Atrocité et abondance des projets d’expérimentation animale en France : la banalité du quotidien

Atrocité et abondance des projets d’expérimentation animale en France : la banalité du quotidien

Atrocité et abondance des projets d’expérimentation animale en France : la banalité du quotidien
14.05.2024
Atrocité et abondance des projets d’expérimentation animale en France : la banalité du quotidien
Expérimentation animale

À partir d’aujourd’hui, nous vous présenterons des projets sélectionnés en raison du nombre d’animaux utilisés ou de la sévérité des tests que ces derniers subissent. Tous ont été validés par le ministère de la Recherche. Nous appelons à une véritable prise de conscience qui permettra un changement des pratiques. Pour cela, nous avons besoin de votre aide !

Chaque jour en France, une multitude d’animaux sont soumis à des expériences. Ces projets peuvent être liés à la recherche (fondamentale et appliquée), ou aux tests réglementaires et toxicologiques.

La transition vers une science sans animaux est massivement soutenue par les Français (sondage Ipsos/One Voice d’avril 2023), par près de 150 scientifiques européens issus de 19 États membres, par les élus européens en 2010 et 2023, et par des parlementaires français[1].

Ainsi, entre le 10 avril et le 10 mai 2024, les projets suivants ont été publiés dans la base de données répertoriant les projets autorisés au niveau européen :

Concernant les singes :

  • Injection dans le cerveau puis de plusieurs chirurgies qui consistent à implanter des électrodes permettant de délivrer différentes intensités de courant électrique dans le cerveau. Ils subiront aussi l’administration du syndrome parkinsonien à travers des injections quotidiennes intramusculaires : 6 singes utilisées et qui subiront des douleurs d’un degré de gravité sévère jusqu’à l’euthanasie.

Concernant les chiens :

Concernant les lapins :

Concernant les poissons :

Concernant les rongeurs :

  • Greffe de tumeurs impliquant des douleurs importantes, l’impossibilité de se déplacer, etc. : 30 000 souris seront utilisées et euthanasiées, 2 000 d’entre elles subiront des expériences d’une gravité sévère et les 28 000 restantes d’une gravité qualifiée de modérée.
  • Administration de colite générant des douleurs intenses et d’une gravité sévère : 10 000 souris et rats utilisés, tous seront euthanasiés.
  • Couper l’extrémité de la queue : 8 500 souris seront ensuite euthanasiées. « Les animaux ne comportant pas la mutation d’intérêt ou trop âgés (pour être utilisés pour l’accouplement ou inclus dans un protocole de recherche) ou n’ayant plus donné de portées depuis 2 mois seront euthanasiés, même s’ils ne présentent pas de signes de mal-être ».
  • Chirurgie lourde qui a pour conséquence une hypothermie de l’animal et des troubles moteurs qui empêchent les animaux de se déplacer : 5 402 souris seront mises à mort, dont 2 520 subiront des douleurs d’une gravité sévère.
  • Chirurgie lourde afin d’altérer les fonctions cérébrales avec risque de douleurs d’une gravité sévère pour certains individus : 3 374 rats seront mis à mort.
  • Hypoxie pendant plusieurs jours impliquant des douleurs d’une gravité sévère : 2 475 souris seront euthanasiées.
  • Administration de produits qui induisent des convulsions allant jusqu’à la mort : 1 100 souris seront utilisées et 1000 d’entre elles subiront des douleurs de gravité sévère.
  • Provoquer un AVC qui inflige donc des douleurs intenses et d’une gravité sévère : 1 000 souris seront euthanasiées.
  • Lésion de la moelle épinière qui inflige une paralysie pendant plusieurs semaines induisant des douleurs d’une gravité sévère : 25 rats seront euthanasiés.

Nous plaidons pour que les laboratoires privilégient systématiquement, et comme la loi l’exige, les méthodes alternatives quand elles existent. Nous encourageons également les professionnels à se former aux méthodes des tests sans animaux. En outre, nous exhortons nos représentants politiques à voter en faveur d’un financement beaucoup plus important de la recherche sur les méthodes de remplacement. Bien que la majorité d’entre eux soit d’accord sur ce principe, il est désormais impératif d’avoir une volonté politique réelle pour progresser. L’immobilisme représente un obstacle significatif, et il est nécessaire d’adopter une approche novatrice et d’investir davantage dans ce domaine.

