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Parrainer une vache

Parrainer une vache
Parrainer une vache
Longtemps chassés par nos ancêtres, les aurochs sauvages ont donné naissance aux Bœufs domestiques. Surexploités depuis à travers le monde, ils payent un lourd tribut à l’espèce humaine. Pour s’être montrés sans doute trop dociles et paisibles…
Histoire
Les vaches et les humains

Descendants des aurochs sauvages, les bovins domestiques auraient fait leur apparition il y a environ 10 000 ans, après avoir longtemps été chassés et avoir également joué un rôle spirituel dans les communautés humaines.

Avec les premiers élevages, ils ont progressivement perdu leur aura sacrée (hormis dans certaines religions) au fur et à mesure que leur exploitation grandissait : en plus de leur viande, on les a rapidement utilisés pour leur lait, leur cuir, leurs cornes, leurs bouses, leur force de travail pour les transports… Aujourd’hui, on les abat à la chaîne par milliards dans le monde sans sourciller. Un terrible hommage à ces animaux intelligents et extrêmement sensibles qui accompagnent notre espèce depuis la nuit des temps.

Teliah

Parrainer Teliah, c’est lui offrir l’horizon d’un avenir serein après des années de souffrance.

Après avoir été exploitée par un circassien, Teliah s’est retrouvée abandonnée dans un champ durant près de trois mois. Elle n’avait aucune étable pour se mettre à l’abri. Très docile, elle est montée d’elle-même dans le camion de transport lorsque nous l’avons secourue. Elle souffrait de démangeaisons et de pelades.

Prise en charge
Nous avons transféré Teliah vers un refuge partenaire en France où nous assurons tous ses soins. Dans ce lieu dédié à la prise en charge des animaux domestiques et de rente laissés pour compte, maltraités ou censés partir à l’abattoir, elle est entourée de toute l’attention dont elle a besoin.

Parrainer Teliah, c’est lui offrir l’horizon d’un avenir serein après des années de souffrance.

Jessica

Parrainer Jessica, c’est lui permettre de goûter enfin à une vie où elle sera aimée et choyée.

Cette timide Highland s’est montrée apeurée lorsque nous sommes venus la chercher. Après l’avoir détenue illégalement, un circassien l’a tout simplement abandonnée des semaines durant sur un terrain privé sans se soucier de ce qu’elle deviendrait. Lors de la saisie, son amie Teliah, une autre vache que nous avons sauvée le même jour, a fini par lui donner confiance pour monter à bord du camion qui allait les mener toutes deux vers des futurs qui chantent.

Prise en charge
Nous avons transféré Jessica vers un refuge partenaire en France où nous assurons tous ses soins. Dans ce lieu dédié à la prise en charge des animaux domestiques et de rente laissés pour compte, maltraités ou censés partir à l’abattoir, elle est entourée de toute l’attention dont elle a besoin.

Parrainer Jessica, c’est lui permettre de goûter enfin à une vie où elle sera aimée et choyée.

Parrainer un dromadaire

Parrainer un dromadaire
Parrainer un dromadaire
Ils accompagnent les humains depuis la fin de la Préhistoire et leur ont permis de faire face à l’hostilité des déserts. Lorsqu’ils deviennent moins utiles pour les transports avec l’âge, ils sont généralement mis à mort.
Histoire
Les dromadaires et les humains

Ils accompagnent les humains depuis la fin de la Préhistoire et leur ont permis de faire face à l’hostilité des déserts. Lorsqu’ils deviennent moins utiles pour les transports avec l’âge, ils sont généralement mis à mort.

Si leur ancêtre sauvage demeure méconnu, les dromadaires pourraient avoir été domestiqués dans le sud de la péninsule arabique, il y a environ 4000 ans. Véritables alliés des humains dans des régions arides, ils les ont aidés à transporter la soie, l’or, les épices et le sel à travers les déserts. De nos jours, ils sont toujours utilisés par certaines tribus nomades pour se déplacer et porter le matériel des campements. Les femelles sont également très appréciées pour leur lait. Non récompensés pour leur dur labeur, de nombreux dromadaires sont abattus quand ils vieillissent. Tandis que des peuplades consomment leur chair, d’autres confectionnent des objets ou des textiles avec un peu de leur cuir ou de leur laine, notamment pour les touristes.

Palerme

Parrainer Palerme, c’est l’aider à se remettre de ses traumatismes passés en l’entourant des meilleurs soins.

Un circassien avait laissé Palerme dans un champ sans s’en préoccuper durant plus de onze semaines. Il serait mort de faim et de soif si l’agriculteur et la maire du village ne lui avaient pas apporté du foin et de l’eau pour subsister. Lors de la saisie, il s’est montré très effrayé et a eu beaucoup de mal à monter à bord de la remorque. En lui laissant du temps et en l’entourant de bienveillance, il a fini par regagner confiance.

Prise en charge
Nous avons transféré Palerme vers un sanctuaire partenaire où nous assurons sa prise en charge. Ce lieu en pleine campagne offre une seconde vie aux animaux issus de sauvetages. Sur place, ils sont entourés des meilleurs spécialistes qui veillent à leurs soins physiques et psychologiques après les traumatismes qu’ils ont subis.

Parrainer Palerme, c’est l’aider à se remettre de ses traumatismes passés en l’entourant des meilleurs soins.

