Transfert de Céleste, Hannah, Marli et Patty en Toscane : l’épopée fantastique

Transfert de Céleste, Hannah, Marli et Patty en Toscane : l’épopée fantastique

Transfert de Céleste, Hannah, Marli et Patty en Toscane : l’épopée fantastique
30.05.2022
Italie
Transfert de Céleste, Hannah, Marli et Patty en Toscane : l’épopée fantastique
Cirques

Ça y est ! Le transfert vers l’Italie des quatre lionnes sauvées du cirque de Paris a eu lieu. Après des mois de préparatifs, ce long périple représentait l’étape ultime sur le chemin du bonheur pour Céleste, Hannah, Marli et Patty. C’est dans un vaste écrin de verdure en Toscane qu’elles s’épanouissent maintenant, loin de la famille Gougeon. Aidez-nous à prendre soin d’elles grâce à notre action « parrainages » (*), et merci à celles et ceux d’entre vous qui les soutiennent déjà !

Bonne nouvelle ! Le 11 mai dernier, Céleste, Hannah, Marli et Patty sont arrivées à bon port sous les cieux ensoleillés d’Italie. Depuis que nous les avions sauvées d’un cirque en juillet 2020, les quatre lionnes reprenaient force et confiance au refuge de Tonga Terre d’Accueil. Le récent décès de Jon les avait cependant toutes profondément affectées. Néanmoins, avec le temps, elles étaient parvenues à faire leur deuil. Finalement, au terme d’un an et demi de soins et de convalescence, elles étaient méconnaissables… Prêtes pour le grand périple vers le sanctuaire toscan d’Animanatura que nous préparions depuis des mois. Mais quelle expédition… Vingt-quatre heures de trajet les attendaient !

Un départ épique

Le 10 mai à sept heures du matin, aux côtés de l’équipe de Tonga, nous étions sur le qui-vive pour faire entrer les lionnes dans le camion, avec toutes les précautions nécessaires. N’ayant aucune idée de ce qui les attendait, elles ne se sont pas du tout montrées coopératives. La seule solution pour les mener jusqu’au véhicule et les hisser à bord était de les endormir… À l’ouverture de la porte des enclos, Hannah était la mieux réveillée. C’est elle qui fut fléchée la première. Dix minutes après, elle sombrait dans l’inconscience et se laissait manipuler comme un gros chat tout mou. Avec Céleste, ce fut une autre paire de manches. Elle fit les cent pas pour résister à l’anesthésiant durant plusieurs minutes… Pendant ce temps, Marli trouvait quant à elle moyen de retirer la seringue en la conservant dans sa gueule, tandis que Patty, bien que plus docile, tentait aussi de lutter contre les effets du produit… Heureusement, à huit heure et onze minutes, les quatre amies ronflaient enfin en chœur. Une fois installées dans leurs caisses respectives de transport, elles furent réveillées tour à tour et à huit heures quarante-huit, le convoi démarrait.

En route pour l’inconnu !

Lancées sur la route de la Toscane, la plupart d’entre elles rouspétaient et n’avaient qu’une envie : se dégourdir les pattes ! Hélas, il fallait patienter, et longuement… Seule la placide Patty semblait accepter la situation sans broncher. Où allaient-elles ? Aucune des lionnes ne le savait. Unique certitude : malgré les arrêts fréquents de la conductrice pour les désaltérer et rendre leur déplacement le moins pénible possible, les voyageuses n’appréciaient pas du tout l’aventure…

Le paradis au bout du chemin

Aussi, arrivées à destination, ce fut un extraordinaire soulagement. Lorsque les portes du camion s’ouvrirent, toutes furent saisies d’étonnement et d’admiration. Un paysage enchanteur se déployait à perte de vue avec ses collines verdoyantes et boisées. La nature sauvage les accueillait, elles qui ne l’avaient jamais rencontrée… Ébahies, elles firent leurs premiers pas chacune à leur façon dans ce nouvel environnement : Céleste et Hannah sortirent en trombe du véhicule, Marli et Patty avancèrent boitillantes et hagardes. Pour l’heure, il n’était pas question d’explorer l’immense enclos de 4000 mètres carrés que nous leur réservions. Découvrir le pré-enclos destiné à ce qu’elles prennent leurs premières marques et s’installer dans leurs box spacieux était déjà largement suffisant. Après une telle route et autant d’émotions, elles avaient surtout besoin de récupérer et qu’on les laisse en paix. Bientôt, elles rouleront dans l’herbe grasse, se dissimuleront derrière les feuillages, feront leurs griffes sur des troncs d’arbre… Et le meilleur chapitre de leur vie commencera. Enfin.