La quantité d’animaux encore victimes de l’expérimentation animale est colossale, et leur nombre ne diminue pas, qu’il s’agisse des singes, des chiens et de toutes les autres espèces, malgré le passage de la loi qui préconise une réduction.

Pour mettre fin à ces méthodes qui ont largement fait leur temps, demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale et, vous aussi, écrivez à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : 

Télécharger le courrier-type

[1] – Décret n° 2013-118 du 1er février 2013 relatif à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques.
– Arrêté du 1er février 2013 fixant les conditions d’agrément, d’aménagement et de fonctionnement des établissements utilisateurs, éleveurs ou fournisseurs d’animaux utilisés à des fins scientifiques et leurs contrôles.
– Arrêté du 1er février 2013 relatif à l’évaluation éthique et à l’autorisation des projets impliquant l’utilisation d’animaux dans des procédures expérimentales.
– Arrêté du 1er février 2013 fixant les conditions de fourniture de certaines espèces animales utilisées à des fins scientifiques aux établissements utilisateurs agréés.
– Arrêté du 1er février 2013 relatif à l’acquisition et à la validation des compétences des personnels des établissements utilisateurs, éleveurs et fournisseurs d’animaux utilisés à des fins scientifiques.

300 vies sauvées. Dans le Finistère, les blaireaux passeront l’été 2024 en paix!

300 vies sauvées. Dans le Finistère, les blaireaux passeront l’été 2024 en paix!

300 vies sauvées. Dans le Finistère, les blaireaux passeront l’été 2024 en paix !
13.05.2024
300 vies sauvées. Dans le Finistère, les blaireaux passeront l’été 2024 en paix!
Chasse

Dans le Finistère, les déterreurs étaient prêts à entrer en action: dès ce 15 mai, le préfet les avait autorisés à aller tuer des blaireaux à même leur terrier. Mais c’était compter sans notre action : avec la LPO Bretagne, nous avons attaqué en urgence cette décision, et le tribunal administratif de Rennes vient de nous donner raison! Une première victoire contre la période complémentaire de vénerie sous terre pour 2024, qui permet de sauver près de 300 vies.

Photo : Nicolas Bazerque

Un massacre évité de justesse

Chaque année, dans le Finistère, des centaines de blaireaux sont acculés par des chiens traqués par des déterreurs, puis extirpés du sous-sol par des pinces métalliques, avant d’être exécutés à l’arme blanche ou au fusil. Et la préfecture l’a reconnu elle-même : sur ces 300 individus, près de 20% sont des jeunes, ce alors même que la loi interdit de tuer des petits!

Comme d’habitude, l’Etat les accuse de tous les maux. Soi-disant dégâts aux cultures, aux infrastructures routières, tout y passe et jamais l’ombre d’une preuve à l’horizon, à l’exception de quelques “fiches dégâts”, purement déclaratives, plus fantaisistes les unes que les autres. Et pour cause, elles ne font l’objet d’aucun contrôle! Tout cela n’aura pas trompé le juge des référés, qui suspend cet arrêté avant même l’ouverture de la chasse.

La première d’une longue série d’audiences à venir

Après une année 2023 historique dans le combat pour la vénerie sous terre et ayant permis de sauver près de 4000 blaireaux, la course de fond continue en 2024. Dans les jours et semaines qui viennent, nous allons attaquer des dizaines d’arrêtés autorisant cette pratique cruelle: de Nantes à Toulouse en passant par Rouen et Orléans, partout, nous défendrons le droit des blaireaux à vivre sans craindre d’être mis à mort au nom du loisir d’un petit groupe de personnes.

Soutenez-nous dans ce combat! Le 15 mai pour la Journée Mondiale des blaireaux et les jours suivants, nous vous attendons nombreux dans le cadre de notre action coordonnée au niveau national. Et d’ici là, si, comme plus de 8 Français sur 10, vous êtes opposés à cette pratique mortifère (sondage IPSOS/One Voice, octobre 2023), signez et partagez notre pétition pour l’abolition de la vénerie sous terre et la protection des blaireaux.