Saba

Parrainer Saba, c’est veiller à la reconstitution de ses forces et lui assurer un avenir paisible.

C’est sur un terrain privé ouvert à tous les vents que nous avons rencontré Saba. Le circassien auquel il appartenait l’avait laissé à un agriculteur théoriquement pour dix jours mais n’était toujours pas revenu le chercher au bout de onze semaines ! Pendant cette période de disette, il a dû aussi affronter la neige et n’avait rien pour se mettre à l’abri, hormis un camion dont le sol était couvert de déjections. La maire du village nous a appelés au secours et nous avons pu organiser sa saisie en moins de cinq jours.

Prise en charge
Nous avons transféré Saba vers notre sanctuaire partenaire où nous assurons sa prise en charge. Ce lieu en pleine campagne offre une seconde vie aux animaux issus de sauvetages. Sur place, ils sont entourés des meilleurs spécialistes qui veillent à leurs soins physiques et psychologiques après les traumatismes qu’ils ont subis.

Parrainer Saba, c’est veiller à la reconstitution de ses forces et lui assurer un avenir paisible.

Parrainer un lama

Parrainer un lama
Parrainer un lama
Après avoir rendu d’immenses services aux humains au cours des millénaires, les lamas ont été persécutés lors de la découverte de l’Amérique par les Européens. Ils ne subsistent plus que dans les élevages.
Histoire
Les lamas et les humains

Originaires des Andes, les lamas sont de proches cousins des chameaux.

Leur ancêtre commun vivait dans les plaines d’Amérique du Nord il y a au moins 40 millions d’années. Leur première domestication remonterait à 4000 ou 5000 ans au Pérou où les humains ont utilisé très tôt leur laine et leur assistance pour le port de charges lourdes. Animaux dociles et doux, ils furent pourtant massacrés à l’arrivée des conquistadors espagnols, la destruction de l’Empire inca et l’introduction des troupeaux de moutons sur le territoire sud-américain. Aujourd’hui, les lamas ont disparu à l’état sauvage. Bien que moins qu’autrefois, ils sont encore élevés pour leur laine, leur viande et leur peau.

Malkia et Gaspard

Parrainer Malkia et Gaspard, c’est donner à ces deux inséparables compagnons la chance de guérir de leur lourd passé dans un univers loin des fouets des circassiens et du mépris.

Livrés à eux-mêmes depuis plus de onze semaines, Malkia et Gaspard avaient pour seul abri un camion au sol maculé de déjections lorsque nous leur avons porté secours. Un dresseur, déjà condamné après le sauvetage du lion Jon et des lionnes, les avait abandonnés sur le terrain d’un agriculteur avec d’autres animaux. C’est grâce à l’alerte de la maire du village que nous avons pu intervenir et tous les sauver.

Prise en charge
Nous avons transféré Malkia et Gaspard vers un sanctuaire partenaire en France où nous assurons leur prise en charge. Ce lieu en pleine campagne offre une seconde vie aux animaux issus de sauvetages. Sur place, ils sont entourés des meilleurs spécialistes qui veillent à leurs soins physiques et psychologiques après les traumatismes qu’ils ont subis.

Parrainer Malkia et Gaspard, c’est donner à ces deux inséparables compagnons la chance de guérir de leur lourd passé dans un univers loin des fouets des circassiens et du mépris.

Parrainer un loup

Parrainer un loup
Parrainer un loup
Les loups côtoient les humains depuis la préhistoire. D’une relation longtemps pacifique sont nés les chiens domestiques. Mais le lien qui unissait nos deux espèces a fini par se rompre. Les plus folles croyances ont émergé au Moyen Âge et les loups ont été massacrés pendant des siècles. Désormais, bien que protégés, ils sont toujours victimes des éleveurs et des chasseurs qui ont juré leur perte.
Histoire
Les loups et les humains

Le dernier loup gris (Canis lupus) de souche française a été tué dans les années 1930 après une présence vieille de 400 000 ans.

À l’époque médiévale, nos ancêtres se sont retournés contre leurs frères d’hier, voyant en eux le diable en personne ! Ils se sont acharnés sur eux jusqu’à l’extermination. Courageux et résilients, les loups sont revenus dans notre pays, depuis l’Italie, dans les années 1990. Depuis, malgré leur statut d’espèce menacée et les protections qui lui sont liées, ils peinent à retrouver leur place au sein de nos forêts et montagnes. Leur population, classée vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, atteignait seulement 1104 individus à la sortie de l’hiver 2022-2023. Et pour cause : de nombreux éleveurs et chasseurs refusent toujours de cohabiter avec eux alors que des solutions existent. Pour obtenir leur peau, ils sont prêts à faire circuler les pires mensonges à leur endroit. À défaut désormais, de les accuser d’incarner le démon, ils leur reprochent leur concurrence au sein d’une nature dont ils voudraient être les maîtres et possesseurs. Pourtant, les loups sont bien loin des monstres qu’ils décrivent. Au contraire, ils sont garants de la bonne santé des écosystèmes, gardiens de la biodiversité et de merveilleux mammifères à la sentience admirable. Nous nous battons pour les faire mieux connaître et dénoncer les tueries (orchestrées par l’État) dont ils sont victimes avant que leur peuple ne soit décimé. Définitivement.

