Vénerie sous terre en été : cinq nouvelles victoires pour les blaireaux !
Cet été, les déterreurs de l’Aisne, l’Ille-et-Vilaine, la Savoie, la Haute-Loire et le Loir-et-Cher (en plus de tous les autres) devront s’occuper autrement qu’en torturant des animaux. Ces victoires ouvrent plus que jamais la voie à la fin du déterrage en été et au printemps, qui s’ajoute à celui déjà autorisé le reste de l’année. Et le combat est loin d’être terminé : des audiences sont d’ores et déjà prévues dans les jours qui viennent pour la Corrèze, le Cantal, l’Allier et la Seine-et-Marne, le Maine-et-Loire et la Creuse.
Cette année, nous avons décidé de nous positionner comme force incontournable dans la lutte contre la vénerie sous terre, déposant les référés-suspension soit seuls et partout où des arrêtés faisaient commencer les périodes complémentaires entre le 15 mai et le 1er
juillet, soit en s’alliant à nos partenaires*.
Un succès inédit pour les blaireautins et leurs parents
3500 : c’est le nombre de blaireaux que nos actions en justice ont pour l’heure permis d’épargner, dans 19 départements sur 24. Chaque victoire est plus satisfaisante que la précédente, lorsqu’on sait la cruauté de ce loisir que notre enquête en infiltration avait bien montrée, et la difficulté à convaincre les juridictions malgré le rejet de cette pratique par plus de 4 Français sur 5 (sondage Ipsos/One Voice, octobre 2022).
Dans les cinq départements où nous venons d’obtenir gain de cause, des centaines de familles de blaireaux auraient dû être décimées, à l’issue de longues heures de traque. Des blairelles et leurs petits tués à bout portant, après avoir cherché en vain à fuir au fond de leur terrier, ce refuge qu’ils ont mis des mois à construire et que les chasseurs auraient détruit en quelques heures.
Dans le Loir-et-Cher, le tribunal administratif d’Orléans a encore une fois balayé les arguments invoqués par la préfecture. Un soulagement, largement partagé par des élus locaux très investis à nos côtés dans ce combat, comme la maire de la commune de Valaire, Catherine Le Troquier. 150 à 200 individus épargnés ! Auxquels il faut ajouter les 250 à 300 en Ille-et-Vilaine, 150 dans l’Aisne, et plusieurs dizaines en Haute-Loire….
Des victoires qui ne sonnent pas la fin du combat
Face à notre détermination, plusieurs départements ont choisi d’abandonner leurs projets d’arrêtés. En Savoie, après un échec cuisant (il n’aura fallu que quelques heures au juge des référés pour rendre sa décision !), le représentant de l’État a tout simplement décidé de ne pas autoriser la vénerie sous terre à partir du 1er
juillet, comme il s’apprêtait pourtant à le faire ! Dans la Vienne, notre victoire a elle aussi contraint la préfecture à reculer.
Dans les semaines qui viennent, les audiences suivantes sont programmées : le 17 juillet au tribunal administratif de Limoges (pour la Corrèze), le 18 à Clermont-Ferrand (pour l’Allier et le Cantal), le 25 à Melun (pour la Seine-et-Marne), le 27 à Nantes (pour le Maine-et-Loire) et le 1er août à Dijon (pour la Creuse).
Les préfets nous trouveront toujours en travers de leur chemin pour défendre les blaireaux. Plus que jamais, nous avons besoin de votre aide pour porter leur voix. Signez nos pétitions pour une réforme radicale de la chasse, pour l’abolition de la vénerie sous terre des blaireaux et changer leur image !
Soutenez notre combat pour les blaireaux
* Associations partenaires de One Voice sur les référés mentionnés : Allier : Animal Cross, AVES, FNE 03, FNE AURA, LPO AURA ; Aisne, Creuse, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire et Seine-et-Marne : AVES ; Cantal : Animal Cross, AVES, FNE 15, FNE AURA, LPO AURA ; Haute-Loire : AVES, FNE 43, FNE AURA, LPO AURA ; Savoie : Animal Cross, FNE 73, LPO AURA.