Animaux familiers Animaux familiers

Animaux familiers

Notre vision

La marchandisation des animaux familiers, un poison à diffusion lente

Nos compagnons les plus proches, cibles de tous les abus

Achetés ou donnés, maltraités hors ou dans le cadre d’intimidations ou de violences domestiques, abandonnés ou laissés en divagation, errants, abattus dans les fourrières ou les refuges, soumis à une reproduction sans fin dans les élevages et à des dressages variés, utilisés comme des outils pour le travail ou la chasse, les chats et les chiens ainsi que les hamsters, gerbilles, lapins, furets et autres compagnons, sont encore considérés comme des biens utiles, des objets de décoration, ou sur lesquels projeter nos émotions sans prendre en compte leur intelligence, leur sensibilité et sans considération. Pour améliorer leur statut de simple animaux domestiques, nous demandons que les chevaux et les poneys bénéficient du statut d’animaux familiers.

Une marchandisation des corps

Le corps des femelles utilisées comme des outils à reproduction sans fin, les petits séparés des mères à un âge précoce, vendus par petites annonces, élevages, animaleries ou même donnés et au cœur de trafics en tous genres, exposés aux regards et à l’exploitation, insuffisamment soignés et stérilisés, nos compagnons dès leurs premiers mois sont la cible de tous les dangers.

Les clubs canins et le dressage

Pour beaucoup dressés à la dure ou sans connaissance de leurs besoins au lieu d’être élevés dans le respect comme des membres à part entière des foyers, et potentiellement sujets à des problèmes comportementaux, les chats et chiens qui peuplent nos domiciles sont aussi parfois laissés en divagation. La fourrière guette alors les moins chanceux d’entre eux.

La maltraitance et l’errance féline, la surpopulation dans les refuges

Ces animaux, qui sont pourtant les plus protégés par la loi, sont alors souvent la cible de maltraitances, donnent naissance à des portées non identifiées, non protégées, non soignées et non stérilisées. Les refuges débordent de manière chronique, les chats et chiens errants sont considérés comme des déchets et meurent dans les rues et les fourrières.

Les faux amis, les fausses bonnes idées, les fausses bonnes pratiques

Travailler au contact d’animaux ne constitue pas en soi un acte bienveillant. Tout réside dans la manière de les traiter. Se méfier des faux refuges. Attention : la négligence aussi est une maltraitance. Pratiquer l’équitation, se rendre dans des bars à chats ou faire une séance de puppy yoga, même si elles peuvent donner l’impression d’être bénignes pour les animaux, ne sont pas des activités anodines pour eux.

Enfin, il faut noter que certaines personnes ou structures ne connaissant pas leurs propres limites tentent de leur porter secours sans être équipés des moyens suffisants pour le faire, « l’aide » apportée peut alors devenir nocive pour les animaux.

Chiffres clés

Un constat alarmant

11M
de chats errants chaque année en France (pour 15 millions dans les foyers)

Stop !
à l’objectification des animaux familiers, qui mène à tous les abus et à des drames

Agir ensemble

Engagez-vous
à nos côtés

Parce que les chiens et les chats sont nos compagnons, beaucoup les croient hors de danger.

Vendus au lieu d’être adoptés, abandonnés et errants, malmenés par des humains cruels qui prennent leur vulnérabilité comme un exutoire à leur violence intérieure, ils devraient pourtant être devant la loi les mieux lotis de tous les animaux. Pourtant, leur sort n’a rien à envier à celui des autres qui ne bénéficient pas d’une telle protection.