Sanctuaire de Semproniano

Nous avons transféré Stella vers notre sanctuaire Animanatura, à Semproniano en Italie. Niché dans les collines et les bois de Toscane, c’est un havre de paix pour elle qui a tant besoin de s’ébattre dans la nature, mais qui ne pourrait s’adapter à la vie sauvage. Ici, nous assurons sa prise en charge. Une équipe qualifiée, des vétérinaires spécialisés, un environnement spacieux, verdoyant et adapté à ses besoins éthologiques l’entourent !

Stella

Parrainer Stella, c’est lui reconnaître la place qu’elle mérite en ce monde hostile aux animaux sauvages. Avec vous, nous pouvons lui offrir une vie apaisée au sein d’une nature luxuriante sans qu’elle n’ait plus jamais peur d’être tuée.

Stella n’était que l’ombre d’elle-même lorsque nous l’avons rencontrée. Mi-chienne, mi-louve, elle ne rentrait dans aucune case. Née dans un élevage véreux en 2021, elle avait été achetée par une famille qui n’avait pas su s’occuper d’elle. Pour échapper à la solitude et l’ennui, elle avait pris la poudre d’escampette, et avait été bientôt rattrapée par une fourrière. C’est là que nous avons croisé sa route. Dans un environnement dur et froid où ses propriétaires l’ont lâchement abandonnée, elle était terrorisée. Et surtout menacée de mort : trop sauvage pour les uns, pas assez pour les autres, aucun établissement ne voulait d’elle. Nous avons pris les choses en main et déployé une énergie folle pour sécuriser une place pour elle dans notre sanctuaire toscan. Une fois stérilisée et vaccinée, nous avons pu l’accompagner en Italie où elle s’épanouit désormais, dans un paysage aux vastes étendues vallonnées et recouvertes de forêts.

Parrainer un ours

Parrainer un ours
Parrainer un ours
Extrêmement discrets, les ours lippus habitent dans les derniers lambeaux des forêts asiatiques. Leur mode de vie à l’état sauvage demeure relativement méconnu. Mais quand on a la chance de les rencontrer, on découvre des animaux affectueux et joueurs.
Histoire
Seule la terreur doit disparaître

Extrêmement discrets, les ours lippus habitent dans les derniers lambeaux des forêts asiatiques. Leur mode de vie à l’état sauvage demeure relativement méconnu. Mais quand on a la chance de les rencontrer, on découvre des animaux affectueux et joueurs.

Les ours lippus (Melursus ursinus) figurent parmi les six espèces d’ours sur huit menacées de disparition. Classée vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, leur population était encore relativement stable il y a cinquante ans, mais ces plantigrades asiatiques sont confrontés depuis quelques décennies à la forte dégradation de leur habitat, les conflits avec les humains accaparant leur territoire, ainsi qu’au braconnage pour le commerce de certaines parties de leur corps utilisées en pharmacopée. Aujourd’hui, même s’il est difficile d’évaluer précisément les effectifs de ces animaux très discrets, on estime que seulement 20 000 individus survivraient encore dans les derniers lambeaux de forêt tropicale du sous-continent indien (de la chaîne himalayenne jusqu’au Sri Lanka). Ces ours de petite taille à la toison hirsute ont longtemps aussi été victimes des pires actes de cruauté. Après le meurtre des mères, des montreurs d’ours capturaient les petits pour leur transpercer le nez d’une corde, les battre et leur faire exécuter des numéros de danse. Devenue illégale en 1972, cette pratique abominable a pourtant perduré en Inde jusqu’en 2009. Après sept ans de lutte acharnée, One Voice et son partenaire Wildlife SOS sont parvenus à couper la corde du dernier ours dansant dans ce pays. Sanctuaire d’Agra Après sept ans de combat, nous avons délivré le dernier ours dansant de sa corde en Inde ! Géré par notre partenaire Wildlife SOS, le sanctuaire d’Agra est aménagé pour le bonheur des ours que nous avons sauvés de l’esclavage ou du braconnage. Nous y avons financé une clinique devenue une référence. Les rescapés sont regroupés dans de vastes enclos en fonction de leur âge, de leur sexe (pour éviter toute reproduction) et par affinités. Ils disposent de tanières confortables où ils peuvent se cacher, de hamacs pour somnoler au soleil, de structures en bois et d’enrichissements pour se distraire. Partout, des arbres et des buissons assurent à ces rescapés de l’enfer des conditions de vie en semi-liberté proches de l’idéal. Seuls les ours les plus âgés et ayant besoin de soins vétérinaires réguliers sont visibles du public. Leur visage constellé de cicatrices témoigne de leurs souffrances passées et permet de sensibiliser les visiteurs à leur cause.

Mowgli

Parrainer Mowgli, c’est lui offrir un nouveau destin, celui que sa mère aurait voulu lui donner si elle n’avait pas été tuée. Grâce à vous, nous pouvons lui apporter les soins et la joie de vivre qui lui ont tant manqué.

