Une plainte déposée à Nice pour la jument violemment battue à Levens

Sur les vidéos, largement relayées sur les réseaux sociaux le week-end dernier, on voit un homme et une femme violemment battre une jument terrorisée à coups de pied et de bâton, pour tenter de la faire monter dans un camion. Les images sont insoutenables, et les coups si brutaux qu’on entend même le claquement du bois sur le visage et l’encolure de la jument complètement apeurée. Selon les témoins de la scène, une pelle se serait même brisée sur la tête de l’animal face à un tel acharnement.

Des mauvais traitements commis par un professionnel qui n’en serait pas à son galop d’essai…

Quelle ne fut pas notre stupéfaction d’apprendre que les auteurs des faits ne seraient autres qu’un directeur de centre équestre et la propriétaire de l’animal ! Depuis l’annonce de notre dépôt de plainte pour actes de cruauté, sévices graves et mauvais traitements par un professionnel (une circonstance aggravante), nous avons reçu plusieurs signalements d’anciens cavaliers, témoins de maltraitances envers les chevaux dans cet établissement.

En effet, ces agissements intolérables ne dateraient pas d’hier : il y a des années de cela, et pendant de longues minutes, une ponette aurait été frappée avec un ballon de horse-ball en pleine tête, à tel point que les lanières de celui-ci lui auraient ouvert le chanfrein, allant jusqu’à provoquer des saignements.

Frapper un animal n’est jamais acceptable

Le maire de Levens lui-même, qui explique être intervenu et avoir réussi à charger la jument calmement et sans recours à la force dans un autre camion quelques minutes après les faits, témoignait auprès de Nice-Matin : « Ce n’est pas la première fois que l’on a des problèmes avec lui. C’est un fou, c’est un scandale... On sera derrière les associations, on soutiendra les plaintes qui seront déposées. »

Pour cette jument, nous avons déposé plainte pour actes de cruauté, sévices graves et mauvais traitements commis par un professionnel (un facteur aggravant) sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité. Afin que justice soit rendue dans cette sordide affaire, nous sommes à l’écoute de tout témoignage de personnes présentes à la fête du cheval de Levens le samedi 29 juillet au moment des faits.

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On ne peut pas qualifier ce barbare de "professionnel" car chaque cavalier sait que l'on ne peut contraindre un cheval à monter dans un camion par la brutalité ! Propriétaire complice de cette cruauté, c'est un comble. A croire que la maltraitance est devenue "une culture" au sein de ce centre équestre. Je souhaite vivement qu'une enquête soit diligentée dans ce "centre équestre" pour connaître dans quel état physique et d'anxiété doivent être les malheureux chevaux et poneys vivant sous les coups de ce tortionnaire. Application des peines strictes prévues par la Loi avec interdiction à vie de détenir un animal. interdiction à vie d'exercer ce métier ! La FFE ferait bien de faire le ménage au sein de ses installations et d'éliminer les brebis galeuses... Il existe trop de violences cachées dans les boxes de certains établissements équestres ! Rien ne justifie les coups, les privations de nourriture, les contraintes diverses et variées infligées aux chevaux dit "retors" !!!

Bien sûr j'ai signé la pétition, dans l'espoir que ces brutes, qui auraient l'habitude de ces pratiques barbares, soient confrontées à la justice et qu'ils n'aient plus le droit d'avoir des animaux ! C'est une honte !!

J'ai signé la pétition de "mes opinions.com" relative à cette affaire.

Nous demandons à ce que le "professionnel" impliqué dans ces brutalités soit condamné par la Justice, de même que la propriétaire du cheval qui donnait des coups de pied à son animal.
Nous demandons une peine de prison ferme, une sanction financière ferme, une interdiction définitive au professionnel et à la propriétaire du cheval de détenir quelque animal que ce soit et une interdiction également définitive "au professionnel" d'approcher quelque animal que ce soit dans le cadre d'une activité.

CES SANCTIONS DOIVENT ETRE A VIE ET NATURELLEMENT IL N'Y AURA AUCUN SURSIS POUR L'UN OU L'AUTRE DE CES MALTRAITANTS.

NOUS N'EN POUVONS PLUS DE LA MALTRAITANCE ET BARBARIE, IL FAUT QUE CELA CHANGE.