Victoire pour les oiseaux: les chasses traditionnelles définitivement interdites!

Victoire pour les oiseaux: les chasses traditionnelles définitivement interdites!

Victoire pour les oiseaux: les chasses traditionnelles définitivement interdites!
06.05.2024
Victoire pour les oiseaux: les chasses traditionnelles définitivement interdites!
Chasse

Le combat fut long et difficile, des tribunaux administratifs au Conseil d’État en passant par la Cour de justice de l’Union européenne. Des années plus tard, après des dizaines d’actions en justice et des centaines de milliers d’alouettes des champs sauvées, nous obtenons enfin de la justice qu’elle siffle la fin de la partie pour les chasses traditionnelles. Saisi par One Voice et la LPO, le Conseil d’État a annulé les arrêtés autorisant la capture aux pantes et aux matoles dans le Sud-Ouest. Pour la première fois depuis des dizaines d’années, plus aucun oiseau en France ne peut subir ces “loisirs” particulièrement cruels.

Les pantes et les matoles, c’est terminé!

Chaque année, dans les Landes, le Lot-et-Garonne, la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques, les chasseurs étaient autorisés à tuer des dizaines de milliers d’oiseaux à l’aide de matoles et de pantes. Ils utilisaient des individus comme “appelants” pour attirer les alouettes des champs avant d’activer leurs pièges : des cages et des filets se rabattant violemment, clouant les animaux au sol. Les piégeurs n’avaient alors plus qu’à venir les ramasser et à terminer le travail.

Chaque année depuis 2021, nous obtenons la suspension en urgence par le Conseil d’État de ces pratiques d’un autre âge. Cette fois-ci, nous sommes allés encore plus loin et avons demandé, avec la LPO, l’abrogation définitive des arrêtés autorisant le principe même de ces dispositifs. Et, une fois encore, la justice a tranché en faveur des oiseaux!

L’État va-t-il continuer à s’acharner? Nous ne baisserons pas la garde!

Cette décision est le fruit d’un combat de longue haleine contre ces traditions qui font souffrir des milliers d’animaux dans le seul but de divertir une poignée d’individus. Après notre victoire devant la Cour de justice de l’Union européenne en 2021, nous avions déjà obtenu l’interdiction de la glu, puis des tenderies, puis des tendelles. Ne restaient donc plus que les matoles et les pantes. Avec cette décision, pour la première fois depuis des dizaines d’années, plus aucune chasse traditionnelle n’est autorisée en France!

Mais on le sait, l’État est prêt à tout pour satisfaire les chasseurs, comme il l’a montré en autorisant à l’automne 2023 des “expérimentations scientifiques” ayant pour seul but de justifier ces pratiques archaïques (et dont nous avons en grande partie obtenu la suspension)… Malgré cette victoire, qui marque une étape cruciale dans le combat, nous ne baisserons donc pas la garde: s’il devait continuer à s’acharner, nous répondrons présent!

Pour les blaireaux, 6 audiences à venir et 12 villes investies par nos actions!

Pour les blaireaux, 6 audiences à venir et 12 villes investies par nos actions!

Pour les blaireaux, 6 audiences à venir et 12 villes investies par nos actions!
06.05.2024
Pour les blaireaux, 6 audiences à venir et 12 villes investies par nos actions!
Chasse

Malgré les victoires qui s’enchaînent, les préfets s’acharnent et One Voice repart au combat! Le 15 mai, jour de la réouverture de la vénerie sous terre dans de nombreux départements, nous serons présents dans toute la France pour faire connaître ces animaux pourchassés jusqu’au fond de leurs terriers. Et comme l’année dernière, nous saisirons la justice pour faire suspendre les arrêtés illégaux qui autorisent ces massacres. Premières audiences le 7 mai à 11 heures au tribunal administratif de Rennes (Finistère), le 13 mai à 14h30 à Nantes (Mayenne et Loire-Atlantique), le 14 mai à 14h30 à Orléans (Cher) et à Toulouse (Aveyron), le 16 mai à 11h à Rennes (Morbihan) et le 23 mai à 15h à Rouen (Eure).

