le mercredi 24 janvier 2024 | 8

Les dernières heures de la vénerie sous terre ? Cinq nouvelles victoires !

Les dernières heures de la vénerie sous terre ? Cinq nouvelles victoires !

Mis à jour le 16 mai 2024

Notre engagement sans faille contre le déterrage au printemps et en été porte ses fruits ! Dans l’Allier et le Puy-de-Dôme, nous avions attaqué, avec FNE Aura, FNE 03, FNE 63 et LPO Aura, les arrêtés de la saison 2022-2023. Dans l’Indre, la Creuse et la Haute-Vienne, c’est avec AVES que nous avions contesté les autorisations pour la saison 2023-2024. Partout, les tribunaux administratifs nous ont donné raison. Préfets : respectez la loi, n’autorisez pas la vénerie sous terre cette année !

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Les décisions obtenues dans ces cinq départements viennent confirmer les suspensions obtenues il y a plusieurs mois, qui avaient permis d’épargner des milliers de blaireaux. Désormais, le doute n’est plus permis : la vénerie sous terre est non seulement une pratique archaïque, mais elle est également illégale au printemps et en été, car elle met en danger les petits.

L’enfer du déterrage : des milliers d’animaux massacrés en toute illégalité ?

Qu’il s’agisse des renards ou des blaireaux, les victimes de la vénerie sous terre vivent des moments de terreur absolue quand les déterreurs décident de s’en prendre à leurs terriers et leurs familles. Quand les procédures ne sont pas bâclées par les préfets, pressés de satisfaire aux demandes des chasseurs, et donc annulées en un claquement de doigts, les tribunaux confirment dorénavant systématiquement ce que nous clamons depuis des années : cette chasse conduit à tuer en toute illégalité des blaireautins. Récemment, à La Réunion, la justice a d’ailleurs repris cet argument en faveur des tangues, eux aussi chassés à même leurs terriers

Stop à l’acharnement : pas de dérogations cette année !

Malgré la clarté des décisions obtenues – 30 suspensions en urgence et déjà 8 annulations définitives -, l’État s’acharne contre ces animaux qui n’aspirent qu’à vivre tranquillement, bien loin du portrait dressé par les veneurs qui les accusent de tous les maux (sans jamais apporter aucune preuve bien évidemment). Les quelques exceptions (en Savoie et en Meurthe-et-Moselle, grâce à nos actions, la période complémentaire n’a même pas été ouverte) ne cachent pas l’influence immense des chasseurs sur les autorités censées représenter l’intérêt général.

Il est grand temps de dire stop ! Nous continuerons cette année encore le combat, partout où des blaireaux seront en danger. Mais nous avons besoin de vous pour faire pression sur les autorités ! Soutenez notre pétition pour faire interdire le déterrage parmi l’une des mesures phares de notre réforme radicale de la chasse, et classer les blaireaux comme espèce protégée ! Adressez le message suivant à la préfecture de votre département :

« Monsieur le Préfet / Madame la Préfète,

Depuis plusieurs mois, les tribunaux annulent massivement les arrêtés autorisant la période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux (récemment, 8 annulations par les tribunaux administratifs de Caen, Limoges ou encore Clermont-Ferrand). Pouvez-vous vous engager à respecter la loi et à ne pas autoriser le déterrage de ces animaux au printemps et en été, alors que des petits sont présents dans les terriers ? Pour tous ces animaux promis à d’atroces souffrances, respectez la loi ! »

Maxime Lambret
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Commentaires 8

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Syl | jeudi 25 janvier 2024

Merci One Voice pour votre combat. J'espère que c'est le début d'un changement de comportements qui deviennent intolérables à l'ère où l'Humain fait des dégâts inimaginables sur la faune et la flore. Je vous soutiens de toute mon âme et ceux qui vous suivent aussi.

Michelaure | jeudi 25 janvier 2024

Arrêtez ces massacres complètement injustifiés !! Les lobbys de la chasse ne doivent pas vous imposer leurs règles ! La loi doit être appliquée partout !
Merci
Bien à vous

Alexandre | jeudi 25 janvier 2024

Grosse bouffée d'espoir de voir les tribunaux se tourner de plus en plus vers l'environnement (et la raison).

La voie judiciaire/juridique semble de plus en plus celle à suivre...

2024 commence bien, pourvu que ca dure.

trochu | mercredi 24 janvier 2024

Et bien oui, c'est une victoire qui devrait être définitive car ces méthodes ne relèvent que du sadisme, de la perversité et de l'acharnement ignoble et inacceptable de tous ces malheureux animaux. Mais comment est-ce encore possible en 2024, que soient encore d'actualité de telles méthodes car c'est franchement à se poser des questions, les chasseurs ne désirant que tuer des animaux, leur unique passion apparemment dans leurs vies si vides qu'ils ne reculent devant rien.
MERCI ONE VOICE !