Salon du chiot de Milly-la-Forêt: lettre ouverte à Eric Jalon, préfet de l’Essonne

Salon du chiot de Milly-la-Forêt: lettre ouverte à Eric Jalon, préfet de l’Essonne

Salon du chiot de Milly-la-Forêt: lettre ouverte à Eric Jalon, préfet de l’Essonne
28.07.2022
Essonne
Salon du chiot de Milly-la-Forêt: lettre ouverte à Eric Jalon, préfet de l’Essonne
Animaux familiers

Nous avons reçu des images du salon du chiot qui s’est tenu à Milly-la-Forêt (91) le week-end des 23 et 24 juillet 2022. Sachant que ce week-end fut l’un des plus chauds de l’année, nous avons écrit à la préfecture de l’Essonne pour attirer son attention sur sa responsabilité vis-à-vis de ces animaux soumis au stress et à une intense chaleur.

Monsieur Éric Jalon
Préfet de l’Essonne
Cité administrative
Boulevard de France
CS10701
91010 Evry Courconnes cedex

Vannes, le 27 juillet 2022

Monsieur le Préfet,

Notre association a été alertée par la tenue du salon du chiot à Milly-la-Forêt les 23 et 24 juillet 2022. Deux cent cinquante chiots d’élevage ont été présentés au public et mis en vente lors de cet évènement.

En notre qualité d’association ayant pour objet notamment de protéger et de défendre les animaux et l’environnement, nous souhaitons attirer votre attention sur plusieurs points afférents au bien-être des animaux exposés.

Les images qui nous ont été envoyées montrent des animaux exposés à l’extérieur alors que la température avoisinait les quarante degrés. Malgré la présence de barnums, certains parcs sont majoritairement au soleil. Les animaux semblent souffrir de la chaleur (halètement, léthargie) et sont de surcroit soumis au stress du passage des visiteurs et du bruit. Une chienne et son chiot sont enfermés ensemble dans une petite cage où celle-ci n’a pas la place de se coucher.

En outre, lors de ces évènements, bien qu’autorisés par la législation en vigueur, les animaux sont considérés comme de simples marchandises, totalement réifiés au détriment du respect de leur individualité et de leurs besoins.

À l’heure actuelle, les refuges et les associations qui prennent en charge les animaux abandonnés, errants ou maltraités croulent sous les demandes et ne peuvent plus faire face aux nombreux appels à l’aide. L’organisation du salon du chiot, qui plus est dans de telles conditions, apparait en contradiction totale avec la responsabilisation des propriétaires à l’accueil d’un être complexe et sentient.

Les services vétérinaires de votre préfecture sont mandatés lors de tels évènements afin de contrôler le respect de la réglementation en vigueur notamment concernant les conditions de présentation et le bien-être des animaux. Nous sommes surpris que l’organisation du salon dans de telles circonstances n’ait pas engendré d’opposition de votre part.

Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de notre parfaite considération.

Muriel Arnal
Présidente de One Voice

Plus de 300 000 animaux utilisés illégalement par les laboratoires français entre 2015 et 2020

Le nouveau rapport de l’Union européenne sur les chiffres de l’expérimentation animale en 2019 vient de sortir. Comme le rapport précédent, il dénonce l’utilisation d’expériences pour lesquelles des alternatives existent depuis plus de dix ans. Et comme à son habitude, la France a un rôle prépondérant dans ces utilisations illégales. One Voice a obtenu un document du Ministère de la Recherche, grâce auquel on décompte plus de 300 000 utilisations illégales sur les données de 2015 à 2020 !

Protection des animaux en Chine : sensibiliser dès le plus jeune âge

Protection des animaux en Chine : sensibiliser dès le plus jeune âge

Protection des animaux en Chine : sensibiliser dès le plus jeune âge
25.07.2022
Chine
Protection des animaux en Chine : sensibiliser dès le plus jeune âge
Autre campagne de l’association (ou multiples)

Aux côtés de notre partenaire ACTAsia, nous soutenons ses programmes pour sensibiliser la population chinoise au respect des animaux.

