Le lapin, exploité des poils jusqu'aux yeux
L'exploitation des lapins est sans limite, on ne leur accorde aucun répit... One Voice se bat pour eux, face aux chasseurs, aux laboratoires, aux fourreurs et aux éleveurs pour l'angora.
L’exploitation des lapins est sans limite, on ne leur accorde aucun répit… One Voice se bat pour eux, face aux chasseurs, aux laboratoires, aux fourreurs et aux éleveurs pour l’angora.
La vraie vie des lapins, c’est de creuser des terriers dans le flanc des vallons, de grignoter du trèfle en fleur et de faire de grands bonds à travers les prairies. Leur vraie vie, c’est de se battre ou de coopérer avec d’autres lapins, au sein de vastes garennes, de les avertir du danger en frappant le sol du pied ou d’allaiter, le soir venu, une nichée de petits. Des plaisirs simples de l’existence, dont les humains les privent.
Cet animal duveteux, charmant avec ses longues oreilles et sa queue en pompon, peuple nos histoires d’enfants et nos mythologies. Certains le voient même dessiné sur la lune. Tout le monde aime bien les lapins. Et pourtant…
Nous le chassons
Le lapin est « extrêmement rusé », disent les chasseurs. Equipé d’un champ de vision à 360° et toujours en alerte, il s’esquive dès qu’il perçoit la moindre anomalie dans son environnement. Il exploite le plus petit buisson, le plus improbable dénivelé de terrain, pour s’effacer, comme par magie, à la vue de ses poursuivants. Parfois, il surgit brusquement entre les bottes du chasseur, avant de filer sous le couvert des bois. Le lapin a développé de prodigieuses capacités physiques et cognitives pour échapper à la mort .
Le plaisir de tuer est donc augmenté, chez les chasseurs, par la vivacité de cette proie qu’ils traquent avec leur chien. Mais pas seulement : il y a aussi la chasse aux chiens courants, où « l’ardeur des chiens qui mènent à grands cris un animal insaisissable et les ruses déployées par le lapin offrent un plaisir incomparable » (sic). Et puis, il y a la chasse au collet, la battue, la chasse à courre — avec des bassets — et la chasse au furet, jusqu’au fond des terriers. Tant et si bien que l’espèce est en train de disparaître en certains lieux d’Europe, privant de nourriture ses prédateurs naturels, comme le lynx, et déséquilibrant ainsi tout l’équilibre écologique d’une région.
One Voice milite pour la protection des animaux sauvages en France et pour l’abolition de la liste noire des « nuisibles », sur laquelle figure parfois le lapin.
Nous le torturons en laboratoire
Chaque année, près de 1,5 million de lapins meurent dans les laboratoires, au terme de souffrances atroces. Comme le lapin ne sécrète pas de larmes, ce qui rend impossible l’expulsion du produit irritant, il est fréquemment utilisé pour le douloureux test de Draize. La tête maintenue dans un carcan, ses yeux sont gardés ouverts par des pinces métalliques. Un produit chimique est ensuite déposé dans son œil, afin d’observer l’irritation de la cornée et les autres dégâts physiologiques que la substance peut causer. La toxicité des herbicides, des produits ménagers ou de beauté, est ainsi mesurée… pendant des semaines ! Le lapin est également exploité pour sa sensibilité aux agents tératogènes, qui lui fait engendrer des monstres.
Au cours de l’une de ses enquêtes dans un laboratoire, One Voice a pu filmer des lapins maintenus dans des boîtes de contention. Un produit leur était injecté dans les oreilles et la fièvre, ainsi déclenchée, était mesurée. Ils subissaient plusieurs tests à la suite. Leurs veines étaient en si mauvais état qu’ils hurlaient de douleur lorsqu’on prélevait leur sang. Avec ses labels, ses enquêtes et sa participation au développement et à la promotion des méthodes alternatives, ainsi qu’à l’évolution du cadre législatif,
One Voice se bat pour la fin de l’expérimentation animale.
Nous le mangeons
Les lapins ont longtemps été élevés dans des clapiers. À l’occasion, ils pouvaient se promener dans un coin de basse-cour, ou tondre la pelouse dans des caisses mobiles, avant d’avoir la nuque brisée dans la cour de la ferme.
Aujourd’hui, la norme est l’élevage en batterie. Des milliers de lapins sont enfermés dans des cages au plancher grillagé de la dimension d’une feuille de papier A4. Le plafond en est très bas et empêche les lapins de bondir, ce qui induit chez eux un profond mal-être et des stéréotypies. Les femelles sont inséminées artificiellement à un rythme soutenu. Rapidement séparées de leurs petits, elles mettent de nouveau bas quelques jours après. Lorsqu’ils atteignent l’âge de dix semaines, les lapins sont entassés dans des camions, en direction de l’abattoir. Les malheureux y seront accrochés par la patte arrière sur une chaîne d’abattage, plus ou moins étourdis à l’électricité, égorgés, écorchés, saignés puis dépecés.
One Voice agit pour une évolution de nos modes de vie vers une alimentation sans cruauté.
Nous l’écorchons
Le commerce de la peau de lapin ne s’est jamais si bien porté. La mode est aux
parements en fourrure et celle du lapin n’est pas chère. En France, quelques 70 millions de lapins sont tués chaque année et leur peau vendue. Il ne s’agit pas seulement d’un sous-produit de l’industrie de la viande, mais de lapins créés et élevés pour leur douce fourrure.
One Voice combat l’exploitation des animaux pour leur fourrure en France et dans le monde.
Nous lui arrachons ses poils
Le lapin angora n’est élevé que pour la production de son poil, une fibre textile très recherchée.
Le poil angora peut se comparer au cachemire, au mohair ou à l’alpaga. Dès l’âge de deux mois, le lapin angora est isolé dans une cage individuelle, car la cohabitation avec un autre lapin provoquerait un feutrage de sa toison. À intervalles réguliers, il est épilé. Attaché à une table, on lui arrache brutalement les poils à pleines poignées, jusqu’à le laisser presque nu dans sa cage, tremblant de froid et de peur. L’enquête, réalisée par One Voice dans plusieurs de ces élevages en France, a mis en évidence la douleur des lapins qui crient quand on les épile. Souvent, un peu de peau part aussi avec les poils…
One Voice milite pour l’interdiction de l’élevage des lapins angoras et du commerce de leur laine.
Soutenez nos campagnes pour les lapins, contre la cruauté et les persécutions dont ils sont victimes dans la nature, les laboratoires, et les élevages pour leur chair, leur fourrure ou leurs poils.