Ils sont encore si petits, ces macaques nés après clonage. Mais ils montrent déjà des troubles du sommeil et des niveaux élevés d’anxiété.
News Archives :
Ula, le Joyau de la Mer en cage
Ula est le prénom du bébé de Morgan, destiné à ne jamais voir l’océan. Et à chaque fois, le même scénario désastreux se répète: le rejet de la petite orque par une mère trop jeune et inexpérimentée.
Stop à l’huile de palme dans les carburants!
La Commission européenne à Paris nous a reçus et portera notre message contre l’huile de palme dans les carburants au niveau européen.
Des mobilisations de Paris à Rome pour dire à l’UE : STOP à l’huile de palme dans les carburants !
One Voice et ses partenaires se sont rassemblés devant la commission européenne à Paris et les représentants ont été reçus pour dire stop à l’huile de palme dans les carburants.
Little Grey et Little White, bientôt libres!
Les deux jeunes bélugas détenues en Chine vont passer d’un aquarium à une baie en pleine nature au large de l’Islande. Une merveilleuse nouvelle!
Les Etats-Unis et l’Australie : des territoires pionniers dans la recherche sur le Lien
Les Etats-Unis et l’Australie : des territoires pionniers dans la recherche sur le Lien
Les Etats-Unis et l’Australie : des territoires pionniers dans la recherche sur le Lien
18.01.2019
Etats-Unis et Australie
Les Etats-Unis et l’Australie : des territoires pionniers dans la recherche sur le Lien
Animaux familiers
Les Etats-Unis et l’Australie, pays pionniers, cumulent aujourd’hui déjà une trentaine d’années de recherche sur le Lien.
Les Etats-Unis et l’Australie, pays pionniers, cumulent aujourd’hui déjà une trentaine d’années de recherche sur le Lien.
La National Link Coalition : une institution américaine pionnière dans la promotion du Lien
Aujourd’hui, il est de plus en plus souvent admis que la maltraitance animale est un indicateur potentiel d’un comportement agressif ou violent à l’égard des humains, et diverses initiatives font leur apparition dans le monde en faveur de mesures et de procédures qui tiennent compte de cette connaissance, en vue de prévenir l’escalade de la violence au sein des familles et de la société. La National Link Coalition, dont le siège est aux États-Unis, joue un rôle de pionnier dans la promotion du Lien sur le plan international. Cette coalition est dirigée par un comité de pilotage composé de spécialistes américains de la prévention de toutes les formes de violence domestique, et sa mission consiste à promouvoir des politiques et des pratiques pour améliorer la sécurité des personnes et des animaux. Des groupes de la National Link Coalition se sont formés dans 20 États américains. (8)
Il ne fait guère de doute que la maltraitance animale est souvent liée à d’autres formes de violence interpersonnelle. Cette découverte est maintenant solidement établie dans la littérature sur la violence domestique et la criminologie, que les coupables soient des étudiants, des délinquants, des criminels, des partenaires de femmes battues, ou des enfants (9).
La majeure partie des études antérieures reposaient sur des échantillons de commodité * et sur des données transversales. Or, dans une étude réalisée en 1999, Arluke et ses collègues ont comparé les antécédents judiciaires de 153 individus reconnus coupables de maltraitance animale avec ceux d’un groupe témoin de 153 individus n’ayant pas maltraité d’animaux, avec une correspondance sur la base des facteurs suivants : sexe, âge, statut socioéconomique et rue ou quartier (10). Les auteurs de maltraitance animale étaient au moins trois fois plus susceptibles d’avoir des antécédents judiciaires et au moins cinq fois plus susceptibles d’avoir commis un crime ou un délit violent.
Dans la première étude américaine portant sur la cruauté envers les animaux, basée sur un échantillon représentatif de la population nationale adulte, les chercheurs (11) ont analysé les données de l’enquête épidémiologique nationale 2001-2002 sur les problèmes liés à l’alcool (NESARC). Cette enquête portait sur 43 093 résidents âgés de 18 ans et plus, à l’exclusion des résidents d’institutions spécialisées, et une comparaison a été faite entre les individus qui déclaraient avoir maltraité des animaux et ceux qui n’en avaient jamais maltraités, concernant 31 comportements antisociaux différents. Les individus ayant reconnu avoir maltraité des animaux étaient significativement plus susceptibles que les autres d’avoir manifesté tous ces comportements antisociaux. Les Liens les plus forts entre comportement antisocial et cruauté envers les animaux ont été observés chez les individus coupables de vols ou d’agressions, d’incendie criminel, de harcèlement ou de menaces.