Les 11, 12, 18 et 22 mai, nous organisons des actions de sensibilisation dans une dizaine de villes contre le déterrage (NB: vérifiez l’événement le jour-même). À Aix-en-Provence (le 18), Amiens, Angers, Bar-le-Duc, Bourgoin-Jallieu, Brive-la-Gaillarde (le 22), Gap (le 12), Flers (le 18), Lille, Limoges (le 12), Metz et même Nice, rejoignez nos militants contre cette pratique rejetée par plus de 8 Français sur 10, année après année depuis 2018 (sondage IPSOS/One Voice, octobre 2023)!

Objectif: dire qui sont vraiment ces animaux, qui n’aspirent qu’à vivre. Et montrer le sort qui leur est réservé, documenté grâce à notre enquête en infiltration chez les déterreurs de blaireaux mais aussi de renards, et qui a permis à ce sujet d’entrer dans le débat public en 2020.

Le 15 mai, dans le cadre de la Journée mondiale des blaireaux, nous participerons également à une conférence organisée par l’antenne locale de l’ASPAS à Grenoble. Nous vous y attendons nombreux!

Nous continuerons aussi à défendre ces animaux auprès des pouvoirs publics. Le combat est rude, tant les chasseurs sont influents. À Limoges, ils ont même décidé d’organiser une journée en l’honneur de la vénerie sous terre, pour parasiter notre action.

Mais les lignes bougent! Interpellé par un collectif dont nous faisons partie, l’Office national des forêts s’est ainsi récemment engagé à encourager l’interdiction de la chasse des blaireaux et des renards sur ses territoires à partir de 2025.

Contre le déterrage, l’action de One Voice déterminante dans le changement en cours!

2023 aura marqué un tournant dans la lutte contre la vénerie sous terre hors saison de chasse: dans plus de 30 départements, elle a été suspendue en urgence grâce aux actions en justice de l’association! Les juges le confirment décision après décision: le déterrage au printemps et en été constitue un danger majeur pour les blaireautins, pourtant protégés par la loi. Ces mêmes blaireautins qui, en Eure-et-Loir, ont été tués par des chasseurs malgré l’interdiction, et ont fait l’objet d’une analyse de leur estomac dans le cadre d’une “étude” de la fédération nationale des chasseurs. Le sevrage ne constitue pas plus pour leur espèce que pour nous les humains, une preuve de l’autonomie des petits. Nous attaquons également pour eux.

Mais des préfets préfèrent purement et simplement balayer d’un revers de main les 37 jugements favorables aux blaireautins de 2023 et les dizaines des années précédentes pour mieux satisfaire les chasseurs. Nos premiers référés pour 2024 seront examinés dans les semaines qui viennent:

  • Avec la LPO pour le Finistère (tribunal administratif de Rennes, le 7 mai à 11h).
  • Seuls pour la Mayenne et la Loire-Atlantique (tribunal administratif de Nantes, le 13 mai à 14h30) et le Cher (tribunal administratif d’Orléans, le 14 mai à 14h30).
  • Avec AVES pour l’Aveyron (tribunal administratif de Toulouse, le 14 mai à 14h 30), le Morbihan (tribunal administratif de Rennes, le 16 mai à 11h) et l’Eure (tribunal administratif de Rouen, le 23 mai à 15h). 

Plus que jamais, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse via notamment l’interdiction du déterrage, et pour l’abolition pure et simple de la vénerie sous terre et la protection des blaireaux, et rejoignez-nous du 11 au 22 mai partout en France à l’occasion de nos actions de sensibilisation sur les renards et blaireaux victimes des chasseurs!

Rats et souris expérimentés : One Voice fait condamner l’Inserm à révéler ses images de nage forcée

Rats et souris expérimentés : One Voice fait condamner l’Inserm à révéler ses images de nage forcée

Rats et souris expérimentés : One Voice fait condamner l’Inserm à révéler ses images de nage forcée
06.05.2024
Rats et souris expérimentés : One Voice fait condamner l’Inserm à révéler ses images de nage forcée
Expérimentation animale

En avril 2022, nous avions demandé à un laboratoire rattaché à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) de nous fournir ses vidéos de nage forcée. Deux ans plus tard et malgré l’opposition de cet organisme, le tribunal administratif de Paris vient de le contraindre à nous communiquer ces images dans un délai d’un mois. Une décision qui va dans le sens d’une transparence pour laquelle nous nous battons de longue date !

