

One Voice assignée au Tribunal par le cirque qui veut lui ôter le droit à défendre l’éléphant Maya
Le cirque qui détient et exploite l’éléphante Maya assigne en référé d’urgence One Voice, arguant un préjudice de réputation et de fréquentation. Le 13 février 2018 à 13h30 aura donc lieu l’audience au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg. Par cette procédure, le cirque espère empêcher One Voice de continuer à défendre publiquement Maya. Pourtant, chercher à démontrer son mal-être, par ailleurs criant, fait partie des missions de l’association, qui n’y renoncera pas.
Le cirque veut interdire à One Voice de parler et d’agir pour Maya. Son souhait: réduire au silence ses défenseurs. Pour le cirque, Maya est « en parfaite santé. »
Cette famille exige donc que soit retirée la pétition #JusticePourMaya signée par plus de 115000 personnes, ainsi que tous les articles, tweets et publications Facebook des sites et pages de One Voice. Ainsi toute utilisation de photographies de Maya – prises par l’association -, de tract ou de panneaux parlant d’elle ne serait plus permise.
Ils demandent même au tribunal d’interdire à One Voice d’organiser manifestations ou rassemblements pour elle.
Les exigences de l’entreprise privée sont quasiment sans limite puisqu’elles vont jusqu’à imposer à l’association de défense des animaux de faire acte de contrition en lui présentant des excuses publiques.
Sous prétexte d’un prétendu manque à gagner, et d’un préjudice d’image, le cirque veut continuer à exploiter cette éléphante capturée en Asie, captive depuis plus de 40 ans, et manifestement en souffrance. Ses balancements incessants devraient avoir alerté ses « soigneurs », sa posture, déformée, ne correspond pas à celle d’un éléphant en bonne santé, son corps décharné n’est pas un signe de vieillesse.
Muriel Arnal, présidente-fondatrice de One Voice est choquée de telles demandes :