Cette étude indique aussi un Lien significatif entre la cruauté envers les animaux et un certain nombre de troubles psychiatriques comme les troubles liés à la consommation d’alcool, le jeu pathologique, les troubles du comportement, les troubles de personnalité antisociale et plusieurs autres troubles de la personnalité (trouble obsessionnel compulsif, trouble paranoïde et trouble de la personnalité histrionique*). Ces Liens ont été observés même après avoir tenu compte d’un certain nombre de variables socio-démographiques pertinentes :
- l’âge,
- le sexe,
- les origines ethniques,
- le niveau d’éducation,
- les revenus,
- la situation de famille,
- la région et le lieu de résidence, en zone urbaine ou rurale.
Dans une étude réalisée en 2009 et portant sur 860 étudiants de premier cycle, DeGue et DeLillo ont constaté que 60 % des étudiants ayant été témoins ou acteurs d’actes de cruauté sur des animaux au cours de leur enfance ont aussi été victimes de maltraitance ou témoins de violences conjugales chez leurs parents (12). Ceux qui ont été directement maltraités ou négligés présentent la plus forte probabilité de maltraiter des animaux. Ceux qui ont été témoins d’actes de maltraitance animale sont huit fois plus susceptibles d’avoir maltraité des animaux, et 30 % de ceux qui ont été exposés à des violences domestiques ont aussi vécu l’expérience de la maltraitance animale. Cependant, seulement 30 % environ de ceux qui ont connu la violence familiale ont aussi connu la maltraitance animale.
«La maltraitance animale pourrait donc être un indicateur de la violence familiale plus fiable que l’inverse.»
Dans tous les cas, la maltraitance animale est un indicateur fort des multiples formes de violence contre des membres de la famille.
L’apport australien dans la recherche sur le Lien
Les recherches réalisées en Australie ont confirmé pour l’essentiel les résultats observés dans d’autres pays, de façon prédominante aux États-Unis et au Royaume-Uni. Plusieurs ouvrages et articles ont été consacrés à ces travaux (12 à 20). Les recherches sur le Lien en Australie ont été menées par une petite équipe de chercheurs. Il s’agit notamment de Gullone, qui a démontré un Lien entre d’une part la cruauté envers les animaux et d’autre part le harcèlement et les brimades chez les adolescents, la violence familiale et le fait d’avoir assisté à des actes de cruauté sur des animaux commis par des personnes d’une importance significative pour le témoin (12 à 16). Le Docteur Tania Signal, entre autres (19), a mené un nombre non négligeable d’études en Australie et a contribué de façon significative à la recherche australienne (13). Des groupes et des ressources (20) pour étudier le Lien de façon concrète ont été développés un peu partout dans le pays. Un projet relativement nouveau appelé le projet de Lucy a été lancé (19).
*Echantillon de commodité : les sujets de l’étude sont choisis pour des raisons pratiques, et parce que le chercheur n’a pas jugé utile de choisir des sujets représentatifs de la population globale.
*Personnalité histrionique : Trouble de la personnalité caractérisé par une tendance marquée à la dramatisation, au théâtralisme. S’y associe fréquemment une grande facilité à être influencé par autrui ou par les circonstances.
Sources
8 http://nationallinkcoalition.o…
9 Flynn, Clifton P., Understanding Animal Abuse: A Sociological Analysis, Lantern Books, 2012.
10 Arluke, A., Levin, J., Luke, C. et Ascione, F. (1999), « The Relationship of Animal Abuse to Violence and Other Forms of Antisocial Behavior ». Journal of Interpersonal Violence, 14: 963-75.
11 Vaughn, Michael G., Qiang Fu, Matt DeLisi, Kevin M. Beaver, Brian E. Perron, Katie Terrell et Matthew O. Howard (2009), « Correlates of Cruelty to Animals in the United States: Results from the National Epidemiological Survey on Alcohol and Related Conditions ». Journal of Psychiatric Research 43: 1213-18.