Mowgli n’avait que dix semaines lorsqu’il a vu sa mère mourir, victime d’un piège par électrocution. Il l’a sentie s’affaisser brutalement alors qu’ils étaient en promenade, lui perché sur son dos. Quand ses sauveteurs ont trouvé l’ourson, il était en train de mourir de faim, recroquevillé au creux des pattes du corps gisant de celle qu’il aimait. Les soigneurs ont tout fait pour le sauver et le biberonner. Et le résultat est spectaculaire. Mowgli est non seulement devenu un ours trapu en parfaite santé, mais il a aussi gagné en assurance. Le petit être terrifié a laissé place à un jeune mâle qui se prend facilement pour le roi du centre. Le trublion, curieux de tout, comme monté sur ressorts, a beaucoup gardé de sa nature sauvage. Ce qui ne l’empêche pas de nouer des liens forts avec ses soigneurs et ses congénères. Mali, un ours plus âgé, est d’ailleurs devenu une sorte de père spirituel et protecteur pour lui. Ils sont toujours ensemble à se lancer des défis.

Kamli

Parrainer Kamli, c’est lui permettre de mener en semi-liberté une vie d’ours à l’abri des tortures et de l’esclavage. Avec votre soutien, nous lui offrons la sécurité et tous les soins dont elle a besoin.

Kamli pesait seulement 2,5 kilos quand elle est arrivée au sanctuaire d’Agra, en Inde. Elle a eu la chance d’être sauvée avant de subir les tortures infligées aux ours par les Qalandars pour les faire danser. Grâce aux bons soins de sa mère de substitution, c’est aujourd’hui une belle ourse de plus de cent kilos particulièrement facétieuse… et très attachée aux humains qui l’ont sauvée. Choyée par tous, elle a trouvé la paix et l’équilibre. Elle a aussi tissé des liens très tendres avec les autres ours du refuge, même si sa gourmandise la pousse souvent à leur dérober des friandises lorsqu’ils ont le dos tourné. Parmi ses délices favorites : les bûches de miel et les pastèques ! Mais ses compagnons lui pardonnent facilement ses larcins tant elle sait se montrer charmante et amicale. C’est souvent blottie contre eux qu’elle partage ses longues siestes au soleil. Plus elle avance en âge, plus elle apprécie ces moments calmes et paisibles. Kamli est heureuse et ça se voit.

Jasmine

Parrainer Jasmine, c’est lui donner la chance d’une vie heureuse et entourée d’affection. Avec votre soutien, nous lui offrons tout ce dont elle a besoin, y compris les gourmandises dont elle raffole !

La petite Jasmine est arrivée à seulement deux mois au sanctuaire indien d’Agra dans un état déchirant. Elle avait connu l’enfer dès sa naissance entre les mains des Qalandars. Séparée très tôt de sa mère, négligée, affamée, il a fallu beaucoup de patience et de persévérance pour la rassurer et lui redonner goût à la vie après son sauvetage. Aujourd’hui, elle déborde d’énergie et répand sa bonne humeur dans tout le sanctuaire ! Exemple de résilience, elle a su trouver la force de grandir et de s’épanouir malgré ses traumatismes. De nature pourtant timide, elle a noué des relations complices avec ses soigneurs à qui elle doit tant. La compagnie et le réconfort des autres ours sont aussi essentiels à son équilibre. C’est un bonheur de les voir se donner rendez-vous pour jouer, se poursuivre, partager une friandise, creuser le même puits profond dans la terre et s’endormir ensemble. Souvent, elle se laisse aller à des rêveries, contemplant le soleil d’hiver. Mais quand sonne l’heure des repas, la gourmande est toujours la première debout !

Parrainer un lion

Parrainer un lion
Parrainer un lion
Doués de force physique autant que de capacités cognitives exceptionnelles, les lions ont longtemps régné dans la nature. Après les avoir privés de leur territoire et réduits en esclavage, les humains doivent se mobiliser pour protéger ces majestueux félins.
Histoire
Rugir pour faire durer leur règne

Doués de force physique autant que de capacités cognitives exceptionnelles, les lions ont longtemps régné dans la nature. Après les avoir privés de leur territoire et réduits en esclavage, les humains doivent se mobiliser pour protéger ces majestueux félins.

Ces grands fauves sont les seuls félins sociaux. Dotés d’un corps puissant, de sens hyper-développés, d’une intelligence remarquable et d’une vie émotionnelle extrêmement riche (voir fiche sentience), ils n’ont pas hérité de leur titre de « rois des animaux » par hasard. Ils ont longtemps régné sur le monde sauvage, en Inde, en Afrique de l’Ouest et centrale, ainsi qu’en Afrique de l’Est et australe. Hélas, ces êtres majestueux ont perdu leur trône. À tel point que leur espèce (Panthera leo) est classée vulnérable sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN. La population d’Afrique de l’Ouest se trouve même « en danger critique d’extinction ». Les lions sont en effet victimes de nombreux fléaux : réduction de leur habitat (en lien ou non avec le réchauffement climatique), raréfaction de leurs proies, prédation humaine (empoisonnements, piégeages, tirs, chasse aux trophées, trafic de leurs os, de leurs membres et de leur peau). Persécutés dans la nature, ils le sont aussi en captivité. On les élève dans des fermes en Afrique du Sud pour satisfaire de riches touristes amateurs de chasse en boîte. Ailleurs, ce sont les cirques qui les exploitent en les dressant pour exécuter des numéros avilissants et en les séquestrant dans des cages où ils ne peuvent plus effectuer le moindre mouvement ni côtoyer leurs congénères.

Sanctuaire de Semproniano

Nous avons transféré les lionnes que nous avons sauvées d’un cirque vers le sanctuaire de Semproniano, en Italie. Niché dans les collines et les bois en Toscane, c’est un havre de paix pour les grands fauves qui ont subi des maltraitances et ne peuvent plus s’adapter à la vie sauvage. Ici, nous continuons d’assurer leur prise en charge. Une équipe qualifiée, des vétérinaires spécialisés, un environnement spacieux, verdoyant et adapté à leurs besoins éthologiques les entourent !