On le sait, la Chine est loin d’être un modèle en matière de protection animale. Mais en creusant bien, force est de constater que la relation pervertie des humains avec les êtres plus fragiles tient à un défaut de sensibilisation, notamment dans les régions les plus pauvres. C’est pourquoi nous œuvrons auprès de notre partenaire ACTAsia pour remédier à la situation en soutenant des programmes d’éducation à la bienveillance. Et une fois les graines semées, le miracle opère…

Éveiller la compassion, stimuler la gentillesse et ce qu’il y a de meilleur en l’humain, voilà l’objectif que nous nous sommes fixé en soutenant le programme éducatif Caring for Life de notre partenaire ACTAsia. Cette ONG mène en Chine un formidable travail de sensibilisation au respect de la vie sous toutes ses formes. Elle a beaucoup œuvré pour alerter l’opinion sur l’état des zoos du pays et le commerce de viande de chien. Elle se mobilise chaque année contre le festival de Yulin et agit aussi auprès des vétérinaires asiatiques afin qu’ils se rendent compte que les animaux ressentent peur et douleur.

La fourrure a toujours le vent en poupe

Car en Chine, rares sont encore les personnes ayant pris conscience de cette évidence. Même les dangers représentés par les zoonoses ne sont toujours pas pris en compte. Alors que la pandémie de Covid-19 a conduit de nombreux pays – dont la France – à interdire l’élevage d’animaux à fourrure sur leur sol, l’industrie chinoise n’en tire aucune conclusion. Au contraire ! Elle voit, avec la disparition de ses concurrents, l’occasion d’acquérir une plus grande part de marché dans le commerce mondial et de promouvoir de plus belle l’exploitation des visons, des renards bleus, des renards argentés et des chiens viverrins dans les pires souffrances… Tout en se moquant bien des enjeux de santé publique d’une industrie extrêmement toxique et polluante.

L’empathie, cela s’apprend

Avec ACTAsia, nous sommes convaincus que développer l’empathie passe par l’éducation, idéalement dès le plus jeune âge. En témoignent le mieux celles et ceux qui ont bénéficié du projet Caring For Life (CFL). Ce programme unique de six ans au cours des années d’école primaire aborde à la fois le bien-être social, la citoyenneté, le bien-être animal, les questions environnementales et reconnaît l’interdépendance de tous les êtres. Madame Fang, institutrice, l’a découvert en 2013 et a pu en mesurer les bienfaits tant sur son fils que sur elle-même : « CFL m’a appris à pratiquer la compassion dans tous les aspects de ma vie et je crois fermement que c’est une base sur laquelle nous devrions tous vivre notre vie. »Depuis, très investie, elle l’enseigne en incluant les cours CFL aux apprentissages scolaires. Et l’impact positif des leçons, distribuées à l’école et lors de camps d’été, est remarquable. Madame Fang ne cesse de constater des changements dans le comportement quotidien de ses élèves. Elle voit grandir chez eux la gentillesse et les conduites civilisées et responsables. Afin de mesurer le succès du programme, elle a commandé une étude de deux ans comparant deux classes – l’une qui a suivi l’éducation CFL et l’autre non. L’attitude prosociale et compatissante était très évidente chez les étudiants qui avaient reçu l’éducation CFL. Beaucoup plus calmes et ne manifestant pas de signes d’agressivité, ils montraient un plus grand respect des autres. À la suite de cette étude, davantage de classes adoptent maintenant l’enseignement CFL. Une nouvelle génération d’enfants compatissants et empathiques est en train d’émerger, prête à mettre en œuvre ces « compétences non techniques » dans tous les aspects de leur existence et dans la société au sens large à l’avenir. Et nous sommes là pour les y encourager !

Pour une réforme urgente des comités d’éthique en expérimentation animale

Pour une réforme urgente des comités d’éthique en expérimentation animale

Pour une réforme urgente des comités d’éthique en expérimentation animale
20.07.2022
France
Pour une réforme urgente des comités d’éthique en expérimentation animale
Expérimentation animale

Alors qu’on nous répète depuis des années que le passage par les comités d’éthique est une garantie de respect de la réglementation, le Comité national de réflexion éthique sur l’expérimentation animale (CNREEA) a récemment jugé que ces comités n’ont pas assez de moyens pour fonctionner correctement. Ses recommandations, qui restent intéressantes, ne vont pas assez loin. One Voice a écrit au président du CNREEA pour demander une réforme plus ambitieuse.

Le 8 avril dernier, le CNREEA a rendu un avis concernant les conditions d’agrément des comités d’éthique en expérimentation animale (CEEA). Une très bonne chose, quand on sait que les 130 CEEA français n’ont jamais été agréés depuis 2013 et que leur fonctionnement ne permet pas de respecter les impératifs d’impartialité et de transparence prévus par la réglementation. On s’étonnerait presque que le ministère de la Recherche les utilise encore aujourd’hui comme alibi pour justifier l’autorisation de projets impliquant des chocs électriques et de la nage forcée.