Je parraine une lionne

Expérimentation animale dans les Hauts-de-France : encore des jugements en faveur d’une vraie transparence

Expérimentation animale dans les Hauts-de-France : encore des jugements en faveur d’une vraie transparence

Expérimentation animale dans les Hauts-de-France : encore des jugements en faveur d’une vraie transparence
30.05.2022
Hauts-de-France
Expérimentation animale dans les Hauts-de-France : encore des jugements en faveur d’une vraie transparence
Expérimentation animale

Le 18 mai 2022, le tribunal administratif d’Amiens a rendu sa décision concernant trois dossiers dans lesquels les préfectures de la Somme, de l’Aisne et de l’Oise refusaient de fournir les rapports d’inspection des laboratoires d’expérimentation animale. Désormais, les préfectures devront fournir les documents demandés sous deux mois, sans y occulter les noms des laboratoires ni les non-conformités constatées. Seront notamment concernés l’Ineris, l’Université de Picardie et le centre de recherche et développement de Nestlé à Amiens.

Une série de jugements pour la transparence

Il faut dire que le 30 décembre, le tribunal de Lille avait enjoint à la préfecture du Nord de communiquer ses rapports d’inspection, en laissant la porte ouverte à des occultations. Cela faisait partie des rares jugements qui acceptaient autre chose que l’occultation du nom des personnes employées par les laboratoires et des inspecteurs et inspectrices vétérinaires.

La préfecture en avait profité pour occulter les non-conformités sur les rapports communiqués, en contradiction avec la jurisprudence déjà établie par sept jugements sur des dossiers identiques dans le reste de la France, suite à des dizaines d’avis positifs de la Commission d’accès aux documents administratifs.

Le 25 mars, le même tribunal de Lille avait enjoint à la préfecture du Pas-de-Calais de communiquer ses rapports d’inspection, cette fois-ci en restreignant les occultations acceptables au nom des personnes physiques, conformément à la jurisprudence qui atteignait alors une vingtaine de jugements très clairs.

Au moment du jugement du tribunal d’Amiens, une trentaine de jugements ont été rendus dans ce sens par une vingtaine de tribunaux administratifs.

Des prétextes flous pour protéger l’opacité

Mais une quinzaine d’autres dossiers identiques attendent encore d’être jugés – comme si les préfectures avaient encore un doute sur leur droit à ne pas respecter la loi.

C’est toujours la même histoire. Les préfectures dénoncent les actions « violentes » des animalistes, sans pouvoir citer un seul exemple d’action de ce type. Elles craignent le préjudice que pourraient subir les laboratoires si le public apprenait qu’il s’y déroule des expériences faisant souffrir des animaux, sans prendre en compte le fait que la plupart de ces laboratoires sont des établissements publics qui ne se cachent pas de pratiquer l’expérimentation animale. Comble de l’ironie face aux efforts que nous devons déployer pour obtenir des informations précises, de nombreux laboratoires ont signé une « charte de transparence » l’an dernier.

Quand on voit les prises de position du nouveau ministre de l’Agriculture (chargé notamment de coordonner les inspections vétérinaires des laboratoires), on se dit que notre travail n’est pas terminé et que la lutte pour la transparence et pour les animaux restera un travail à temps complet pendant encore longtemps.

Pour Moana et Inouk, One Voice assigne le Marineland d’Antibes en justice. Audience le 25 mai à Grasse

Pour Moana et Inouk, One Voice assigne le Marineland d’Antibes en justice. Audience le 25 mai à Grasse

Pour Moana et Inouk, One Voice assigne le Marineland d’Antibes en justice. Audience le 25 mai à Grasse
20.05.2022
Antibes
Pour Moana et Inouk, One Voice assigne le Marineland d’Antibes en justice. Audience le 25 mai à Grasse
Delphinariums

Pour offrir une autre vie à Moana et Inouk, deux des quatre orques détenues au Marineland d’Antibes et dont l’état de santé est très préoccupant, nous avons tout fait. Et nous continuons ! Après nos campagnes pour éviter leur transfert en Chine, nos enquêtes et rassemblements, et, dernièrement, la publication de rapports d’expertise suivis de plaintes toujours en cours, pour toutes les orques françaises, One Voice assigne à présent le parc en justice. L’audience aura lieu au tribunal judiciaire de Grasse le 25 mai 2022 à 8h30.