12 DeGue, Sarah et David DeLillo (2009), « Is Animal Cruelty a ‘Red Flag’ for Family Violence? Investigating Co-occurrence Violence toward Children, Partners and Pets ». Journal of Interpersonal Violence 24: 1036-56.
13 Clifton Flynn, professeur de sociologie et rectrice à l’université de Caroline du Sud, Spartanburg, SC, États-Unis.
12 Gullone, E. (2012), Animal cruelty, Antisocial Behaviour and Aggression: More than a link. Palgrave Macmillan Ltd., Hampshire.
13 Gullone, E. et Clarke, J. (2008), « Human-Animal Interactions: The Australian Perspective ». In F. Ascione (et col.), The International Handbook of Theory and Research on Animal Abuse and Cruelty (pp. 305-335). West Lafayette, Indiana: Purdue University Press.
14 Gullone, E. (2012), « Animal cruelty and family violence ». In Reyes, C.L. et Brewster, M.P. (et col.). Animal cruelty and the Criminal Justice System (pp. 237-262), Durham, N.C., Carolina Academic Press.
15 Gullone, E. et Robertson, N. (2008), « The relationship between bullying and animal abuse in adolescents: The importance of witnessing animal abuse ». Journal of Applied Developmental Psychology, 29, 371-379.
16 Thompson, K. et Gullone, E. (2008), « Prosocial and antisocial behaviours in adolescents: An investigation into associations with attachment and empathy ». Anthrozoos, 21, 123-137.
17 Volant, A., Johnson, J., Gullone, E. et Coleman, G. (2008), « The relationship between family violence and animal abuse ». Journal of Interpersonal Violence, 23, 1277-1295.
18 https://scholar.google.com.au/citations?user=XE991wYAAAAJ&hl=en
19 https://pursuit.unimelb.edu.au/articles/making-the-link-between-family-violence-and-animal-abuse
20 http://www.mysavinggrace.org.au/resources.html
Une réforme superficielle pour mieux maintenir la chasse à courre?
Le gouvernement veut modifier à la marge les conditions de pratique de la chasse à courre. Participons en nombre à la consultation publique pour réclamer son abolition totale!
Prenez part à la suppression des pièges noyants!
Participez à la consultation publique en cours d’un projet d’arrêté ministériel pour la suppression des pièges noyants. Il doit être validé!
Le Lien : un sujet au coeur des préoccupations de One Voice
Le Lien : un sujet au coeur des préoccupations de One Voice
Le Lien : un sujet au coeur des préoccupations de One Voice
11.01.2019
France
Le Lien : un sujet au coeur des préoccupations de One Voice
Animaux familiers
Quelques initiatives essentielles prises dans des pays dans lesquels d’importantes organisations ont constaté des preuves de Liens réciproques entre la cruauté envers les animaux et la violence contre les personnes, et agissent pour prévenir une escalade de la violence dans les foyers et dans la société.
Découvrez, au fil des semaines, quelques initiatives essentielles prises dans des pays dans lesquels d’importantes organisations ont constaté des preuves de Liens réciproques entre la cruauté envers les animaux et la violence contre les personnes, et agissent pour prévenir une escalade de la violence dans les foyers et dans la société. Des recommandations de mesures clés à l’attention des décideurs politiques et des prestataires de services aux personnes et aux animaux sont aussi formulées, pour contribuer à un débat sur la façon dont des mécanismes sociaux et juridiques peuvent être développés en France, afin d’assurer le bien-être des humains et des animaux.
Depuis quarante ans, on assiste à un intérêt croissant pour ce que l’on appelle aujourd’hui « le Lien », c’est-à-dire
«La constatation selon laquelle les actes de violence interpersonnelle sont précédés ou accompagnés d’actes de cruauté envers des animaux, et ce de manière prévisible (1)»
Au cours des deux décennies, de plus en plus d’études empiriques ont été publiées sur la maltraitance animale et ses Liens avec la violence sur des êtres humains, et ce domaine de recherche est maintenant reconnu comme une discipline à part entière, notamment par les sociologues, les criminologues, les travailleurs sociaux, les psychologues et les juristes (2). Dans ce domaine, la maltraitance animale est communément définie comme :
«Un comportement socialement inacceptable qui cause intentionnellement une douleur, une souffrance, un stress évitable ou la mort d’un animal.»
