Un cerf solitaire à abattre...

Un cerf solitaire à abattre...

Chasse
18.11.2019
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Vingt ans que ce n’était pas arrivé, un équipage de chasse à courre prévoit de recommencer l’ « exploit » de traquer jusqu’à la mort un cerf d'une forêt de Dordogne, pour le plaisir…

C’est un événement inédit. Il y a vingt ans, une chasse à courre a tué le premier et dernier cerf vivant dans la forêt de la Double sur la commune de Saint-Vincent-Jalmoutiers à Parcoul. Vingt ans que ce n’était pas arrivé, et le 30 novembre, un équipage de chasse à courre prévoit de recommencer l’ « exploit » de traquer jusqu’à la mort l’un des cerfs de la forêt… avec des dizaines de chiens, des chevaux, et de nombreux hommes.

Image d’illustration : Adobe Stock

MAJ 21 novembre 2019 17h15:
La chasse à courre a été annulée.

#vénerie #ChasseACourre la société de chasse St Hubert parcouloise contrainte d’annuler la chasse au cerf prévue le 30/11 prochain. L’association @onevoiceanimal dénonce cette pratique. Pour la vénerie co-organisattrice «le fait divers dans l’Aisne contribue à annuler » pic.twitter.com/B74sE0mb9P

— France 3 Périgords (@F3Perigords) November 21, 2019

MAJ 18 novembre 2019 13h:
Suite à un signalement, nous avons apporté des corrections à l’article initial. Plusieurs cerfs vivent dans cette forêt.
C’est la société de chasse qui souhaite célébrer les 20 ans de la traque à mort du premier et seul cerf par une chasse à courre, en en tuant un autre…

Il serait dommage de le laisser vivre, ou même de lui épargner des souffrances! Pensez, un cerf, seul, contre une meute de chiens, des gens à cheval qui vont aussi vite que des mobylettes, d’autres à vélo ou en voiture, et des suiveurs qui donnent la direction du cerf. Les chasseurs au gros gibier sont invités à laisser le droit de suite, à savoir le libre accès à la zone, en les conviant à suivre la chasse…

Un groupe organisé, avec la technologie du XXIème siècle, aux trousses d’un animal apeuré, qui fuit de toutes ses forces, des heures, les muscles brûlants, les pattes endolories, parfois cassées dans la course folle, le cœur battant au point de n’en plus pouvoir… Jusqu’à être certainement poussé à plonger dans l’un des étangs de cette forêt, et finir poignardé, au son des cors de chasse et des cris.

Quoi de plus cruel? On cherche.

Et pourtant c’est ce qui fait l’attrait de la chasse à courre pour ses partisans. L’adrénaline. la traque, le pouvoir de vie ou de mort. Ces chasseurs d’un type bien particulier, souvent honnis car cette chasse ne plaît pas à tout le monde y compris dans l’univers cynégétique, aiment susciter la peur, et se drapent dans l’aspect soi-disant écologique de leur chasse.

La « tradition » ne peut même pas être un argument qui s’applique dans ce cas, puisque de leur propre aveu, cette zone de Dordogne n’est pas une terre de chasse à courre.

Tentons de sauver ce cerf! Ecrivons tous au Préfet de Dordogne!

Avec @onevoiceanimal, je dis non à la première #ChasseACourre en 20 ans dans la forêt de la Double à Parcoul qui prévoit de tuer un cerf! Stop à la barbarie sous couvert de tradition, @Prefet24! #LaChasseUnProblèmeMortel

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Avec @onevoiceanimal, je refuse que la forêt de la Double soit le théâtre de la traque à mort d’un cerf, @Prefet24! Tuer n’est pas un loisir! #ChasseACourre #LaChasseUnProblèmeMortel

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