Pour Koukou, cheval décédé à la suite d’une battue administrative, One Voice porte plainte

Pour Koukou, cheval décédé à la suite d’une battue administrative, One Voice porte plainte

Pour Koukou, cheval décédé à la suite d’une battue administrative, One Voice porte plainte
19.11.2024
Yvelines
Pour Koukou, cheval décédé à la suite d’une battue administrative, One Voice porte plainte
Animaux sauvages

Dans la nuit du 5 au 6 novembre dernier, un lieutenant de louveterie a mené une battue administrative aux sangliers à deux pas du centre d’entraînement de chevaux de course de Maisons-Laffitte. Tout proches des habitations, les coups de feu ont effrayé les résidents mais pas seulement… Le lendemain, le cheval Koukou a été retrouvé mort, laissant Quenelle, la jument qui était en sa compagnie, traumatisée. Nous portons plainte et demandons la suspension de l’arrêté préfectoral à l’origine de ce drame.

Il était 23 heures passées quand de violentes déflagrations se sont fait entendre aux abords du domicile d’une résidente de Maison-Laffitte, dans les Yvelines. La femme – source de notre partenaire Futur Asso, qui nous a informés des faits – s’est précipitée dehors dans l’obscurité pour essayer de comprendre ce qu’il se passait. Non loin de là, elle a clairement entendu Koukou et Quenelle, ses deux chevaux, s’agiter dans leur paddock, en proie à la même angoisse. C’est alors qu’elle a aperçu des silhouettes brandir leurs lampes torches dans l’ombre, visiblement à l’affût de quelque chose. Les individus sont ensuite montés à bord d’un véhicule, se moquant bien que la zone soit réservée aux piétons, vélos et cavaliers. Quand ils sont arrivés à sa hauteur, ils en sont descendus. L’un d’entre eux portait un uniforme indiquant son appartenance à la « police de la chasse ». Un signe d’autorité qui devrait rassurer, et pourtant… Partagée entre peur et colère, la lanceuse d’alerte a interpellé le lieutenant de louveterie et ceux qui l’accompagnaient. Mais à ses arguments et à son inquiétude, légitimes, quant à l’usage d’armes en pleine nuit, à quelques mètres d’habitations et d’un hippodrome, elle n’a reçu qu’une réponse pleine de mépris: « Je fais ce que je veux, j’ai une autorisation de la préfecture ». Sous le choc, la riveraine n’a pu que se voir confirmer par la police municipale qu’effectivement cette opération était autorisée et qu’il était « surprenant » qu’elle n’en ait pas été prévenue…

Un cheval décédé, une jument traumatisée

Le lendemain matin, en allant nourrir ses deux compagnons, elle a découvert avec horreur le corps sans vie de Koukou. À 26 ans, il menait pourtant une existence paisible dans un pré et jouissait d’une excellente santé. La veille encore, il était en pleine forme… avant l’arrivée du lieutenant de louveterie. Bouleversée par sa disparition brutale, la femme n’a pas eu le courage de surmonter l’épreuve supplémentaire d’une demande d’autopsie. Pourtant, tout porte à croire que c’est le stress intense éprouvé pendant la nuit qui l’a tué!…

Ce choc n’a pas épargné Quenelle, qui était à ses côtés lorsqu’il est mort, foudroyé. Depuis, la jument a déclaré une piroplasmose. Selon le vétérinaire, la maladie, dont elle était probablement porteuse depuis des années, pourrait avoir été réveillée à cause du stress causé par l’événement.

Quand les fusils sont de sortie, personne n’est à l’abri 

Ce n’est pas la première fois qu’un cheval meurt à cause d’hommes armés. En décembre 2023 déjà, Memphis avait été tué par balle, ajoutant son nom à la longue liste des victimes collatérales de ce loisir et dont les adeptes n’ont que faire. Au sang qu’ils font couler, à la terreur qu’ils font régner, aux souffrances qu’ils infligent, ils ajoutent le déni, les menaces et la morgue.

En soutien à la famille de Koukou, nous portons plainte, écrivons à la préfecture pour lui demander de ne pas renouveler le mandat du lieutenant de louveterie impliqué dans cette battue administrative, fatale pour les sangliers visés et dangereuse pour tous les humains et animaux domestiques des environs. Signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse qui mette fin à ces tragédies!

