Pour les chats errants, inauguration du Chatipi de Davejean le 7 juillet 2021 à 17h

La mairie de Davejean dans l’Aude, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’association de défense des animaux, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un abri et des panneaux pédagogiques. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. A Davejean, l’inauguration du chatipi aura lieu le 7 juillet 2021 à 17h.

Nos enquêteurs ont vu Ula en état d’extrême cachexie

Nos enquêteurs ont vu Ula en état d’extrême cachexie

Nos enquêteurs ont vu Ula en état d’extrême cachexie
01.07.2021
Nos enquêteurs ont vu Ula en état d’extrême cachexie
Delphinariums

En ce mois de mai, et alors que les dernières nouvelles d’Ula publiées en avril par le Loro Parque étaient mauvaises, nos enquêteurs se sont rendus au delphinarium de Tenerife. Nous devions aller voir nous-mêmes ce qu’il en était. Après cette visite des bassins espagnols, nous ne sommes pas du tout confiants sur l’avenir d’Ula.

Le Dr Gallego, vétérinaire spécialiste des cétacés, a analysé le comportement et l’aspect physique d’Ula et de sa mère Morgan à notre demande. Il ressort de son expertise qu’Ula est dans un état de cachexie extrême. À deux ans et demi, elle devrait prendre du poids rapidement et en permanence. Au lieu de cela, la petite orque née avec une difformité à la nageoire gauche a subi un épisode de maladie digestive grave qui a fait craindre pour sa vie jusqu’à la direction du parc.

Un passé déjà jalonné de difficultés

Séparée dès la naissance
de sa mère, Ula n’a pas pu être allaitée par Morgan. Et depuis cette phase d’urgence critique du printemps, elle est isolée du reste des orques. Nos enquêteurs ont pu voir que pendant le spectacle, elle était déplacée du bassin médical à un autre, sans doute pour ne pas perturber les numéros. En effet, quand elle ne reste pas immobile dans le bassin du delphinarium, elle jette un regard dans l’autre bassin. Les adultes, eux, passent du temps devant l’entrée de son bassin, comme pour garder contact avec elle.

Une santé fragile

D’après nos sources dans le delphinarium, elle a commencé à maigrir sans perdre l’appétit, puis ne s’est plus alimentée. Une sonde gastrique garnie de purée de poisson très diluée a dû être employée car elle vomissait tout ce qu’elle avalait autrement. Elle accepte à nouveau de manger de petits poissons toutes les deux heures depuis peu, ce qui rend les soigneurs optimistes. Mais cela ne suffit absolument pas pour qu’elle reprenne assez de forces et de poids.

Pour le vétérinaire spécialiste des mammifères marins, Ula « ne semble pas être en rémission totale ». Certes, elle va mieux, mais son état est tout de même encore catastrophique : on peut voir ses côtes saillir, ce qui n’arriverait jamais chez une orque en bonne santé. De la même manière, on distingue la séparation entre sa tête et le reste de son corps, donnant à la première la forme d’une cacahuète, signe d’une grave perte de graisse sous-cutanée, ce qui est tout à fait alarmant. Par ailleurs, sa nageoire dorsale commence à s’affaisser, ce qui dénote un manque de graisse et de muscle, et donc d’exercice. Tout cela a une répercussion certaine sur sa flottabilité : elle a plus de mal à retourner à la surface pour respirer.

Un avenir précaire

Ula demeure dans un état critique même si le retour de son appétit est une bonne nouvelle. Dans tous les cas, elle comme Morgan ne devraient pas être enfermées dans ces bassins. Il n’aurait d’ailleurs jamais dû être possible, vu la réglementation sur les delphinariums, qu’une orque non née en captivité telle que Morgan donne naissance à un bébé en bassin. Un avenir meilleur existe pour les orques des delphinariums : les sanctuaires marins. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler à une solution de ce type pour les orques françaises avec les plus grands spécialistes de la question. Morgan et Ula pourraient peut-être en bénéficier… si la petite survit d’ici-là.

* Correction le 17 novembre: retrait de la mention du propriétaire du delphinarium.

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi de Poix-Terron le 3 juillet 2021 à 16h

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi de Poix-Terron le 3 juillet 2021 à 16h

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi de Poix-Terron le 3 juillet 2021 à 16h
30.06.2021
Pour les chats errants, inauguration du Chatipi de Poix-Terron le 3 juillet 2021 à 16h
Animaux familiers

La mairie de Poix-Terron nous a contactés pour prendre en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’inauguration du Chatipi aura lieu samedi 3 juillet 2021 à 16h.

La mairie de Poix-Terron dans les Ardennes, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’association de défense des animaux, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un abri et des panneaux pédagogiques. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. À Poix-Terron, l’inauguration du chatipi aura lieu samedi 3 juillet 2021 à 16h.

One Voice développe actuellement le programme Chatipi dans une trentaine de communes.

Une conférence de presse aura lieu devant le chalet des chats à l’occasion de cette inauguration à Poix-Terron le 3 juillet après-midi, rue du Chellois près du cimetière, en présence de bénévoles et de multiples acteurs locaux ayant pris part au projet. Coralie Colinet, conseillère municipale de Poix-Terron, sera présente, ainsi qu’un représentant de l’association locale la Ligue dans l’intérêt de la société et de l’animal (LISA). Enfin, c’est Mathilde Perrot, en charge du programme Chatipi, qui représentera One Voice.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Chatipi est un dispositif à visée éthique permettant de créer dans les communes des espaces pour les chats errants, de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Plusieurs chatipis ont été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles. Le but de One Voice est fondamentalement de faire de la pédagogie sur les chats pour avancer vers une solution durable à cette problématique.
En effet, on décrit trop souvent par erreur ces petits félins comme des animaux indépendants et autonomes, alors qu’ils sont vulnérables en cas d’abandon (bien plus fréquent et bien moins visible que celui des chiens).