Le but de notre procédure : obtenir un avis d’expert indépendant

L’objectif de cette procédure de référé est d’obtenir la désignation d’un expert qui aura pour mission d’établir un bilan clinique de l’état de Moana et d’Inouk, de leurs conditions de détention et de récupérer à cet effet un certain nombre de pièces officielles.

Dans ce cas, l’expert devra notamment déterminer si l’état de santé de Moana et d’Inouk leur permet de participer au spectacle, si la qualité de l’eau et les installations sont à même de garantir le bien-être de ces orques et procéder à toutes les analyses nécessaires.

Des rapports accablants

Cette demande d’expertise se base sur les rapports accablants établis par la biologiste marine néo-zélandaise spécialiste des cétacés, la Dre Ingrid Visser, sur Moana, qui présente des taches sur la peau pouvant être le signe d’une maladie grave, et sur Inouk dont l’état de la dentition est l’un des pires de toutes les orques captives au monde.

L’importance de respecter les orques et de fuir les delphinariums

Les animaux appartiennent au patrimoine de l’humanité, comme aime à le rappeler notre conseil aux tribunaux. En effet, sans animaux dans la nature, nous dépossédons nos enfants de ces êtres fantastiques qui peuplent notre planète à leurs côtés.

Et pour ce qui est des orques, dauphins et baleines en particulier, des experts se sont déclarés sur leur sentience. L’ONU a fait écho à cette déclaration sur la nécessité de protéger leurs cultures. En Inde, les delphinariums sont d’ailleurs interdits depuis 2013.

Des plaintes toujours en cours

Dans le prolongement de ces rapports, nous avons déposé deux plaintes auprès du procureur de Grasse à l’encontre du delphinarium qui les détient. Le 8 avril 2019 pour Inouk et le 12 novembre 2021 pour Moana, pour des faits de mauvais traitements envers les animaux placés sous la garde du Marineland, de placement ou maintien d’un animal sauvage captif dans un habitat, environnement ou installation pouvant être cause de souffrance, et d’exploitation irrégulière d’un établissement détenant les animaux d’espèces non domestiques.

Ces plaintes sont toujours en cours. Cependant, l’urgence de la situation requiert que des mesures conservatoires soient prises afin de limiter la détresse de ces animaux.

Par ailleurs, les cas d’Inouk et Moana ne sont pas des cas isolés, et interrogent sur la qualité des soins apportés, mais également des infrastructures et de l’eau. Nous sommes également inquiets pour Wikie et Keijo. C’est la raison pour laquelle une demande de mesure d’expertise a été engagée.

Inouk, orque mâle de 20 ans en captivité, souffrant de lésions dentaires chroniques et étendues

Rapport d’expertise, mars 2019

TéléchargerInouk, rapport d’expert, mise à jour août 2020

Moana, orque mâle de 10 ans, né en captivité, avec des lésions tissulaires sous-dermiques

Rapport rédigé pour One Voice par Ingrid N. Visser (Dr)

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Appel à Air France : ne transportez plus de singes pour les labos !

Appel à Air France : ne transportez plus de singes pour les labos !

Appel à Air France : ne transportez plus de singes pour les labos !
20.05.2022
International
Appel à Air France : ne transportez plus de singes pour les labos !
Expérimentation animale

Air France est un important transporteur de primates non humains pour la recherche et les tests de toxicité (empoisonnement). Chaque année, la compagnie aérienne transporte des milliers de singes à travers le monde depuis Maurice et le Vietnam, à destination de laboratoires en Europe et aux États-Unis.

Photo : Caisses d’expédition d’Air France avec des singes à l’intérieur – Crédit Cruelty Free International

Il y a un mois, Action for Primates (UK), One Voice (FR) et Stop Camarles (ESP) révélaient que le 14 avril dernier, sur son vol 473 en provenance de Maurice, Air France avait transporté dans ses soutes 100 « passagers » contraints et forcés : des singes. Ils avaient été arrachés à leurs familles et groupes sociaux avant d’être emprisonnés dans de petites caisses, direction Labcorp au Royaume-Uni, une société de recherche…

Le commerce mondial de primates non humains à des fins de recherche est une activité cruelle et brutale responsable de l’expédition de dizaines de milliers de singes à travers le monde chaque année.