La justice rouvre le piège de la chasse traditionnelle : interdite il y a quelques mois, la capture des alouettes est maintenant autorisée “à des fins scientifiques”

La justice rouvre le piège de la chasse traditionnelle : interdite il y a quelques mois, la capture des alouettes est maintenant autorisée “à des fins scientifiques”

La justice rouvre le piège de la chasse traditionnelle : interdite il y a quelques mois, la capture des alouettes est maintenant autorisée “à des fins scientifiques”
18.11.2024
La justice rouvre le piège de la chasse traditionnelle : interdite il y a quelques mois, la capture des alouettes est maintenant autorisée “à des fins scientifiques”
Animaux sauvages

Le 13 novembre 2024, le tribunal administratif de Pau a rejeté notre demande de suspension des arrêtés préfectoraux autorisant la capture d’alouettes des champs à l’aide de pantes et de matoles dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Cette décision marque une régression alarmante dans la protection des oiseaux, laissant le champ libre à des pratiques que l’on croyait révolues. Toutefois, notre recours a permis de réduire le nombre d’oiseaux pouvant être tués : 4 sur 5 des alouettes offertes aux chasseurs ont été sauvées. Nous continuerons donc d’attaquer ces arrêtés !

La justice autorise la chasse aux pantes et aux matoles “à des fins scientifiques”

Malgré l’interdiction de ces méthodes par le Conseil d’État en mai dernier, les préfets des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ont, comme l’année dernière, autorisé sous la pression des lobbies de chasse, la capture des alouettes des champs à l’aide de pantes et de matoles jusqu’au 15 novembre, en prétextant des « fins scientifiques ». Il est évident que ces « expérimentations » ne sont qu’un prétexte pour les réintroduire discrètement. L’objectif est clair : donner l’impression que ces méthodes sont légitimes afin de relancer leur usage en s’appuyant sur une prétendue validité scientifique. Et curieusement, ce sont les chasseurs eux-mêmes qui en sont responsables… 

Notre espoir reposait sur la justice : en saisissant le tribunal, nous pensions faire cesser cette aberration. Mais le juge a refusé de suspendre les arrêtés en invoquant un défaut d’urgence. 

Ainsi, les chasseurs-piégeurs pourront continuer leur passe-temps cruel : ils capturent une alouette des champs, la ligotent à l’aide d’une corde et l’enferment dans une cage. Cachés à proximité, ils tirent sur la corde, provoquant douleur et cris chez l’oiseau. Attirés par ses cris de détresse, plusieurs dizaines de ses congénères – ainsi que d’autres oiseaux – accourent pour l’aider.  Mais à ce moment-là, le piège se referme : des filets claquent brutalement de chaque côté, emprisonnant tous les oiseaux rassemblés. Certains sont blessés, d’autres meurent.

Un succès malgré tout : les quotas de capture réduits

Néanmoins, entre le dépôt de notre recours et l’audience, nous avons obtenu que le préfet des Landes signe deux arrêtés réduisant les quotas de capture des alouettes des champs. Initialement fixés à 18 000 captures, les quotas ont finalement été ramenés à 3 200 oiseaux pouvant être piégés. Ce revirement de dernière minute révèle la fragilité de ses justifications initiales et la difficulté à défendre l’indéfendable. Notre action a forcé l’État à se justifier, à renoncer à des arrêtés similaires dans d’autres départements, et surtout à réduire drastiquement le nombre d’oiseaux capturables par un nouvel arrêté.

Le combat continue

Cette décision ne signe en rien la fin de la lutte. Nous continuerons à nous battre pour abolir ces pratiques archaïques, appuyés par les 83 % de Français qui réclament l’interdiction de ces méthodes, vestiges du passé (sondage Ipsos/One Voice 2022).

Votre soutien est essentiel : signez notre pétition pour une réforme en profondeur de la chasse et pour empêcher le rétablissement de ces méthodes particulièrement cruelles !


Plainte pour des chevaux maltraités: One Voice porte la voix de Casimir et Gazelle en justice

Plainte pour des chevaux maltraités: One Voice porte la voix de Casimir et Gazelle en justice

Plainte pour des chevaux maltraités: One Voice porte la voix de Casimir et Gazelle en justice
14.11.2024
Manche
Plainte pour des chevaux maltraités: One Voice porte la voix de Casimir et Gazelle en justice
Animaux familiers

En septembre 2023, le gérant d’un centre équestre de la Manche a été filmé alors qu’il battait violemment deux chevaux. Pour Casimir et Gazelle, nous avons porté plainte dès que nous avons pris connaissance de ces faits d’une brutalité à peine croyable, demandant qu’ils soient confisqués à leur bourreau pour nous être confiés et que celui-ci soit interdit d’exercer. Le 19 novembre, à 8h30, nous les représenterons en tant que partie civile à l’audience du tribunal judiciaire de Coutances.