L’errance féline, cela étant, n’a pas l’abandon comme seule source. Ce cercle vicieux part d’a priori erronés sur les chats, notamment qu’ils auraient un besoin intrinsèque de se reproduire pour être heureux, ce qui mène leur famille humaine à ne pas toujours les faire stériliser. Il existe environ 11 millions de chats errants en France. De nombreuses naissances de chats ont ainsi lieu dans la nature. Ces chatons, quand ils survivent, sont dans tous les cas frappés par la faim, le froid et les maladies. Ils ne sont ni identifiés ni stérilisés, car les familles humaines concernées ne sont parfois même pas au courant que ces chatons existent. Or les portées, dans ces circonstances, ne font que se multiplier. Les municipalités doivent gérer ces individus confrontés à la misère, qui ont également un impact sur la biodiversité.

Répartition des tâches et des responsabilités à Poix-Terron

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chatipi et assure les frais vétérinaires d’une quinzaine de chats au démarrage de l’opération (stérilisation, identification, tests).

Lors de l’installation du chalet, de nombreux acteurs locaux se sont manifestés et ont participé au projet : des bénévoles ont aidé à aménager le chalet, de petites niches ont été décorées par les enfants du village, une pharmacie a fait don des pipettes anti-puces et vermifuges pour les chats, M. Jacques a offert trois arbres à chat et des gamelles pour les bénéficiaires du chatipi.

La mairie met à disposition un espace dédié pendant au moins cinq ans et construit le chalet, qui devient, avec le panneau d’information pédagogique, sa propriété. Elle entretient également le chatipi au quotidien, pour que les quinze chats puissent s’y reposer et s’y restaurer. Conjointement avec la LISA, elle assure les frais de nourriture et de soins vétérinaires. Enfin, la LISA veille à leurs soins au quotidien et à leur relâchage après traitement.

One Voice part à la rencontre des collégiens

One Voice part à la rencontre des collégiens

One Voice part à la rencontre des collégiens
24.06.2021
Côtes-d’Armor
One Voice part à la rencontre des collégiens
Cirques

En janvier dernier, nous sommes partis à la rencontre de deux classes de 4e dans un collège des Côtes-d’Armor. Invités par une enseignante engagée dans la défense des animaux, nous avons évoqué les conditions de vie des chats errants et celles des éléphants de cirque. Les collégiens ont ensuite rédigé une nouvelle émouvante.

Les animaux ressentent-ils des émotions ? Quelles sont les différences entre un animal qui vit dans son milieu naturel et un animal enfermé derrière les barreaux d’une cage ? Quel est le rôle d’une association comme One Voice ? Invités par une enseignante sensible et engagée dans la défense animale, nous sommes allés à la rencontre de collégiens des Côtes-d’Armor. Là, grâce à des photos et des vidéos, nous avons présenté aux élèves les conditions de vie des chats errants et des éléphants de cirque. Les adolescents ne comprenaient pas toujours pourquoi ces chats sans abri étaient en mauvaise santé. Avec l’enseignante, nous avons écouté leurs remarques, leurs ressentis. Nous avons passé du temps à décrypter les images et à expliquer que ces félins passent leur journée à chercher un abri, de la nourriture, qu’ils ne sont pas soignés… Un travail pédagogique nécessaire pour éveiller les consciences des plus jeunes.

De nombreuses questions

Passionnés par les deux sujets, les collégiens avaient beaucoup de questions. Les points de vue ont fusé, les idées aussi. Car si l’objectif de cette action pédagogique était bien évidemment de les sensibiliser aux conditions de vie très dures des chats errants et des éléphants captifs, l’idée était aussi de les inviter à s’exprimer et à se forger une opinion personnelle, à travers un temps d’échanges et de débats.

Pour illustrer notre propos, nous avons évoqué la véritable histoire de Samba : une éléphante qui a grandi au Kenya auprès des siens, puis qui a été capturée, enfermée et asservie dans un cirque. Les élèves ont pris conscience de la cruauté de ce trafic des animaux sauvages. Ils ont rempli un tableau pour visualiser les différences de mode de vie : dans la savane/sur un parking, jeux avec les autres en plein air/ dressage ; enchaînement, solitude… Puis, aidés par un auteur, les collégiens ont écrit et illustré l’histoire de Happy : un éléphanteau originaire de Thaïlande, capturé, forcé à faire des numéros de clown, puis sauvé par une jeune militante. Happy end !

Extraits de l’œuvre des collégiens, l’histoire de Happy.

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à la Maison d’accueil spécialisée de Montanay le 24 juin 2021 à 15h

La Maison d’Accueil Spécialisée Robert Ramel (MAS), de la Fondation OVE à Montanay dans le département du Rhône, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants au sein de son établissement. One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec les lieux qui en font la demande et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère, et en particulier à la MAS Robert Ramel, d’être l’occasion d’une médiation animale possible. L’inauguration du chatipi aura lieu à Montanay mercredi 24 juin 2021 à 15h.