Céleste

Parrainer Céleste, c’est lui donner la joie immense de goûter enfin une vie au grand air et de satisfaire sa curiosité insatiable. Votre soutien l’aidera à tenter ainsi d’oublier ses longues années d’esclavage dans un cirque.

De nature joueuse, Céleste aime s’amuser de tout depuis qu’elle a découvert à quoi ressemble une existence hors de la prison et loin des coups. Pourtant, lorsque nous l’avons sauvée, elle était terriblement mal en point. Elle souffrait notamment d’une grave blessure à la queue qui a pu être opérée. Mais en dépit de ses traumatismes passés, de ses cicatrices physiques, de ses pattes avant pour toujours dégriffées par les circassiens, elle parvient à trouver encore de quoi sourire à la vie !

Hannah

Parrainer Hannah, c’est la soutenir dans sa volonté de toujours garder courage. En étant à ses côtés, vous renforcez sa détermination à oublier son passé dans un cirque et lui prouvez que l’existence peut être douce.

Hannah fut la première à se risquer hors de la caisse de transport lors de son sauvetage. Pourtant, la pauvre avait d’énormes difficultés à marcher en raison de l’instabilité de son arrière-train due aux nombreux coups qu’elle avait reçus. Ravagée par la captivité et la faim, elle était dans un état de détresse absolu. Mais elle a trouvé le courage d’ouvrir la voie de la délivrance à ses compagnes d’infortune qui n’osaient pas sortir. Désormais prise en charge dans un environnement confortable, elle a peu à peu repris des forces et se métamorphose jour après jour.

Parrainer un éléphant

Parrainer un éléphant
Parrainer un éléphant
Les trois dernières espèces d’éléphants s’illustrent toutes par leur haut degré de sentience. À la fois sensibles et intelligents, ces animaux sont capables de tisser des liens sociaux admirables. Sachons les respecter plutôt que de les décimer.
Histoire
Un animal sans défense

Les trois dernières espèces d’éléphants s’illustrent toutes par leur haut degré de sentience. À la fois sensibles et intelligents, ces animaux sont capables de tisser des liens sociaux admirables. Sachons les respecter plutôt que de les décimer.

L’extinction des mammouths, ces proches parents des éléphants contemporains, est due à un ensemble de facteurs, notamment environnementaux. Mais c’est probablement les humains qui ont donné le coup de grâce à ces grands mammifères, tant ils les ont pourchassés au cours de la préhistoire. Aujourd’hui, les éléphants de savane d’Afrique (Loxodonta africana africana), ceux de forêt d’Afrique (Loxodonta africana cyclotis) et ceux d’Asie (Elephas maximus) sont les derniers survivants de la famille des Éléphantidés (Elephantidae), apparue au Miocène. Pour combien de temps ? Les trois espèces sont menacées en raison de la perte et de la fragmentation de leur habitat ainsi que du braconnage. Avec des effectifs en chute libre depuis le XIXe siècle, ces êtres aux capacités cognitives exceptionnelles (voir fiche sentience) risquent de disparaître à cause de la folie des hommes qui s’acharnent contre eux, notamment pour leur ivoire ou lorsqu’ils traversent des champs cultivés. Quant aux individus qui survivent en captivité, ils sont victimes des pires atrocités : exploités pour le port de lourdes charges, la mendicité, le tourisme, les processions, comme en Inde, ou dressés dans la violence pour accomplir des acrobaties dans les cirques.

Centre de conservation et de soins de Mathura

Nous nous battons pour protéger la population de pachydermes sauvages en Inde, mettre fin au trafic illégal et sauver les individus captifs. En 2010, sous l’impulsion de One Voice, notre partenaire Wildlife SOS a créé un centre de conservation et de soin des éléphants dans le district de Mathura, dans l’Uttar Pradesh, en collaboration avec le Département des forêts de la circonscription. Longé par la rivière Yamuna, entouré de champs verdoyants, le lieu abrite plus de vingt individus sauvés d’une détresse extrême après des années de maltraitance. Enfin libérés des lourdes charges, de l’obligation de marcher sur des trottoirs chauds, les rescapés peuvent se promener quotidiennement, se gratter contre les arbres, se baigner et jouer dans l’eau à volonté. Ils bénéficient également d’une alimentation de qualité ainsi que de soins vétérinaires.

Bhola

Parrainer Bhola, c’est nous permettre de lui offrir les cent à deux cents kilos de nourriture dont il a besoin par jour, ainsi que des soins vétérinaires adaptés. Avec votre soutien, il goûtera à une retraite paisible et à la joie de vivre, loin, très loin de la tyrannie !