C’est un véritable acharnement qu’ont subi Casimir et Gazelle dans un centre équestre normand en septembre 2023. Alors qu’ils étaient attachés à un mur pour être parés, le gérant du lieu s’en est pris à eux, frappant le premier à la tête avec une râpe de maréchal et faisant pleuvoir les coups de tenaille sur la croupe de la seconde. Les deux animaux, complètement affolés, ont tenté de fuir leur tortionnaire, tirant désespérément sur la corde par laquelle ils étaient maintenus, en vain. Comme Happy avant eux, ils n’ont eu aucun moyen de se mettre à l’abri de ce déchaînement de violence. La vidéo des faits, elle, n’est pas passée inaperçue. Après sa publication sur les réseaux sociaux, les services de gendarmerie ont ouvert une enquête.

Le dressage, prétexte aux pires violences

Le responsable de ces actes, lui, prétend qu’il n’a fait que “recadrer” des chevaux peu coopératifs, voire dangereux, pour éviter tout risque d’accident. Dans les médias, rebelote: son frère nous sert le même refrain, affirmant qu’un “cheval (comme tout autre animal) ne se dresse pas sans faire preuve parfois de fermeté”. Un discours qui n’est pas sans rappeler les justifications de la directrice de poney-club qui avait frappé Happy. De la maltraitance sous couvert d’éducation, donc. Et des personnes pour lesquelles il est visiblement plus facile de brutaliser et traumatiser les équidés dont ils ont la responsabilité plutôt que d’essayer de comprendre les raisons de leur mal-être.

Casimir et Gazelle doivent être mis en sécurité

Il est impensable que quelqu’un capable de rouer de coups des animaux, et de trouver cela on ne peut plus naturel, continue à travailler avec eux. Pour protéger Casimir et Gazelle, nous avons porté plainte contre le gérant des écuries qui les a maltraités et demandé qu’ils soient mis en sécurité. Nous exigeons également que le mis en cause n’ait plus le droit d’exercer une activité en lien avec des animaux.

Le 19 novembre, à 8h30, nous serons au tribunal judiciaire de Coutances en tant que partie civile. Pour Casimir, Gazelle et tous les autres chevaux et poneys, signez notre pétition pour qu’ils obtiennent le statut d’animal familier.

Pour les chats errants de Grenoble, inauguration d’un deuxième Chatipi le 22 novembre à midi

Pour les chats errants de Grenoble, inauguration d’un deuxième Chatipi le 22 novembre à midi

Pour les chats errants de Grenoble, inauguration d’un deuxième Chatipi le 22 novembre à midi
13.11.2024
Pour les chats errants de Grenoble, inauguration d’un deuxième Chatipi le 22 novembre à midi
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités (ou des lieux de vie) et des associations locales, pour identifier, stériliser et soigner les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et s’abriter.

À Grenoble, c’est la deuxième fois que One Voice et la mairie coopèrent pour le bien-être des chats errants. L’inauguration du deuxième Chatipi et un échange avec la presse auront lieu le vendredi 22 novembre à midi au sein de l’espace vert situé au 86, rue Anatole France.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Chatipi n’est pas un simple chalet : c’est un dispositif éthique visant à créer des espaces de vie pour les chats errants afin de leur venir en aide tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse, leurs besoins et l’importance de les faire stériliser.

À ce jour, une soixantaine de Chatipis ont déjà été installés partout en France dans le domaine public en partenariat avec des mairies, ou au sein d’établissements de santé tels qu’EHPAD ou hôpitaux.

La vie à l’extérieur reste en effet une souffrance pour nos compagnons félins, qui tombent bien plus souvent malades que ceux vivant en famille, doivent faire face aux intempéries et parfois même à la malveillance humaine.

À Grenoble, un premier projet a vu le jour en 2022. Afin de soutenir l’engagement de la mairie, One Voice a décidé d’en lancer un deuxième. L’espace Chatipi a été installé dans le quartier Mistral, rue Anatole France, sur un site complètement transformé : les bâtiments publics ont été détruits, et c’est désormais un espace arboré qui accueillera les chats pensionnaires du Chatipi.

Grâce à un partenariat entre la ville de Grenoble et la Protection judiciaire de la jeunesse, des jeunes en réinsertion ont également été impliqués dans le projet. Une façon de mettre en lien des êtres parmi les plus fragilisés : des chats sans famille et des jeunes en difficulté.

