L’Arche de Noël: un musée de l’horreur pour les oiseaux «exotiques»
Au sein de l’Arche de Noël, en plus des chiens, quelques reptiles et de nombreux oiseaux sont détenus dans des conditions déplorables. Ces animaux, qui appartiennent pourtant à des espèces sauvages, sont malheureusement vendus à des personnes bien souvent incapables de répondre à leurs besoins les plus primaires. Nous avons porté plainte contre cette structure, mais nous avons besoin de votre aide.
Selon le gérant lui-même, l’Arche de Noël détient plus d’une centaine d’oiseaux. Pour une structure fonctionnant uniquement avec des bénévoles, qui plus est non formés et non diplômés, il est impossible de s’occuper correctement de tous ces pensionnaires. Si les chiens sont maltraités et exploités pour la reproduction, les oiseaux et reptiles ne sont pas en reste.
Des oiseaux exotiques détenus dans des conditions abominables
Durant l’enquête menée d’octobre 2022 à février 2023, nous avons pu observer une densité effroyable d’oiseaux -plus de 60!- entassés dans des cages minuscules, eux qui parcourent plusieurs kilomètres par jour en liberté. Ils sautent sur le misérable et unique perchoir de leur cage et s’accrochent désespérément aux barreaux, mais n’ont pas la possibilité d’étendre leurs ailes ni de voler.
Si certains ont la «chance» d’être à l’abri des intempéries à l’intérieur de la maison, la plupart sont à l’extérieur, exposés autour de la piscine. Le rituel quotidien est simple : ils sont nourris d’une poignée de graines et c’est la seule interaction avec le monde extérieur à laquelle ces oiseaux ont droit. Une main qui entre dans la cage puis la referme, avant de replacer la bâche en plastique qui sert de coupe-vent sur le grillage, les privant même de la simple vision du monde extérieur. Ils sont condamnés à fixer les barreaux de leur cage en permanence. Comme nous avons pu nous en apercevoir à chaque visite, les cages ne sont jamais nettoyées et sont remplies de fientes.
Ces animaux ne sont d’ailleurs pas proposés à l’adoption par cette pseudo-association. Ils ne servent qu’à enrichir la collection personnelle du patron véreux, qui ne se cache pas de les revendre sans respect de la législation.
Un trafic de perroquets, perruches, mandarins, boas…..
Les oiseaux d’Azzopardi ne proviennent pas d’abandons mais d’échanges avec ses amis. Il avoue même sans broncher les vendre en toute illégalité! À la question de savoir de quelle manière il procède, il répond de but en blanc : «Béh au black! T’es obligé de faire au black».
Dans la salle à manger, un boa détenu dans un terrarium à peine plus grand que lui… une femelle dont il aimerait se séparer, ce qu’il ne peut faire puisqu’il reconnaît qu’elle n’est pas en règle: «La merde, c’est que j’ai pas les papiers».
Après une vie d’enfermement, quand la mort vient finalement libérer ces prisonniers coupables de rien, ils sont honteusement stockés dans un congélateur contenant de la nourriture, en violation des normes d’hygiène les plus basiques… Pas étonnant quand on sait que les décès par maladie sont courants dans cette structure, que les chiens sont détenus en surnombre pour la reproduction dans le seul but de faire du profit, et que les rats sont si nombreux que le gérant les piège pour les torturer.
À la suite de notre enquête, nous avons évidemment porté plainte contre le propriétaire pour mettre fin au calvaire de ces animaux.
Signez notre pétition pour demander la fermeture de cet élevage.
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