Bhola était contraint de marcher sur le bitume brûlant des routes indiennes pour transporter des touristes ou des matériaux. Renversé par un camion, la gravité de ses blessures a convaincu son « propriétaire » — peu enclin à le soigner — de nous le confier. Au sanctuaire des éléphants, il s’épanouit, désormais libéré de toute entrave. Bhola doit cependant endurer des traitements quotidiens car il souffre toujours d’abcès chroniques, de cicatrices et de lésions physiques hérités de son passé tragique. Les séances de soins sont difficiles pour le vieux pachyderme. Mais l’équipe du centre de Mathura déploie des trésors de patience et de dévouement pour l’aider à trouver le courage de les supporter. Bhola se montre d’autant plus coopérant et motivé qu’il est toujours récompensé par des friandises ! Surtout, il sait combien ceux qui l’entourent tiennent à lui et font tout pour le soulager…

Parrainer un chimpanzé

Parrainer un chimpanzé
Parrainer un chimpanzé
Ces grands singes sont nos plus proches cousins. Ils savent utiliser des outils, communiquer de manière élaborée aussi. Les liens qu’ils ont su maintenir avec la nature devraient nous inspirer.
Histoire
Pas de différends avec nos semblables

Ces grands singes sont nos plus proches cousins. Ils savent utiliser des outils, communiquer de manière élaborée aussi. Les liens qu’ils ont su maintenir avec la nature devraient nous inspirer.

L’origine de l’histoire des chimpanzés (Pan troglodytes) se confond avec celle des humains puisque nous avons un ancêtre commun. Nos lignées ont beau s’être séparées il y a environ sept millions d’années, nous partageons 98 % de gènes identiques. De fait, nos cousins nous ressemblent beaucoup dans leurs comportements sociaux, intellectuels et psychologiques (voir fiche sentience). Ce haut degré de parenté et nos similitudes auraient pu nous conduire à nous rapprocher et nous comprendre. Hélas, Homo sapiens n’est pas connu pour s’illustrer envers les êtres qu’il juge inférieurs, même lorsque ce sont des grands singes comme lui. Résultat, avec des effectifs estimés aujourd’hui à 500 000 individus, les chimpanzés sont désormais en danger de disparition. Cette situation dramatique a conduit à leur protection internationale au titre d’espèce menacée. Mais ils continuent d’être victimes de la destruction de leur habitat, de braconnage et de trafic. Lorsque des parents sont tués, leurs bébés sont vendus comme animaux de compagnie, ou pour les zoos et les cirques, en toute illégalité. Les malheureux prisonniers endurent non seulement l’enfer de la captivité et de la solitude loin des leurs, mais sont aussi régulièrement maltraités et ridiculisés par ceux qui les exploitent.

Sanctuaire de la Fondation Mona

Les primates victimes de maltraitance chez des particuliers ou issus du monde du spectacle peuvent bénéficier d’une seconde chance. À Gérone, en Espagne, notre partenaire, la Fondation Mona, recueille des chimpanzés et des macaques qui ont été saisis. À force de soins psychologiques et physiques, ils parviennent à se remettre de leurs traumatismes passés. Tous ont été séparés de leur mère dès leur plus jeune âge et n’ont pas compris qui ils étaient vraiment : des animaux sauvages ou des humains. Rééduqués, les singes apprennent, pas à pas, à découvrir leur identité et interagir avec leurs congénères. Un long chemin pour les sortir de l’isolement dans lequel ils étaient enfermés depuis si longtemps et les conduire vers l’appartenance à un groupe, clé de leur équilibre et de leur rétablissement.

Victor

Parrainer Victor, c’est lui offrir une retraite méritée, dans la dignité et le respect, entouré d’une famille de chimpanzés. Avec votre soutien, nous lui offrons un cadre de vie adapté, doté d’infrastructures pensées pour son confort tant physique que psychologique, ainsi que, bien sûr, la nourriture et les soins dont il a besoin.

Né probablement en captivité, Victor a été arraché à sa mère pour servir de bébé de substitution à des humains peu scrupuleux. Il a ensuite vécu de longues années solitaires au zoo de la Pépinière de Nancy avant d’être libéré par One Voice. Huit ans de campagne et de pressions ont été nécessaires avant que sa garde nous soit confiée et que nous puissions le transférer au sanctuaire de Mona, en Espagne. Aujourd’hui, bientôt âgé de quarante ans, il y savoure enfin la vraie vie de chimpanzé, en semi-liberté. Il se porte à merveille et a su surmonter sa timidité pour trouver sa place au sein d’un groupe de congénères. Toujours attentif aux autres, gentil et joueur, il est même garant de la cohésion sociale de sa communauté. Ses aptitudes sont d’autant plus admirables qu’il est resté longtemps isolé dans une cage par le passé. En dehors des moments complices, comme les séances de toilettage qu’il partage avec ses compagnons, Victor adore s’amuser avec les différents enrichissements de l’enclos. Ceux-ci stimulent l’intellect pour accéder à des friandises. Et notre ami est aussi intelligent que gourmand !

Parrainer un cheval

Parrainer un cheval
Parrainer un cheval
Les chevaux ont évolué à nos côtés depuis des millénaires. Animaux intelligents et sensibles, ils ont toujours fasciné les humains. Nés pour galoper sans entrave, ils nous montrent la voie de la liberté.
Histoire
Nés pour galoper

Les chevaux ont évolué à nos côtés depuis des millénaires. Animaux intelligents et sensibles, ils ont toujours fasciné les humains. Nés pour galoper sans entrave, ils nous montrent la voie de la liberté.