Voyage vers l’horreur…

Les vols Air France du Vietnam et de l’île Maurice vers les États-Unis, impliquent des temps de vol de 20 heures ou plus, à quoi s’ajoute une escale à Paris. À la fin de leurs voyages cauchemardesques, ces singes, destinés à passer leur vie dans une cage métallique à des milliers de kilomètres de leurs familles, sont soumis à des expériences et des tests qui les feront souffrir de manière inimaginable, avec la mort comme seule issue ; loin d’une vie libre dans leurs maisons de la jungle.

De nombreux macaques transportés par Air France sont destinés à des sociétés européennes de fourniture de primates, dont Silabe (Simian Laboratory Europe) et Bioprim en France et Camarney S.L en Espagne. Les singes sont ensuite transférés dans des laboratoires et des installations de test sous contrat à travers l’Europe, notamment en France, en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni, où ils sont destinés à être utilisés dans des tests de toxicité un terme scientifique pour dire qu’on les empoisonne. Ni plus ni moins.

Les tests de toxicité sont effectués pour évaluer les réactions indésirables aux médicaments ou aux produits chimiques, principalement dans le but de développer des produits commerciaux pour les humains. Les singes sont immobilisés et les médicaments sont administrés par divers moyens, notamment par voie intraveineuse (directement dans la circulation sanguine) ou par injection à travers un tube qui est forcé dans leur bouche pour atteindre l’estomac. De tels tests impliquent d’immenses souffrances et peuvent entraîner des vomissements, des convulsions, une perte de poids, une hémorragie interne, une défaillance d’organe et même la mort. Ceux qui ne meurent pas sont tous tués à la fin des tests pour étudier leurs organes.

Quelques vols Air France récents…

Le 12 septembre 2021, soixante macaques à longue queue ont été exportés par Vietnam Monkey Breeding & Development Joint Venture et transportés par Air France du Vietnam (Ho Chi Minh) à Paris (Charles de Gaulle). Le 10 octobre 2021, ils étaient à nouveau soixante à suivre le même trajet. Le 13 février 2022, ils étaient cent-vingt et le 13 mars 2022, quatre-vingt.

American Airlines, British Airways, United Airlines, Eva Air, Air Canada, China Airlines, Kenya Airways…

Suite à l’inquiétude internationale, de nombreuses compagnies aériennes de passagers ont mis fin à leur implication dans ce commerce en refusant de transporter des singes vers les laboratoires. D’autres transporteurs de passagers et de fret ont également déclaré leur intention de ne pas s’impliquer dans cette activité. Mais, Air France continue ces expéditions.

Nous exhortons les gens à considérer ces singes qui pourraient être emprisonnés dans la soute sous leurs pieds, terrifiés, seuls et très loin de chez eux, avant d’utiliser Air France. Au lieu de cela, choisissez une compagnie aérienne qui refuse d’expédier des singes à des milliers de kilomètres à travers le monde pour qu’ils finissent leurs jours à souffrir et à mourir dans les cages métalliques froides d’un laboratoire.

Joignez votre voix à celles d’Action for Primates, One Voice et Stop Camarles dans notre appel à Air France pour qu’elle cesse de transporter des singes pour la recherche et rejoigne les nombreuses autres compagnies aériennes qui refusent de jouer un rôle dans ce commerce.

Envoyez un message à ( message type à télécharger ici )
Anne Rigail, Directrice générale : anne.rigail@airfrance.fr et mettez en copie : Philippe Boronat : philippe.boronat@airfrance.fr et Guilhem Laurans : gulaurans@airfrance.fr

Quatre référés en Bretagne et Pays de la Loire pour sauver les Choucas des tours

Quatre référés en Bretagne et Pays de la Loire pour sauver les Choucas des tours

Quatre référés en Bretagne et Pays de la Loire pour sauver les Choucas des tours
19.05.2022
Quatre référés en Bretagne et Pays de la Loire pour sauver les Choucas des tours
Chasse

Il faut que cesse la surenchère dans l’horreur dirigée contre les Choucas des tours dans de nombreux départements. Nous attaquons quatre arrêtés préfectoraux qui autorisent une fois de plus le massacre par milliers de ces oiseaux protégés. Nous avons fait un dépôt de référé et de recours dans le Morbihan, mais également dans les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Maine-et-Loire. Plusieurs audiences sont prévues : trois en Bretagne le 25 mai à 10h au tribunal administratif de Rennes, et celle du Maine-et-Loire le 23 mai à 15h à Nantes.

