Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte
Depuis le début du mois d’avril 2024, les disparitions et tentatives d’empoisonnement sur des chats se multiplient dans la commune meusienne de Ligny-en-Barrois. Deux protégés de l’association Chat Protect en sont décédés et un autre, qui avait trouvé refuge dans notre Chatipi, a disparu depuis plusieurs jours. Nous dénonçons une fois de plus la violence quotidienne à laquelle sont confrontés nos compagnons dans les rues. Et portons plainte pour les victimes de ces actes.
Le 9 avril dernier, quatre chats suivis par l’association Chat Protect ont été retrouvés en grande souffrance. Si Tobias, Vinouk et Tatoo ont fini par sortir sains et saufs de la clinique où ils étaient arrivés en hypothermie sévère avec des troubles neurologiques, Vedette n’a pas survécu. Ces événements sordides, survenus le même jour, dans la même ville, ne pouvaient pas être le fruit du hasard. Le vétérinaire ayant confirmé que les animaux avaient été empoisonnés au métaldéhyde, notre partenaire n’a pas hésité à porter plainte. Deux semaines plus tard, il retrouvait Satin, pourtant habitué des environs, noyé dans un ruisseau…
Comme si ces deux décès ne suffisaient pas, l’association, avec laquelle nous avons mis en place un dispositif Chatipi au sein de la commune en 2020, nous a informés début juin qu’un des pensionnaires de notre chalet n’avait pas été aperçu depuis six jours. Moustache, qui avait déjà eu le malheur de connaître la dure vie des rues, sera-t-il la prochaine victime ? Les bénévoles, qui le nourrissaient depuis des années, le recherchent activement. Nous espérons de tout cœur qu’il va bien et que celui qui s’en est pris à Vedette et Satin répondra de ses actes. Pour eux, nous avons nous aussi porté plainte.
La stérilisation, seule solution au fléau de l’errance
Partout en France, les petits félins sans foyer sont exposés à tous les malheurs, luttant à tout instant contre les intempéries, la faim, les maladies et la malveillance des humains. Et chaque année, ils donnent naissance à de nouveaux chatons qui connaîtront le même sort dans un cycle de misère sans fin.
Grâce à notre programme Chatipi, nous travaillons avec près de 60 communes et autant d’associations locales pour venir en aide aux chats de leur territoire et sensibiliser la population aux affres de l’errance. Mais assurer la stérilisation et la mise à l’abri de ces individus ne suffit pas quand des millions d’autres continuent à souffrir dans l’indifférence générale. Face à l’inaction de l’État et pour que cessent les abandons et les abattages massifs en fourrière, conséquences de la marchandisation des animaux, nous continuons à demander la stérilisation obligatoire.
Rejoignez notre combat en signant notre pétition pour un plan national d’urgence.