Malheureusement, l’avis du CNREEA reste frileux sur des points aussi importants que la composition des comités, l’augmentation de la participation des personnes non impliquées dans l’expérimentation animale et l’indépendance des comités vis-à-vis des établissements dont ils évaluent les projets. One Voice a donc adressé une lettre ouverte à Pierre Mormède, président du CNREEA pour appeler à une réforme plus ambitieuse des comités d’éthique.

L’avis sur les CEEA

Les recommandations du CNREEA sur les comités d’éthique concernent majoritairement les moyens financiers et logistiques : formation des membres et « lettre de mission » leur permettant de réaliser ces évaluations sur leur temps de travail, augmentation du nombre de membres et participation régulière aux évaluations, mais aussi moyens matériels et logistiques nécessaires au fonctionnement de base.

Jusque-là, les propositions nous semblent tout à fait sensées et bienvenues, et il semble à propos d’en remercier le CNREEA. La limite majeure de ses recommandations tient plutôt à ce qui n’y est pas abordé, à savoir la composition des comités et le fonctionnement des évaluations elles-mêmes.

Les limites des CEEA

Les comités d’éthique en expérimentation animale (CEEA) apparaissent clairement déficients quand on les compare avec leur équivalent pour les recherches impliquant des personnes humaines : les Comités de protection des personnes (CPP).

Les CEEA ont une composition minimum de cinq personnes, dont quatre sont impliquées directement dans l’expérimentation animale, tandis que la cinquième n’a pas à justifier de la moindre compétence. Les CPP sont composés de vingt-huit personnes, dont la moitié représente des associations de patients et des spécialités telles que la sociologie et le droit, mais aussi l’éthique – une spécialité tout à fait absente des comités « d’éthique » en expérimentation animale.

De plus, un dossier devant passer par un CPP est soumis de manière aléatoire à l’un des 38 CPP de France, ce qui garantit une certaine impartialité dans les jugements effectués. Au contraire, un dossier devant passer par un CEEA est soumis au comité rattaché à l’établissement qui présente le projet – ce qui fait qu’il y a actuellement environ 130 CEEA en France, un nombre dix fois supérieur à la moyenne européenne, ce qui est loin de garantir l’indépendance et l’harmonisation du fonctionnement des comités.

L’urgence de la réforme

Si l’avis du CNREEA est appliqué en l’état, les comités d’éthique en expérimentation animale entameront un changement de fonctionnement impliquant des investissements non négligeables. On pourrait alors difficilement aller vers des réformes plus ambitieuses avant plusieurs années.

D’où notre demande d’envisager dès aujourd’hui une réforme inspirée par le modèle des CPP. Une demande qui n’est pas isolée, puisqu’elle fait également partie du programme du Parti Animaliste et des propositions de la campagne Engagement Animaux 2022, à laquelle nous avons participé.

Cela impliquerait un changement plus important, mais permettrait au moins d’atteindre l’objectif fixé par la réglementation européenne et par la Charte sur l’éthique de l’expérimentation animale : l’impartialité et l’indépendance des comités d’éthique, pour aller vers un meilleur contrôle de l’expérimentation animale en attendant son abolition.

Pour en savoir plus : un peu d’histoire

Alors que le CNREEA n’a laissé aucune trace au cours de ses dix premières années d’existence (2005-2014) en dehors d’une charte nationale sur « l’éthique » de l’expérimentation animale, l’arrivée de la directive européenne en 2013 semble avoir motivé quelques travaux (recensés sur le site du ministère de la Recherche). En particulier, l’activité semble plus soutenue depuis 2019 avec la nomination des nouveaux membres, présidés par Pierre Mormède : le bilan d’activité 2020 mentionne quatre réunions dans l’année (au lieu de deux les années précédentes), plusieurs avis rendus en 2021 et d’autres avis en cours d’élaboration. La prochaine nomination aura lieu en 2024 – nous nous battrons pour que One Voice ait sa place dans ce futur comité.

Plus qu’un mois pour demander une Europe sans expérimentation animale

Plus qu’un mois pour demander une Europe sans expérimentation animale

Plus qu’un mois pour demander une Europe sans expérimentation animale
19.07.2022
Union Européenne
Plus qu’un mois pour demander une Europe sans expérimentation animale
Expérimentation animale

L’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) Save Cruelty Free Cosmetics n’est pas une simple pétition : atteindre un million de signatures astreindra la Commission européenne à étudier la proposition et à y apporter une réponse. Vous avez jusqu’au 31 août pour signer et faire signer vos proches ! Sans vous, sans eux, nous n’y parviendrons pas.