Répartition des tâches et des responsabilités

Actuellement, six chats bénéficient de l’espace Chatipi.

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, a fourni le chalet et les chatières, et prend en charge plusieurs kilos de croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) des chats au démarrage du projet, ainsi que le panneau pédagogique.

De son côté, la mairie a mis à disposition le lieu, réalisé les travaux d’aménagement autour du Chatipi (préparation du terrain, plantation d’arbres) et s’occupe de la gestion et de l’entretien du site.

L’association Cosa Animalia et ses bénévoles s’occupent de nourrir quotidiennement les chats et de procéder aux trappages et aux transports vers la clinique vétérinaire pour les soins et stérilisations.

Dans le cadre du partenariat entre la ville de Grenoble et la Protection judiciaire de la jeunesse, le chalet et le plancher porteur ont été montés et aménagés par les jeunes en réinsertion du quartier. Ceux-ci pourront être amenés à accompagner l’association gestionnaire pour l’entretien du Chatipi par la suite.

 

L’inauguration aura lieu le vendredi 22 novembre à midi au sein de l’espace vert situé au 86, rue Anatole France. Elle se fera en présence de Madame Andrea Argemi, présidente de l’association Cosa Animalia, Madame Sandra Krief, adjointe au maire, déléguée à la Condition animale, Monsieur Gilles Namur, adjoint au maire, délégué aux Espaces publics – Nature en ville – Biodiversité et Fraîcheur, Végétalisation, Monsieur Thierry Chastagner, adjoint au maire, délégué à la Sécurité civile de Grenoble, et Madame Mathilde Perrot, responsable du projet Chatipi pour One Voice. Les représentants de la Protection judiciaire de la jeunesse et les jeunes ayant participé au chantier sont également attendus.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi fournit de multiples informations sur ce programme pédagogique en faveur des chats.

Signez la pétition pour demander un plan d’urgence sur l’errance féline.

Deux audiences à venir contre les massacres de sangliers, considérés injustement comme dangereux

Deux audiences à venir contre les massacres de sangliers, considérés injustement comme dangereux

Deux audiences à venir contre les massacres de sangliers, considérés injustement comme dangereux
12.11.2024
France
Deux audiences à venir contre les massacres de sangliers, considérés injustement comme dangereux
Animaux sauvages

Tandis que les sangliers sont déjà traqués durant les périodes de chasse, les préfets des Hautes-Alpes et de Corse ont autorisé un nouvel acharnement sans limite sur eux. Les battues deviennent permanentes et arbitraires, au prisme de décisions infondées. Nous serons les 14 et 21 novembre devant les juges marseillais et bastiais.

Les sangliers ne connaissent aucun répit. Alors même qu’ils sont chassés depuis le mois de juin, ils sont également visés dans certaines régions par décisions préfectorales qui autorisent des battues administratives à tour de bras.

Désormais, elles peuvent s’organiser “par tous moyens” dans les Hautes-Alpes depuis le 15 octobre, et durant toute l’année, en zones de chasse initialement prohibées…

Sur l’île de beauté, les tirs sont ouverts du 30 septembre au 31 décembre, de jour et de nuit, et des cages sont installées pour les capturer plus facilement. Même l’emploi de sources lumineuses, affolant les animaux et ne leur laissant aucune chance, est toléré.

Une réponse inadaptée au “surnombre”

Ainsi, considérés comme “trop nombreux” et “dangereux” par l’État, les adultes et les marcassins sont massacrés en toute saison.

Constamment persécutés, les sangliers sont prétendument décrétés en surabondance par les préfets. Des décisions en parfaite inadéquation avec les données scientifiques démontrant que c’est la chasse elle-même qui augmente leurs effectifs : pour chaque animal abattu, on observe systématiquement des naissances supplémentaires… La traque incessante cause en effet la mort des mâles les plus forts qui accaparent d’habitude les femelles. Cette situation engendre alors une plus grande diversité des jeunes mâles lors des rapprochements avec les laies, ce qui favorise davantage la fécondité.

 

Motifs fallacieux et interdits par la loi

Pour justifier l’injustifiable, les préfets sont prêts à toutes les inepties. Ainsi, après les chiens d’Aveyron, les laies accompagnées de leurs petits auraient soi-disant un comportement “suspect vis-à-vis des êtres humains”. Dans l’arrêté, la région PACA les considère “malfaisantes”, et ce malgré la suppression de ce terme légalement. 