Aujourd’hui, il est de plus en plus souvent admis que la maltraitance animale est un indicateur potentiel d’un comportement agressif ou violent à l’égard des humains, et diverses initiatives font leur apparition dans le monde en faveur de mesures et de procédures qui tiennent compte de cette connaissance, en vue de prévenir l’escalade de la violence au sein des familles et de la société.
La National Link Coalition, dont le siège est aux États-Unis, joue un rôle de pionnier dans la promotion du Lien. Cette coalition est dirigée par un comité de pilotage composé de spécialistes américains de la prévention de toutes les formes de violence domestique, dont la mission consiste à promouvoir des politiques et des pratiques pour améliorer la sécurité des personnes et des animaux.
En 2008, One Voice a fait figure de chef de file pour amener la société à reconnaître les Liens entre maltraitance animale et violence envers les personnes, en parrainant une conférence inaugurale à l’université d’Oxford, intitulée « Le Lien entre maltraitance animale et violence envers les humains ». Cette conférence a été un coup d’envoi pour l’Oxford Center for Animal Ethics (OCAE), (3) dont le président et cofondateur, Andrew Linzey, est aussi vice-président de One Voice. Elle a réuni des leaders dans ce domaine pour analyser le Lien et ses implications profondes dans la politique sociale et juridique partout dans le monde et pour mettre sur pied un programme de recherche essentielle.
Les articles présentés à cette conférence par des universitaires et des spécialistes de la prévention des délits et des crimes, de la mise en application des lois, de l’action sociale, du bien-être animal, de la protection de l’enfance, de l’éducation et de la compassion, des services vétérinaires, des soins aux conjoints et aux personnes âgées ont constitué la matière d’un ouvrage publié, The Link Between Animal Abuse and Human Violence (4). Ce livre a été traduit par One Voice (sous le titre Le Lien : violences sur les animaux et les humains) afin de sensibiliser le public français sur ces questions (5).
Le problème du Lien est particulièrement important pour One Voice, qui fonde son action sur une éthique de non-violence et travaille à promouvoir la protection des animaux en tant que valeur sociétale, à partir de la conviction que toute vie doit être respectée. En 2008, dans le cadre de sa mission consistant à préparer un avenir meilleur et non-violent pour les humains et les animaux, One Voice a aussi lancé l’initiative « J’écoute ma conscience » (6).
53 %
des ménages français ont un animal domestique
28 %
des ménages français ont un chat
25 %
des ménages français ont un chien
La question du Lien est très pertinente en France, où 53 % des ménages ont au moins un animal domestique. Environ 25 % des ménages ont un chien et 28 % des ménages ont un chat. La France est même le pays dans lequel la population d’animaux domestiques est la plus élevée d’Europe avec 7,5 millions de chiens, 11,5 millions de chats, 7 millions d’oiseaux, 2 millions de rongeurs et 27 millions de poissons (7).
Sources
1 Phil Arkow, dans sa préface de l’ouvrage d’Eleonora Gullone Animal Cruelty, Antisocial Behaviour, and Aggression: More than a Link, The Palgrave MacMillan Animal Ethic Series, 2012.
2 Flynn, Clifton P., Understanding Animal Abuse: A Sociological Analysis, Lantern Books, 2012.
3 http://www.oxfordanimalethics….
4 The Link Between Animal Abuse and Human Violence, Sussex Academic Press (1er déc. 2009).
5 Andrew Linzey, Le Lien : Violences sur les animaux et les humains, One Voice, 2012.
6 http://jecoutemaconscience.one…
7 Ibid.
La faune sauvage toujours plus marchandisée, One Voice co-requérante contre l’arrêté ministériel
La faune sauvage toujours plus marchandisée, One Voice co-requérante contre l’arrêté ministériel
La faune sauvage toujours plus marchandisée, One Voice co-requérante contre l’arrêté ministériel
10.01.2019
France
La faune sauvage toujours plus marchandisée, One Voice co-requérante contre l’arrêté ministériel
Animaux sauvages
One Voice et ses partenaires ont déposé un recours au Conseil d’État pour suspendre l’arrêté ministériel du 8 octobre 2018 dit “faune sauvage captive”, qui modifie la loi Biodiversité, en allégeant et facilitant les formalités assurant auparavant des contrôles pour garantir une protection et un minimum de bien-être aux animaux sauvages gardés captifs. Cet arrêté très technique et donc difficile d’accès est passé totalement inaperçu alors qu’il aura inexorablement de graves conséquences.