Crédit photo : Understanding Animal Research

Pour justifier son refus de nous transmettre les vidéos de nage forcée filmées dans ses locaux, le Neurocentre Magendie avait évoqué… le droit d’auteur ! Nous nous étions indignés qu’un tel argument soit brandi pour dissimuler au grand public des images pourtant issues de tests standardisés qui n’ont rien, par nature, d’original. Si la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), que nous avions saisie, a refusé d’aller dans notre sens, le tribunal administratif de Paris a, lui, rendu une décision sans équivoque.

À l’issue de l’audience du 12 avril 2024, le tribunal administratif de Paris a estimé que les enregistrements de l’Inserm :

«ont été réalisés par le biais d’une caméra fixe connectée à un système de suivi informatisé pour enregistrer les données résultant de l’application sur des souris et des rats de laboratoire de tests usuels et standardisés en vue de leur recueil et de leur traitement automatisé afin d’élaborer des rapports sur la base de réglages prédéfinis. Dès lors, ces enregistrements ne sauraient être regardés comme une création originale reflétant la personnalité de leur auteur et, partant, être qualifiés d’œuvre de l’esprit.»Extrait de l’ordonnance rendue par le tribunal administratif de Paris

Pour plus de transparence

Forte de ces conclusions, la justice a ordonné à l’Inserm de nous envoyer ses images avant le 3 juin prochain. Une condamnation importante pour mettre en lumière ces expériences extrêmement stressantes pour les rats et les souris plongés dans des conteneurs d’eau sans être en mesure de savoir s’ils vont y survivre, et que le ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur s’obstine à autoriser. Et ce alors qu’un nombre croissant d’entreprises et d’universités se détournent de cette pratique. Face aux résistances d’une industrie qui préfère la communication à la réalité des faits, nous continuerons à révéler ce qui se joue dans les laboratoires pour les animaux.

Signez notre pétition pour demander la fin des tests de nage forcée !

Des singes de Maurice transportés par Ethiopian Airlines vers les États-Unis

Des singes de Maurice transportés par Ethiopian Airlines vers les États-Unis

Des singes de Maurice transportés par Ethiopian Airlines vers les États-Unis
30.04.2024
Des singes de Maurice transportés par Ethiopian Airlines vers les États-Unis
Expérimentation animale

One Voice a été alertée par Action for Primates de l’implication d’Ethiopian Airlines dans le transport de singes originaires de Maurice depuis l’Éthiopie vers les États-Unis. En avril 2024, 250 macaques à longue queue ont été initialement transportés par Safe Air, une compagnie aérienne cargo basée au Kenya, vers Addis-Abeba, avant d’être transférés dans un avion d’une compagnie aérienne éthiopienne pour un transport ultérieur. Les macaques ont été exportés par Bioculture, un vendeur de singes basé à Maurice, vers son installation satellite en Floride.

Ces animaux intelligents et sensibles ont été soumis à un stress et à une anxiété inimaginables, enfermés dans de petites caisses et chargés dans des soutes, exposés aux sons et aux sensations surnaturels déroutants et effrayants des voyages aériens sur des milliers de kilomètres à travers le monde. C’est un business cruel et inhumain.

Joignez-vous à nous, Abolición Vivisección, Action for Primates, Cheshire Animal Rights Campaigns, Monkey Massacre in Mauritius, One Voice et PeTA, pour appeler Ethiopian Airlines à cesser définitivement son implication active et commerciale dans le transport des singes vers une vie d’expérimentations sans fin et signez la pétition pour dire au gouvernement français : stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires !

Mail type : 

M. Mesfin Tasew Bekele
Directeur Général du Groupe
Ethiopian Airlines

J’ai appris qu’Ethiopian Airlines transporte des espèces sauvages en voie de disparition (macaques à longue queue) pour l’industrie de la recherche. Deux cent cinquante singes, originaires de Maurice, ont été mis dans les soutes de votre compagnie aérienne en avril 2024.