En réalité, les sangliers sont par nature inoffensifs. Et c’est surtout la traque perpétuelle qui provoque leur fuite, accroît leurs déplacements, et parfois même leur défense quand ils tentent de se protéger. 

Afin de lutter contre leur massacre, nous serons présents ce 14 novembre au tribunal administratif de Marseille à 14 h 30 et à celui de Bastia le 21 à 14 h. Et pour vous opposer à la persécution des animaux sauvages, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

Qui a peur du pastoralisme ?

Qui a peur du pastoralisme ?

Qui a peur du pastoralisme ?
12.11.2024
Qui a peur du pastoralisme ?
Faune sauvage

Les ennemis des loups les opposent régulièrement au pastoralisme, comme si ce mode d’élevage était le garant de la bonne santé de l’environnement montagnard. Or la densité des troupeaux et le pâturage intensif tel qu’il se pratique de nos jours exercent au contraire une pression sur les milieux, les ressources et les espèces sauvages qui y vivent. Qu’on arrête de nous raconter des histoires : s’il faut craindre une espèce dans les alpages, c’est bien la nôtre.

Pastoralisme. Un doux mot qui évoque pour beaucoup la communion de bergers et de troupeaux au cœur de paysages grandioses. Cette image bucolique ferait presque penser que les moutons, vaches ou chèvres paissant en chœur au grand air ne finiront jamais à l’abattoir. Et même que tous ces animaux réunis sont l’avenir de nos montagnes ! Remettons les pendules à l’heure. Alors que certains syndicats agricoles s’en prennent aux loups en les accusant de mettre en danger le pastoralisme et, à travers lui, la préservation des milieux et de la biodiversité tout entière, il est temps de rappeler certaines vérités aux antipodes des idées reçues.

Une pratique qui n’a plus rien de traditionnel

Bien souvent décrit comme « extensif » et vanté pour ses impacts positifs sur l’environnement, le pastoralisme a beau trouver ses sources parfois dès le début du Néolithique (il y a environ 6000 ans) dans les massifs de notre pays, il n’a plus grand-chose à voir avec celui de nos ancêtres. Révolu est le temps des transhumances traditionnelles où les bergers accompagnaient les animaux durant des jours vers les pâturages estivaux en changeant régulièrement de lieu de halte et en veillant sur chacun des membres du petit groupe. Ils ne sont qu’une poignée de pâtres et d’éleveurs à fonctionner encore de la sorte, tentant de conserver une certaine mobilité dans un territoire accaparé par les gros exploitants.

Car à l’heure de l’élevage industriel, la taille de la plupart des troupeaux a considérablement augmenté : certains peuvent atteindre 2000 brebis et leurs agneaux. Désormais acheminés en altitude en bétaillères, ils piétinent en estive au même endroit pendant des mois et souvent sans le moindre gardiennage ni mesures de protection pourtant subventionnées ! Cette situation conduit au surpâturage des prairies avec des conséquences dramatiques. « Les études scientifiques montrent que les activités pastorales peuvent avoir, à une échelle locale, un impact négatif sur la structure du sol et celle des communautés végétales, sur le cycle des nutriments ainsi que sur la sécurité en haute montagne (risques d’avalanche). À une échelle plus étendue, le pastoralisme peut entraîner le déclin des populations d’invertébrés (notamment la pédofaune) et des vertébrés avec lesquels le bétail entre en compétition (échelle régionale), voire contribuer à accroître les risques liés aux inondations (érosion des sols) et aux changements globaux (échelle mondiale) », expliquent les chercheurs Philippe Gaubert et Sean Heighton dans le rapport que nous publions. On est donc loin, voire à l’opposé souvent, des fameux services écosystémiques mis en avant par les acteurs et utilisateurs des espaces pastoraux…

Les loups ne sont pas les « méchants »

Pourtant, c’est sans complexe que ces mêmes acteurs et utilisateurs – les éleveurs industriels et les chasseurs, en l’occurrence – s’attaquent aux loups en les accusant de mettre à mal leurs pratiques soi-disant patrimoniales et naturelles. Pour conserver leur mainmise sur le monde vivant, ils n’hésitent pas à véhiculer des contre-vérités tant sur les bienfaits du pastoralisme moderne que sur les méfaits des loups avec lesquels ils refusent de cohabiter.

