

Quand la station de primatologie du CNRS à Rousset récupérait des singes issus de zoos et de cirques
Dans le cadre de notre opposition à l’agrandissement de la station de primatologie de Rousset (13790), située dans les Bouches-du-Rhône, en vue de sa transformation en Centre d’envergure nationale, nous avons contacté le CNRS. Celui-ci nous a transmis des documents pour le moins troublants…
Au-delà des nombreux singes qui passent de test en test entre les labos français, on y trouve aussi des primates provenant de zoos, de cirques et arrachés à leur milieu naturel ?! C’est donc à cela que ressemble la face cachée de la recherche française ?!
Les cirques et zoos aiment leurs animaux au point de les offrir en pâture à la science
Quand ils n’en ont plus besoin après des années passées à se remplir les poches sur leur dos, ils les envoient dans les laboratoires. Pour certains, il n’y a pas photo : à choisir entre réhabilitation ou pousser leur exploitation à son paroxysme, le choix est tout trouvé.
Jamais relâchés, toujours réutilisés
D’un centre d’expérimentation à l’autre, les singes voyagent comme des colis. Prêtés, échangés, manipulés, pour les humains qui y travaillent, seule compte leur valeur utilitaire. Ils sont juste considérés comme du matériel expérimental. Les femelles en particulier, vues comme des reproductrices à la chaîne, voient leur corps doublement exploité : dans les tests et pour leur matrice.
Des primates capturés illégalement dans leur milieu naturel ?
« Provenance inconnue » : une formule commode pour ne pas avoir à écrire « arrachés à leur forêt » ou « enlevés à leur famille ».
Ces pratiques, bien qu’interdites par la directive européenne 2010/63/EU, continuent d’exister, comme notre enquête de l’été 2023 l’a parfaitement rappelé.
Pour demander la fin de ces pratiques et la révision du projet de Centre national de primatologie, mobilisez-vous à nos côtés le samedi 26 avril 2025 devant la mairie de Rousset et dans toute la France !