Je vous exhorte à cesser immédiatement de transporter des singes et à vous joindre au nombre croissant de compagnies aériennes, dont bon nombre des plus grandes et des plus respectées au monde, qui ont cessé  d’envoyer des singes vers les laboratoires.

Cordialement,

À envoyer à : Mesfin Tasew Bekele mesfinta@ethiopianairlines.com en mettant en copie corporatecommunication@ethiopianairlines.com, allcargoexport@ethiopianairlines.com

Découvrez notre enquête en infiltration dans les élevages de Maurice

Pour les loups, One Voice, Animal Cross et AVES attaquent l’arrêté ministériel autorisant de nouvelles tueries

Pour les loups, One Voice, Animal Cross et AVES attaquent l’arrêté ministériel autorisant de nouvelles tueries

Pour les loups, One Voice, Animal Cross et AVES attaquent l’arrêté ministériel autorisant de nouvelles tueries
29.04.2024
Pour les loups, One Voice, Animal Cross et AVES attaquent l’arrêté ministériel autorisant de nouvelles tueries
Faune sauvage

Après la publication du plan national d’action sur les loups et les activités d’élevage dévoilant une volonté ouvertement anti-loups, le gouvernement a publié il y a quelques semaines un nouvel arrêté afin d’assouplir davantage encore les conditions dans lesquelles ces animaux peuvent être tués. Parce que sa rédaction est floue et peu détaillée et donc encore plus permissive, nous avons, avec Animal Cross et AVES, déposé un recours devant le Conseil d’État pour en demander l’annulation.

Des mesures vraisemblablement illégales

Augmentation du nombre de tireurs lors des autorisations de défense simple, selon des « critères objectifs »… que les ministères n’ont pas pris la peine de détailler ; absence d’exigence de mise en œuvre de méthodes d’effarouchement préalablement à tout tir létal ; suppression de l’obligation d’identification des « cibles » avant de faire feu ; maintien de l’autorisation de tir après l’abattage d’un loup…

L’objectif est clair : l’État ne veut laisser aucune chance aux loups, leur octroyant encore moins de possibilités de fuite.

Une opposition majoritaire, et pourtant…

Lors de la consultation publique sur ce projet, 98,58 % des avis rendus étaient défavorables ! Le Conseil national de la protection de la nature, constitué d’experts et scientifiques sur les questions de biodiversité, s’y est opposé également à plusieurs reprises, sans plus de succès (« Il convient de rappeler que, depuis le démarrage du plan national sur le loup et les activités d’élevage 2018-2023, le CNPN a été saisi trois fois sur des projets d’arrêtés ayant le même objet sur lesquels le CNPN a jusqu’à présent émis des avis défavorables, dont le dernier à l’unanimité. »).

En permettant d’abattre encore plus facilement les loups, les ministères remettent en cause la survie de l’espèce entière qui, rappelons-le, est toujours à ce jour strictement protégée.

Pour toutes ces raisons, nous avons décidé, avec Animal Cross et AVES, d’unir nos forces et d’attaquer cet arrêté pour en demander l’annulation. Même si le combat est rude face aux lobbies agricoles et cynégétiques, nous ne céderons pas. Avec nous, demandez la protection de ces magnifiques animaux qui enrichissent notre si fragile biodiversité et ont le droit de vivre en paix.

Inauguration du Chatipi de l’Île d’Yeu le 30 avril 2024

Inauguration du Chatipi de l’Île d’Yeu le 30 avril 2024

Inauguration du Chatipi de l’Île d’Yeu le 30 avril 2024
29.04.2024
Inauguration du Chatipi de l’Île d’Yeu le 30 avril 2024
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie et des associations locales, pour identifier, stériliser et soigner les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et s’abriter. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de trouver un refuge. Pour cela, l’association Chat Toit Yeu et la mairie de l’Île d’Yeu ont contacté One Voice. L’inauguration aura lieu au Chatipi, le mardi 30 avril à 11 h 30, rue Saint-Hilaire (Grotte de Saint-Amand) sur l’Île d’Yeu.