À bien y regarder, c’est plutôt la faune sauvage, dont les grands prédateurs, qui se retrouve victime du pastoralisme. Non l’inverse. Dans le rapport  de nos deux spécialistes de la conservation, on comprend qu’entre la surexploitation des ressources végétales, la raréfaction des forêts, les risques sanitaires liés à l’utilisation de vermifuges à effet retard, la transmission de maladies par les animaux domestiques, la pression sur les zones de restauration écologique, la dégradation de la qualité des cours d’eau, il faut être vaillant pour parvenir à survivre dans des espaces fortement anthropisés et agressifs…

Et quand quelques loups y parviennent, on s’acharne sur eux, on leur tire dessus, comme s’il s’agissait des pires adversaires de la nature. On croit rêver… Car, sans tambour ni trompette, ce sont en réalité eux les véritables gardiens de la biodiversité

Retrouvez notre rapport détaillé, et avec nous, dites stop à la persécution des loups en signant notre pétition.

Non à la présence d’enfants lors des corridas et des combats de coqs

Non à la présence d’enfants lors des corridas et des combats de coqs

Non à la présence d’enfants lors des corridas et des combats de coqs
13.11.2024
Non à la présence d’enfants lors des corridas et des combats de coqs
Exploitation pour le spectacle

Ce jeudi 14 novembre, la proposition de loi de la sénatrice Samantha Cazebonne visant à interdire la présence de mineurs de moins de 16 ans lors de corridas et de combats de coqs sera examinée au Sénat. Une proposition soutenue par One Voice qui a infiltré à plusieurs occasions des écoles taurines.

Alors qu’une sensibilisation au respect des animaux et à leur bien-être vient de faire son entrée dans le programme scolaire des classes de CP en cette année 2024, paradoxalement, ces mêmes enfants, en plein développement psychique, peuvent toujours assister à des scènes d’une violence inouïe lors de corridas et de combats de coqs.

 

Infiltration dans les écoles taurines

À plusieurs reprises, One Voice a enquêté au sein d’écoles taurines, véritables « centres de formation » pour apprendre aux jeunes à devenir des bourreaux et des tueurs d’animaux. Dès l’âge de 6 ans, ils peuvent se retrouver face à des vachettes, voire des veaux, incités par des adultes à les martyriser. La mise à mort par des adolescents inexpérimentés est lente et douloureuse, et équivaut à une véritable séance de torture.

Rappelons-le à nouveau : la corrida est interdite en France car elle s’apparente à des actes de cruauté et sévices graves sur animaux. Seules quelques villes du Sud bénéficient d’une autorisation par dérogation. Comment expliquer le fait que des enfants ne puissent pas assister à de tels « spectacles » illégaux dans certaines régions mais puissent le faire dans d’autres, et soient même autorisés à participer aux mises à mort ?

One Voice apporte son soutien aux sénateurs Samantha Cazebonne, Arnaud Bazin et aux cosignataires qui ont le courage de porter cette proposition.

Signez la pétition demandant l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines, et interpellez le maire de votre commune.

Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines.

Des milliers de macaques en détresse : révélations sur leurs conditions de transport vers les laboratoires

Des milliers de macaques en détresse : révélations sur leurs conditions de transport vers les laboratoires

Des milliers de macaques en détresse : révélations sur leurs conditions de transport vers les laboratoires
13.11.2024
Des milliers de macaques en détresse : révélations sur leurs conditions de transport vers les laboratoires
Expérimentation animale
Communiqué de presse

One Voice révèle les informations et photos recueillies par nos amis de Animal Rights sur les conditions dans lesquelles les singes sont acheminés par avion pour alimenter les laboratoires européens et américains. Rapports et images démontrent une réalité brutale et mortifère de ce commerce international, centré autour de l’aéroport de Bruxelles, l’une des plaques tournantes mondiales pour l’envoi d’animaux de laboratoire vers l’Europe et les États-Unis. Rien qu’en 2024, plusieurs milliers de macaques y ont déjà transité.

D’interminables heures de vol dans des conditions insoutenables

Comme nous l’avons exposé en 2023, des macaques à longue queue sont capturés dans la nature à l’île Maurice pour ensuite être utilisés dans les laboratoires du monde entier. Mais avant d’y arriver, ils endurent un trajet aux conditions éprouvantes. Ils sont enfermés dans de petites caisses en bois, expédiés par dizaines, voire centaines, par des compagnies aériennes telles que BinAir, SkyTaxi, et RAF-AVIA. Ces boîtes, dotées de simples ouvertures pour l’aération, isolent chaque primate dans un espace si exigu qu’il ne peut même pas se tenir debout normalement. Les photos parlent d’elles-mêmes : des êtres recroquevillés, terrifiés et manifestement épuisés par ces conditions extrêmes.