Les chevaux (Equus caballus) cherchent encore leur aïeul. En effet, si l’on sait que les plus anciens représentants de la famille des équidés peuplaient déjà la terre il y a plus de cinquante millions d’années et que le genre Equus (qui comprend aussi les zèbres et les ânes) aurait environ cinq millions d’années, les scientifiques peinent encore à trouver quelle espèce sauvage a donné naissance aux chevaux que nous connaissons. Les chercheurs ont longtemps pensé qu’il s’agissait du cheval de Botaï, au Kazakhstan, mais des analyses génétiques les en ont détrompés en 2018. Depuis, le mystère reste encore à élucider. Une chose est sûre : les chevaux ont accompagné l’histoire et la survie humaines depuis la nuit des temps. Nos ancêtres préhistoriques les ont beaucoup chassés pour leur viande. Ils utilisaient également leur peau pour se vêtir, leurs os pour fabriquer des outils, leur crin pour confectionner des cordes… Ils les ont aussi pris comme modèles de représentation, ainsi qu’en témoigne l’art pariétal. Par la suite, et avec leur domestication, les chevaux ont continué à servir les humains toujours davantage : pour tracter les charrues dans les champs, faciliter leurs déplacements et moyens de communication, se faire transpercer les flancs à leur place sur les champs de bataille… Aujourd’hui, ces animaux à l’intelligence émotionnelle extrêmement élevée (voir fiche sentience) sont encore soumis à de multiples maltraitances : exploités et poussés au-delà de leurs limites lors des courses hippiques, dressés et avilis dans les cirques, aveuglés et transpercés dans les arènes de tauromachie, abandonnés ou envoyés à la boucherie lorsqu’ils ne sont plus rentables… Notre espèce se montre terriblement ingrate envers ceux à qui elle doit tant.

Sanctuaire Friendicoes pour les équidés retraités de Gurgaon

Nous soutenons le Friendicoes Lifetime Sanctuary à Gurgaon, en Inde. Géré par notre partenaire Wildlife SOS, ce refuge sauve des chevaux exploités par les centres d’équitation de Dehli. En raison de la négligence, du surmenage et du mauvais niveau de soins, les équidés développent des problèmes de santé prématurément. Lorsque leurs « propriétaires » les ont poussés jusqu’au bord de l’effondrement et ne peuvent plus en tirer profit, ils n’hésitent pas à les vendre ou à les abandonner sur le bord des routes. Ce sont donc des animaux brisés, stressés et en sous-poids qui sont accueillis au refuge. Mais, grâce au dévouement de l’équipe, ils trouvent le soutien nécessaire pour goûter à une retraite heureuse et digne.

Orion

Parrainer Orion, c’est lui redonner confiance dans le genre humain en le réconfortant et en répondant à tous ses besoins.

Le circassien qui exploitait Orion a trouvé bon de le laisser errer pendant de longues semaines, sans soins ni nourriture, dans un champ qui ne lui appartenait pas. Après un appel au secours de la maire du village, nous avons pu mettre en place sa saisie ainsi que celle d’autres animaux abandonnés à leur triste sort. Malgré sa très grande nervosité au moment de l’intervention, il a fini par retrouver son calme à bord du camion.

Prise en charge
Nous avons transféré Orion vers un refuge partenaire en France où nous assurons tous ses soins. Dans ce lieu dédié à la prise en charge des animaux domestiques et de rente laissés pour compte, maltraités ou censés partir à l’abattoir, il est entouré de toute l’attention dont il a besoin.

Parrainer Orion, c’est lui redonner confiance dans le genre humain en le réconfortant et en répondant à tous ses besoins.

Totem

Parrainer Totem, c’est lui apporter tout le soutien nécessaire pour qu’il trouve enfin le répit après des années de maltraitance.

Après avoir lutté pour survivre dans un cirque, puis dans un champ où son propriétaire l’avait abandonné durant de longues semaines en plein hiver, Totem était l’ombre de lui-même lorsque nous l’avons recueilli. Il s’est montré très nerveux tout au long de l’opération de sauvetage. Cependant, avec beaucoup de silence, de patience et de douceur, il a accepté de se laisser passer un licol et d’être guidé pour monter sans encombre dans le camion.

Prise en charge
Nous avons transféré Totem vers un refuge partenaire en France où nous assurons tous ses soins. Dans ce lieu dédié à la prise en charge des animaux domestiques et de rente laissés pour compte, maltraités ou censés partir à l’abattoir, il est entouré de toute l’attention dont il a besoin.

Parrainer Totem, c’est lui apporter tout le soutien nécessaire pour qu’il trouve enfin le répit après des années de maltraitance.

Heera

Parrainer Heera, c’est lui offrir l’eau, la nourriture et les soins dont elle a tant manqué. Avec votre soutien, elle pourra enfin galoper à l’envi, libre de toute entrave !

Heera – qui signifie « diamant » en langue hindi – vivait ses derniers moments lorsqu’elle a été sauvée en décembre 2013. Abandonnée depuis près d’un an par son « propriétaire » dans une ferme indienne, cette jument gisait parmi les cadavres de dix congénères décédés et se tordait de douleur. Recueillie au sein de notre centre de soins de Gurgaon, il lui a fallu des mois avant de parvenir à recommencer à s’alimenter normalement et se remettre de ses souffrances. Avec toute la patience et l’affection nécessaires, les soigneurs sont parvenus à la rassurer et la consoler. La belle a compris qu’elle était désormais entourée d’humains ne lui voulant que du bien. Grâce à eux et ses propres capacités de résilience, elle a su panser ses blessures physiques et psychiques. Elle affiche désormais un tempérament optimiste et une robuste santé. On la voit souvent s’amuser avec les autres animaux du refuge, galoper et hennir joyeusement dans le champ. Sa force et sa volonté sont un modèle pour tous.