L’inauguration se fera en présence de Madame la Maire Carole Charuau et son adjointe Madame Le Ralle ; de l’association locale Chat Toit Yeu en la personne de sa présidente Madame Agathe Dupont Sacquépée, sa trésorière Madame Laura Charuau, et Madame Claire Walder-Jarny sa secrétaire générale, qui représentera également One Voice en sa qualité de bénévole de l’association.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Sur l’Île d’Yeu, de nombreux chats traumatisés par leur vie d’errance ne pouvaient pas être placés en famille. Il manquait sur l’île un lieu sécurisé où relâcher ces chats après leur stérilisation, un site où ils pourraient être nourris et surveillés. Contrairement aux idées reçues, nos compagnons félins abandonnés et retournés à une vie éloignée des humains peinent à survivre. Ils sont confrontés à la faim, aux intempéries et aux maladies et se reproduisent indéfiniment. Chatipi vient leur offrir la protection dont ils ont besoin et permet en plus de sensibiliser la population locale et les touristes à la détresse des chats errants. C’est dans cet objectif que plusieurs Chatipis ont déjà été établis partout en France près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles.

S’occuper des chats pour protéger la biodiversité

De par la spécificité insulaire de la commune, l’impact des chats délaissés et affamés sur la biodiversité locale y était d’autant plus important. Grâce à Chatipi, les chats sont stérilisés et nourris quotidiennement tout en bénéficiant d’un lieu de vie confortable : la petite faune sauvage s’en voit elle aussi protégée.

Répartition des tâches et des responsabilités

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chalet et les chatières, prend en charge les croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 15 chats au démarrage de l’opération, ainsi que le panneau pédagogique. Deux félins ont déjà pu être stérilisés avec le programme Chatipi grâce au travail de l’association Chat Toit Yeu et des habitants concernés par les chats qui aident aux trappages et transports vers la clinique vétérinaire. L’association assure également le nourrissage et l’entretien quotidien du chalet, qu’elle a pris soin d’aménager. De son côté la municipalité s’est chargée d’assembler le chalet.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi présente de multiples informations concernant ce programme pédagogique sur les chats. Signez notre pétition
demandant un plan d’urgence pour régler le problème de l’errance féline.

Pour mettre en sécurité les chats errants de Briançon, inauguration du Chatipi le mardi 30 avril 2024 à 17h

Pour mettre en sécurité les chats errants de Briançon, inauguration du Chatipi le mardi 30 avril 2024 à 17h

Pour mettre en sécurité les chats errants de Briançon, inauguration du Chatipi le mardi 30 avril 2024 à 17h
29.04.2024
Pour mettre en sécurité les chats errants de Briançon, inauguration du Chatipi le mardi 30 avril 2024 à 17h
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie, et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se protéger. L’association SOS Chats des rues du Briançonnais, située dans le département des Hautes-Alpes, très investie dans la protection des chats errants, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la situation dans la ville avec l’aide de la mairie de Briançon. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. L’inauguration du Chatipi aura lieu à Briançon, le mardi 30 avril à 17 h 00.

Crédit photo : SOS Chats des rues du Briançonnais

L’inauguration aura lieu le mardi 30 avril à 17 h 00, devant le Chatipi implanté au « Petit Bois » de la route des Toulouzannes à Briançon. Elle se fera en présence de Monsieur Hervé Boulais, conseiller municipal délégué à la culture, au tourisme et à l’embellissement de la ville et de la Cité Vauban et de l’association SOS Chats des rues du Briançonnais, avec la participation de sa présidente Madame Jacqueline Gaillard, sa vice-présidente Madame Dominique Chone, sa secrétaire Madame Rachel Touverey Praly et sa trésorière Madame Caroline Vassault. L’association One Voice sera de son côté représentée par Madame Mathilde Perrot, responsable des projets Chatipi.

Chatipi, une solution durable à la misère engendrée par l’errance féline

Chatipi est un dispositif éthique visant à créer des espaces pour les chats errants afin de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Une vingtaine sont en cours de développement. Plusieurs Chatipis ont été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles car le but de One Voice est de sensibiliser l’opinion sur les chats.