Entre la démission de Nicolas Hulot au poste de ministre, les onze arrêtés “oiseaux”, ou les blessures et homicides dus à la chasse, cet arrêté est passé totalement inaperçu. Mais ce qu’il instaure est d’autant plus grave que la population veut une protection renforcée pour les animaux, y compris sauvages, et là, on assiste à une régression en règle. Une question écrite à l’Assemblée Nationale envoyée mi-décembre sera d’ailleurs aussi soumise à l’oral au ministre de la transition écologique et solidaire le 15 janvier 2019, à ce propos. François de Rugy devra y répondre, et nous ne nous contenterons pas de langue de bois ni de discours creux.
Vraisemblablement sans réflexion préalable des services du ministère sur leur protection, de nombreuses espèces voient leur régime de détention radicalement simplifié, y compris celui d’espèces d’animaux vulnérables, menacés et en danger critique d’extinction. En parallèle, le trafic d’animaux exotiques ne cesse de prendre de l’ampleur, c’est le troisième mondial après celui de la drogue et des armes… Pourquoi l’exécutif prend-il autant de décisions allant à l’encontre des animaux, pourtant dramatiquement sur le déclin ?
Les animaux concernés étant de plus en plus rares dans la nature, leur valeur marchande en est décuplée, pour le profit des collectionneurs et marchands dont le commerce est à présent facilité. C’est la légalisation d’un trafic parmi les plus lucratifs au monde, qui favorise les collectionneurs, et autres industriels de la captivité, le tout au détriment du bien-être et de la protection des animaux concernés qui sont alors achetés comme animaux “de compagnie” bien plus facilement, tels les lionceaux, exhibés notamment sur les réseaux sociaux par des célébrités.
Aucune formalité ne contraint les détenteurs d’animaux juvéniles, quelle que soit leur espèce !
S’il n’est pas contré, cet arrêté pourra donner de nouveaux débouchés aux lionceaux nés dans des cirques, une forme supplémentaire d’exploitation. C’est la porte ouverte à toutes les dérives en termes de protection de ces animaux si fragiles… et dangereux pour les humains, car sauvages.
Pour certains oiseaux, dont l’espèce est classée en grave danger d’extinction et dont les populations sont estimées à moins de 50 individus libres sur la planète, des humains peuvent en posséder jusqu’à 10 à la fois ! Aucun encadrement des naissances n’est imposé non plus… Quelle traçabilité et quels contrôles pourront dorénavant être faits ?
Le texte va donc même jusqu’à rendre caduques les derniers remparts de protection de ces espèces. Plus de certificat de capacité à obtenir, une simple télé-déclaration sur internet suffit.
Tenez-vous bien, les rorquals et même les baleines sont concernés, c’est dire à quel point c’est une aberration ! N’importe qui peut donc en posséder. On nage en plein délire.
Il s’agit d’une grande braderie de la faune sauvage, nous y sommes totalement opposés !
Au lieu de durcir sa politique de protection pour lutter contre ce fléau du trafic du patrimoine sauvage, et d’interdire leur reproduction en captivité, l’État crée toutes les conditions pour la pérennisation de la misère et de l’exploitation des animaux sauvage dans ces circuits commerciaux !
On nous présente cet arrêté “faune sauvage captive” comme une simplification et donc un progrès. Mais il permet toutes les dérives et tous les excès : il ne tient pas compte du principe de non-régression ni des connaissances scientifiques concernant les animaux sauvages, et est non-conforme aux principes environnementaux actuels.
Nous contestons la légalité de cet arrêté “fixant les règles générales de détention d’animaux d’espèces non domestiques”, et estimons qu’il met en danger la biodiversité locale et étrangère. ONE VOICE l’attaque donc au Conseil d’État aux côtés du BIOME, du CENTRE ATHENAS, et de SEA SHEPHERD FRANCE. L’audience aura lieu le 17 janvier 2019 à 15h.