L’année dernière, One Voice et de nombreuses associations, coalitions et marques engagées se sont associées pour lancer une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) contre l’expérimentation animale, notamment en ce qui concerne les cosmétiques. La date butoir du 31 août 2022 approche, et nous vous appelons à nouveau à signer et à diffuser (voir en fin d’article) le plus largement possible cette initiative.

Un acte politique engagé

Une pétition n’engage généralement pas ses destinataires. Mais une ICE est beaucoup plus qu’une pétition car si celle-ci recueille plus d’un million de signatures, la Commission européenne est obligée d’en étudier les demandes et d’y répondre.

Signer l’ICE est donc réellement un acte politique engagé.

Les demandes de l’ICE SaveCrueltyFreeCosmetics

Vous avez trois raisons de signer cette ICE :

  1. Garantir et renforcer l’interdiction de l’expérimentation animale pour les cosmétiques

En effet, d’après une analyse publiée en 2021, plus de 60 ingrédients exclusivement cosmétiques ont fait l’objet de tests sur des animaux dans l’Union européenne malgré les interdictions de ces tests depuis 2009 et 2013. Et c’est compter sans les milliers d’ingrédients à usages multiples. Nous vous avions fait part de nos inquiétudes sur ce retour en arrière dramatique

  1. Réformer la réglementation de l’UE relative aux produits chimiques.

Cette réglementation oblige régulièrement les entreprises à pratiquer des tests sur les animaux concernant notamment les plastiques et autres produits du pétrole, mais aussi les métaux, les colorants, les huiles essentielles, et ainsi de suite.

  1. Établir une feuille de route pour sortir de l’expérimentation animale.

Le Parlement européen a adopté à l’unanimité, en septembre 2021, une résolution pour sortir de l’expérimentation animale.

Signer l’ICE permettra de maintenir la pression sur l’Union européenne pour l’avènement d’une politique vraiment ambitieuse !

Nous devons encore trouver plus de 300 000 signatures

Onze pays, dont la France, ont atteint le seuil minimum de signatures, ce qui remplit le premier critère nécessaire à la réussite de l’ICE. Le deuxième critère est d’atteindre un million de signatures – sans compter les doublons. Nos eurodéputés sont d’accord avec nous, ils sont en faveur d’un plan d’action de sortie de l’expérimentation animale. Il ne reste que la Commission européenne à saisir. Nous comptons sur vous pour nous aider à atteindre ce but !

Avec déjà plus de 100 000 signatures (presque 200 % du seuil national), la France est en bonne place parmi les signataires. Mais l’heure n’est pas au relâchement, il n’y a plus une minute à perdre : d’autres pays sont allés encore plus loin. La Slovaquie en est à presque 250 %, la Finlande et l’Allemagne à presque 300 %, la Bulgarie a dépassé les 300 % et la République tchèque est sur le point d’atteindre 600 % de son seuil de signatures !

Et il en manque encore 300 000 pour atteindre le seuil minimal… Vous pouvez participer au changement pour les animaux utilisés dans les laboratoires !

Pour aider à sortir de l’expérimentation animale, vous pouvez signer l’ICE (si vous ne l’avez pas déjà fait) et encourager vos proches et vos réseaux à faire de même et à diffuser le lien http://savecrueltyfree.eu ou https://endanimaltesting.eu/fr ainsi que le QR Code.

Pour les motiver, vous pouvez expliquer à vos proches que le processus de signature est aujourd’hui très simple et se fait sans carte d’identité. Vous pouvez également leur rappeler que malgré les apparences, il ne s’agit pas d’une simple pétition, mais d’un processus politique qui pourra avoir un impact réel et profond.

