Dans l’empire du Milieu, la construction de bassins et parcs de reproduction se multiplient à vue d’œil et dans des proportions monumentales. Les industriels à la tête de ces entreprises sont prêts à tout, n’hésitant pas à se fournir «à la source» pour remplir les bassins, comme en Russie…
L’industrie de la captivité : prête à tout
Mais les pays occidentaux sont en pleine mue face à la captivité des animaux sauvages. Ainsi, Vladimir Poutine, après avoir consulté des spécialistes des orques accompagnés d’ONG dont One Voice, a courageusement ordonné l’interdiction de la vente des orques et bélougas capturés dans les eaux russes. Tous ont été relâchés. Une perte sèche pour les milliardaires russes à la tête de ce business, chaque orque vivante se vendant un million de dollars, et un manque d’animaux à exploiter pour cette industrie de la captivité en plein essor en Chine. Les campagnes d’information et la désaffection du public pour ces « spectacles » poussent aujourd’hui Marineland à se débarrasser de ses orques tout en en tirant encore profit.
Le groupe Parques Reunidos qui possède, entre autres, Marineland, fait partie de ces structures qui se développent dans cette partie du monde. Nous venons d’apprendre qu’il devrait opérer un transfert des orques de France, en janvier prochain.
L’enfer est un bassin de delphinarium en Chine
Ce qui les attend en Chine, c’est la reproduction incessante, la séparation de Wikie et de ses fils Moana et Keijo, qui n’a que 6 ans. Rappelons qu’en liberté, les orques vivent ensemble en groupes familiaux toute leur vie… À cela, on peut ajouter l'exposition à des maladies conséquentes à la baisse du système immunitaire due à la captivité, la folie entraînant des comportements d’automutilation, et la mort par épuisement. En Chine, nombreux sont les cétacés captifs qui disparaissent sans laisser de traces, dans une impunité totale...
Sauvons nos orques!
Mais Inouk, Wikie, Moana et Keijo sont des orques nées en France. Marineland a des responsabilités vis-à-vis d’elles, ne serait-ce que sur un plan moral. Ce sont «nos» orques! Nous demandons au Président de la République d’intervenir, comme l’a fait son homologue russe. Nous lui avons écrit, ainsi que la biologiste spécialiste des orques, la Dre Ingrid Visser.
Un sanctuaire, pas la Chine!
Nous avons vu mourir Valentin lors de la tempête de 2015, et alerté sur le sort d'Inouk. Le parc n’est pas en règle avec la réglementation actuelle. Année après année, nous sommes présents aux côtés des orques. Nous demandons également sans relâche au ministère de l’Écologie que l’arrêté de 2017 soit réécrit à l’identique et en urgence pour interdire les échanges entre parcs ainsi que la reproduction en captivité! En attendant, depuis plus de deux ans, la reproduction des dauphins bat son plein dans les delphinariums français, et les orques risquent de voir leurs conditions de détention empirer jusqu’à devenir infernales. Elles ont besoin d’être transférées dans un sanctuaire marin ! Parque Reunidos, cotée en bourse, a largement les moyens d’investir dans la mise en place d’un espace où elles pourront vivre loin des yeux du public, en semi-liberté, ensemble. Signez la pétition !
Commentaires 281
craboudoune | dimanche 08 novembre 2020
Potam | vendredi 07 août 2020
Velasco Consuelo Serena | jeudi 16 janvier 2020
Rambo7 | mardi 31 décembre 2019