Parrainer Heera, c’est lui offrir l’eau, la nourriture et les soins dont elle a tant manqué. Avec votre soutien, elle pourra enfin galoper à l’envi, libre de toute entrave !

Parrainer un chat

Parrainer un chat
Parrainer un chat
Malgré leurs origines sauvages, les chats ont tissé des liens forts avec les humains tout au long de leur évolution. Après avoir accompagné les premiers explorateurs autour du globe, ils ont gagné une véritable place au cœur des foyers.
Histoire
Un félin qui fait l’unanimité

Malgré leurs origines sauvages, les chats ont tissé des liens forts avec les humains tout au long de leur évolution. Après avoir accompagné les premiers explorateurs autour du globe, ils ont gagné une véritable place au cœur des foyers.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les chats domestiques (Felis catus) ne sont pas les descendants du chat forestier d’Europe (Felis silvestris silvestris). Leur ancêtre commun est en réalité le chat sauvage d’Afrique (Felis silvestris lybica), autrement appelé chat ganté. Une enquête paléogénétique a révélé que cette espèce adaptée aux steppes, savanes et déserts du Moyen-Orient, se serait rapprochée des humains il y a environ 10 000 ans en Mésopotamie, avec les débuts de l’agriculture et de la sédentarisation. Les stocks de céréales attirant les rongeurs, les petits félins devinrent vite de précieux alliés des premiers villageois pour protéger les récoltes. Au fil du temps et de leur apprivoisement, les chats ont vu certains de leurs gènes évoluer, principalement ceux liés à leur comportement, les rendant moins farouches.

Progressivement, les chats devenus domestiques ont commencé à se répandre à travers le monde, d’abord via les navires marchands phéniciens et égyptiens où ils étaient embarqués pour chasser les souris et les rats dans les cales. Ils connurent un grand succès partout où ils mirent les pattes, de la Grèce à la Rome antiques jusqu’en Chine et en Inde, puis plus tard au Japon. Enfin, ils ont conquis l’Amérique avec les colons européens. Aujourd’hui, ceux avec qui nous partageons nos foyers sont devenus de véritables compagnons, même s’ils ont gardé leur instinct de chasse et le goût de l’indépendance (voir fiche sentience). Pour autant, nombre d’entre eux sont abandonnés et maltraités par leurs « propriétaires » ou des voisins ne supportant pas leur présence dans les environs. Sans abri, ils périssent alors souvent de faim, de soif, de froid. Beaucoup sont aussi empoisonnés, euthanasiés, et même souvent victimes des pires actes de cruauté.

Refuge de Darjeeling

En 2002, One Voice a ouvert le Darjeeling Animal Center au Bengale-Occidental pour résoudre le problème de l’errance canine. Avant notre intervention, de nombreux chiens étaient livrés à leur triste sort dans les rues de la ville de Darjeeling. Par peur de la rage, les humains les martyrisaient à coups de pied et jets de pierre. De vastes campagnes d’éradication étaient aussi régulièrement menées contre eux en les empoisonnant cruellement à la strychnine. Nous avons entrepris des négociations avec la municipalité pour que ces massacres cessent en échange de la création d’un nouveau centre vétérinaire. One Voice a financé l’achat du terrain ainsi que la construction de la clinique et du refuge. Depuis son ouverture, notre centre a accueilli, soigné et stérilisé des milliers de chiens. Nous prenons aussi en charge les chats victimes de persécutions. Certains d’entre eux sont remis en liberté, d’autres adoptés, d’autres encore restent au refuge à vie. Par ailleurs, une clinique vétérinaire mobile se rend dans les villages alentour afin de vacciner et dispenser des traitements aux animaux, tout en sensibilisant la population locale à leur protection. Grâce à notre action, la rage a été éradiquée et les mentalités changent… Faire de ces victoires des acquis représente un combat de tous les instants !

Luna

Parrainer Luna, c’est lui offrir une vie de chat heureux, entouré d’humains aimants. Avec votre soutien, nous lui assurons des repas adaptés, un suivi vétérinaire et un foyer accueillant, pour que la rue ne soit plus qu’un lointain mauvais souvenir.

Née dans une rue indienne, Luna a d’abord perdu sa mère, empoisonnée, puis son frère et sa sœur, avec lesquels elle vivait près d’un tas d’ordures. Esseulée, affamée et apeurée, elle se laissait mourir. Déposée devant le refuge dans un sac fermé par un éboueur, elle était dans un état catastrophique lorsque les soigneurs l’ont découverte. Heureusement, à Darjeeling, la belle aux yeux bleus a été accueillie en princesse… Entourée d’affection et d’attention, elle est parvenue progressivement à se remettre de ses traumatismes et à faire confiance aux humains. Aujourd’hui, Luna a bien grandi et s’épanouit loin des souvenirs du passé. Grimpeuse hors pair, elle adore passer du temps sur la cime des arbres. Mais cela ne la rend pas sauvage pour autant. Elle aime aussi s’amuser avec les autres chats ou ronronner pour réclamer des câlins. À la fois tendre et joueuse, elle a trouvé sa place dans ce monde et elle émerveille tous ceux qui la côtoient.