Lire la vidéo

Blessures, stress et morts en série

Les rapports d’inspection¹ révèlent des faits glaçants : lors d’une expédition vers le Royaume-Uni en juillet 2023, il a été noté que les macaques ont voyagé dans une soute avec une température de 10°C, bien trop froide pour eux. L’inspecteur a d’ailleurs admis que cette température ne respectait pas les normes et pourtant, le transport a été autorisé. 

Et ce n’est pas tout… Lors d’un autre voyage, l’un des macaques souffrait d’un prolapsus anal, une blessure grave et hémorragique. Pourtant, l’inspecteur a approuvé le transfert, qualifiant la blessure de « légère » et estimant que des soins ultérieurs suffiraient. Les photos montrent une réalité différente : le singe et les parois de sa cage sont couverts de sang. Voici une absurdité : la réglementation européenne interdit le transport des animaux “d’élevage” ayant un prolapsus anal, mais ne s’applique pas à ceux destinés aux laboratoires qui peuvent donc être transportés avec des blessures mortelles. Animal Rights a ainsi porté plainte pour avoir autorisé ces singes à embarquer sur ces vols. 

Et ça ne s’arrête pas là. En juillet dernier, lors d’un vol en direction de New York JFK, un macaque a été retrouvé mort dans sa caisse à l’arrivée. D’ailleurs, sur certains rapports, nos plus proches cousins, quand ils sont retrouvés morts à l’arrivée, sont tout simplement barrés de la liste du bordereau de livraison et considérés comme des « unités » déduites du total, qui ne seront donc certainement pas facturées

La France est également concernée par ce commerce, dont les macaques sont les premières victimes

Appel à l’action : mettons fin à ce commerce sordide

Nous demandons à l’aéroport de Bruxelles de stopper immédiatement le commerce de singes. Ces pratiques doivent cesser ! 

Exigez avec nous la fin de l’utilisation des macaques dans les laboratoires en signant notre pétition.

¹Les informations ont été obtenues sous forme de rapports d’inspection reçus de la part du département flamand du bien-être animal pour la période de janvier 2023 à août 2024. Ces rapports concernent des singes envoyés depuis les aéroports de Bruxelles vers le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Espagne et les États-Unis.

Quatre lionnes et une tigresse enfermées dans une remorque de cirque: Free Life et One Voice en justice

Quatre lionnes et une tigresse enfermées dans une remorque de cirque: Free Life et One Voice en justice

Quatre lionnes et une tigresse enfermées dans une remorque de cirque: Free Life et One Voice en justice
11.11.2024
Allier
Quatre lionnes et une tigresse enfermées dans une remorque de cirque: Free Life et One Voice en justice
Exploitation pour le spectacle

En janvier 2023, dans l’Allier, nous avons enquêté sur les conditions de détention des animaux exploités par le cirque Ricardo Zavatta. Les lionnes et une tigresse végétaient dans une remorque vide dont elles ne sortaient jamais, privées de tout. Des faits illégaux et source de grande souffrance pour ces félins. Avec notre partenaire Free Life, nous avons immédiatement porté plainte contre les frères Gougeon. Jeudi 14 novembre, à 9 heures, nous leur ferons face au tribunal judiciaire de Bourges.

En début d’année 2023, nous avons mené l’enquête pendant six jours sur le cirque Ricardo Zavatta lors de son passage dans l’Allier. Nous y avons découvert quatre lionnes et une tigresse blanche au corps marqué par des problèmes de peau, toutes parquées dans une remorque. Comme les tigres que nous avons sauvés des griffes de Mario Masson après près de deux ans d’investigation, elles n’ont à aucun moment eu accès à l’extérieur, forcées à tourner sans fin sur elles-mêmes pour survivre au stress intense de ce confinement. Quid du parc de “détente” dans lequel elles devraient pouvoir soulager leurs membres engourdis pendant au moins quatre heures par jour? En presque une semaine, les circassiens ne l’ont pas installé une seule fois, en violation flagrante de la réglementation. Autres manquements: les félins ne disposaient pas plus de griffoirs que d’installations pour se hisser en hauteur ou se baigner. Rien pour les sortir de leur mal-être, au point qu’ils en étaient réduits à tenter de faire leurs griffes sur les barreaux… Pour eux, nous avons déposé plainte avec notre partenaire Free Life

