Les dernières heures de la vénerie sous terre? Cinq nouvelles victoires!
Notre engagement sans faille contre le déterrage au printemps et en été porte ses fruits! Dans l’Allier et le Puy-de-Dôme, nous avions attaqué, avec FNE Aura, FNE 03, FNE 63 et LPO Aura, les arrêtés de la saison 2022-2023. Dans l’Indre, la Creuse et la Haute-Vienne, c’est avec AVES que nous avions contesté les autorisations pour la saison 2023-2024. Partout, les tribunaux administratifs nous ont donné raison. Préfets: respectez la loi, n’autorisez pas la vénerie sous terre cette année!
Les décisions obtenues dans ces cinq départements viennent confirmer les suspensions obtenues il y a plusieurs mois, qui avaient permis d’épargner des milliers de blaireaux. Désormais, le doute n’est plus permis: la vénerie sous terre est non seulement une pratique archaïque, mais elle est également illégale au printemps et en été, car elle met en danger les petits.
L’enfer du déterrage: des milliers d’animaux massacrés en toute illégalité?
Qu’il s’agisse des renards ou des blaireaux, les victimes de la vénerie sous terre vivent des moments de terreur absolue quand les déterreurs décident de s’en prendre à leurs terriers et leurs familles. Quand les procédures ne sont pas bâclées par les préfets, pressés de satisfaire aux demandes des chasseurs, et donc annulées en un claquement de doigts, les tribunaux confirment dorénavant systématiquement ce que nous clamons depuis des années: cette chasse conduit à tuer en toute illégalité des blaireautins. Récemment, à La Réunion, la justice a d’ailleurs repris cet argument en faveur des tangues, eux aussi chassés à même leurs terriers…
Stop à l’acharnement: pas de dérogations cette année!
Malgré la clarté des décisions obtenues – 30 suspensions en urgence et déjà 8 annulations définitives -, l’État s’acharne contre ces animaux qui n’aspirent qu’à vivre tranquillement, bien loin du portrait dressé par les veneurs qui les accusent de tous les maux (sans jamais apporter aucune preuve bien évidemment). Les quelques exceptions (en Savoie et en Meurthe-et-Moselle, grâce à nos actions, la période complémentaire n’a même pas été ouverte) ne cachent pas l’influence immense des chasseurs sur les autorités censées représenter l’intérêt général.
Il est grand temps de dire stop! Nous continuerons cette année encore le combat, partout où des blaireaux seront en danger. Mais nous avons besoin de vous pour faire pression sur les autorités! Soutenez notre pétition pour faire interdire le déterrage parmi l’une des mesures phares de notre réforme radicale de la chasse, et classer les blaireaux comme espèce protégée! Adressez le message suivant à la préfecture de votre département:
« Monsieur le Préfet / Madame la Préfète,
Depuis plusieurs mois, les tribunaux annulent massivement les arrêtés autorisant la période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux (récemment, 8 annulations par les tribunaux administratifs de Caen, Limoges ou encore Clermont-Ferrand). Pouvez-vous vous engager à respecter la loi et à ne pas autoriser le déterrage de ces animaux au printemps et en été, alors que des petits sont présents dans les terriers? Pour tous ces animaux promis à d’atroces souffrances, respectez la loi! »