Les préfets de l’ouest du pays prévoient ainsi le massacre de 16 000 Choucas des tours dans le Finistère, 8000 dans les Côtes-d’Armor, 3000 dans le Morbihan
et 635 dans le Maine-et-Loire. C’est insoutenable ! Nous dénonçons ces abattages de masse et le fait que des choucas blessés pourront agoniser dans des souffrances atroces alors que leurs petits orphelins mourront de faim.

Rappelons que les oiseaux concernés sont des corvidés qui bénéficient d’un statut censé les protéger, contrairement à leurs cousins les corbeaux freux et les corneilles, considérés comme nuisibles ou ESOD (espèces pouvant être classées comme « susceptibles d’occasionner des dégâts ») un peu partout en France.

La cerise sur le gâteau de la barbarie d’État : non seulement les autorisations sont publiées par dizaines par les préfectures pour tuer des oiseaux (déjà bien mal en point, vu la 6e extinction de masse qui a lieu en ce moment), mais ces oiseaux-là ne sont pas protégés par hasard ! Avec ses dérogations sur les Choucas des tours, chaque préfecture autorise donc en réalité ni plus ni moins leur extinction ! C’est toujours pareil : dès qu’il faut agir pour la planète, le climat ou les animaux, les intérêts humains privés passent systématiquement au premier plan, ruinant tout effort pour redresser la barre, tout espoir de changement.

Les abattages favorisent la reproduction

Dans de nombreux territoires, on constate trop souvent que les agresseurs méconnaissent totalement le comportement des choucas !

L’étude récente de la DREAL de Bretagne, attendue de longue date et enfin publiée au printemps 2022, expose d’ailleurs que ces abattages annuels massifs ne permettent pas de réduire les dégâts et que les quotas fixés d’oiseaux à tuer ne reposent sur aucune justification scientifique L’étude évoque également des pistes de réflexion autour de l’évolution des pratiques agricoles. Nous ajoutons que ces dégâts sont discutables et ne sont pas forcément le fait des choucas…

Nous ne céderons rien et remettrons notre ouvrage sur le métier autant de fois qu’il le faudra pour la défense des choucas, des corneilles ou des corbeaux, ces oiseaux si intelligents. Nous demandons donc l’annulation et la suspension en urgence de ces quatre arrêtés qui autorisent un abattage massif et imminent de milliers d’oiseaux issus d’une espèce protégée. Rien ne justifie ces tueries légalisées qui interviennent en pleine période de nidification et d’élevage des petits !

Pour le Maine-et-Loire, le juge des référés a fixé l’audience à Nantes à 15h le 23 mai prochain. Pour le Morbihan, les Côtes-d’Armor et le Finistère, la date d’audience est groupée et fixée finalement au 25 mai à 10h au tribunal administratif de Rennes.

Egyptair – toujours plus de vols misérables

Egyptair – toujours plus de vols misérables

Egyptair – toujours plus de vols misérables
17.05.2022
International
Egyptair – toujours plus de vols misérables
Expérimentation animale

La compagnie aérienne Egyptair est de retour au Cambodge… pour le plus grand malheur des singes.

La compagnie aérienne Egyptair est de retour au Cambodge… Nous la suspectons une fois de plus de récupérer des singes afin de les envoyer aux États-Unis dans des laboratoires de rechercher où ils seront empoisonnés (des tests de toxicité).

Edit au 18 mai

576 singes sont à bord du vol @EgyptAir MS5052 qui va atterrir à New York. Ils seront ensuite emmenés vers les laboratoires Charles River…

Egyptair joue désormais un rôle majeur dans le commerce mondial de primates non humains à des fins de recherche. La compagnie aérienne transporte des milliers d’individus du Cambodge et de Maurice vers leur mort dans des laboratoires américains. Grâce à un employé de l’aéroport JFK à New York, nous avons été alertés de ces cargaisons misérables. Pas plus tard que la semaine dernière, le 12 mai, Egyptair a transporté 462 macaques à longue queue, exportés par Bioculture et Noveprim, de Maurice vers JFK pour le compte de Charles River.

Emprisonnés chacun de leur côté dans une petite caisse de transit, les singes voyagent en fret. Ils endurent environ 22 heures de vol, avec une escale au Caire et de nombreuses heures supplémentaires de route en camion vers et depuis les aéroports. C’est un voyage éprouvant avant une mort certaine dans d’atroces souffrances dans des laboratoires. Quelle façon épouvantable de traiter ces animaux sensibles et intelligents !

