentant de toutes leurs forces de s’arracher aux liens qui les enserrent. Et quand l’éleveur reprend l’arrachage, ils hurlent tant la terreur et la douleur de l’épilation sont une torture. Dans la nature, les lapins sont des êtres qui n’utilisent leur voix que très exceptionnellement : dans des circonstances de grand danger.

Dans ces lieux de supplice, la plupart des animaux exploités sont des lapines. Les mâles, eux, sont tués peu après leur naissance, car moins étoffés en poils. Seuls sont gardés les plus rentables financièrement parlant, en fonction de la masse de leurs poils, pour la reproduction. Environ 170 lapines sont enfermées à vie dans les clapiers de cet éleveur bien connu, épilées ainsi plusieurs fois par an et tout au long de leur existence, souvent devant le chien de l’éleveur et parfois leurs congénères… Lors de notre infiltration, nous avions même découvert, comble de l’horreur, qu’il vendait les malades à des laboratoires d’expérimentation animale.

Soutenez notre action auprès de la Cour européenne de justice en signant notre pétition !