Modèle de tweet à partager :

Modèle de message à partager sur vos autres réseaux sociaux, Facebook, Instagram, … :

Plus qu’un mois pour atteindre le million de signatures nécessaires à l’ICE #SaveCrueltyFreeCosmetics ! Sans elle, pas d’avancée possible contre l’#ExpérimentationAnimale. Signez, partagez, parlez-en à vos proches! http://www.savecrueltyfree.eu/ @onevoiceanimal #EndAnimalTesting

Pour les animaux détenus dans les delphinariums et cirques, One Voice sensibilise le public dans 13 villes en juillet

Pour les animaux détenus dans les delphinariums et cirques, One Voice sensibilise le public dans 13 villes en juillet

Pour les animaux détenus dans les delphinariums et cirques, One Voice sensibilise le public dans 13 villes en juillet
13.07.2022
Pour les animaux détenus dans les delphinariums et cirques, One Voice sensibilise le public dans 13 villes en juillet
Cirques

En juillet, dans 13 villes de France, One Voice sensibilisera le public sur l’exploitation des animaux pour le divertissement, dans les cirques et delphinariums. L’association organise une action militante nationale coordonnée, le 16 juillet à Annecy, Antibes (où une manifestation aura lieu à proximité du Marineland), Lyon, Metz, Montpellier, Nantes (où un hommage au dauphin Aïcko mort à Planète Sauvage aura lieu), Rouen et Troyes, le 17 à La Rochelle et Sisteron, le 23 à Aix-en-Provence, le 24 à Lille, et le 30 à Strasbourg.

Pour One Voice, qu’ils soient marins ou terrestres, c’est dans leur milieu naturel que les animaux doivent être préservés et protégés.

Cirques et delphinariums : des lieux d’ennui et de souffrance intense

Les orques et dauphins mènent une vie misérable dans les bassins en béton des delphinariums, où ils souffrent tous cruellement de la captivité. Ils y meurent jeunes, malades, blessés et parfois rendus agressifs par l’ennui, la frustration et les innombrables privations. Nous appelons le public à nous rejoindre et à réclamer à nos côtés le transfert des cétacés captifs des deux derniers delphinariums en France, Planète Sauvage près de Nantes et Marineland Antibes, dans un sanctuaire marin.

Dans les cirques, les animaux sont maintenus dans la souffrance par leurs conditions de détention, par la violence du dressage, la fureur des spectacles, la dureté de l’itinérance.
Un calvaire sans fin qui fait dire à des spécialistes qu’il s’agit d’une vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue. Beaucoup naissent et meurent dans un camion ; et disparaissent dans l’indifférence.

Une loi inaboutie et une campagne de plus de vingt ans

La loi contre la maltraitance animale est un pas en avant sur certains sujets, mais elle ne va absolument pas assez loin pour les animaux détenus et exploités pour le divertissement. One Voice continue donc son travail de sensibilisation du public à la réalité derrière les paillettes grâce à des images d’enquête et des procédures. Ses militants inciteront un maximum de personnes à ne pas se rendre dans ces lieux de misère animale, comme elle le fait depuis plus de vingt ans. C’est de cette manière qu’elle a contribué à faire en sorte que les chapiteaux et les delphinariums ferment les uns après les autres par manque de spectateurs.

Ces animaux à la dignité bafouée subissent tous le même sort épouvantable.
Pour eux, nous ne lâcherons rien.

Attention, avant de vous rendre sur place, veuillez consulter l’événement en ligne
mis à jour en direct pour vous assurer qu’il n’a pas été modifié.

Dép. VILLES Evénement Facebook Adresse Dates Horaires
13 Aix-en-Provence https://www.facebook.com/events/1439219893178530 Allées de Provence Le 23 juillet 10h30 à 12h30
74 Annecy https://www.facebook.com/events/358469066419147/ Carnot Le 16 juillet 14h30 à 16h30
6 Antibes https://www.facebook.com/events/540236677589677 1715, route de Nice Le 16 juillet 16h30 à 18h
17 La Rochelle https://www.facebook.com/events/586837823005366 Cours des Dames, Vieux port Le 17 juillet 15h à 17h
59 Lille https://www.facebook.com/events/2303900679763394 1, rue des Tanneurs Le 24 juillet 14h30 à 16h
69 Lyon https://www.facebook.com/events/1504208013330881 Porte des Enfants du Rhône
Parc de la Tête d’Or
Le 16 juillet 15h à 16h30
57 Metz https://www.facebook.com/events/477162744169050/ 64, rue Serpenoise Le 16 juillet 14h30 à 16h 30
34 Montpellier https://www.facebook.com/events/599699914699651/ Place de la Comédie Le 16 juillet 10h30 à 12h
44 Nantes https://www.facebook.com/events/5499447786742538 Lieu à définir Le 16 juillet 16h à 18h
76 Rouen https://www.facebook.com/events/1217000419126750 Place du Général de Gaulle Le 16 juillet 14h30 à 16h
5 Sisteron https://www.facebook.com/events/560755435453390/ Plan d’Eau des Marres Le 17 juillet 10h30 à 13h
67 Strasbourg https://www.facebook.com/events/574302834134367 Place du Corbeau Le 30 juillet 10h30 à 12H
10 Troyes https://www.facebook.com/events/385590263541291/ 71, Rue Emile Zola Le 16 juillet 15h30 à 18h

