One Voice demande justice !

One Voice demande justice !

Animaux familiers
13.02.2017
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Face à d'insupportables cas de cruauté survenus dans toute la France, One Voice demande justice et va plaider les droits des animaux devant quatre différents tribunaux.

Face à d’insupportables cas de cruauté survenus dans toute la France, One Voice demande justice. Nous nous insurgeons et allons plaider les droits des animaux devant quatre différents tribunaux en trois mois.

Chiens défenestrés, noyés, violentés

Quand on connaît le Lien existant entre maltraitance animale et violences domestiques, les récentes affaires pour lesquelles One Voice intervient ont de quoi inquiéter…

Oui, on jette par la fenêtre ce dont on ne veut plus, même s’il s’agit d’un chien et que l’on habite au 4e étage ! Le 15 août 2016, à Mende (48), le vétérinaire venu auprès d’un Border Collie âgé d’à peine 1 an, les vertèbres brisées par cette chute, devra l’euthanasier, non sans avoir constaté son état de maigreur. Aussi One Voice a appelé devant le tribunal ce propriétaire, qui n’avait même pas pris de nouvelles de son chien une fois la fenêtre fermée, pour acte de cruauté et sévices graves envers son animal.

Que dire également de la fin de Câline, chienne Labrador repêchée noyée, l’été dernier, dans un canal de la Garonne à Lafox (47), où elle avait été jetée vivante, un parpaing attaché au collier et les pattes arrières ligotées ? Dans ce dossier qui, dans un premier temps devait être classé sans suite, il est indispensable que le propriétaire, retrouvé grâce au puçage du chien, réponde d’un geste inqualifiable.

Dans le Pas-de-Calais, c’est un nouveau cas de maltraitance dans un club canin qui sera jugé. Le prévenu, président du club, a refusé de reconnaître sa culpabilité dans des faits survenus en avril 2016, et pourtant explicites sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On y voit l’éducateur violenter Lemon, jeune berger allemand de 8 mois, lors d’un exercice de dressage à la défense. Le chien, n’ayant pas obéi à un ordre, est attrapé par le collier, il vole haut en l’air et est abattu lourdement sur le sol, comme un vulgaire sac de farine !

Tir aux pigeons

Plus complexe est l’affaire portée devant une juridiction de proximité du Lot-et-Garonne cette mi-février. Elle fait suite à la décision du maire de Villaréal qui, fin janvier 2016, a autorisé les sociétés de chasse locales à une « battue » aux pigeons « de villes » sur le territoire de sa commune. La ville ayant distribué plus de 3 000 cartouches à 80 chasseurs, quelque 500 pigeons furent abattus en 3 heures de temps depuis les rues du bourg.

Une telle destruction massive de pigeons, animaux domestiques retournés à la vie sauvage, est non seulement contraire à la réglementation mais de plus totalement inefficace en matière de régulation. En cédant à la pression de propriétaires et exploitants exigeant d’éclaircir ces populations d’oiseaux, qui certes peuvent manger des semis et poser leurs fientes sur les toits, ce maire a nié la loi, l’éthique et la vie d’animaux sensibles et sans défense partageant notre environnement. Triste attitude pour un élu, que One Voice souhaite voir condamnée par les juges…

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