Joignez votre voix à celles d’Action for Primates, One Voice et Stop Camarles en envoyant un e-mail, exhortant Egyptair à se joindre aux nombreuses compagnies aériennes qui ont refusé d’être impliquées dans ce cruel commerce mondial de singes :

Photo : macaques à longue queue juvéniles dans un élevage  au Cambodge, Cruelty Free International

Empêchons l’effarouchement des ours réintroduits dans les Pyrénées !

Empêchons l’effarouchement des ours réintroduits dans les Pyrénées !

Empêchons l’effarouchement des ours réintroduits dans les Pyrénées !
17.05.2022
Empêchons l’effarouchement des ours réintroduits dans les Pyrénées !
Faune sauvage

Vous êtes une ourse des forêts ancestrales de Slovénie. Vous vivez votre vie en toute liberté, vous avez une famille et vous êtes respectée par les populations. Le « syndrome du sauveur » ayant atteint des dirigeants français, il a été décidé que vous seriez capturée, arrachée à votre territoire et aux vôtres, transportée puis relâchée dans un lieu que vous allez devoir découvrir, et dans lequel la plupart des humains alentour vous sont hostiles et sont armés… Les arrêtés ministériels sont pris chaque année depuis 2019 pour permettre l’effarouchement des ours à titre expérimental, mais un arrêté en projet prévoit de pérenniser ce dispositif. Avec nous, participez à la consultation publique pour éviter cela !

La protection des animaux remise en question

En France, on protège les espèces qui ont disparu ou quasiment. Tout comme les loups, les ours font partie d’une espèce dont les membres sont censés ne pas être chassés (convention de Berne, de Washington, directive européenne « habitats » et arrêtés du 23 avril 2007 et du 9 juillet 1999). Enfin ça, c’est la théorie, la réalité est tout autre. Leur espèce n’est sanctuarisée que parce que leurs membres sont inexistants sur le sol français. Dès que l’un d’eux arrive, soit naturellement pour les loups, soit en étant « réintroduit », les éleveurs et chasseurs les attendent de pied ferme, l’arme au poing. Quelle absurdité que d’arracher des animaux de chez eux pour les relâcher dans un pays qui leur est hostile !

On peut légitimement se poser la question de la logique du gouvernement, qui ordonne des tirs d’effarouchement sur des ours qu’ils ont fait eux-mêmes déraciner… Le but était pourtant qu’ils se reproduisent et s’installent durablement, avec tous les risques que cela comporte.

Les tirs d’effarouchement autorisés

Oui, vous avez bien lu. Depuis 2019, le ministère de la Transition écologique et le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation autorisent annuellement des mesures d’effarouchement « à titre expérimental ». Ces mesures peuvent être « simples » (effarouchement sonore, olfactif, visuel) ou « renforcées » (cartouches à double détonation, cartouches à billes de plastique). Ces arrêtés sont dits « cadres ». Ils permettent ensuite aux préfets de prendre des arrêtés supplémentaires, autorisant des effarouchements lorsqu’ils estiment que les conditions fixées par les arrêtés cadres sont remplies et donc insuffisantes. Les intérêts des éleveurs, qui destinent leurs troupeaux d’animaux à l’abattoir, passent toujours avant la vie sauvage.

Un combat mené depuis des années !

L’arrêté du 27 juin 2019, qui mettait en place à titre expérimental les mesures d’effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux, ainsi que celui du 12 juin 2020 ont été attaqués par plusieurs associations de défense de l’environnement et des animaux et ont tous deux été partiellement annulés par le Conseil d’État, respectivement le 4 février 2021 et le 25 avril 2022. Cette seconde annulation partielle s’explique par le fait que lorsque l’arrêté de 2019 a été partiellement annulé, celui de 2020 avait déjà été pris. Il s’agit donc de deux arrêtés similaires, le dispositif relatif à l’effarouchement renforcé n’avait pas été revu…

Nous espérons donc que cette année, l’arrêté du 31 mai 2021 soit totalement annulé. Nous avons déposé un recours et n’avons pas encore de date d’audience. Parallèlement, une consultation publique est ouverte jusqu’au 19/05/2022, pour un projet d’arrêté qui prévoit de pérenniser ce dispositif d’effarouchement des ours. Participons-y pour refuser ce projet !