À l’École nationale vétérinaire d’Alfort, l’expérimentation animale fait rigoler

À l’École nationale vétérinaire d’Alfort, l’expérimentation animale fait rigoler

À l’École nationale vétérinaire d’Alfort, l’expérimentation animale fait rigoler
12.07.2022
France
À l’École nationale vétérinaire d’Alfort, l’expérimentation animale fait rigoler
Expérimentation animale

Pour tester des techniques de chirurgie vétérinaire, l’École nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA) utilise des juments et des chevaux « expérimentaux », qui ne connaitront jamais rien d’autre que l’expérimentation animale. Dans une vidéo publiée en 2021 dans un article de l’EnvA, on entend le personnel rire de bon cœur alors que l’un de ces chevaux est en pleine chirurgie expérimentale.

Image : Capture d’écran de la vidéo S1 du papier « Balloon catheter occlusion of the maxillary, internal, and external carotid arteries in standing horses »

Suite à la publication de certains messages virulents sur les réseaux sociaux contre l’école vétérinaire, le personnel voire les étudiants, nous appelons à faire preuve de mesure et à rester dans l’absolue non-violence, comme nous l’avons toujours fait. Les insultes, menaces et injures n’aideront jamais les animaux ni les combats que nous menons ensemble. Merci à vous.

L’utilisation de l’expérimentation animale en recherche vétérinaire est un sujet complexe : est-ce acceptable d’utiliser des animaux pour développer des médicaments et des procédures chirurgicales pour d’autres animaux ? La question se pose avec cette étude de l’EnvA, publiée en février 2021, qui teste la faisabilité de l’occlusion de diverses artères chez des chevaux et des juments debout, dans l’idée d’avoir une solution moins risquée que l’anesthésie générale pour traiter les chevaux et les juments atteintes de mycose des poches gutturales, une maladie grave.

De la chirurgie expérimentale à la table d’anatomie

Cette même question se pose beaucoup moins quand on sait que les animaux utilisés pour la première phase de l’étude ne présentaient aucune maladie – alors même que la deuxième phase de l’étude a testé la procédure sur des juments et des chevaux malades, avec l’accord de leurs « propriétaires », dans le but de les soigner.

C’étaient donc quatre juments et quatre chevaux non malades, « expérimentaux », qui n’avaient rien demandé mais qui ont eu la malchance d’avoir été élevés pour ça. Pour l’étude qui nous intéresse, ces individus ont subi des actes chirurgicaux invasifs à deux reprises, au niveau du cou, du visage ou de la gencive.

Après leur utilisation dans ces chirurgies expérimentales, tous les animaux ont été tués pour être utilisés dans le cadre de l’apprentissage de l’anatomie équine. À croire que les méthodes alternatives pour la formation spécialisée (telles que les simulateurs ou les applications en réalité augmentée) n’ont pas encore réussi à s’imposer en France.

Attention les images sont dures.

L’expérimentation animale fait rire

Évidemment, les opérations chirurgicales ne se passent pas toujours comme prévu – ce qui est tout aussi vrai pour les chirurgies expérimentales. Le « cheval 4 » a donc subi calmement la première chirurgie, mais a montré des signes d’anxiété et d’accélération de sa respiration pendant la deuxième chirurgie, allant jusqu’à bouger de manière incontrôlée malgré le sédatif.

L’article fournit un extrait vidéo de ce moment de la chirurgie. Attention, les images sont dures. Évidemment, elles sont dures parce qu’il s’agit d’une chirurgie. Mais elles sont d’autant plus dures à regarder quand on sait que ce cheval allait parfaitement bien avant d’être obligé de subir cette intervention, et qu’il a été tué quelques jours plus tard. Surtout, la fin de la vidéo (après que l’occlusion de l’artère est relâchée et que le chirurgien est sorti du champ de la caméra), où l’on entend les rires du personnel, est tout à fait indécente.

Comme si les manifestations d’angoisse et les troubles neurologiques de cet individu prêtaient à rire. Décidément, l’expérimentation animale alimente une conception bien particulière des animaux.