En effet, ces petits félins sont trop souvent décrits à tort comme des animaux indépendants sachant se débrouiller seuls. En réalité, pour les millions d’entre eux condamnés à une vie d’errance, les conditions de survie sont misérables : en proie à la faim, la soif, aux maladies, aux intempéries, parfois à la violence humaine… Issus de chats de maison non stérilisés, les chats errants sont voués au cycle infernal des reproductions, entraînant bagarres, maladies et blessures non soignées. Lorsque les chatons nés à l’extérieur survivent, ils sont à leur tour condamnés à cette vie de misère, perpétuant les naissances indéfiniment.

Répartition des tâches et des responsabilités

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, a fourni le chalet, les chatières et les panneaux pédagogiques. Les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 15 chats seront également pris en charge, en plus de plusieurs kilos de nourriture afin d’aider au démarrage de l’opération.

La mairie, de son côté, a fait couler une dalle en béton et monté le chalet ainsi que l’enclos grillagé pour le protéger.

Enfin, l’association SOS Chats des rues du Briançonnais, déjà très active dans ce domaine avec plus de 150 chats errants stérilisés annuellement, assurera le suivi sanitaire de la population féline vivant au Chatipi, et se chargera des trappages, du nourrissage, des frais vétérinaires au long cours et du nettoyage du chalet. En tout, une quinzaine de chats devraient bénéficier du Chatipi de Briançon.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi a été inauguré au début du mois de mars 2022 et présente de multiples informations concernant ce programme pédagogique sur les chats. Signez notre pétition demandant un plan d’urgence sur l’errance féline.

Après les loups, abattages de chiens pour calmer les éleveurs

Après les loups, abattages de chiens pour calmer les éleveurs

Après les loups, abattages de chiens pour calmer les éleveurs
23.04.2024
Aveyron
Après les loups, abattages de chiens pour calmer les éleveurs
Animaux familiers

Alors qu’une grande majorité des troupeaux aveyronnais ne sont pas protégés du fait de la «densité ovine» dans le département ( plus de 110 000 brebis ), l’État choisit la solution habituelle : tuer, tuer et encore tuer! Et quand les loups ne sont pas visés, c’est au tour des chiens. Évidemment, un bâtiment, une présence humaine ou autre n’est pas pour lui une option: il ne faudrait pas se mettre à dépenser de l’argent pour des animaux qui finiront de toute façon à l’abattoir… Nous attaquons cet arrêté!

Des chiens perdus, qualifiés de «malfaisants», abattus à vue

Depuis le 10 avril et jusqu’au 10 mai, tous les chiens «errants, divagants ou malfaisants» s’approchant des troupeaux de La Couvertoirade, L’Hospitalet-du-Larzac, Nant, Sainte-Eulalie-de-Cernon et Saint-Jean-et-Saint-Paul pourront être abattus la nuit (entre 20 heures et 8 heures).

Faut-il encore rappeler que les animaux ne sont pas par nature «malfaisants», mais que ce sont bien les circonstances qui les rendent agressifs, telles que la faim ou un dressage violent? Le choix de ce terme, dans des textes officiels, est significatif…

Sont visés tous les chiens qui sont «hors de portée de voix» ou à plus de 100 mètres de leur humain. Habitants de l’Aveyron, attention donc lors de vos promenades nocturnes ou matinales à ne pas perdre de vue vos compagnons, et à bien les faire rentrer la nuit. Sinon, ils pourraient être abattus à proximité des pâtures…

Entre chiens et loups, peu de distinctions dans l’Aveyron

Le choix du préfet de l’Aveyron est révélateur de l’incurie de l’État sur ce sujet. Plutôt que d’accompagner les éleveurs en les formant à la mise en œuvre des mesures de protection, et de les subventionner pour les aider à encadrer vaches et chevaux, le gouvernement ne cache plus sa position anti-loups/pro-élevage. Il préfère assouplir les conditions d’abattage au lieu de rendre obligatoires les protections pour tout type d’animaux.

Chiens, loups ou tout autre être vivant, nous continuerons de les défendre face aux lobbies agricoles et cynégétiques. Pour ces chiens, qui ont peut-être été abandonnés et luttent pour survivre, ou sont tout simplement égarés et se débrouillent comme ils peuvent, et que le préfet préfère faire abattre plutôt que leur porter secours, nous attaquons cet arrêté. Pour les loups, rejoignez notre combat, signez notre pétition pour demander leur protection et la fin des tirs.