Un contrôle et une saisie enfin organisés…

Sans grande surprise, les dresseurs ont quitté le département après que nous avons saisi la justice. Ce n’est qu’en juin 2023, alors que les frères Gougeon s’étaient établis illégalement dans la commune de Santranges, dans le Cher, que l’Office français de la biodiversité a contrôlé le cirque. Là, les inspecteurs ont constaté tout ce que nous dénoncions depuis six mois. Non seulement les animaux ne bénéficiaient toujours d’aucun accès à l’extérieur, mais certains n’étaient même pas identifiés, laissant la porte ouverte à toutes sortes de trafics… Fait rare: les lionnes et la tigresse ont finalement été saisies par les autorités et placées dans un refuge.

… alors que d’autres animaux sont toujours au supplice

Depuis combien de temps souffraient-elles ainsi, engrillagées vivantes? L’adoption de la loi de novembre 2021 a lamentablement échoué à mettre fin au calvaire des animaux exploités par les dresseurs. La reproduction des animaux sauvages, pourtant censée être interdite depuis le 1er décembre 2023, se porte on ne peut mieux, et les pouvoirs publics ferment les yeux sur nos actions destinées à ce que Samba ou encore Jumbo soient placés dans un sanctuaire avant qu’ils ne décèdent comme Dumba ou soient envoyés dans des mouroirs à l’étranger comme Baby. Nous ne les abandonnons pas face à ces lois systématiquement bafouées sans réaction de la part des autorités!

Le 14 novembre, à 9h, nous serons au tribunal judiciaire de Bourges pour porter la voix des quatre lionnes et de la tigresse malmenées par les frères Gougeon. Nous exigeons qu’elles leur soient définitivement confisquées et qu’elles aient droit à une retraite dans un environnement respectueux de leurs besoins.

Audience au Conseil d’État le 8 novembre pour les animaux des cirques

Audience au Conseil d’État le 8 novembre pour les animaux des cirques

Audience au Conseil d’État le 8 novembre pour les animaux des cirques
07.11.2024
Paris, France
Audience au Conseil d’État le 8 novembre pour les animaux des cirques
Cirques

Itinérants ou pas, les cirques exploitant les animaux leur imposent une vie de violence et de désespoir. Pourtant, la législation française considère que passer son existence derrière des barreaux et sous la menace du fouet est tolérable dans certaines conditions, lorsque la prison est fixe. À ce titre, nous avons interpellé le Conseil d’État dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité. Demain 8 novembre à 14h, il décidera si la question doit être transmise au Conseil constitutionnel.

La loi du 30 novembre 2021 aurait pu mettre un terme définitif à l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays. Elle a préféré opérer une distinction aberrante : interdire leur présence dans les structures itinérantes à compter de 2028, présentant cela comme une avancée majeure, mais permettre aux établissements fixes de continuer de leur côté. Un distinguo capital. Et fatal à tous les fauves, éléphants, singes, etc., sous les verrous des chapiteaux.

Cirques fixes ou itinérants : souffrance égale pour les animaux

Cette même loi annonçait aussi dans son article 46 que « des solutions d’accueil pour les animaux sont proposées à leurs propriétaires. Ces solutions garantissent que les animaux seront accueillis dans des conditions assurant leur bien-être. »

Pourtant, nos dirigeants semblent absolument vouloir changer d’objectifs. Les quelque 800 animaux sauvages présents dans les cirques ne sont pas prêts d’avoir la paix. L’an dernier, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a proposé de lui-même la sédentarisation des établissements itinérants – une hérésie que nous dénoncions depuis des mois – par le biais de l’arrêté du 3 juillet 2023 « portant équivalence entre les certificats de capacité de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques au sein d’établissements itinérants et les certificats de capacité de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques au sein d’établissements fixes ». En clair, les circassiens se voient offrir une possibilité de « reconversion ». Une fois les camions-cages bien garés, confinement et dressage violent vont pouvoir continuer. Pour la retraite des animaux et leur placement dans des sanctuaires, on repassera. 

Nous avons attaqué cet arrêté immédiatement après sa publication l’an dernier. Dans le cadre de ce recours, nous alertons sur cette distinction entre établissements fixes et itinérants et avons déposé une question prioritaire de constitutionnalité. Une audience aura lieu demain 8 novembre à 14h au Conseil d’État, qui décidera si elle doit être transmise au Conseil constitutionnel pour analyse.

Avec nous, demandez l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques.

Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques.